Le demain de l’Homme

Depuis des milliers d’années il n’a pas manqué de prophètes pour parler de l’avenir de l’Homme. Certains lui prédisaient un avenir sombre, plein de difficultés et d’épreuves, tandis que d’autres voyaient “une nouvelle humanité”. Mais c’était toujours pour plus tard; puis les siècles ont passé, et l’humanité a grandi; aujourd’hui elle est dans l’adolescence, c.a.d. le temps où les prophéties vont bientôt se réaliser; alors on en comprend le sens.

 

Qu’elles parlent de “fin” ou de “nouveau commencement”, c’est de CHANGEMENT qu’elles parlent toutes; et le changement, nous savons ce que c’est puisque nous le vivons. En fait notre époque en est une de CHANGEMENTS: selon la science, dans quelques dizaines d’années il sera IMPOSSIBLE de vivre comme aujourd’hui; et les circonstances nous préparent à une vie plus heureuse. Alors tout va bien.

 

Soyons réaliste et ne parlons pas de “fin du monde” ou de “fin de l’humanité” (notons cependant que le fait que ces théories existent traduit un réel sentiment d’insécurité). L’humanité ne s’apprête aucunement à disparaître: présentement, elle vit son adolescence, et comme chacun sait, un adolescent a beaucoup plus de temps devant lui que derrière. Quant à la Terre, la possibilité qu’elle devienne une planète morte à court ou à moyen terme est exactement de 0%. C’est vrai que l’Homme l’a un peu malmenée depuis un siècle, mais elle est des milliers de fois plus puissante que lui et retrouvera son équilibre; elle mourra un jour, bien sûr, mais pas avant plusieurs milliards d’années.

En fait, c’est simple: C’EST LA CIVILISATION ACTUELLE, et non l’espèce humaine, qui vit ses derniers jours. Et c’est une nouvelle épatante (QUI voudrait que “l’ère industrielle” et la “société de  consommation” continuent encore longtemps?).  Et comme nous ne voyons pas comment changer tout cela, madame la Nature est en train de nous y forcer

 

Rien de nouveau, c’est la Nature qui a TOUJOURS initié les changements, et sa créature humaine n’avait qu’un choix: s’y adapter. Y a-t-il des signes que les choses changent? Oui plusieurs: d’une part, le climat se réchauffe et les catastrophes naturelles augmentent en flèche*, beaucoup de ressources naturelles s’épuisent, etc.,  et d’autre part, il semble y avoir une accélération des découvertes technologiques (notamment dans les domaines médical, astronomique, génétique et physique), sans compter que des inventions comme le téléphone portable et l’ordinateur personnel bouleversent complètement notre façon de vivre.

* CATASTROPHES NATURELLES. C’est la façon de la Nature de réagir aux mauvais traitements que nous lui faisons subir (elle sait parfaitement être persuasive quand il le faut); méthode qui porte fruits d’ailleurs puisque l’ensemble des Hommes a déjà commencé à agir d’une manière plus respectueuse envers elle (sauf quelques individus avides de profits, qui ont de$ dollar$ à la place des yeux; mais mêmes ces  “retardataires” seront forcés de changer).

 

Que va-t-il se passer? Là, on ne sait pas, n’est-ce pas: ce n’est jamais encore arrivé. Tout ce qu’on sait de façon certaine, c’est que les choses changent à une vitesse folle: à peine s’est-on adapté à un changement qu’un autre survient; difficile de suivre le rythme:  le moins que l’on puisse dire c’est que c’est très insécurisant (comme de vivre sur un sol perpétuellement instable): il faut continuellement s’adapter à des conditions qui ne favorisent pas notre bonheur. Le plus difficile, c’est de ne pas comprendre le sens de tous ces changements: va-t-on vers la fin ou vers une nouvelle vie? Pour le comprendre il est utile de se souvenir que nous sommes à l’époque de l’adolescence de l’humanité, et qu’après l’adolescence vient l’âge adulte.

 

Ici il est intéressant de remarquer la différence d’appréciation de la conscience mentale et de “la conscience à venir”* (qu’on ne peut nommer car elle n’existe pas encore).

* LA CONSCIENCE À VENIR. Il n’y a pas vraiment de preuve tangible de son existence. Tout ce qu’on sait vraiment, c’est que le “règne” du mental touche à sa fin (le mental ne disparaîtra pas du tout, c’est seulement son rôle “d’administrateur” de notre façon de vivre qui va prendre fin); d’ailleurs le mental a prouvé qu’il est inapte pour nous dire quoi faire, puisqu’il a géré notre planète (notre SEUL environnement) de façon catastrophique et que depuis des millénaires il a été incapable de nous rendre heureux; le mental a déjà été très utile, mais présentement il nous empêche d’aller plus loin (comme dit Sri Aurobindo “Le mental fut une aide, le mental est l’obstacle”).

Mais une chose plaide en faveur de cette “nouvelle conscience”: l’évolution. L’évolution “évolutionne” par nature: elle va toujours plus loin et ne vas s’arrêter parce qu’elle a manifesté le mental.  Pas besoin d’être très savant pour comprendre qu’après le mental il y aura autre chose.  Et comme “évolution” veut dire PROGRÈS (et non régression) on peut être certain que sera bien mieux que présentement (ce qui n’est pas très difficile). 

 

En fait c’est simple (sauf pour le mental, qui complique tout, même les choses simples): ce changement est créé par un vaste mouvement qui nous porte d’hier à demain, et qui est caractérisé par un grand progrès imminent. Hier, l’humanité était dans l’enfance, et puisqu’elle grandit, il est facile de prévoir que demain elle sera adulte (et un adulte jouit d’une liberté d’action que n’a pas l’enfant). C’est aujourd’hui le difficile puisque nous sommes dans l’adolescence de l’humanité (et comme on sait, l’adolescence N’EST PAS une période heureuse). La vérité est que ce changement-même est une excellente chose (le mental voit du bien et du mal là où TOUT VA DANS LE SENS); ce changement est rendu nécessaire pour nous libérer de notre manière de vivre actuelle, qui est incompatible avec notre plus grand bonheur.

 

Alors “mort” ou “nouvelle vie”? Pourquoi pas les deux: l’humanité ne pourra devenir adulte que si l’enfant en elle disparaît. Et entre les deux il y a une transition où ce n’est plus l’enfance, mais PAS ENCORE l’âge adulte; notre époque est donc particulière dans l’histoire de l’humanité: c’est l’époque de la TRANSITION* entre le bonheur insouciant (mais relatif) d’une humanité dans l’enfance et le bonheur plus conscient (et plus complet) de l’âge adulte.

*  TRANSITION.  Il faut savoir comment les choses se passent. Puisque la vie est cyclique, une brève période de transition est nécessaire pour préparer tout nouveau progrès, puis ce progrès est assimilé pendant une longue période où les choses semblent se répéter. Aujourd’hui, nous sommes précisément à une de ces périodes de transition très utile pour nous débarrasser des vieilles choses du passé avant que le nouveau ne vienne. 

 

En fait à aucune époque plus qu’à la nôtre n’a-t-on vu autant de gens fondamentalement insatisfaits de la vie. La raison en est simple: le bonheur est dans l’instant présent (le HIC ET NUNC du latin ecclésiastique, le ICI ET MAINTENANT du zen) où les toutes petites choses de la vie regorgent d’infimes, minuscules joies; et ce qui nous caractérise aujourd’hui, c’est que nous ne sommes JAMAIS dans l’instant présent: nous vivons dans l’espoir très inconsistant et très mince que la minute d’après sera meilleure que celle-ci; et c’est ainsi de minute en minute jusqu’à la mort; alors, il n’est pas étonnant que nous ne soyons pas heureux puisque nous n’avons JAMAIS l’occasion de l’être. 

 

Tout ce qui arrive vient comme  une OPPORTUNITÉ, dit-on; mais il faut voir clairement les  choses (et le mental ne les voit jamais comme elles sont réellement). C’est vrai qu’aujourd’hui nous (l’ensemble des humains) ne sommes pas vraiment heureux (comparé à ce que nous sentons comme possible –consciemment ou inconsciemment), mais c’est une chance de le savoir: c’est une indication que nous comprenons de mieux en mieux que notre manière de vivre est inadéquate (ce qui serait illogique, c’est d’être heureux alors même que nous vivons mal). Et puisque l’Homme n’est pas un paresseux, on peut voir que son effort donnera des fruits: il est DÉJÀ sûr et certain que dans quelques dizaines d’années l’Homme trouvera ce bonheur qu’il cherche.

 

La vie se déroule selon un processus simple, normal et logique qu’il suffit de connaître pour éviter des conséquences fâcheuses; notre mode de vie bafoue de très nombreuses lois naturelles, alors il n’y a rien de surprenant si nous ne sommes pas “perpétuellement heureux”. Mais ça s’apprête à changer: l’humanité tout entière va bientôt “monter de classe”, et ce qui semblait jusqu’ici impossible -sauf rares exceptions- deviendra un jeu d’enfant.

 

Soyons réaliste: l’ensemble de l’humanité ne changera pas d’elle-même sa façon de vivre pour adopter quelque chose de plus conforme à la Nature. Il faut donc que quelque chose se passe; mais quoi puisqu’il n’y a aucun signe avant-coureur annonçant un quelconque “âge d’or” de l’humanité. En fait c’est beaucoup plus simple que nous croyons (ça ne nous paraît compliqué que parce que l’Homme insiste pour faire les choses à SA façon). Être “heureux tout le temps” pourrait être aussi facile et naturel que de respirer, si seulement nous laissions faire la Nature. C’est précisément ce qu’on est en train d’apprendre.

 

Aujourd’hui on commence à comprendre: ce n’est pas l’Homme qui décide, c’est la Nature; et elle est BEAUCOUP plus intelligente et plus sage que lui; alors c’est tout à son avantage de la “LAISSER FAIRE”. Quand on fait cela on s’aperçoit d’une chose remarquable: c’est que la période qu’on traverse présentement est MERVEILLEUSE (elle ne nous paraît malheureuse que parce que le mental la voit comme cela; mais ce n’est pas la RÉALITÉ). La vérité est que notre époque est très utile pour nous préparer à être le COLLABORATEUR de la Nature (c.a.d. que l’Homme POURRA AGIR comme d’habitude, mais avec une petite différence: conformément aux lois de la Nature, et ÇA CHANGE TOUT). C’est cela qui le rendra “heureux tout le temps”. Alors on sait pour toujours que 

 

Demain sera plus beau que nos plus beaux contes de fée.  

 

 

 

TOUT LE TEMPS HEUREUX (2) Un exemple concret

Le bonheur est très important pour nous, êtres humains. Pourtant aujourd’hui nous ne sommes pas vraiment plus heureux que ne l’était Mr. Néanderthal il y a 125,000 ans. Ça montre qu’il doit y avoir quelque chose de terriblement erroné dans notre façon de le chercher. Mais comme toujours, c’est MAL VU (nous avons besoin d’un “regard nouveau” qui nous permettra de “voir autrement”).  
 

Le bonheur ne se cache pas: il est PARTOUT autour de nous. C’est nous qui sommes incapables de le voir (j’ai souvent dit qu’à cause du mental, on ne comprend pas des choses simples –qui lui échappent complètement). En fait tous ces millénaires ont été très utiles car nous savons maintenant où le bonheur n’est pas (nous avons procédé par élimination, en quelque sorte); et sachant cela, nous serons en mesure de savoir comment le trouver*. On peut donc prévoir que dans quelques dizaines d’années l’humanité vivra de façon TRÈS différente de celle d’aujourd’hui**.
 

*  De même quand quelqu’un coule à pic dans un lac, rendu au fond il ne peut plus descendre: un coup de talon au fond, et il remonte. Depuis qu’elle existe, l’humanité n’a pas cessé de “couler” (c.a.d. chercher le bonheur de la mauvaise façon); mais il y a progrès, et aujourd’hui elle “touche le fond” et s’apprête à remonter, ce qui se fera très vite (ce sera l’âge du bonheur de l’humanité –qui est SÛR de venir).

** COMMENT cela se produira-t-il? Y aura-t-il une sorte de MIRACLE qui va changer les choses? En fait c’est beaucoup plus simple que cela, et ce n’est que le mental qui oppose NATUREL et MIRACLE (quand on ne comprend pas ce qui produit une chose, on dit que c’est un miracle); au-delà du mental tout est miraculeusement naturel (ou naturellement miraculeux). En  fait, cette distinction n’est que mentale: au-delà elle n’existe plus.

Différente comment? C’est un peu comme si on portait en permanence des lunettes de soleil; alors tout nous paraît sombre, naturellement; et soudainement on nous arrache les lunettes de soleil. Alors pour un court temps tout est si clair qu’on est comme aveuglé, on ne distingue plus rien; mais ça ne dure pas: peu à peu (mais assez rapidement), dans cette clarté on distingue une chose, puis une autre. Tout à coup, on voit la merveille: ce qu’on voit est en fait le monde que l’on connaît: tout est là, tout; simplement, on le voit TEL QUE C’EST EN RÉALITÉ (et non tel que le mental le voit): et tout est beau, beau au-delà de nos rêves les plus fous. Mais ce n’est pas le monde qui a changé, c’est nous (le monde, il est déjà parfait, mais on ne le voit jamais tel qu’il est vraiment). Comme dit le zen “Maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. Seulement ici ce n’est pas UN Homme qui voit la réalité, c’est toute l’humanité (quand le soleil se lève, il éclaire et réchauffe TOUT LE MONDE, sans exception).   

Être tout le temps heureux est à la portée de tous (moyennant certains changements dans notre façon de voir les choses, et c’est madame la Nature qui fera cela sans que nous ayons besoin d’intervenir; il faut seulement la laisser faire et ne pas lui mettre des bâtons dans les roues). Il faut savoir que si l’humanité n’est pas “HEUREUSE TOUT LE TEMPS” c’est parce qu’elle ne sait pas encore vivre (ce qui est normal puisque l’humanité est dans l’enfance). Mais il y a évolution (c.a.d. croissance) et aujourd’hui elle n’est plus dans la petite enfance, plutôt dans l’adolescence (en fait, à la toute fin de l’adolescence): un souffle et elle se retrouve au début de l’âge adulte (c.a.d. l’âge où elle va connaître les simples règles qui permettent d’être heureux).

Tout cela est sûr d’arriver, mais pas comme on pense. Habituellement on divise les choses en “NATUREL” et en “MIRACLE” (ou SURNATUREL). Mais c’est complètement erroné (c’est le mental en nous qui nous fait voir comme ça). LE SURNATUREL EST UN NATUREL QUE NOUS NE CONNAISSONS PAS ENCORE, c.a.d. que quand on ne comprend pas comment une chose s’est produite, on dit que c’est “surnaturel” ou que c’est un “miracle”; et le miracle, il y a ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas.  Pour quelqu’un qui SAIT (et qui vit dans la réalité), TOUT est tout le temps naturel et miraculeux à la fois (ce n’est que le mental qui distingue les choses en “miraculeuses” ou “naturelles”; au-delà du mental tout est suprêmement beau et on ne fait pas cette distinction).

Peut-être que si on comprenait que ce qui s’apprête à venir est suprêmement beau et désirable on voudrait que ça arrive plus vite (ça va se produire de toute façon, mais l’Homme a le pouvoir de hâter quelque peu LE moment) et donner un exemple concret pourrait canaliser notre aspiration.

Des gens pleinement heureux, ça existe; ils ne sont pas encore très nombreux, mais ça s’apprête à changer (et cela, par aucun mérite particulier, simplement parce que c’est le temps), tout comme un adolescent n’a aucun mérite à devenir adulte (ni aucun effort à fournir): c’est la Nature qui fait tout. Pour nous la vie est faite de hauts et de bas (on est heureux ou non selon les circonstances*). Mais à force de répéter le mantra (ou toute autre forme de méditation visant à faire taire le mental), graduellement les hauts deviennent moins hauts et les bas, moins bas (tout est moins extrême, plus harmonieux).

* LES CIRCONSTANCES. On peut dire que d’habitude, nous sommes le jouet des circonstances: si elles sont favorables ou agréables, nous sommes joyeux; et si elles sont défavorables ou contraires, nous ne le sommes plus (nous sommes tristes, fâchés, etc.). Alors, c’est cela notre vie? Nous sommes joyeux ou tristes au gré des circonstances? C’est EXACTEMENT comme un bouchon de liège tombé dans une rivière qui va ici ou là, emporté par le courant, et ne sachant pas où il va aboutir. Mais nous pouvons être libre des circonstances et être perpétuellement heureux, INDÉPENDAMMENT DES CIRCONSTANCES. Pas de la façon mentale ordinaire où nous imaginons des circonstances uniquement agréables, mais d’une façon RÉALISTE: que les circonstances paraissent favorables ou défavorables n’a AUCUNE INFLUENCE sur notre bonheur qui dure TOUT LE TEMPS. C’est cela “être libre des circonstances”.

Un jour, simplement parce que c’est l’heure, les conditions changent. La plupart ne s’en apercevront même pas car ils s’attendent à une sorte de miracle, alors que c’est tout à fait naturel. La vie continuera de se dérouler, mais il y aura UN MOMENT où les choses basculeront, avec une petite chose qui change tout. Le principal changement sera dans le rôle du mental qui ne sera plus déterminant dans notre façon de vivre ou de voir les choses (présentement nous n’avons pas le choix de l’écouter puisqu’il est TOUJOURS actif, qu’on le veuille ou non). C’est comme après la tempête: le vent tombe et soudain tout est plus facile (POUR NOUS).

 

Le bonheur N’EST PAS une émotion, c’est un ÉTAT. Ça veut dire que quelles que soient les circonstances (agréables ou non), il est TOUJOURS possible d’être heureux; c’est comme un courant de joie qui est TOUJOURS là derrière tout ce que l’on fait (et tout ce qui nous arrive). C’est un démenti formel à la religion qui dit que le bonheur n’est pas sur Terre, il est au “Ciel” seulement (après la mort et à la condition de le mériter).

Le mental a une idée IRRÉALISTE de ce qu’est le bonheur: il imagine un monde où il n’y aura que des circonstances agréables, et où les circonstances contraires sont absentes. Ce n’est pas comme cela DU TOUT (d’où son incapacité à voir où est le bonheur). On croit que c’est à chacun de bâtir son bonheur (s’il peut); le “bonheur perpétuel” est TRÈS différent: pas besoin de “le bâtir”: il est là, PARTOUT autour de soi: on respire, et c’est du bonheur qu’on respire; mais, à cause du mental, nous le voyons pas. Alors, c’est simple, il faut apprendre à le voir (c’est ce que j’appelle “le changement de regard).

Bien sûr, il y a encore des circonstances agréables et d’autres, désagréables; mais comme nous sommes toujours heureux, même dans les moments désagréables nous débordons de bonheur. La vérité est que ce n’est que le mental qui voit des circonstances agréables et des circonstances désagréables; en dehors du mental,  tout est tout le temps “comme ça doit être”.

On COMPREND ce que “LE BONHEUR EST PARTOUT” veut dire: à chaque instant les toutes petites circonstances de la vie regorgent de JOIE, BONHEUR, AMOUR  (ça toujours été comme ça, mais nous êtres humains sommes INCAPABLES de le voir/sentir –à cause du mental qui DÉFORME les messages des sens).  Il n’y a QUE ça, et rien d’autre. L’impression  que ça donne, c’est comme si on était plongé dans un bain de bonheur. Voilà, frère.

L’avenir est plus beau que nos plus beaux contes de fée.

 

 

TOUT LE TEMPS HEUREUX (1) Utopique?

 

 

 

 

Nous (les êtres humains), sommes-nous heureux dans la vie? Pas seulement satisfaits de la vie, mais vraiment, indiscutablement heureux? Pour le savoir, facile: il suffit de prendre le métro à l’heure de pointe et de regarder les gens; on n’y voit aucun visage souriant, que des visages graves et horriblement sérieux.

Pourtant le bonheur est important pour nous, si important en fait que TOUTES nos actions visent à nous rendre plus heureux: on veut être riche, populaire, avoir du pouvoir, de l’influence, etc. Bien sûr on s’y prend très mal,  mais même le voleur de banque cherche à être heureux (il ne fait pas son hold-up pour être plus malheureux).  Il doit y avoir quelque chose de terriblement erroné dans notre façon de chercher le bonheur puisque, après tous ces millénaires, il n’y a pas plus de gens heureux (toujours heureux). Évidemment, vouloir être heureux est tout à fait normal, mais on s’y prend mal (ce qui est normal puisque l'humanité est encore dans l'enfance). Je te rassure tout de suite, des gens PLEINEMENT HEUREUX il y en a: ils ne sont pas encore nombreux, mais il y en a.

Être heureux, ça s’apprend (et les règles sont simples). En fait le bonheur n’est pas un inconnu pour nous puisque nous connaissons tous des moments heureux dans la vie; mais ça ne dure pas: le lendemain (ou quelques heures plus tard), sans qu’il se soit passé rien de significatif,  pfft, le bonheur est parti, remplacé par du “non bonheur” (nous sommes fâchés, tristes, etc.).

Plusieurs croient que c’est normal: “C’est comme ça la vie, soyez réaliste, enfin!”. NON, ce n’est PAS normal; ce qui serait normal, c’est d’être TOUT LE TEMPS heureux. Jusqu’à présent ça ne s’est jamais passé comme ça, alors pourquoi ce serait différent un jour? Pour le comprendre, il faut une conception du bonheur différente et plus correcte, non mentale.

 

Le “BONHEUR” et le “NON BONHEUR” sont ENSEMBLE, comme le côté PILE et le côté FACE d’une même pièce. On ne voit pas les deux côtés en même temps, seulement un à la fois: lorsqu’on voit le côté BONHEUR, on est heureux; mais lorsqu’on voit le côté NON BONHEUR, vlan, on n’est plus heureux; et ces deux côtés changent tout le temps, ils alternent: heureux, pas heureux, heureux, pas heureux; et toute la vie se déroule comme ça. Alors c’est simple, il suffit d’apprendre à ne voir que le côté BONHEUR, et nous serons toujours heureux.

Bon, je sais: dit comme cela ça l’air de ne rien vouloir dire, il faut une explication. À cause du mental (dont l’Homme est si fier, à juste titre puisqu’il est par ailleurs si efficace) on ne connaît pas les choses directement, on ne les connaît qu’à travers le mental; et le mental DÉFORME tout ce qu’il voit à cause de sa subjectivité (on ne connaît des choses que ce que le mental en PENSE). Tant qu’on se fiera au mental pour CONNAÎTRE les choses, on ne les verra jamais TELLES QU’ELLES SONT EN RÉALITÉ, on ne verra que les APPARENCES de réalité que le mental voit. C’est pourquoi j’ai souvent dit qu’il fallait “changer de regard”, “voir autrement”. De cette façon c’est notre conscience qui connaît les choses et les êtres directement, sans passer par le mental* (cette “nouvelle” conception du bonheur n’a rien de mental).

*  SANS PASSER PAR LE MENTAL.   Voici comment les choses se passent habituellement: nos sens perçoivent comment est le monde dans  lequel on vit, et passent l’information au mental qui les évalue et analyse, puis nous en fait part; et nous agissons d’après ce que le mental nous a dit. Mais le mental est SUBJECTIF et DÉFORME tout; l’écouter est donc une source d’erreur. Le feu, par exemple: s’il brûle ma maison, je crois qu’il est mauvais, et s’il cuit mon repas, je crois qu’il est bon;  mais EN RÉALITÉ le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout. À cause du mental, on ne voit pas la RÉALITÉ des choses, mais seulement des APPARENCES (qui se prennent pour la réalité). On a donc avantage à laisser le mental de côté dans ce cas particulier: il n’est pas “mauvais”, c’est nous qui l’utilisons mal. Bien utilisé, il est d’une efficacité formidable (“le mental est un bon serviteur mais un mauvais maître”).

“Changer de regard”, ôter ses lunettes mentales DÉFORMANTES afin de voir les choses telles qu’elles sont vraiment est à la fois facile et difficile. Facile, parce que ce n’est pas nous qui faisons cela, c’est la Nature* (la spiritualité appelle cela “LE LAISSER FAIRE” parce qu’il s’agit de laisser faire la Nature). Difficile, parce qu’il faut apprendre qu’on peut faire confiance à la Nature et cela est très difficile pour l’Homme; son mental insiste pour faire les choses à SA façon (il croit que s’il ne fait pas les choses lui-même, elles ne seront pas bien faites, c.a.d. pas aussi bien faites que lui PENSE qu’elles devraient être). De toute façon, pour LAISSER FAIRE la Nature, il faut lui  ABANDONNER LE CONTRÔLE de sa vie et comme le mental a une idée erronée (et très limitée) de ce qu’est la Nature, cela il ne le veut absolument pas. Il croit qu’il est “le seul maître de son destin”; résultat: à cause du mental, l’Homme a réussi à faire une horrible chose de sa planète (son SEUL environnement).

*  LA NATURE.  Attention, la Nature, ce n’est pas seulement les petits oiseaux, les lacs, les forêts et les montagnes (ça c’est la Nature matérielle: son corps seulement); la Nature n’a pas qu’un corps, elle a aussi bien d’autres aspects (comme la VIE, l’INTELLIGENCE, la SAGESSE, la CONSCIENCE). Et elle est des milliers de fois plus grande et plus puissante (plus intelligente, sage, etc.) que nous; nous avons donc avantage à la “LAISSER FAIRE”. Elle est véritablement notre mère, puisque c’est grâce à elle que nous existons.

Aujourd’hui on peut COMPRENDRE ce genre d’explication, il y a à peine cent ans on n’aurait pas pu (à part quelques exceptions). Pourquoi? Considérons ceci: quel que soit notre âge, nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance. Mais attention, il y a croissance, et aujourd’hui l’humanité a grandi: elle n’est plus dans la petite enfance, plutôt dans l’adolescence; et un adolescent comprend mieux qu’un petit enfant, n’est-ce pas.

Bien sûr aujourd’hui on n’est pas encore “HEUREUX TOUT LE TEMPS”, mais comme on est plus intelligent, on comprend pourquoi on ne l’est pas et, comprenant cela, on fera le nécessaire pour le devenir (guidé par Dame Nature, pourrait-on dire). Et puis “après l’adolescence vient l’âge adulte”, c.a.d. que l’âge où on fera confiance à la Nature est imminent (à l’échelle de l’humanité, bien sûr). Il faut savoir que les Hommes font partie de la Nature et que cette dame crée les circonstances (qui font aussi partie d’elle) qui dirigent l’humanité vers cette “confiance en la Nature” (tout comme un adolescent deviendra adulte, qu’il le veuille ou non, car c’est la Nature qui décide et non lui). Présentement les conditions pour cela sont en train de se mettre en place, et dès que les Hommes seront prêts, surgiront soudainement (tout comme la jolie fleur: longtemps avant de nous émerveiller, sa graine vivait déjà sous terre à l’insu de tous).

Ce qui m’occupe vraiment, c’est que la Terre redevienne un “PARADIS TERRESTRE” où TOUT LE MONDE pourra être heureux (c’est SÛR de venir car c’est dans les plans de Dame Nature), mais il y a des individus qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) attendre. Eh bien IL Y A un moyen. C’est d’apprendre “LE LAISSER FAIRE”, c.a.d. qu’il faut comprendre la Nature et s’y conformer (lorsqu’on COMPREND la Nature, elle nous dit quoi faire en toutes circonstances, et notre vie est automatiquement heureuse EN TOUT TEMPS). “Comprendre la Nature” ne nous paraît difficile que parce que nous vivons d’une façon non conforme à la Nature. La Nature n’est pas un ennemi contre qui nous devons nous battre: c’est à elle que nous devons d’exister; c’est comme notre mère en quelle que sorte, et connais-tu une mère qui ne ferait pas tout pour que son enfant soit heureux?

Être PLEINEMENT HEUREUX est non seulement possible, c’est notre destin. Mais qu’est-ce ça veut dire au juste? Le prochain article en donnera un exemple.