Les fondements du Yi King
Dans un petit texte d’une demi-page comme celui-ci je ne peux évidemment pas expliquer tout le Yi King. Il existe d’ailleurs de nombreux livres –de valeur inégale- qui le font. Je me contenterai donc d’en exposer les principes de base, histoire de faciliter son étude. Comme toujours, mon point de vue est philosophique.
«ERRARE HUMANUM EST» dit le proverbe. Oui, se tromper est humain. En fait, en étudiant la Nature, on ne peut que remarquer que, de tous les êtres, seul l’Homme peut se tromper car il n’y a que lui qui ait un choix: à chaque instant il peut choisir d’aller soit à gauche soit à droite, et avec le choix vient la possibilité de se tromper (s’il fait le mauvais choix). Que le choix soit bon ou non, il entraîne une conséquence, et c’est par la conséquence bonne ou mauvaise de mon action que j’apprends. Mais que faire si je n’ai pas la sagesse qui me permettrait de toujours faire le bon choix?
Il existe un ancien livre chinois, le Yi King (易經, litt. traité des changements/mutations) qui sous couvert de divination est suffisamment universel pour nous guider en toute circonstance. On peut le consulter en tout temps et aucun entraînement préalable n’est requis (l’étude du livre et la méditation de ses symboles/hexagrammes aide grandement toutefois). Traditionnellement en Chine, on consultait le Yi King à l’aide de tiges d’achillée ou de pièces de monnaie; en occident on peut utiliser ces objets chinois si l’on veut faire «couleur locale», mais c’est sans importance et toute convention personnelle donne d’excellents résultats. Ce qui importe, par contre, c’est la qualité du consultant: le Yi King offre TOUJOURS une réponse appropriée, mais plus le consultant aura approfondi l’étude du Yi King, plus sa réponse l’éclairera sur la marche à suivre.
«Dois-je accepter tel emploi?», «comment faire face à la crise financière?», ce n’est pas le Yi King qui peut me le dire, c’est moi, et il n’est pas question de remettre la décision à un tiers, fut-ce un livre qui a traversé les millénaires. Mais comme ma sagesse est limitée, j’ai tout avantage à faire appel à quelque chose qui peut m’aider à prendre une décision valable. Bien sûr, si je ne crois pas à une sagesse transcendante que je peux acquérir, je n’ai que l’intellect pour m’aider à vivre du mieux possible. Mais c’est un cul de sac qui donne de regrettables résultats (dont notre civilisation, basée sur l’intellect, est un exemple «frappant»).
Notre monde est une manifestation encore imparfaite de principes supérieurs éternels (n’en déplaise à ceux qui croient que tout cela est le produit du cerveau), et certains livres (comme le Yi King) m’aident à comprendre comment ces grands principes s’expriment sur Terre. C’est pourquoi il est hautement recommandable de méditer sur leurs symboles (comme les hexagrammes du Yi King).
En étudiant/méditant sur ces hexagrammes, on s’aperçoit qu’ils fonctionnent en «circuit fermé», un élément donnant naissance à son contraire, pour ensuite revenir à l’élément de départ, etc. Ainsi le travail (agir avec force): trop de travail fatigue à la longue, et risque de mener à la paresse (laisser-faire, relâchement); la paresse (qui est une propension à ne pas agir) conduit tout naturellement à réagir par un premier effort qui, si on continue à agir, mènera à la capacité de travailler.
On se souviendra alors du Yin Yang, où la dualité est dynamiquement en perpétuelle transformation d’un élément en son contraire. Par exemple, naissance et mort sont les deux pôles de la vie, et donc le fait de naître m’assure que je vais mourir un jour; et vice-versa, après que je serai mort, il est inévitable que je connaisse une nouvelle naissance un jour (d’où la réincarnation).
Pour conclure, on peut voir par ces exemples que le Yi King et le Yin Yang parlent tous deux le langage de la dualité, et comme le mental humain fonctionne en mode binaire/duel, il n’est pas surprenant qu’après des millénaires, ils n’aient pas vieilli: ils nous «parlent» encore car leur capacité à nous faire comprendre les choses n’a pas changé.
Dans un petit texte d’une demi-page comme celui-ci je ne peux évidemment pas expliquer tout le Yi King. Il existe d’ailleurs de nombreux livres –de valeur inégale- qui le font. Je me contenterai donc d’en exposer les principes de base, histoire de faciliter son étude. Comme toujours, mon point de vue est philosophique.
«ERRARE HUMANUM EST» dit le proverbe. Oui, se tromper est humain. En fait, en étudiant la Nature, on ne peut que remarquer que, de tous les êtres, seul l’Homme peut se tromper car il n’y a que lui qui ait un choix: à chaque instant il peut choisir d’aller soit à gauche soit à droite, et avec le choix vient la possibilité de se tromper (s’il fait le mauvais choix). Que le choix soit bon ou non, il entraîne une conséquence, et c’est par la conséquence bonne ou mauvaise de mon action que j’apprends. Mais que faire si je n’ai pas la sagesse qui me permettrait de toujours faire le bon choix?
Il existe un ancien livre chinois, le Yi King (易經, litt. traité des changements/mutations) qui sous couvert de divination est suffisamment universel pour nous guider en toute circonstance. On peut le consulter en tout temps et aucun entraînement préalable n’est requis (l’étude du livre et la méditation de ses symboles/hexagrammes aide grandement toutefois). Traditionnellement en Chine, on consultait le Yi King à l’aide de tiges d’achillée ou de pièces de monnaie; en occident on peut utiliser ces objets chinois si l’on veut faire «couleur locale», mais c’est sans importance et toute convention personnelle donne d’excellents résultats. Ce qui importe, par contre, c’est la qualité du consultant: le Yi King offre TOUJOURS une réponse appropriée, mais plus le consultant aura approfondi l’étude du Yi King, plus sa réponse l’éclairera sur la marche à suivre.
«Dois-je accepter tel emploi?», «comment faire face à la crise financière?», ce n’est pas le Yi King qui peut me le dire, c’est moi, et il n’est pas question de remettre la décision à un tiers, fut-ce un livre qui a traversé les millénaires. Mais comme ma sagesse est limitée, j’ai tout avantage à faire appel à quelque chose qui peut m’aider à prendre une décision valable. Bien sûr, si je ne crois pas à une sagesse transcendante que je peux acquérir, je n’ai que l’intellect pour m’aider à vivre du mieux possible. Mais c’est un cul de sac qui donne de regrettables résultats (dont notre civilisation, basée sur l’intellect, est un exemple «frappant»).
Notre monde est une manifestation encore imparfaite de principes supérieurs éternels (n’en déplaise à ceux qui croient que tout cela est le produit du cerveau), et certains livres (comme le Yi King) m’aident à comprendre comment ces grands principes s’expriment sur Terre. C’est pourquoi il est hautement recommandable de méditer sur leurs symboles (comme les hexagrammes du Yi King).
En étudiant/méditant sur ces hexagrammes, on s’aperçoit qu’ils fonctionnent en «circuit fermé», un élément donnant naissance à son contraire, pour ensuite revenir à l’élément de départ, etc. Ainsi le travail (agir avec force): trop de travail fatigue à la longue, et risque de mener à la paresse (laisser-faire, relâchement); la paresse (qui est une propension à ne pas agir) conduit tout naturellement à réagir par un premier effort qui, si on continue à agir, mènera à la capacité de travailler.
On se souviendra alors du Yin Yang, où la dualité est dynamiquement en perpétuelle transformation d’un élément en son contraire. Par exemple, naissance et mort sont les deux pôles de la vie, et donc le fait de naître m’assure que je vais mourir un jour; et vice-versa, après que je serai mort, il est inévitable que je connaisse une nouvelle naissance un jour (d’où la réincarnation).
Pour conclure, on peut voir par ces exemples que le Yi King et le Yin Yang parlent tous deux le langage de la dualité, et comme le mental humain fonctionne en mode binaire/duel, il n’est pas surprenant qu’après des millénaires, ils n’aient pas vieilli: ils nous «parlent» encore car leur capacité à nous faire comprendre les choses n’a pas changé.
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