SALUT AMI, en visitant des blogs je me suis aperçu que les gens souscrivant à l’idée d’être “inter-reliés” ne sont pas rares. J’ai aussi constaté que beaucoup de personnes semblent souffrir d’un état d’isolement qui résulte (pour autant que je puisse voir) de ne pas “être relié” aux autres, ou recherchent un soulagement au fait de ne pas se sentir reliés à tous les autres par l’amitié d’une ou plusieurs personnes avec qui elles se découvrent (ou bâtissent) une compatibilité mutuelle ou bien en faisant partie d’un groupe de personnes avec qui elles ont des choses en commun. Quelques-uns parlent même de solitude, alors qu’ils vivent dans une ville peuplée de milliers d’autres personnes.
Est-il possible que chacun des individus humains soit réellement relié non seulement à tous les autres individus humains où qu’ils soient dans le monde, mais à tout ce qui existe, autrement dit qu’il y a UN monde et que l’Homme en fait partie? Et si oui, comment cela fonctionne-t-il et quel avantage peut-il y avoir à être ainsi “relié invisiblement” à tout ce qui est?
Notons tout d’abord qu’il y a de nombreux avantages à être un individu (en faisant ressortir ses forces uniques notamment), mais une façon individualiste de vivre ne convient pas à cet “animal social” qu’est l’Homme car elle est très limitative: elle ne favorise pas le sentiment “d’être relié”, d’appartenance à l’ensemble, d’où sentiment d’isolement et même parfois de solitude. On peut partiellement et temporairement (pour UNE vie) compenser cet état d’isolement en adhérant à un groupe, une communauté d’individus qui ont une ou des choses en commun.
L’être humain a sa façon bien à lui de progresser: bipède, il ne peut avancer qu’un pied à la fois, en plaçant un pied devant l’autre: le pas “individualiste” est fait, maintenant il s’apprête à faire le pas “collectiviste”. On peut donc s’attendre dans les années à venir à ce que l’individu sente qu’il fait partie de quelque chose de plus grand que lui.
S’il est définitivement avantageux d’être un individu (ça fait de nous quelqu’un d’unique), vivre de façon individualiste ne présente que des désavantages cependant et nous prive des bienfaits de l’ensemble (c’est comme des maillons, seuls, solides et indépendants, mais ne faisant partie d’aucune chaîne).
On compare souvent l’humanité et les êtres humains à une chaîne et ses maillons: “une chaîne est aussi forte que chacun de ses maillons pris individuellement”; dire cela peut sembler logique, mais en réalité, sans être tout à fait faux, c’est mal vu et ça nous empêche de connaître une vérité plus intéressante: les maillon font partie de la chaîne, et LES ÊTRES HUMAIN FONT PARTIE DE L’HUMANITÉ.
En fait, dire que “l’individu doit être fort parce qu’il fait partie de l’ensemble humain” est partiellement faux et le contraire présente une source de réflexion (et pour beaucoup, de réalisation) beaucoup plus intéressante pour nous: ce changement de perspective nous permet même de remarquer une chose potentiellement riche d’enseignements: le tout est plus grand que chacune de ses parties mises ensembles (une chaîne a des propriétés que n’ont pas tous ses maillons pris individuellement).
Il ne faut pas y voir une simple exhortation à la solidarité (c’est ensemble qu’on est le plus fort) même si cette solidarité (qui n’est rien d’autre qu’une convergence d’individualismes de personnes ou de groupes de personnes –souvent temporaire) donne d’excellents résultats: on constate qu’il y a véritablement INTER-DÉPENDANCE et que les qualités des uns compensent pour le manque d’un autre. Par exemple, par solidarité de multiples pays répondent au besoin de l’un d’entre eux (comme lors de la catastrophe haïtienne, et plus récemment, de la crise financière grecque dans la zone euro).
Mais une simple solidarité entre individus ou groupes d’individus (pays) n’est que la première étape d’une chose encore à venir (qui n’a jamais été réalisée): une complète unité non seulement dans l’humanité et le vivant, mais dans TOUT ce qui existe (là encore seuls les êtres humains en sont inconscients et perçoivent le monde comme étant extérieur à eux –alors qu’ils en sont partie intégrante).
Mais unité ne veut pas dire uniformité. Ce sentiment des pays de faire partie de UNE Terre est certain de se produire (présentement nous en vivons les premières étapes) et l’on comprend pourquoi c’est long (et plutôt chaotique comme tout début pour l’Homme –à cause de sa nature rebelle), mais “la force d’évolution” à l’oeuvre respecte les inévitables limites de l’individu comme de l’ensemble (par nature l’Évolution brise les limites du passé pour pouvoir aller plus loin).
Selon la science, l’Homme est son corps, et la conscience est produite par l’un des organes de ce corps, le cerveau (un peu comme le foie secrète la bile). Affirmer que “nous sommes tous reliés” est donc une impossibilité ou une pure utopie pour elle: il n’y a pas de corde ou de chaînes qui relierait les 6 milliards de corps.
Donc, en suivant cette logique, rien ne relierait un corps à tous les autres. Si rien ne me relie aux autres, pourquoi ce sentiment de solidarité alors? Il ne devrait y avoir que moi qui compte à mes yeux, non? Alors qu’importe ce qui peut arriver aux autres. Et comme il y a 6 milliards de personnes qui pensent comme ça, je me sens bien seul (si même j’arrive à survivre).
Je parlerai de la solitude bientôt (dans un autre texte), mais il peut être intéressant de savoir une chose d’ores et déjà: sur toute la terre il n’y a QUE l’Homme qui ressente la solitude. Beaucoup d’animaux vivent seuls car ils seraient incapables de vivre en groupe, mais ils n’en souffrent aucunement. Seul l’Homme souffre de la solitude.
Ces 3 derniers paragraphes décrivent la vision de la science; mais il n’y a pas qu’elle au monde (même si de nos jours elle semble temporairement prédominante); une autre vision –tout aussi valable- se répand rapidement dans la population générale: celle de la spiritualité. Pour l’instant elle est encore assez minoritaire, mais elle existe depuis des milliers d’années et seuls de rares adeptes y avaient accès. Le fait que de nos jours elle soit plus accessible est un signe de plus que l’humanité s’apprête globalement à “changer de cycle” (et non un petit groupe seulement).
Or, un de ses enseignements porte sur l’UNITÉ du monde. Au niveau humain, cela se traduit par “nous sommes tous reliés”. La science étudie les phénomènes matériels, et être relié aux autres est matériellement impossible. Si donc cette phrase dit vrai, c’est dans un lieu/plan non matériel. Et puisque nous ne sommes pas vraiment conscients d’être tous inter-reliés, c’est sur un plan encore inconscient de nous (peut-être l’âme, qui sait?)
Quoi qu’il en soit et que l’âme existe ou non, nous avons tout avantage à devenir conscient de ce plan où nous sommes reliés à tous les autres, parce que chacun a des connaissances différentes, et être relié à tout le monde, ça veut dire être reliés à toutes ces connaissances (entre autres avantages inouïs).
Les animaux peuvent souffrir de solitude lorsqu'ils sont dans des situations d'enfermement (le plus souvent créées par l'homme)... Et ainsi que tu le dis certains animaux de part leur nature la préfère à une vie sociale.
RépondreEffacerLa solitude n'est pas nécessairement une souffrance. Ce peut être aussi un besoin, que de se tenir à l'écart de ses congénères, et de ne les apprécier que grâce à la distance d'internet. Il y a un monde entre tenir un blog en répondant à des commentaires ou à des mails et recevoir d'autres indivdus à dîner, par exemple...
La solitude est considérée par la société comme négative, qui crée une pression sur les gens, les poussant à déprimer, lorsqu'ils ne se sentent pas capable d'avoir une vie sociale.
Les gens extérieurs au groupe social ont longtemps été brûlé comme sorciers ou hérétique, etc. parce qu'ils n'arrivaient pas à tisser des liens sociaux assez forts, il ne faut pas l'oublier.
Salut JG.
RépondreEffacerJe rajouterais que l'humanité est un tout relié faisant partie de l'événement unique qu'est l'Univers entier. Tous les événements s'y déroulant font partie de la même chose. Telle personne est ce qu'elle est par sa nature, ses convictions, ses états d'âmes, ses états de santé, etc. Tous les événements ne peuvent pas être pris individuellement car ils font partie d'un tout qui équilibre tout ce qui existe. Chacun est, comme tu le précises, un maillon d'une chaine qui ne peut être scindée. J'ai écrit un article sur mon blog sur ce principe, mais qui dérive plus vers notre vision de l'ordre et du désordre.
Cordialement.