De “impossible” à “tout est possible”

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumbJe te salue ami.

Si on regarde vivre les individus humains aujourd’hui, on peut se demander comment l’humanité passera d’espèce limitée (chaque individu ne s’occupant que de lui-même) à un statut “plus harmonieux” et plus évolué où chacun aura à coeur le bien-être de l’ensemble. On comprend alors pourquoi certains prédisent une apocalypse qui abolira les limitations de l’Homme en abolissant l’Homme lui-même. Mais ils ont tort.

En fait l’Homme n’est pas que petit et limité: il représente aussi une immense promesse. Un fabuleux destin sera sien, mais il semble que l’humanité l’ignore ou n’y croie pas. Bien sûr sa nature “divine” n’est qu’un potentiel présentement. Alors la question est de savoir comment ce potentiel se réalisera. Une action rapide ferait trop de dommages et ne serait pas bénéfique à l’Homme, il faut procéder graduellement. Alors on voit cette immense compassion divine qui libère l’Homme de ses limites peu à peu et le prépare à assumer son destin. Mais comment, précisément, l’Homme voit-il ses limitations disparaître? Et surtout, “MIRACLE INSTANTANÉ” ou “ÉVOLUTION NATURELLE”?

J’ai déjà dit qu’ “il n’y a pas de miracle, il n’y a que du naturel pas encore connu” (Une nature miraculeuse). Alors, il y aura bien une sorte de miracle subit (c.a.d. une chose parfaitement naturelle, mais que nous sommes encore incapables de comprendre), mais qui aura été préparé de longue date (un peu comme un foetus qui croît pendant neuf mois dans le ventre de sa mère, et soudain un jour c’est l’accouchement: en quelques heures le bébé est né et une nouvelle vie commence pour lui, très différente de celle, intra-utérine, qu’il vient de quitter. Dirons-nous qu’accoucher est un miracle ou une chose naturelle?)

Depuis quelques dizaines d’années une étrange effervescence semble s’être emparée de tous les pays du monde. “Pendant longtemps les choses semblent se répéter de génération en génération et soudain arrive une époque, brève et intense, où tout change. Nous sommes à une de ces époques de changement” (Le futur selon les futurologues2). Où ça va nous mener? Qu’est-ce qui va arriver? On ne sait pas: on vit le processus, n’est-ce pas, on est en plein dedans.

Tout a commencé vers la fin des années 1960. Un vent de changement souffle sur le monde. Un peu partout la jeunesse dit non aux valeurs établies, les étudiants se révoltent contre le système d’éducation (mai 68, ça te dit quelque chose?) Puis, dans les années 1970 le féminisme prend l’allure d’un militantisme exacerbé: pour exprimer qu’elle est l’égale de l’homme, la femme insiste pour faire tout ce que l’homme fait (mêmes emplois, vêtements unisexes, etc.)

L’homme, qui est éminemment progressiste (= capable de progrès) est aussi fort attaché aux valeurs du passé, ce qui fait que ses avancées ne sont pas très harmonieuses, mais prennent l’allure d’un combat où, pour gagner plus de liberté ou un plus grand avenir, il doit se battre avec le passé: il doit se mesurer avec ce qui est déjà ÉTABLI pour tenter d’établir une chose nouvelle.

Ça me rappelle la CRISE d’adolescence, où l’adolescent –qui jusqu’à maintenant obéissait à son père- tente plusieurs choses pour voir jusqu’à quel point il peut s’affirmer. Puis vient le moment où il est suffisamment sûr de lui pour se prendre en main et assumer son destin. Ça y est: l’humanité-adolescente est sur le point de devenir une humanité-adulte!

Quelques années plus tard le changement continue: après des siècles de discrimination raciale,  c’est l’égalité blancs/noirs; on dirait qu’on a compris une fois pour toutes qu’un Homme est un Homme, et que la couleur de sa peau est une distinction purement superficielle. Entre le rêve d’égalité raciale d’un Martin Luther King et l’élection de Barack Obama il n’y a qu’une quarantaine d’années: toute une victoire là. En Afrique du sud le régime raciste de l’apartheid est même aboli.

Mais ça ne fait que commencer: on dirait que ce vent de changement s’est mis dans la tête de nous libérer/délivrer de nos limitations: après le sexisme et le racisme, c’est le tour des discriminations de toutes sortes; les homosexuels “sortent du placard” (collectivement mais non individuellement) où ils devaient dissimuler leur différence. Pour le moment, c’est encore assez chaotique: pendant si longtemps être homosexuel était mal vu, et maintenant qu’ils ont le droit de s’afficher ouvertement c’est le grand défoulement: ils réclament plus de droits (le droit au mariage homosexuel, à l’adoption, etc.) Ils ont même des associations de gais et lesbiennes, font des festivals de la fierté gaie, etc. Mais ça passera: quelqu’un qui se sait/sent vraiment égal ne ressent pas le besoin d’afficher/affirmer sa différence.

Puis un grand coup en 2008: la crise financière internationale. Officiellement le début se situe auprès des banquiers de Wall Street, avides de profits, toujours plus de profits. Puis, les choses se déroulent très rapidement: en 24 heures la crise se répand dans le monde entier, et fait des millions de sans-emploi (victimes d’une restructuration ou d’une fermeture d’usine) sans parler de tous ceux qui voient leurs économies partir en fumée. (pour l’histoire très intéressante de cette crise, voir KRACH à Radio-Canada)

Maintenant que la femme est l’égale de l’homme, que le blanc et le noir (et ceux des autres races) sont égaux, que l’homosexuel a les mêmes droits que l’hétérosexuel (du moins en Occident), c’est le tour des pays arabes. Ces pays n’ont pas un historique de démocratie mais “d’hommes forts” qui exercent souvent un pouvoir implacable. Tous ces pays ont une forte population de jeunes –jusqu’à 50% dans certains cas; or la jeunesse représente la force de l’avenir.

En commençant par le pays qui donne le plus l’image de modernité, la Tunisie, des centaines de milliers de personnes se sont assemblés pacifiquement, et ensemble ont refusé d’obéir, tandis que le reste du monde regardait, médusé et se réjouissant tout à la fois. Personnellement je me réjouis pour les Tunisiens, mais c’est l’avenir de l’humanité qui m’occupe: “comment le succès tunisien s’inscrit-il dans ce grand ensemble?

Officiellement cette “révolte” a commencé pour des raisons très simples (les humains pensent toujours savoir ce qui les pousse à agir): denrées alimentaires très chères, taux de chômage élevé chez les jeunes.

Le “modèle tunisien” s’exporte ailleurs; le lendemain de son succès, les Algériens font une timide tentative de liberté, vite réprimée: ils n’avaient pas assez d’assurance (et puis, Boutéflika n’est pas Ben Ali). En Jordanie, petite manifestation de 3,000 personnes; depuis, plus rien. Puis, rapidement l’action se transporte en Égypte où le président Moubarak (qui a DÉJÀ perdu) s’accroche au pouvoir. Décidément, ça brasse dans cette partie du globe!

Croyons-nous que ça va se limiter à la Tunisie et à l’Égypte et que les gens vont rentrer bien sagement chez-eux? C’est mal connaitre les peuples arabes. Maintenant ils savent que rien ne peut s’opposer au grand nombre. Alors on peut s’attendre dans les jours ou les semaines qui suivent à ce qu’un parfum de liberté se répande dans ce coin du monde.

Bien sûr, il y a du saccage et du pillage. C’est inévitable, mais ça ne durera pas (en France la Révolution de 1789 a été suivie d’une période assez trouble, alors…) Qu’est-ce qui se passe dans le monde? Que veut dire cette ébullition? Sur Terre les Hommes semblent jouer leur avenir tandis qu’un super romancier les observe de haut et rit dans sa barbe: “Attendez, le dernier chapitre n’est pas encore écrit”. 

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Une nature miraculeuse

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumbJe te salue ami. science

Aujourd’hui j’examine le “naturel” et le “miraculeux”, et je pointe du doigt ce qui m’apparait comme une grave limitation de la science. En fait cette science, à qui l’on doit de nombreuses inventions tout à fait remarquables, n’a pu les faire ces inventions qu’en limitant sa vision au plan matériel et en devenant aveugle à tous les autres plans. Moi qui applaudis à ses grandes avancées, je ne me gène pas pour la critiquer lorsqu’elle affirme comme non-vraies des choses qu’elle ignore (comme Dieu ou l’âme).

En fait la science n’a jamais dit qu’elle ne croyait pas en Dieu; elle dit prudemment: “dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne savons pas si Dieu existe”. Mais elle prend pour hypothèse qu’il n’existe pas, et qu’il n’y a que la matière (c’est pourquoi on la dit matérialiste).

On doit savoir que le MIRACLE n’existe pas et qu’il n’est rien qui ne soit NATUREL. La distinction que fait la science entre ces deux mots prouve qu’elle ne connait pas vraiment la réalité: elle n’en connait qu’une infime portion, et tout ce qui n’entre pas dans ce qu’elle a étudié, elle le qualifie de miracle: “la lévitation n’est pas possible car c’est  incompatible avec ce que nous savons de la gravité; si elle existe, ça ne peut donc pas être naturel mais miraculeux”. Eh bien oui, la lévitation existe (c’est une chose attestée) et elle est parfaitement NATURELLE; mais ça n’entre pas dans la toute petite partie de la réalité que la science connait. Il y a 100 ans voir à distance ne se pouvait pas pouvait pas pour la science; aujourd’hui tout le monde regarde la télévision.

On pourrait dire à la manière du zen que “le miracle c’est la nature, et la nature c’est le miracle”, ou encore faire une phrase poétique du style LE MIRACLE, C’EST UN NATUREL QU’ON NE CONNAIT PAS ENCORE. Et pourtant ces deux phrases cachent plus de vérité que l’Mungo Parkon ne soupçonne au premier abord.

On sait qu’allumer un feu avec un briquet est une chose naturelle, pas du tout un miracle; mais les indigènes du Niger croyaient voir un miracle lorsque l’explorateur écossais Mungo Park s’en servit pour allumer un feu de camp en 1802: ils étaient persuadés que cet homme à la peau claire qui allumait un feu instantanément ne pouvait qu’être un dieu, car il faisait des miracles avec sa petite “boîte à feu”. Alors, miraculeux ou naturel?

De même le prestidigitateur nous éblouit par ses tours de magie: ça semble miraculeux, mais tout le monde sait que c’est parce qu’il est très habile à utiliser des lois parfaitement naturelles. D’ailleurs l’épithète “MAGIQUE” ne qualifie-t-il une chose surnaturelle que l’on comprend pas? Pour qui connait réellement la nature, le surnaturel n’existe pas, il n’y a que du naturel pas encore connu.

Si on examine les choses avec des yeux libres des APPARENCES mentales, on s’aperçoit que TOUT est miraculeux (ou TOUT est naturel, c’est comme l’on veut): le soleil qui réchauffe mon corps, l’odeur des vêtements mouillés qui sèchent au vent, celle de vieux papier de la page que je tourne en lisant, la sensation d’intimité que j’ai quand je touche ma chérie, le goût délicieux de la pomme que je croque, et celui, artificiel de ce gâteau au chocolat.  TOUT.

Selon la spiritualité le divin est sur un plan très élevé et n’est accessible qu’aux rares personnes qui peuvent supporPartoutter “l’air raréfié”  qui y règne. Mais c’est faux (ou plutôt c’est mal vu)! Le divin n’est que très accessoirement sur ce sommet de la conscience: en réalité il est PARTOUT. Mais c’est formidable: on n’a donc pas besoin de se “détacher des choses terrestres” pour le trouver: la terre fait partie du divin. Il faut apprendre à le voir, c’est tout (c’est ce qu’on appelle CHANGER DE REGARD).

Le divin, pour un Homme, c’est simple comme bonjour: c’est ce qu’on appelle le Bonheur parfait (il n’y a que la religion pour faire un mystère de ce qui est simple). Le divin n’a pas créé le monde de “rien” comme dit la bible, il l’a créé avec lui-même, il l’a extériorisé hors de lui-même,  il s’est projeté pour faire “un monde à son image” (un peu comme un homme projette son sperme dans la femme qu’il aime pour engendrer).

Le Bonheur (= Dieu si on est croyant), c’est 24h/jr qu’il faut le chercher, il n’est pas nécessaire de s’asseoir dans un coin les jambes croisées à méditer 30 min. par jour pour cela (pas étonnant que ça soit si difficile). Si une chose est vraie pour nous, son contraire ne peut pas l’être; c’est l’un ou c’est l’autre (“Soyez logique, enfin!”) Alors si on leur dit que tout est vrai (et Dieu EST tout), alors ils ne comprennent pas, ou ils pensent qu’on a perdu la raison. Mais non! On n’a pas perdu la raison, on y a ajouté quelque chose d’infiniment plus précieux.

Le plus drôle c’est ceux qui vont à la messe 1 heure le dimanche, et qui, le reste de la semaine, vivent plus ou moins n’importe comment: ils ont obéi à leur religion, mais ça ne veut pas dire qu’ils jouissent du Bonheur suprême (= Dieu). Quand je travaillais, j’étais un ami proche de D (une collègue qui me faisait des confidences). C’était une femme mariée qui avait un amant. Vers le début de cette relation, prise de remords, elle était allée se confesser car c’était une catholique pratiquante; puis, elle a continué à le voir (pendant 6 mois, je crois): elle regrettait mais elle continuait. Et on dit que l’être humain est logique! 

Toute ma vie j’ai entendu des gens demander “Pourquoi Dieu, s’Il existe, permet-il cela?”  Mais c’est extrêmement simple: Dieu n’est autre que le Bien suprême (l’état heureux par excellence) et l’Homme l’a mis si loin de lui, dans un Ciel là-haut; alors c’est l’Homme qui a créé l’état malheureux qui est sien, pas Dieu. Le Bonheur (et la Joie, et l’Amour, et toutes sortes de bonnes choses), lui, n’est JAMAIS parti. On est INCAPABLE de le voir, c’est tout. Il faut apprendre à s’apercevoir de sa présence. Pas plus compliqué que ça.

De nos jours, que l’on soit croyant ou que l’on soit matérialiste ne change rien puisque de toute façon on vit comme si Dieu (= le bonheur suprême) n’existait pas. Alors bien sûr, notre monde en est un de haine, de violence et de crime. Mais il y aurait si peu à faire pour que ça change.

Un simple changement de regard, qui eut cru que ce soit si simple?

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Le demain de l’Homme

 

Tournesol_thumbJe te salue ami.

Il est facile pour quelqu’un qui n’est ni prophète ni clairvoyant de savoir ce qui arrivera bientôt. Il faut seulement connaitre la courbe de croissance de la chose visée (ici, l’humanité), tout comme on peut connaitre n’importe quel point de la courbe d’un graphique si on connait le graphique en question.

On ne trouvera pas ici de prédictions à la manière des clairvoyants ou des “tireuses de cartes”. Pour moi, que tel ou tel individu devienne riche ou fasse un beau mariage n’est pas très intéressant. Par contre j’ai une vision particulière de l’avenir proche de notre espèce, et c’est cela que j’aimerais partager avec toi.

Autrement dit, si on connait le passé de l’humanité, on peut connaitre son avenir aussi à la condition de connaitre sa courbe de croissance. Par exemple la croissance d’un individu: s’il est adolescent aujourd’hui, il est facile de savoir qu’il sera bientôt un adulte. C’est très différent des “futurologues” qui prétendent dire ce que sera notre avenir (il est impossible de connaitre un point futur d’un graphique en examinant le point présent seulement). (Voir Le futur selon les futurologues 2)

Parfois on rencontre une chose qui peut sembler contradictoire. Comme ce texte où je dis que “demain ne sera pas une continuité d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose”, et cet autre où je demande “Si demain est le résultat d’aujourd’hui, alors que pouvons-nous faire AUJOURD’HUI pour avoir un demain plus harmonieux?” Alors, continuité ou pas? C’est comme le zen qui dit: “Maintenant tout est changé, et pourtant tout est resté le même”. Ça change ou ça ne change pas? Ce n’est pas très logique tout ça.

On peut expliquer ce dicton zen avec l’exemple du salon: tu es dans le salon, avec toutes les lumières éteintes, puis tu allumes la lumière. C’est la même pièce puisque tu n’as pas bougé, et pourtant elle apparait très différente: maintenant tu peux aller là, là, là-bas: tu peux te déplacer à ta guise et faire ce que tu veux (dans le noir c’était très difficile).

Pour le demain de l’Homme c’est assez semblable. Il suffit de transposer l’exemple du salon. Le salon où on est, c’est la Terre. Depuis des milliers d’années c’est la nuit: on réussit assez gauchement ce que l’on fait puisqu’on n’a que notre faculté mentale pour nous guider, et le mental est si peu fiable, qu’il se trompe aisément. Mais arrive une époque où l’Homme se sent limité par le mental; il aspire à plus d’Harmonie. Nous sommes à ce moment-là. Que nous le voulions ou non, ça va se produire (ET C’EST IMMINENT).

Présentement c’est encore la nuit pour nous, mais déjà les ténèbres ne sont plus si sombres: on distingue des formes vagues, et on sait: L’AUBE EST PROCHE. Bientôt le soleil montera haut dans le ciel et remplira tout l’entourage de sa lumière. Ce sera une ère de bonheur pour l’humanité.

Si on regarde autour de soi, le monde semble étouffant. Mais c’est mal vu, ce n’est pas comme cela du tout (j’ai souvent dit que nous ne voyons pas les choses comme elles sont réellement). C’est simple: le monde n’est pas pire qu’il n’était, il devient plus vrai. En d’autres termes, “le monde est en psychanalyse”: tout le mal sort, et en sortant ça crée le désordre qu’on voit. Mais c’est temporaire et c’est bon signe: le “mal” (ce qui est mauvais en soi) ne va pas sortir ad vitam aeternam, un jour il n’y en aura plus; il n’y aura que du “bon”.

C’est vrai que l’humanité traverse une crise. Mais c’est une crise normale, une crise de croissance, une crise d’adolescence. Mais un adolescent ne reste pas indéfiniment un adolescent; un jour il devient adulte. Quand je dis que “demain ne sera pas une continuation d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose” ça signifie que bientôt l’humanité dans son ensemble passera de l’état d’adolescent à l’âge adulte.

Si on prend l’humanité, par exemple, il est aisé de dire que l’Australopithèque (c.a.d. l’être humain tout juste sorti du singe) représentait une humanité nouveau-né, et que l’Homme de Néanderthal ou de Cro-Magnon est un spécimen d’une humanité dans l’enfance. À notre époque on peut dire que chacun de nous (quelles que soient ses croyances ou sa façon de vivre, et QUEL QUE SOIT L’ÂGE DE SON CORPS) est un exemple d’une humanité-adolescente.

Depuis des milliers d’années, seuls quelques individus avaient l’aspiration nécessaire pour accéder à une harmonie supérieure (on parlait alors d’évolution “spirituelle”), mais ce qui se prépare maintenant est une “évolution collective” –c.a.d. que les conditions de vie seront de beaucoup plus faciles pour TOUT LE MONDE.

Tant qu’on voit et pense en mode binaire (comme présentement), on ne peut pas comprendre qu’une chose soit à la fois vrai et fausse, ou qu’une chose soit vraie et qu’en même temps son contraire soit vrai. C’est parce qu’on pense avec le mental (que les matérialistes appellent esprit). Ici nous touchons à une limitation de notre faculté mentale.

Pour constater que les opposés sont tous deux vrais en même temps, il faut donc aller au-delà du mental, à la prochaine étape de l’évolution (non pas nous dé-mentaliser, car le mental est très utile, mais prendre conscience d’une faculté que nous avons tous –mais qui est encore inconsciente).

Cette “nouvelle” faculté –beaucoup plus harmonieuse et précise que le mental- sera automatiquement et tout naturellement disponible CHEZ TOUT LE MONDE dès que le soleil dont je parlais règnera (ce qui est imminent).

Pour des prédictions plus précises, voir prochainement “UNE HISTOIRE FÉÉRIQUE”

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La solitude




Je te salue ami.
seul
On constate souvent qu’on est seul alors même qu’on vit dans une cité moderne peuplée de millions de gens. En fait les grandes villes semblent favoriser l’isolement alors que les villages poussent à des échanges de toutes sortes, les gens se connaissant tous, se saluant lorsqu’il se rencontrent, s’entraidant. etc.


 
Je ne sais plus qui a dit que la solitude vivifie et que l'isolement tue, mais j’en avais déduit que la solitude est bonne contrairement à l’isolement. Il me restait à apprendre POURQUOI la solitude est bonne. En fait, je n’ignore pas les cause habituelles de la solitude (le grand âge, la perte d’un compagnon ou d’une compagne de vie, la pauvreté, entre autre) et  je sais que beaucoup semblent redouter la solitude; mais ce n’est pas vraiment la solitude qu’ils redoutent, c’est l’isolement que celle-ci leur apporte. 

 
sol
Il est courant de confondre solitude et isolement car ces mots comprennent tous deux la syllabe SOL qui indique qu’on est “seul” dans la vie; dans le premier cas cependant ça peut être une bonne chose.
 


Une personne qui s’occupait des pauvres (Mère Térésa) disait que la plus grande des pauvretés, c'est de n'exister pour personne, et on remarque que la nature de l’être humain le pousse à échanger avec ses semblables: il a BESOIN de sentir qu’il est utile/sert à quelque chose, qu’on a besoin de lui, qu’il fait partie de… un groupe, un ensemble, quelque chose de plus grand que lui qui lui donne un sentiment d’APPARTENANCE. Sinon il est désemparé, ressent de l’isolement, et peut même se sentir abandonné, exclus ou rejeté. Anciennement le pire des châtiments était d’être condamné à l’exil, car alors on devenait… un étranger.

 
Il y a quelque temps je me suis donc demandé comment combattre l’isolement, afin que la solitude ne soit plus un fardeau, mais serve (comme toute chose) à notre plus grand bonheur. La réponse a de quoi surprendre mais il faut tout d’abord savoir que TOUT est utile à notre plus grand bonheur (pas seulement les choses positives mais les négatives aussi). En fait, si on regarde sa vie, on s’aperçoit que les événements heureux sont une sorte de leçon, et les événements malheureux, une autre sorte de leçon, de sorte qu’on apprend de tout, c’est formidable.

 
Puisqu’on apapparence2prend de tout, on peut apprendre de la solitude, aussi. Ainsi l’événement qu’on croyait être triste montre son vrai visage. En réalité, les événements ne sont ni bons ni mauvais: ils servent à nous rendre plus heureux. Mais nous ne voyons pas comme cela: nous croyons que telle ou telle chose est triste (c’est que nous voyons mal).  J’ai souvent dit que nous ne voyons pas la réalité, mais seulement une APPARENCE de réalité, et une même chose, une balle de laine par exemple, parait très différente à un homme ou à un chat.

 
Ainsi la solitude n’est pas telle que nous croyons: puisqu’il n’y a rien qui puisse nous distraire, nous sommes seuls face à nous-mêmes. Cela nous force donc à nous voir tel que nous sommes: avec des caractéristiques uniques (bonnes ou non). Mais la solitude, si elle est bonne, n’est pas une fin en soi: après on peut aller vers les autres en tant qu’être unique (c.a.d. que la  solitude que nous redoutions nous a été avantageuse).


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Le futur selon les futurologues (2)

 

(Voir aussi Le futur selon les futurologues)

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Tournesol_thumb_thumbJe te salue ami. Étrange époque que la nôtre. Pendant longtemps les choses semblent se répéter de génération en génération et soudain arrive une époque où tout change. Nous sommes à une de ces époques de changement. Ce changement, nous le subissons tous les jours: il prend la forme de bouleversements de toutes sortes auxquels nous devons continuellement nous adapter. C’est très insécurisant (un peu comme de vivre sur un sol perpétuellement instable).

Le bulletin télévisé parle abondamment de ces bouleversements: entre le chantage nucléaire de la Corée du nord et l’interminable conflit Israélo-Palestinien, c’est l’Iran qui fait des siennes et les morts en Afghanistan. Il y a quelques années c’était le génocide Rwandais, la guerre au Kosovo et en Bosnie; l’affaire des caricatures de Mahomet aussi. Notre corps même est touché: après l’épidémie du SRAS, il y a eu la menace de la grippe aviaire, puis celle, plus sérieuse, d’un certain virus A-H5N1. HAïti

Mais il Queenslandn’y a pas que les bouleversements humains, la Nature aussi fait des siennes il y un an la terre tremblait en Haïti, présentement le Queensland (Australie) est sous l’eau, sans parler d’El Niño et ses répercussions sur le climat, après de nombreux autres tremblements de terre (Pakistan, Turquie, Iran), volcans (Islande), feux de forêt, inondations. Oui, les bouleversements, nous connaissons. Ce n’est plus la vie paisible des siècles passés, et pas encore la vie harmonieuse de demain (en fait elle n’était paisible cette vie que relativement à notre époque hyper-active).

Évidemment notre époque est chaotique à souhaits: bouleversements de toutes sortes, guerres, génocides, terrorisme, changements climatiques, mais il faut savoir que c’est les douleurs de l’enfantement; il en sortira une humanité nouvelle. Nous sommes en transition: l’humanité va vers quelque chose de beau au-delà de tout ce qu’on peut imaginer.

Tout ce sur quoi on pouvait compter jadis ne vaut plus rien –ou presque. La géographie n’est plus la même: des pays naissent, tandis que d’autres disparaissent. Le climat change et on ne reconnait plus les saisons. Parties, les belles certitudes, plus rien n’est sûr: les choses sur lesquelles on comptait nous laissent tomber ou disparaissent. Rien de stable à quoi se raccrocher. Même ce que nous avons de meilleur, le mental, n’a pas “livré la marchandise” comme disent les Américains: malgré tous ses efforts il a été incapable de rendre l’Homme heureux (il n’a fait que l’assommer avec un consumérisme étourdissant).

On ne le sait pas, mais notre époque est une époque-charnière: nous sommes en transition, l’Homme va quelque part. Pas besoin de réfléchir longtemps pour le constater: demain ne sera pas une continuation d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose. Tout le monde sent qu’il va se passer quelque chose. Mais quoi? Qu’est-ce qui nous pend au bout du nez? On ne sait pas, n’est-ce pas: c’est ça l’inquiétant –et c’est très insécurisant.

Et comme on veut le savoir (normal, c’est NOTRE avenir après tout), des Hommes, qui se disent “FUTUROLOGUES” prétendent savoir de quoi demain sera fait; il y en a de toutes sortes: il y a ceux pour qui notre désarroi ou notre inquiétude est une opportunité pour s’enrichir: alors ils écrivent un livre ou font un film sur une quelconque apocalypse, fin du monde ou de l’Homme pour nous raconter en détails tous les tourments que nous endurerons avant de disparaitre. Ces gens-là sont des sensationnalistes en quête de profit: on les écoute un peu, par curiosité, mais ils ont très peu d’influence sur notre opinion.

Quelques-uns sont d’avis que les Hommes futurs s’entredéchireront comme des bêtes. Mais ceux-là, il est facile de les réfuter pour peu que l’on se souvienne du sens de l’évolution: un Homme qui redevient comme un animal régresse, et l’évolution ne régresse pas, elle va toujours de l’avant. L’Homme ne rétrogradera pas au rang de bête; au contraire, il deviendra meilleur (de beaucoup) et engendrera “une espèce nouvelle” (puisque le mot est à la mode).

Il y a aussi ceux qu’on peut appeler “les oiseaux de mauvaise augure”. Ce sont des ignorants ou des profiteurs à l’imagination sombre/morbide.  Parmi eux, entre autre, on trouve ceux qui prédisent que nous vivrons dans un monde post-nucléaire –avec tous les désagréments que cela implique. Mais ceux-là ont tendance à disparaitre (leurs élucubrations ne sont plus possibles aujourd’hui). Il y aussi  ceux qui prédisent que l’eau sera très rare et vaudra plus que l’or. Mais tout est précieux pour qui CONNAIT les choses, l’eau aussi: on s’en apercevra bientôt (pas besoin qu’elle soit rare pour cela). Il y a ceux qui prédisent des ténèbres perpétuelles, des périodes de glaciation ou de chaleur intense, etc; en fait, leur imagination morbide a tout prévu (sauf la simple vérité –qui est trop simple pour eux).

Potentiellement plus dangereux pour nous (comme un aveugle qui prétendrait guider d’autres aveugles) sont ceux, assez nombreux à notre époque, qui prétendent comprendre les anciennes prophéties. Il y a ceux qui vous interprètent très sérieusement les quatrains de Nostradamus, les ignorants qui annoncent sans rire que le 21 décembre 2012, c’en sera fini de nous, ceux qui parlent du calendrier maya, du Livre de l’Apocalypse, etc (tous ceux que j’appelle les “fin-du-mondistes”). Ils ont différentes motivations, mais peuvent nous entrainer dans leur “imagination de mort” pour peu que nous les prenions trop au sérieux.

En fait, il est facile de confondre ceux-là puisque ce qu’ils disent n’émane pas d’eux, mais d’une source sérieuse. Simplement, ils se croient suffisamment intelligents (et plus sages que les prophètes à l’origine de leurs interprétations plus que fantaisistes). La bible, Nostradamus, etc. parlent un langage mystique/symbolique (non rationnel). Puisque c’est un autre langage, ceux qui essaient de les interpréter à la lumière (!) de la raison sont aussi CERTAINS de se tromper qu’un anglais qui ne connait pas le Chinois, mais qui prétendrait pourtant traduire ce qu’ils disent. Seulement, ils sentent (comme nous tous) que ça ne peut plus continuer comme ça et que quelque chose doit se passer (et eux prétendent savoir quoi).

Tous cFINes prophètes qui parlaient un langage sibyllin que nous ne comprenons plus n’ont jamais dit que ce sera la fin du monde ou la fin de l’Homme. JAMAIS. L’expression mystique “la fin des temps” veut tout simplement dire que ce ne sera plus l’époque du mensonge (qui a régné jusqu’à maintenant), mais que chacun verra clairement “à travers” chacun des autres –tout comme un renard ne peut pas mentir, et l’on sait tout de suite s’il est agressif, s’il a peur, etc.

Pendant des siècles et des siècles (des millénaires en fait) l’humanité s’est péniblement efforcée de trouver le bonheur: elle a essayé ce moyen, puis cet autre. Elle a accompli de grandes choses, érigé de splendides édifices, créé des oeuvres d’art magnifiques et de la si belle musique, construit des avions, des ordinateurs, et que sais-je. Elle a même exploré un bout d’espace là-haut. Mais le bonheur n’était toujours pas dans son coeur.

Et maintenant l’heure a sonné. Qu’est-ce qui va arriver? Fin du monde ou nouveau commencement? Mort ou renaissance? Pourquoi pas les deux: la fin de l’adolescence n’est-elle pas le début de l’âge adulte?

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L’obésité (une approche philosophique)

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumbJe te salue ami.

Selon Wikipedia “L'obésité est l'état d'une personne, ou d'un animal, souffrant d'une hypertrophie de la masse adipeuse, qui se traduit par un excès de poids, réparti de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme”. Ce genre de définition est typique d’une forme moderne d’intellectualité qui est impuissante à trouver la cause réelle de l’obésité (et donc impuissante à la guérir) mais qui se targue de la définir le plus précisément possible. J’appelle cela de la masturbation intellectuelle: ça donne peut-être un certain plaisir à son auteur, mais ça ne nous avance pas d’un cm.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) “l'obésité est une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé” et l’on considère généralement que l’obésité est un déséquilibre entre la prise et la dépense d’énergie et peut engendrer des maladies. Bravo! (ton ironique); je sais maintenant que TROP MANGER CAUSE UN SURPLUS DE POIDS, CE QUI PEUT ÊTRE NUISIBLE À LA SANTÉ. Je n’ai plus qu’à manger moins pour ne plus être obèse.

Ce genre de stupidités me rappelle le neurologue que j’ai consulté après mon AVC qui m’a dit dans son jargon médical que j’étais handicapé (Ah! merci de me le dire: je ne le savais pas!); puis il a ajouté qu’il/la science ne peut rien pour moi. Mais je ne suis pas surpris que la science ne trouve qu’une cause matérielle à l’obésité (manger moins, faire de l’exercice), car elle est matérialiste, c.a.d. qu’elle ne considère que la matière (une toute petite partie de la réalité); ce n’est pas faux, bien sûr, mais c’est extrêmement limité.

ATTENTION. La science est très intéressante quand elle parle de choses qui sont dans son champ de compétence (la matière); son arrogance, c’est qu’elle croit que son champ de compétence, c’est tout ce qui existe. Elle a une superbe méthode d’investigation (une sorte de loupe mentale qui grossit ce qu’elle regarde et permet de voir des choses qu’on ne peut pas voir sinon). Mais l’inconvénient d’une telle loupe, c’est qu’elle rétrécit énormément le champ de vision.

Mon point de vue est philosophique, et non médical; ce qui veut dire que je ne cherche pas à diminuer l’excès de poids des personnes obèses, mais à comprendre la cause de l’obésité. Je me suis donc demandé pourquoi certaines personnes ont une propension qui les pousse à manger plus que nécessaire, ce qui résulte en un excès de poids.

La science, matérialiste, n’a trouvé que des raisons matérielles (viande rouge, nourriture trop riche, trop grasse ou trop abondante). Le rôle de l’hypothalamus est connu depuis longtemps,  et il y a une quinzaine d’années elle a découvert le gène OB, responsable de l’obésité. Mais cela est loin de me satisfaire. C’est la raison MATÉRIELLE, mais ce n’est pas la véritable cause.

On a remarqué que le corps et l’esprit sont intimement liés de sorte que ce qui a sa source dans l’esprit se répercute dans le corps (parfois immédiatement, et parfois ça s’accumule et la conséquence vient plus tard). Alors qu’est-ce qui, dans l’esprit, nous pousse à tant ingurgiter, ce qui donne un corps obèse?

Nous savons tous que manger/dévorer compense un manque d’amour. C’est tout le monde sans exception qui a besoin d’amour (aimer et être aimé), les obèses sont un cas extrême, c’est tout. Autrement dit nous avons des kilos en trop parce que nous ne recevons pas assez d’amour. Voilà qui nous indique une cure possible puisqu’on a mis le doigt sur la cause.

Il ne nous reste plus qu’à “renverser la vapeur” et notre corps, très obéissant, suivra automatiquement la nouvelle direction. Récapitulons: Je suis obèse parce que je mange trop; je mange trop parce qu’on ne m’aime pas assez. Donc il serait logique de penser que si je suis aimé suffisamment, ça se verra jusque dans mon corps qui aura tendance à épargner ma pauvre balance électronique.

Ceux qui recherchent un régime-miracle seront déçus car je ne crois pas aux miracles; il n’y a que la Nature, mais une Nature telle qu’elle est réellement (pas telle qu’on PENSE qu’elle est, comme présentement). La distinction Nature/miracle est une fausse distinction: la Nature est perpétuellement MIRACULEUSE (c.a.d. NATURELLE). Ce sujet est si important que j’en parlerai bientôt. 

En fait, l’amour est partout autour de nous mais nous ne le voyons pas. Parce que nous ne nous connaissons papas d'amours (d’où “CONNAISSANCE DE SOI”). On dit que Dieu est AMOUR; mais Dieu, on l’a relégué dans un Ciel si loin de nous, où on pouvait l’adorer tout en vivant dans un monde où Il n’est pas. Et comme l’Amour/Dieu était si loin de nous, nous avons bâti un monde où il était absent, un monde rempli de haine, de violence et de crime. Et tout cela a porté ses fruits, naturellement: maladies, indifférence, etc.

DIEU, qui est Amour, est aussi Force, Joie, Beauté, etc. Les maladies n’existent que parce qu’on a mis tout cela très loin de soi pour ne garder que ce qu’on PENSE que la Force, la Joie, etc. sont. Mais ce n’est pas comme cela du tout, ce qu’on appelle Dieu n’est pas loin de nous; Dieu ce n’est pas un bonhomme tout-puissant et un peu géant occupé à nous surveiller de son Ciel: “Tiens! Celui-là a fait un péché”. Et tout d’abord, ce n’est pas un “Il”, c’est un “Ça” (le “Il” nous a été transmis par des prêtres –des Hommes comme nous qui croient “Le” connaitre mais qui ne l’ont pas vu non plus).

Ce qu’on appelle Dieu est un océan infini d’Amour, Joie, etc. et un océan, on peut s’y baigner. La seule chose qui nous empêche de s’y baigner, c’est nous, c’est pour cela que cet Amour/Joie/Dieu ne nous est pas accessible: NOUS l’avons mis en-dehors de nous. Il faut s’apercevoir que c’est en nous. Mais il n’est pas suffisant de PENSER que c’est en nous, il faut DEVENIR CONSCIENT que c’est en nous. Et pour en devenir conscient, il faut que cela soit suffisamment important pour qu’on le RECHERCHE (obstinément jusqu’à ce qu’on soit conscient que c’est EN SOI).

Les avantages sont multiples: Joie, Amour, etc. Et la disparition de toutes les maladies (et de l’obésité).

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L’anorexie, maladie des apparences

Je te salue ami.

L’anorexie est un grave désordre alimentaire qui touche 2% des femmes et qui est symptomatique de quelque chose qui nous concerne tous: les APPARENCES (Voir Un monde d’apparence). Dans les sociétés modernes l’image corporelle tient une place prépondérante et peut facilement devenir une obsession où paraitre devient plus important qu’être (il y a même des gens pour qui paraitre heureux –prétendre être heureux- est plus important qu’être heureux).

Comme toujours le point de vue adopté est philosophique. Je ne cherche donc pas à guérir l’anorexique mais à la comprendre, ce qui peut provoquer une prise de conscience chez tout le monde (pas seulement les anorexiques). En fait ce qui m’intéresse vraiment, c’est de comprendre ce qui empêche ce monde d’être un lieu de bonheur perpétuel et dans ma recherche ilanorexique y a -entre autre- les désordres alimentaires (boulimie, obésité, anorexie).

L’anorexique est préoccupée au plus haut point par les apparences. Elle se trouve toujours trop grosse (tout le monde sait qu’elle régurgite volontairement ce qu’elle a ingurgité pour ne pas engraisser). Ce qui est intéressant, c’est de comprendre POURQUOI elle se trouve encore trop grosse, alors même qu’elle n’a plus que la peau et les os.

Avec ce pourquoi, on met le doigt sur quelque chose de très important et on semble comprendre. Bien sûr c’est une maladie (un état anormal du corps), mais elle veut perdre du poids pour une seule chose: plaire. On comprend que pour elle, si elle est mince, elle plaira davantage. Mais pourquoi est-ce si important de plaire? Pour être aimée, tiens! La vérité, c’est que tout le monde sans exception a un besoin “incorrigible” d’être aimé. C’est simplement plus facile à étudier cela chez l’anorexique puisque c’est la forme extrême du phénomène.

Ici on voit deux choses:


1) Son désir, légitime mais mconfiance en soi 2al placé, traduit un flagrant manque de confiance en soi, et exprime  (inconsciemment) une vérité que beaucoup auraient avantage à comprendre: nous dépendons tous des autres. Il y a INTERDÉPENDANCE complète, absolue. Si on comprend “entre les lignes” elle nous dit, sans le savoir, que nous avons besoin les uns des autres (tout ce qu’elle veut, c’est PLAIRE à l’autre; donc l’autre est très important pour elle). C’est la condamnation de l’individualisme à outrance qui règne dans nos sociétés. Bien sûr, elle n’est pas consciente de cela, mais c’est ce qu’on peut comprendre avec un peu de recul.

Toute maladie (l’anorexie aussi) est un déséquilibre du corps, et le retour à la santé indique que le corps a retrouvé son équilibre et fonctionne à nouveau de façon naturelle. De ce qui précède il est facile de déduire que si nous sommes malades, c’est parce que nous vivons de façon non naturelle; si nous vivions toujours de façon naturelle, nous ne  serions JAMAIS malades. Mais attention: il s’agit de la nature telle qu’elle est réellement, et  non de ce que nous PENSONS qu’elle est (ceux qui disent que la maladie fait partie de la nature ne connaissent pas la nature telle qu’elle est réellement, mais seulement ce qu’ils en PENSENT).

 


2) Elle veut absolument être mince parce que les hommes apparemment préfèrent les femmes mapparenceinces (ce n’est vrai qu’en Occident et à notre époque, puisque les critères de beauté ont beaucoup varié à travers les époques et les pays). Cela montre que nous jugeons sur les apparences (et pas la réalité). Pourquoi est-ce ainsi? Simple: parce que nous ne voyons que ces apparences –et nous ne pouvons juger que sur ce nous voyons.

La spiritualité l’a dit: “le monde est illusion” (ça veut dire qu’il n’est pas comme nous le voyons). Et comment le voyons-nous? Avec notre mental. Nous ne voyons pas les êtres et les choses tels qu’ils sont réellement; nous ne voyons qu’une APPARENCE de réalité telle que vue à travers nos lunettes mentales déformantes.

Si nous ne voyons pas la réalité mais seulement les apparences à cause du mental, alors c’est simple: allons à la prochaine étape de l’évolution, au-delà du mental (ce mental est très bon pour plusieurs choses, mais pour nous CONSEILLER, il est très limité). Comment? D’abord il faut croire qu’au-delà du mental il y a quelque chose. Puis il faut le CHERCHER, avec obstination, jusqu’à ce qu’on trouve (bien sûr si on ne croit pas qu’il y a quelque chose au-delà du mental, on n’a aucune raison de chercher).

Si dans nos sociétés modernes “l’image corporelle tient une place prépondérante” c’est que nous vivons d’une façon SUPERFICIELLE (= qui ne voit que la surface des êtres et des choses) et catastrophique (= qui produit plus de désordres/injustices que de bons résultats). À notre époque beaucoup croient même que l’Homme, c’est son corps –bien sûr ils constatent qu’il a aussi des sentiments et des pensées, mais tout cela est fabriqué par le cerveau, pour eux- alors c’est simple (croient-ils): quand le corps meurt, on est mort, on n’existe plus.

Donc, la maladie existe parce que nous ne savons pas encore vivre (on croit même que pour vivre, il suffit de respirer). Normal: l’humanité vit d’une façon catastrophique parce qu’elle est encore très jeune. Mais un enfant ne reste pas toujours un enfant; un jour il devient adulte. Quand l’humanité sera adulte, il n’y aura plus de maladie (ou peut-être parfois, TRÈS exceptionnellement). Et il n’y aura plus d’anorexie.

L’anorexie est une maladie des apparences. Mais si on en a fini des apparences?

 

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