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Des êtres complémentaires

Ami lecteur je te salue

En tant qu’être humain je suis (et tout le monde est) un individu unique, qui a son caractère propre (qualités et défauts), besoins, pensées, sentiments et aspirations différents de ceux des autres êtres humains; c.a.d. que je ne suis pas une sorte de composante de quelque chose (comme une cellule est une composante d’un corps), mais un être complet. Complet, oui, mais pas parfait, loin s’en faut. Et j’ai besoin de tous les autres; chacun d’eux aussi est un «être à part entière» et a besoin des autres car il n’est pas parfait non plus. Nous sommes donc INTERDÉPENDANTS, ce qui signifie que nous dépendons tous les uns des les autres pour notre survie même et pour notre bien-être.

C’est pour ça que nous nous regroupons tout naturellement en groupes plus ou moins grands (sociétés, régions ou pays). Et si quelqu’un représente un danger pour le groupe, nous l’isolons –en le mettant en prison par exemple (anciennement on le bannissait du groupe en l’exilant). Antoine de Saint-Exupéry était sensible à cela et un thème qui revient souvent dans ses livres est cette interdépendance et ses implications –comme la responsabilité («chacun est responsable de tous») que j’ai développé
ailleurs.

Récemment quelqu’un m’a rappelé un autre aspect de l’interdépendance (la complémentarité) en citant une autre phrase de cet auteur: «Nos différences loin de nous léser doivent nous enrichir». Et dans Citadelle il écrivait: «Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis». «Complémentaire», ça veut dire que moi + toi + tous les autres se complètent. Seul, j’ai certaines compétences; mais «l’Homme après l’Homme» (qui n’a plus d’ego, donc n’a plus le sens moi/non moi) a/aura accès aux connaissances des 6 milliards d’autres.

Un jour j’ai eu des ennuis d’ordinateur mais je n’avais pas les connaissances techniques pour les résoudre. Or un jour que j’étais sans ego (c.a.d. que puisque je n’étais particulièrement moi-même, je pouvais être tout le monde) une personne que je connais et qui connaissait mes ennuis me téléphone: Essaie donc cela! Et raccroche. En 5 minutes, le problème était réglé. Et si je n’avais pas eu d’ego du tout (pas seulement à ce moment-là) le problème n’aurait pas pu se produire.

Oui, je suis un être unique (qui que soit ce JE), mais chacun des autres aussi. C.a.d. que nous faisons tous partie de l’espèce humaine: nous sommes donc des êtres individuels, et nous ne pouvons pas nous désolidariser de l’espèce à laquelle nous appartenons. L’espèce future, que j’appelle «l’Homme après l’Homme» (parce que c’est l’Homme, évolué) sera INDIVIDUEL + COLLECTIF (UNE espèce formée de 6 milliards d’individus UNIQUES). Les rares personnes que nous qualifions de «sage» ou de «maître spirituel» se sont d’abord isolé (le plus souvent psychologiquement, mais parfois aussi physiquement) afin de suivre la sadhana –discipline spirituelle- qui accélérera son évolution et le dotera de la conscience (spirituelle) d’un «Homme après l’Homme». Puis il redevient solidaire avec nous (plus que solidaire: UN).


3 commentaires:

Eve-Catherine a dit...

le surhomme que Nietzsche attendait était en faite un homme spirituel .Je sais que nous sommes tous interdépendants , mais en ce moment j'ai tellement de difficulter à le comprendre . L'homme tend a se rassembler avec ceux qui les ressembles .

Priscilla Priky Plume a dit...

Salut Jigé et Bonne Année!
Merci pour ton commentaire sur mon blog!
Ton blog a l'air très intéressant et je reviendrai pour le lire plus en détails!
la bise, a+

Léely a dit...

Merci de votre passage sur mon blog... j'apprécie ces réflexions sur l'humain et l'interdépendance avec ses congénères mais je ne saurais rien ajouter de plus... bonne méditation!

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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