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Une planète si belle




Je te salue ami

Quand la cosmonaute soviétique Valentina Tereshkova a vue la terre de l'espace pour la première fois en 1965, elle a trouvé que celle-ci formait une si jolie unité vue de là-haut, sans toutes nos frontières. La terre pourrait être si belle si l'Homme n'en avait pas fait un tel gâchis. Pas surprenant que ce brouillon d'Homo sapiens ait été exclus du paradis terrestre: il en aurait fait Dieu sait quoi! Homo sapiens: l'Homme connaissant. Connaissant de quoi, on se demande bien: il a pris une planète si belle et en a fait la chose qu'on connaît. Non satisfait d'exploiter ses richesses à outrance et de la polluer horriblement, il a aussi détruit l'habitat de centaines d'autres espèces.

Malgré tout cela, il y a de l'espoir pour l'Homme. D'une part, parmi les Hommes certains se sont levés et ont à cœur la survie des espèces menacées (menacées par qui? Par l'Homme, bien sûr!), tandis que d'autres Hommes s'efforcent de réduire la pollution. La population même y est sensible. D'autre part, la situation que vit l'Homme présentement avait été prévue de longue date par la Terre (qui sait ce qu'elle fait!) et n'est que temporaire. Elle n'a pour but que d'amener l'Homme à prendre conscience du résultat de ses actions, de façon à ce qu'il aspire à cette harmonie qui lui fait tant défaut. Lorsqu'il sera prêt, cette Harmonie (qui existe déjà en potentiel -inconnue- au plus profond de lui) surgira au grand jour, et désirée, appelée par l'Homme, s'installera tout naturellement en lui. Et l'Homme futur rira de la barbarie de l'homme du 21e siècle.


L'Homme est tellement obnubilé par ce qu'il voit qu'il ne perçoit même pas ce qui est là,
mais que son mental est totalement incapable de voir.

Une terre magnifique attend qu'il puisse la percevoir (le paradis terrestre de la Bible).

La terre n'est pas polluée: c'est une APPARENCE (l'illusion du mental).
Nous naissons, vivons et mourons dans une illusion. C'est une illusion qui nous empêche de voir la réalité.


Ce monde est merveilleusement beau, mais on ne le sait pas. En fait quelque chose en nous nous rend INCAPABLE de nous en apercevoir. Mais quoi? Qu’est-ce qui nous rend aveugle à son ineffable beauté? J’ai déjà dit que nous ne voyons RIEN du monde tel qu’il est: nous ne voyons qu’une APPARENCE de réalité vue à travers des lunettes mentales déformantes. Ce n’est pas de la faute du mental : il est fait comme ça, et c’est très utile pour AUTRE CHOSE (j’en reparlerai). Son arrogance, c’est de nous dire que parce que lui est incapable de percevoir une réalité divine, celle-ci n’existe pas. Il faut savoir alors puisque par nature le mental est totalement incapable de constater de façon certaine que le monde est BEAU au-delà de «nos plus beaux rêves», que la seule manière pour nous de voir cela est d’aller à la prochaine étape de l’évolution: prendre conscience de ce qui, en nous, le peut (et qui est au-delà du mental).

Et comme le mental est si bruyant qu’on n’entend que lui et qu’on ne peut pratiquement pas entendre la voix de notre conscience (pour qui cette beauté est évidente), la première chose à faire est de le réduire au silence (généralement de façon temporaire, mais parfois permanente). Les différentes spiritualités ont étudié minutieusement la question à travers les siècles et ont élaboré diverses méthodes pour arriver à ce résultat. Parmi cette pléthore de méthodes, l’on n’a qu’à en choisir une, à s’y tenir obstinément, et à pratiquer avec persévérance jusqu’à ce qu’on ait réussi (le résultat vaut 100 fois le temps investi).

Si l’on regarde la Terre, on ne peut que constater le gâchis que l’Homme en a fait : pollution de toutes sortes, pillage systématique de ses richesses sous prétexte d’exploitation de ses ressources1 (sans mentionner que des centaines d’autres espèces ont disparues ou sont menacées d’extinction par sa faute).

Mais souviens-toi, ami : nous sommes INCAPABLES de voir la Terre telle qu’elle est réellement, nous n’en voyons qu’une APPARENCE (une illusion, dit littéralement la spiritualité). Si c’est vrai il est impossible de dire que la Terre est réellement polluée; tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle nous APPARAÎT comme cela. Mais c’est formidable! Si ce monde nous apparaît déformé, ça veut dire qu’on n’a pas à changer le monde; il n’y a qu’à changer ce qui nous le fait voir déformé, et IMMÉDIATEMENT la perspective RÉELLE est rétablie. Un simple regard à changer! Est-ce que ça peut être si simple? Qui l’eut cru?

Et comme c’est le mental qui déforme la réalité, c’est lui que nous devons maîtriser. Mais attention: maîtriser ne veut pas dire détruire (d’ailleurs c’est impossible) sous peine de régresser. Or, quand on dit au mental que la pollution n’est qu’une apparence mensongère et qu’en réalité elle n’existe pas, sa réaction peut prendre l’une ou l’autre de deux formes :
1. Une sorte d’incrédulité sûre d’elle-même: ce n’est pas réaliste, c’est un utopiste, ou au contraire,
2. Une réaction d’irresponsabilité qui peut se traduire par : dans ce cas on peut polluer?
Ces deux réactions sont normales mais tout aussi fausses l’une que l’autre.

Ce que nous pouvons faire cependant (et qui est très avantageux pour nous) c’est de nous efforcer d’accéder à la prochaine étape de l’évolution (et cela nous le pouvons TOUS –à la condition que nous le voulions obstinément).

J’ai déjà expliqué que le mental –qui est éminemment progressiste- a BESOIN de faire des erreurs pour pouvoir apprendre d’elles et devenir meilleur, ou encore il a BESOIN d’avoir un problème à résoudre pour trouver la solution et ainsi apprendre/progresser (c’est ainsi qu’il trouvera une solution à la pollution qu’il a lui-même causée). Mais il existe une faculté en nous (généralement inconsciente parce que nous n’avons pas appris à la développer) avec laquelle on n’a pas besoin de faire des erreurs pour apprendre: on va indéfiniment de connaissance en connaissance –ou de lumière en lumière.
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1. De nos jours l’Homme est si efficace qu’il a trouvé le moyen de prendre les richesses de la Terre plus vite qu’elle ne peut les produire, de sorte qu’elle s’appauvrit peu à peu.







Apaiser les émotions









Ami lecteur je te salue

Il existe de nombreuses méthodes pour maîtriser les émotions (= être leur maître), beaucoup sont valables, d’autres promettent mais ne livrent pas, et d’autres encore sont assez inoffensives et causent peu (ou pas) de dommages mais ne mènent pas loin non plus. Tout dépend de leur conception de l’Homme. La méthode dont je vais parler est globale (c.a.d. qu’elle considère que les émotions font naturellement partie de nous), efficace (ça veut dire que tous ceux qui la pratiquent régulièrement auront des résultats TRÈS intéressants), mais elle exige qu’on lui consacre un peu de temps tous les jours.

Inutile d’essayer de combattre les émotions: elles font partie de nous et nous risquerions alors de nous mutiler. Le mieux est de les laisser s’exprimer librement et de les observer d’une façon détachée comme si c’étaient les émotions d’une autre personne (ça ne me concerne pas, je ne suis qu’un témoin neutre). Mais attention: il ne faut pas attendre d’être emporté par l’émotion pour essayer de la maîtriser car à ce moment-là c’est déjà trop tard: on est EMORTÉ par elle. Le mieux est de se réserver du temps, le plus souvent possible (préférablement tous les jours) et de se PRATIQUER à observer ses émotions.

Quand on veut connaître une personne, qu’est-ce qu’on fait? ON L’OBSERVE; ainsi, après quelque temps on connaît son caractère, qualités et défauts: on sait que dans telle situation elle réagira de telle façon; on n’est pas surpris par sa façon d’être puisqu’on est familier avec celle-ci. Les émotions, c’est pareil: au départ elles semblent faire partie de nous, mais c’est parce qu’on ne les connaît pas vraiment. On ne se connaît généralement pas: on n’est même pas familier avec ses propres émotions. C’est pour apprendre à SE CONNAÎTRE SOI-MÊME que j’écris ce blog (voir
Connais-toi). Lorsqu’on se connaît soi-même, c’est un énorme avantage car ça veut dire que JE comprends automatiquement l’AUTRE (= tout le monde) puisqu’il est COMME moi; bien sûr son corps et son caractère m’apparaissent différents de moi, mais ça c’est parce que ma perception est SUPERFICIELLE: je ne vois que les APPARENCES. Si je vois la réalité, je ne peux que percevoir que moi et tous les autres c’est très semblable (dans un chêne il y a des milliers de feuilles: des petites, des grosses, des vert-foncées, des vert-pâles, etc. Mais TOUTES sont des feuilles de chêne).

Et quand on veut se connaître (savoir qui on est réellement) on s’OBSERVE. Comme si on ne se connaissait pas; ou comme une tierce personne, un témoin neutre: Tiens, il y a cette colère, là (ou cette peur…) Et on s’aperçoit que la colère (ou toute autre émotion) COLORE l’événement: elle m’EMPÊCHE de le voir tel qu’il est: je ne vois plus l’événement qu’À TRAVERS ma colère. Et puisque je ne vois pas l’événement tel qu’il est RÉELLEMENT, mon action NE PEUT PAS être une réponse juste.





Un être exceptionnel


Je te salue ami

Cet être exceptionnel, c’est nous bien sûr! Mais en quoi l’Homme1 est-il si important qu’il se démarque de toutes les autres créatures vivantes? Tout dépend du point de vue adopté. En fait c’est très simple si on considère que TOUT ce qui existe est le divin2 qui se révèle peu à peu à lui-même (de notre point de vue –terrestre- c’est le divin qui se révèle progressivement dans sa création).

Du point de vue de la Vie3 il n’y a pas de différence entre une mésange et un Homme: tous deux sont vivants (et puisque
la Vie ne peut mourir par définition, tous deux sont éternels). Mais du point de vue de la Terre (qui est progressistec.a.d. qui révèle le divin «progressivement» à mesure qu’elle PROGRESSE) il y a une Évolution: et là, un être humain est plus évolué qu’une mésange car il révèle davantage le divin (bien qu’il en soit encore très éloigné).

J’ai dit ailleurs que l’Homme est un
être de transition. Cela signifie qu’il a une double nature: par son corps il est rattaché au règne animal, mais son esprit dépasse de beaucoup ses capacités corporelles présentes, et on peut raisonnablement s’attendre à ce que cet esprit (de par sa vision unitaire) harmonise tout son monde et toutes les créatures (lorsqu’il sera établi sur Terre). La faculté en lui qui permettra cela, c’est son mental. Ce mental qui peut être à la fois une bénédiction et une malédiction, qui lui donne le choix de bien agir ou de mal agir (de bien ou mal CHOISIR, donc de se tromper) en lui faisant voir qu’IL Y A LE BIEN ET LE MAL (l’animal -TOUS les animaux- n’en est PAS conscient; il obéit donc automatiquement et sans se poser de question à l’instinct de son espèce).

C’est un fait connu de tous que l’Homme est sorti du singe, et pareillement, puisqu’il y a Évolution, il est ABSOLUMENT certain que l’Homme divin (que j’appelle «l’Homme après l’Homme») sortira de nous et prendra la tête de l’Évolution terrestre, avec sa joie de vivre et son sens de l’unité. La question est de savoir quand (tous les signes montrent que c’est imminent). Je parlerai de cela dans un futur texte; aujourd’hui il suffit de savoir que cela ne se fera pas d'un bloc, mais par paliers et que la complète possibilité sera là dès le début, et aussi que c’est nous aujourd’hui qui deviendra demain cet Homme divin (l’humanité-adolescente qui deviendra adulte).
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1. Au moyen de la majuscule, je distingue l’être humain en général (Homme) du mâle humain (homme); homme et Homme sont donc deux mots différents. 2. Je n’aime pas employer le mot Dieu car au cours des siècles l’Homme a mis plein d’âneries dedans; à sa place j’utilise celui de «divin» car cela suggère la vraie nature de l’Homme (qui est inconsciente). 3. Comme pour le mot HOMME, j’utilise la majuscule pour distinguer la Vie globale et éternelle qui «englobe» toutes nos vies terrestres (dont la vie présente); vie et Vie sont donc deux mots différents.






Origine des émotions



Ami lecteur je te salue

Il y a quelques jours quelqu’un m’ayant posé une question sur l’origine des émotions, j’ai décidé d’exprimer mon opinion sur le sujet. Il est à noter cependant que ce n’est qu’UN point de vue (le mien); il y en a plusieurs autres, beaucoup très valables. Je le dis parce que je pense que ça peut être utile à quelques uns. Comme toujours, ne prends que ce qui te convient.

Tout d’abord, la question de l’origine des émotions est accessoire, ce qui veut dire qu’on peut très bien les maîtriser sans connaître leur origine. Les émotions ne sont pas nées avec l’Homme1; elles existaient déjà chez l’animal, où elles sont très utiles; c’est le moyen qu’a trouvé la Nature (ou plutôt sa stratégie de développement: l’Évolution) de développer une certaine forme de conscience en eux.

Dans l’Homme primitif (Néanderthal ou Cro-Magnon)2 les émotions jouaient un rôle considérable (beaucoup moins que chez les mammifères cependant). Aujourd’hui nous voyons la colère (par exemple) comme un manque de contrôle de soi et elle est généralement considérée comme un défaut, mais pour l’Homme primitif c’était une façon de faire preuve de «caractère» et de se démarquer (à l’époque les «chefs» étaient souvent colériques).

Chez l’Homme d’aujourd’hui, les émotions n’ont aucun rôle positif. Il n’y a qu’à les maîtriser car elles nous empêchent de progresser en nous rattachant au règne animal3 : même si ce sont des émotions humaines, elles trouvent leur origine dans les différentes espèces animales (pas seulement les mammifères). Par exemple, la peur est nécessaire aux animaux: elle les incite à fuir un danger et peut même leur sauver la vie parfois. Mais chez l’Homme elle est tout à fait inutile et peut même être paralysante.

Ce n’est pas tout. Par nature les émotions nous éloignent du véritable soi (le mot «émotion» vient du latin e motio –mouvement hors de soi); c.a.d. que les émotions nous empêchent de découvrir notre véritable nature –qui est divine. Elles doivent donc être maîtrisées. «Maîtrisées» veut dire que nous sommes le maître; présentement nous les subissons : c’est un statut d’esclave ou de serviteur, pas de maître. Mais nous voulons apaiser les émotions, pas les «détruire» (sous peine de se mutiler).

C’est pourquoi j’ai parlé d’ACCEPTATION. L’émotion existe: elle est LÀ et elle fait son boulot de me tirer «hors de soi »; ça ne veut pas du tout dire que je la laisse faire. S’il y a un serpent qui me menace, ça ne sert à rien de le nier et de dire qu’il n’y a pas de serpent. J’ACCEPTE le fait qu’il y a un serpent là. Mais ça ne signifie pas qu’il est libre de me mordre. Au contraire, si j’accepte qu’il y a un serpent qui me menace, je suis en position pour le vaincre.

SUITE DANS APAISER LES ÉMOTIONS
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1. Au moyen de la majuscule je distingue l’être humain en général (Homme) du mâle humain (homme); Homme et homme sont donc deux mots différents. 2. L’Homme de Néanderthal n’existe plus. Nous sommes tous des descendants de Cro-Magnon. Ces deux races primitives ont vécu à la même époque et se seraient connues lorsque l’Homme de Cro-Magnon a émigré dans le sud de l’Europe (le nord étant pris sous les glaces) en provenance d’Afrique. 3. On ne peut comprendre cela qu’en admettant que l’Homme d’aujourd’hui est un être de transition entre l’origine animale de son corps et l’origine divine (mais encore inconscient) de son être spirituel. Le descendant de l’Homme (que j’appelle l’Homme après l’Homme car il sortira de nous) n’aura plus aucun lien avec l’animal : sa nature divine transparaîtra et sera évidente pour tous (et, bien sûr, ce sera un ÊTRE MATÉRIEL).






L'Homme divin




Ami lecteur je te salue

Quand il n’y avait que des singes et pas encore d’Hommes, qu’auraient dit ces singes si un des leurs avait prédit qu’un jour naîtrait d’eux une espèce qui créerait de magnifiques œuvres d’art, philosopherait sur son origine et celle de l’univers, et aurait un si remarquable sens de l’humour qu’elle pourra se tourner elle-même en dérision? Et pourtant, ne sommes-nous pas là aujourd’hui?

Aujourd'hui on est si habitué à faire partie d’une humanité-enfant (adolescente plutôt) que si quelqu’un nous dit qu’elle est sur le point de devenir adulte (l’Homme divin), on ne peut pas y croire, on croit que ce n’est pas prêt d’arriver ­–après tout on en est si loin, croit-on. En fait, on aimerait y croire, mais on craint d’être trompé : il y a tellement de personnes qui prétendent savoir et qui nous annoncent une chose ou une autre; comment distinguer celui qui dit vrai?

En fait c’est simple. Tout le monde est d’accord que l’humanité traverse une période sombre présentement, et on veut bien croire que ce sera merveilleux un jour, «mais pas maintenant: les conditions ne sont pas favorables». On remarquera que c’est à l’heure où la nuit est sombre que le soleil renaît; ainsi l’aurore apporte un démenti aux ténèbres: vous ne règnerez pas indéfiniment. Et on a tôt fait de qualifier d’idéalisme celui qui nous annonçait la venue du soleil alors qu’il faisait encore nuit.

Le mental ne croit pas au miracle. Et il a raison car il n’est pas fait pour ça. Mais ça ne veut pas dire que le «miracle» n’existe pas. La vérité est que seul le mental a la notion de miracle. En dehors du mental tout est parfaitement naturel. Le mental observe le monde et en tire des lois: par exemple, il y a la loi de gravité, donc un corps qui flotte dans l’air est impossible, et si ça existe, dit le mental, c’est miraculeux, surnaturel. Or de tout temps et dans tous les pays il y a eu des cas de lévitation; ce sont des faits avérés.

Jadis un singe est devenu un premier Homme. La science dira-t-elle que c’est un miracle ou que c’est naturel? Peu importe, ça s’est réellement passé un jour: C’est un processus de croissance (progrès). Et un jour une autre espèce sortira de l’Homme, comme celui-ci est sorti du singe: ce n’est que le processus de croissance qui continue; c’est naturel et inéluctable.

"J’aimerais bien croire qu’un jour l’Homme deviendra divin puisque c’est sa nature profonde (inconsciente), mais si l’on est réaliste on ne peut que constater qu’aujourd’hui c’est l’argent qui mène le monde et ça risque de le perdre"
. Oui et non: il est certain que les valeurs matérialistes d’aujourd’hui mènent le monde. Mais elles ne le détruiront pas; c’est l’Homme qui, voyant que cela mène à la catastrophe, sera amené à changer. L’Homme (comme toute créature vivante) cherche avant tout à être heureux. Présentement il croit que l’argent le rendra heureux, donc il s’y intéresse. Quand, par la conséquence néfaste de ses actions, il sera forcé de constater que «l’argent ne fait pas le bonheur» il s’en détournera aussi soudainement qu’il s’y est intéressé. (Je dirai bientôt comment se fera la transition de l’Homme d’aujourd’hui à l’Homme accompli –ou divin- et les immenses avantages que cela représente pour nous)

Alors parce que c’est sombre maintenant et que ça nous paraît interminable, il ne faut pas croire que ça durera: tout cela peut changer très vite, et le soleil réchauffera notre cœur (ceux qui ont connu la guerre froide savent que c’était une période malheureuse pour l'hunanité; puis un jour, TRÈS rapidement, l’URSS a cessé d’exister: plus de guerre froide, fini. Il a suffi d’une nuit, n’est-ce pas). Il y a une nuit toutes les 24 heures, et c’est TOUJOURS suivi du soleil.

Maintenant c’est une période sombre pour nous humains (la nuit), ça semble inéluctable même. Mais très bientôt le soleil dissipera les ténèbres et réchauffera nos cœurs. ET CE SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE.





L'Homme, être de transition






Je te salue ami

Il y a une centaine d’années Sri Aurobindo a écrit que «l’Homme est un être de transition». Qu’a-t-il donc voulu dire par là? Une transition c’est une étape intermédiaire entre ce qui précède une chose et ce qui la suit, alors, l’Homme n’est-il qu’un TREMPLIN pour arriver à autre chose? Et s’il n’avait pas encore atteint sa pleine maturité? Auquel cas ce ne serait qu’un processus de croissance normal (un peu comme un adolescent est la transition entre l’enfant qu’il était et l’adulte qu’il sera).

Nous avons deux moyens de le savoir, deux moyens qui mis ensemble forment ce qu’on pourrait appeler LA CONNAISSANCE, deux moyens qui se méfient l’un de l’autre et qui pourtant font tous deux partie de nous (c.a.d. que si nous favorisons l’un au détriment de l’autre, nous nous mutilons) : la science ET la spiritualité; tous deux basées sur l’expérience d’ailleurs (contrairement aux religions, basées sur le dogme). La science nous apprend que l’humanité est dans l’enfance (elle n’a que 3 ou 4 millions d’années, alors que la Terre en a 4,5 milliards). La spiritualité, elle, nous dit que nous ne voyons (et ne vivons) qu’une APPARENCE de réalité et pas la réalité telle qu’elle est. Attention, c’est grave : si TOUT ce monde est une apparence, ça veut dire que rien de ce que nous voyons n’est vrai, tout est faux1 (un petit garçon peut s’amuser avec son camion-jouet en imaginant que c’est un vrai camion, mais ce n’est qu’un jeu -une APPARENCE; ce n'est que quand il sera adulte qu'il pourra conduire un vrai camion).

Simple croissance pour l’Homme? Comment? En fait, on peut dire que l’Australopithèque était le bébé humain, l’Homme de Néanderthal et de Cro-Magnon représentaient l’enfance de l’humanité, tandis que l’Homme d’aujourd’hui est comme un adolescent : mal à l’aise dans sa peau, se cherchant, pas très heureux. Mais un adolescent ne reste pas toujours un adolescent : un jour il sera adulte (ceux qui savent lire les signes disent tous que cette étape est imminente).

La science (qui s’est minutieusement penchée sur la question) a prouvé que le grand singe a donné naissance à l’Homme, et la spiritualité (qui a aussi étudié la question avec attention) nous dit que l’Homme ne connaît pas encore sa vraie nature qui est divine. Attendez, DIVIN, ça veut bien dire «comme Dieu»? La religion dit bien que Dieu est éternel, qu’Il est partout, voit tout, peut tout (omniprésent, omniscient et omnipotent, dit textuellement le petit catéchisme). Alors nous sommes tout cela aussi –potentiellement, bien sûr? Si tout cela est vrai, alors il y a un immense avantage à croître et à passer d’adolescent à adulte. (j'élaborerai bientôt sur ce point)

Mais pourquoi notre véritable nature serait-elle divine? Simple, parce qu’il n’y a rien d’autre que le divin, alors TOUT ce qui existe est forcément divin. (tout ce qui existe, mais seulement l'Homme a un mental suffisamment développé pour réaliser cela ) Si nous sommes de nature divine, pourquoi alors notre état actuel n’a-t-il rien de divin? (Je consacrerai un autre texte à répondre à cette importante question)

L’Homme n’a donc pas sa finalité en lui-même : il vient de quelque part et va quelque part. On n’est donc pas Homme pour être Homme, on est Homme parce que ça mène à l’Homme divin (que j’appelle «l’Homme après l’Homme» et qui est L’HUMANITÉ ADULTE) que l’Évolution n’a pas encore manifesté -sauf de rares individus que nous qualifions de "sages". Autrement dit, la Nature (par l’intermédiaire de sa stratégie de développement : l’Évolution), qui a fait sortir l’Homme du singe ne s’arrêtera pas en si bon chemin, mais fera sortir «l’Homme après l’Homme» de lui. Tout cela est un processus d’Évolution (c.a.d. de croissance) tout à fait naturel.

C’est certain d’arriver et inéluctable. La seule façon –très peu probable- d’empêcher cela, c’est si l’humanité disparait (auquel cas l’Évolution continuera, mais sans l’Homme). Donc, nous allons quelque part. Un destin divin sera le nôtre –avec ou sans le consentement de l’individu que chacun est (de la même manière qu’un adolescent deviendra adulte un jour, qu’il le veuille ou non). Cet Homme divin, c’est l’Homme d’aujourd’hui ACCOMPLI (le têtard devenu grenouille).
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1. «LE MONDE EST FAUX» ne veut pas du tout dire qu’il n’existe pas, mais plutôt que nous n’en percevons qu’une APPARENCE illusoire, trompeuse et mensongère.


Content tout le temps




Je te salue ami

On dit souvent que la vie est comme un yoyo, faite de hauts et de bas. Nous trouvons les hauts agréables, et nous n’aimons pas les bas. Et pourquoi ne serions-nous pas aussi joyeux dans les bas que dans les hauts? Parce que ça n’a jamais été fait? C’est la condamnation de toutes les inventions ou de toutes les découvertes (condamnation du progrès en fait): ça n’a jamais été fait, donc c’est impossible (ce n’est pas vrai d’ailleurs: de tout temps cela a été accompli par de rares personnes qu'on qualifie de "sages" et par leurs disciples). Ce sentiment tranquille fait intimement partie de nous, mais il est généralement inconnu de nous parce que nous ne connaissons pas notre vraie nature (voir de nombreux autres textes dans ce blog).

D’ailleurs, c’est NOUS avec notre cher mental qui faisons cette distinction selon que nous les trouvons agréables ou non. Nous voyons des hauts et des bas là où tout est neutre (comme le feu n’est ni bon ni mauvais : il brûle, c’est tout; mais s’il brûle notre maison, nous le trouvons mauvais, et s’il cuit notre repas, nous considérons qu’il est bon).

Il y a un état –au-delà du mental- où on est toujours content, quoi qu’il arrive. Ça n’abolit pas les hauts et les bas (sauf que les hauts sont beaucoup moins hauts, et les bas beaucoup moins bas: tout est moins «extrême», plus harmonieux).

Quelle est la différence entre «être content» et «avoir la joie de vivre» dont j’ai déjà parlé? Être content est un sentiment tranquille qui imprègne l’être et qui est toujours là, quoi qu’on fasse, une sorte de courant tranquille à l’arrière-plan de tout ce que l’on fait qui fait que l’on se sent toujours bien quoi qu’il arrive, tandis que la joie de vivre est quelque chose d’intense et de temporaire (parfois c’est là, parfois non, on ne sait pourquoi), et ça n’a pas de raison (on ne peut pas dire: je suis joyeux À CAUSE DE TELLE CHOSE). Un rien vous apporte la joie, puis ça disparaît. On a la joie d’exister (allez donc comprendre!), mais il y a quelque chose de la reconnaissance dans cette joie.

Tu connais l’histoire de Job dans l’Ancien Testament? Est-ce qu’il était masochiste de rayonner de joie alors qu’il avait la peste et je ne sais plus quel autre malheur? Je suis en mesure de garantir qu’un homme peut avoir un corps handicapé et être content tout le temps de façon égale (pas parfois plus content et parfois moins content): c’est comme un sentiment de joie tranquille à l’arrière-plan de tout ce que l’on fait.




Gérer ses émotions


(Suite de SENTIMENTS ET ÉMOTIONS : Un peu de théorie)





Je te salue ami lecteur


On peut comparer les émotions à une tempête qui fait rage car elles sont souvent violentes. Quand c’est la tempête dehors on ne peut rien faire, il faut attendre que ça passe. Si on ne veut pas être immobilisé (= empêcher d’avancer, de progresser) par les émotions, il faut donc les maîtriser (faire que ce ne soit plus une tempête). C’est tout à fait possible, bien sûr, il faut savoir comment, c’est tout.

D’après le karma, TOUT ce qui fait partie de nous (y compris les émotions) peut être utilisé pour nous faire progresser. Mais comment le karma peut-il nous y aider? Par l’acceptation de ce qui est, ce qui veut dire l’A.C.C.E.P.T.A.T.I.O.N de TOUT ce qui est en nous (toutes les pensées, tous les sentiments, toutes les émotions -et plus encore). Et acceptation veut dire "être d'accord à 100%" pour que ce qui EST de toutes façons soit.
S'il pleut, tu ne peux qu'accepter: eh bien, oui! IL PLEUT. Pour les émotions, c'est pareil: eh bien oui! Il y a cette angoisse, là, en moi. Accepter/adhérer/être d'accord à 100%.

En fait, c’est simple. Rien ne sert de souhaiter que la tempête n’existe pas : elle EST là, et elle souffle (et si je ne suis pas prudent, elle peut causer des dommages). Je n’ai d’autre choix que de reconnaître qu’il y a une tempête, et à partir de là je peux agir (pour m’en protéger par exemple, ou pour L’UTILISER). L’émotion, c’est pareil. Inutile de nier : elle EST là; si j’ai une peur, ça ne sert absolument à rien de faire comme si je n’en avais pas, d’essayer de la transformer en son pendant positif, etc. (les émotions n'ont pas de côté positif1
. JAMAIS). Mais les émotions contiennent beaucoup d’énergie, de force (c’est pour cela qu’elles peuvent faire leur dégât) et si je suis suffisamment habile, je peux UTILISER leur énergie sans subir les dégâts.

Mais quoi faire pratiquement pour accepter? Par l’observation NEUTRE de tous ces mouvements en nous. Neutre signifie «qui ne juge pas», et ça permet de voir les choses comme elles sont; et si on voit les choses telle qu’elles sont, on est capable d’agir dessus. Par exemple, on s’attend à ce qu’un médecin soit neutre vis-à-vis de la maladie, et un médecin qui dirait « Pauvre monsieur, je suis vraiment désolé de votre cancer; c’est une maladie horrible » serait considéré comme un mauvais médecin parce qu’il manque de neutralité. Si j’ai une angoisse et que je croie qu’elle est mauvaise, je manque de la neutralité nécessaire pour agir dessus. Il faut l'observer de façon détachée, comme si c'était l'angoisse d'une autre personne.

Il en découle qu’observer ses émotions de façon neutre, comme le témoin impartial d’une scène, ou comme si j’observais les émotions d’une tierce personne mène à un détachement, qui peut être poussé assez loin, et qui est tout le contraire de l’indifférence puisqu’on devient éminemment sensible à tout ce qui se produit (en dehors et à l’intérieur de nous2). Il y a une chose qu’il faut absolument éviter : se battre mentalement contre les émotions. Non seulement c’est épuisant, mais ça ne donne aucun résultat valable. Et puisque les émotions font partie de nous au même titre que le mental, à essayer de les supprimer on risque de se mutiler.


On ne doit pas se décourager si ça ne réussit pas les premières fois. Il faut être patient et persévérant (si tu sèmes une graine aujourd'hui, tu ne t'attends raisonnablement pas à cueillir une pomme demain, n'est-ce pas?) Mais on peut garantir ceci: tous ceux qui persévèrent sont certains de réussir. CHERCHES ET TU TROUVERAS.

Il ne faut pas supprimer les émotions, mais on doit les dépasser. Et pour cela le mental a un rôle irremplaçable à jouer. Ce n’est pas très facile (ni très difficile), ça prend généralement du temps, mais c’est à la portée de tout le monde (à la condition que «c’est cela qu’on veut»). Et le résultat vaut cent fois l’effort investi : la libération des émotions. Le mot émotion vient du latin e motio, qu’on peut traduire par MOUVEMENT HORS DE SOI, et puisque le but recherché c’est se connaître, les émotions vont dans la direction diamétralement opposé. Pourquoi libération, sommes-nous prisonniers3?

Nous savons que dans la vie il y a des hauts et des bas, des événements heureux et des événements malheureux. Et nous sommes OBLIGÉS de nous réjouir dans les événements heureux et de pleurer dans les événements malheureux. Ce n’est pas un statut d’Homme libre, c’est un statut de prisonnier. C’est de cet asservissement qu’il s’agit de se LIBÉRER. Et quand est-ce qu’on comprend que la vie est comme une prison? Quand on touche les murs de sa prison. Toucher un mur c'est sentir la limitation à notre liberté; et ça éveille en nous un fort désir de se libérer de la prison (et ça, c’est un bon signe).
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1. Par contre les SENTIMENTS en ont un, et changer un sentiment négatif en sentiment positif (comme la lâcheté en courage) équivaut à transformer une faiblesse en force : il n’y a que des avantages. 2. D’ailleurs si l’on pousse cette neutralité assez loin, la frontière entre intérieur et extérieur disparaît, tout arrive «à l’intérieur de soi» car on ne sait plus où finit MOI et où commence l’AUTRE. 3. Ceux qui ne sentent pas que la vie actuelle est une sorte de prison et qu’ils sont ballottés comme un bouchon de liège dans un torrent, tournant à droite ou à gauche au gré des courants, n 'ayant AUCUN contrôle sur leur vie, pourquoi voudraient-ils se libérer? Qu’ils vivent du mieux qu’ils peuvent.

Le bout du tunnel









(Réflexions et pensées I)


Je te salue ami

La plupart de ceux qui sont «officiellement»1 morts quelques minutes ou quelques heures, puis qui sont revenus à la vie2 s’accordent pour dire qu’il y a une sorte de tunnel sombre et qu’à l’autre bout, ça débouche sur un espace très lumineux si attirant et agréable qu’on s’y dirige automatiquement. Ici une brève digression pour dire que les occultistes parlent de la lumière astrale qui est dans un plan d’existence non physique (c.a.d. qu’on ne peut y accéder qu’après s’être dépouillé du corps physique).

Or on doit faire le constat suivant : si, après la mort (du corps physique), on se dirige vers un monde lumineux, ça veut dire que le lieu d’où l’on vient est plus sombre. Donc le plan physique (y compris la Terre) est plongé dans une sorte de pénombre comparé à ce monde de lumière J’ai déjà dit que nous ne voyons rien de la réalité, nous ne voyons qu’une apparence de réalité (voir UN MONDE D’APPARENCE). Cet au-delà N’EST PAS la réalité telle qu’elle est, mais c’est un degré plus proche (puisqu’en «mourant» on se dépouille du corps physique, donc on a une «épaisseur» en moins).

On a vu que le monde d’ici-bas est moins lumineux que le monde de l’au-delà. On pourrait illustrer cela par le voyage en avion. Tout le monde sait qu’ici (sur Terre) le temps est variable : c’est parfois ensoleillé, parfois pluvieux, nuageux, gris, etc. Mais si on s’élève au-dessus des nuages, le soleil brille sans arrêt (il ne pleut JAMAIS, ce n’est JAMAIS nuageux, etc.) D’autre part nous savons qu’ici-bas la nuit succède au jour et que la nuit est si sombre qu’on est incapable de voir où l’on va. Or dans l’au-delà il n’y a pas cette alternance; c’est perpétuellement lumineux.


Cet exemple montre que: 1) en montant assez haut dans la conscience, on est libre des contingences matérielles, ou 2) en appliquant les lois spirituelles à la matière, celle-ci prendra des caractéristiques spirituelles (d'omniprésence, lévitation, etc.). Ce point n'est pas encore une réalité sur Terre. (plus à venir)

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1. C.a.d. cliniquement mort selon les critères de la science officielle. 2. Il serait plus exact de dire « revenus à la vie physique » puisqu’on ne meurt jamais; simplement on a ou on n’a pas un corps physique.


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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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