Spiritualité traditionnelle ou spiritualité nouvelle?





Ceux qui me lisent habituellement savent que si la spiritualité m’intéresse beaucoup, je ne suis pas vraiment spiritualiste cependant. On appelle spiritualité une philosophie particulière (théorique ET pratique) qui offre des réponses TRÈS intéressantes aux grandes questions de la vie. Le but de la vie, ce n’est pas de croire à la science ou à la spiritualité, c’est d’être HEUREUX, et chacune de ces deux (à sa façon propre) peut m’y aider. Dans les années passées, j’ai lu des centaines de livres sur la spiritualité et pratiqué plusieurs de ses méthodes, alors je connais plus la spiritualité que la science, mais je ne suis pas vraiment spiritualiste. Tous les systèmes (scientifiques ou spirituels) ont des avantages et des inconvénients, Aucune forme de spiritualité n’a donc réponse à tout. Mais si la spiritualité prétend rendre l’Homme heureux, nous n’avons pas le droit de négliger cette possible réponse.

C’est élémentaire, mais on doit le rappeler: le mot spiritualité vient de «esprit». Contrairement à la science (qu’on qualifie souvent de matérialiste parce qu’elle étudie la matière), la spiritualité étudie l’esprit. En fait on devrait dire LES spiritualités car il y en a plusieurs formes selon les pays où elle s’est développée (mais une seule théorie cependant).

Le but premier de la spiritualité est de rendre l’Homme heureux, et dans ses recherches elle s’est rendue compte assez tôt que pour ce faire il était avantageux de connaître notre origine, le divin. Au cours des millénaires elle s’est donc attachée à perfectionner les méthodes pratiques pour y arriver.

LE DIVIN. Le divin est aussi impersonnel et nécessaire que l’oxygène qui permet au corps de vivre. Sans oxygène notre corps ne pourrait pas vivre, et sans le divin on ne pourrait pas exister.

NOTE. Quand on connaît ça (le divin), on s’aperçoit qu’il y a une chaleur et une conscience qui me fait dire qu’il y a aussi un aspect personnel.


La spiritualité, c’est un voyage de la matière au divin: par une discipline spirituelle (qui varie selon les systèmes), on «éveille» (= rend actif) tout d’abord une force semi-matérielle (c.a.d. sur un plan proche du physique). Cette force (appelée KUNDALINÎ) git à la base de ce qui correspond à la colonne vertébrale et est inactive. Une fois «éveillée» cette force –qui est de la nature du feu- a tendance à s’élever (comme tout feu). Le travail de l’adepte consiste alors à guider patiemment l’ascension de cette kundalinî de façon à ce qu’elle monte le long de ce qui correspond à la colonne vertébrale (tout cela se passe sur un plan du «physique-subtil» qui a d’énormes effets à la fois sur la conscience et sur le corps physique).

KUNDALINÎ s’élève donc de chakra en chakra (qui s’échelonnent du plan matériel au plan divin), libérant l’être intérieur du mental (sans le détruire cependant car il est très utile) et révélant progressivement les fabuleux plans de conscience de l’esprit et leurs facultés (que le mental appelle des «pouvoirs»). Au bout on trouve le divin, c.a.d. puisqu’on est de nature divine, qu’on se connaît soi-même. On constate alors que tout ce temps on ne connaissait pas sa véritable nature (qui est éternelle). L’inconvénient majeur, c’est qu’à mesure qu’on s’élève de plan en plan, on s’éloigne toujours plus de la Terre. Au bout, on a trouvé le divin, mais on a perdu la Terre.

LIBÉRANT L’ÊTRE INTÉRIEUR DU MENTAL. Le mental peut être TRÈS utile si nous en sommes le maître (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui). On ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres si ce n’est pas d’abord autorisé par le mental. Ce n’est pas un statut de maître, c’est un statut d’esclave ou de serviteur, et ça, pour plusieurs, c’est inacceptable. La spiritualité nous offre donc des moyens pour nous en libérer.


Dans les temps bibliques les anciens juifs avaient coutume de lapider certains hommes qui ne suivaient pas à la lettre leur plus précieux écrit, qu’ils appelaient LA LOI (torah); puis, plusieurs siècles plus tard, les vénéraient comme prophètes, et ajoutaient leurs paroles à LA LOI. Aujourd’hui on ne lapide plus quelqu’un pour sa pensée, mais s’il dit que la véritable nature de l’Homme est divine et que pour le réaliser il n’est pas besoin d’aller là-haut dans un ciel éloigné de la Terre, c’est si nouveau qu’on ne comprend pas; on croit même qu’il se trompe (et nous trompe). Et pourtant j’ai souvent entendu des personnes dire que LE PARADIS EST ICI-BAS, DANS LE CORPS. Je peux témoigner que c’est vrai: pas besoin de mourir pour connaître le paradis.

Une adaptation récente de la spiritualité (prometteuse pour l’avenir) ne cherche pas à refuser les conditions terrestres actuelles pour «s’élever» («s’élever», enfin… Il n’y a ni haut ni bas dans cette affaire) vers le divin. Au lieu de cela elle considère que le divin, c’est TOUT ce qui existe, ou dit autrement, que tout ce qui existe est du divin qui s’ignore, puisqu’il n’y a que ça et rien d’autre. Ici, dans la matière le divin SEMBLE absent (= ce n’est qu’une APPARENCE seulement). Tout le travail consiste alors à s’apercevoir/devenir conscient que le monde entier est le divin, ou à le voir partout (c’est la même chose).

Puisque c’est (= le divin est) partout, inutile alors d’abandonner la Terre; il faut le voir partout, dans tout. Pour être capable de le voir partout, il faut avoir UN REGARD DIFFÉRENT. On pourra jeter un regard différent sur les êtres et les choses quand on sera différent. (Plus sur «UNE conception du divin» et «Science et spiritualité: complémentaires?»)







UNE conception du divin




L’image que nous nous faisons du divin nous a été inculquée par la religion et comme elle s’adressait à une humanité dans l’enfance, c’est une image pour enfants (aujourd’hui l’humanité a vieilli et nous n’avons plus besoin d’images enfantines, mais de comprendre): une sorte d’énorme vieillard à barbe blanche, parfois serein, parfois sévère et courroucé, assis dans le Ciel à surveiller sa créature humaine: «Tiens, celui-là a fait un péché!»

DIVIN. Je n’aime pas utiliser le mot «Dieu» car les Hommes ont mis plein de stupidités dans ce mot : ils ont même fait des guerres et tué d’autres Hommes au nom de Dieu. Je préfère utiliser le mot DIVIN (= ce qui est supérieur à nous et qui est très désirable)


Dans l’Ancien Testament des Chrétiens (= la Torah des Juifs), il est dit dans la Genèse (héb. Bereshith) que Dieu créa l’Homme à Son image. On constate que l’Homme le lui a bien rendu car il a imaginé Dieu à son image. Mais Dieu est loin d’être aussi anthropomorphe. Bien sûr il y a tous les «croyants», mais ils ne croient pas parce qu’ils ont l’expérience, ils croient parce qu’un autre homme (prêtre ou pasteur, rabbin ou imam) qui n’a pas vu Dieu non plus, leur affirme que c’est vrai. Et d’autres personnes se disent athées ou agnostiques parce qu’elles rejettent l’idée puérile qu’on a du divin. Qui pourrait les en blâmer?

Le divin, ce n’est pas compliqué du tout. La religion a beau dire que «c’est un mystère inexplicable» et «qu’il faut avoir la foi», tout le monde peut comprendre facilement si c’est bien expliqué (par quelqu’un qui sait). Donc le divin c’est simple, très simple. Mais nous avons un regard qui complique tout et nous sommes INCAPABLES de voir ce qui est simple. Nous ne voyons qu’une APPARENCE des êtres et des choses telles que vue à travers des lunettes mentales déformantes (de même qu’un chien ne voit pas LA réalité, mais SA réalité, une réalité très canine, et une même chose, disons une pépite d’or, représente une réalité très différente pour un chien ou pour un Homme). Il est NORMAL de ne pas voir le divin (c.a.d. la réalité une et éternelle), mais ça ne veut pas du tout dire que ça n’existe pas ou qu’il est impossible d’en prendre conscience.

Pour expliquer ma conception du divin, je me servirai de deux choses si différentes que nous les opposons: la science et la spiritualité (toutes deux basées sur l’expérimentation -et non sur le dogme comme la religion).

OPPOSONS. Nous aimons OPPOSER une chose à son contraire car il nous semble que c’est un excellent moyen de connaître («du choc des idées naît la lumière de la connaissance», dit-on). C’est une limitation car ça nous empêche de voir que les opposés sont également complémentaires (c.a.d. qu’elles se COMPLÈTENT et qu’on a besoin des deux pour comprendre réellement).


Lorsque la science nous dit que tout est fait d’une unique chose (des atomes), nous comprenons et nous sommes d’accord; mais si on nous dit que dans tout l’univers il n’existe que le divin et rien d’autre, alors nous doutons, sommes sceptiques et souvent ne sommes pas d’accord (bien sûr, il y a ceux qui disent croire en Dieu, mais c’est parce qu’une religion leur a inculqué cette croyance, pas parce qu’ils en ont l’expérience). Et si l’atome était la même chose que le divin, mais un atome BEAUCOUP PLUS COMPLET que ce que voient les scientifiques avec leur microscope électronique?

Ce serait une formidable nouvelle; plus de distinction matérialistes/spiritualistes, plus besoin de croire ou de ne pas croire: c’est là, autour de nous et en nous. On respire de l’oxygène, et c’est du divin qu’on respire. Partout où se promène le regard, c’est le divin que nous voyons; la montagne si belle, la maison de pierre, les fleurs du jardin ou notre compagnon canin, c’est du divin (qui s’ignore). Il n’y a QUE le divin, et rien d’autre; c’est l’unique réalité. D’ailleurs, lorsqu’on «Le» connaît, on ne peut que «Le» voir partout. La nature, c’est ça (ça = Dieu; oublies les «Lui», «Sa» et autres termes anthropomorphes véhiculés par la religion). Je suis ça, mon voisin aussi, et tous ces autres là-bas, c’est du divin qui s’ignore.

Bien sûr pour percevoir comme cela, il faut un regard «différent», et pour avoir cet autre regard, il faut être AUTRE qu’on est (habituellement nous ne voyons que de la grisaille, et ne voyant que de la grisaille, nous bâtissons un monde très gris). Mais comment avoir cet autre regard, ce regard ensoleillé? C’est ici que la spiritualité peut nous aider (ou plutôt une application moderne et «non-traditionnelle» de la spiritualité).

Une des choses intéressantes de la spiritualité est la notion de «plans d’existence». Je résume: par une patiente et minutieuse étude, la science a découvert plusieurs «secrets» d’un seul de ces plans (le plan matériel); et comme cette science ne connaît pas le plan divin (ni aucun des nombreux autres), elle est généralement athée. La spiritualité, par contre, connaît de nombreux plans d’existence (qu’elle a soigneusement et systématiquement explorés au cours des siècles) qui s’échelonnent du plan matériel au plan divin. Il y a un hic cependant.

À mesure que l’adepte de la spiritualité s’élève de plan en plan (en esprit bien sûr, puisque son corps physique est en transe ou en méditation), plus il s’éloigne du plan matériel (donc de la Terre telle nous la connaissons). La voie spirituelle suit donc une sorte de voyage ou d’ascension du plan matériel (d’où nous partons) au divin. Et pour ce faire on doit s’élever de plan en plan, et à mesure qu’on fait cela, on s’éloigne de la Terre, jusqu’au plan divin qui NOUS APPARAÎT comme le plus éloigné et où le divin nous SEMBLE absent de notre monde. L’adepte ne sera donc en mesure d’agir physiquement qu’à son «retour» sur Terre. Mais la spiritualité (comme toute création humaine) a aussi ses limitations, dont une des principales est le manque de précision (c’est parce qu’elle a négligé de développer le mental, afin de le réduire plus facilement au silence).

C’est ici que se situe ma découverte fabuleuse (et pleine de promesses pour l’avenir). Ma conception du divin est vraie pour moi car c’est MON expérience, mais toi seul peut savoir si elle peut t’être utile. Il est tout à fait légitime de ne pas croire, l’important est de ne pas croire AVEUGLÉMENT.

La science a découvert une chose TRÈS intéressante: TOUTE LA RÉALITÉ EST FAITE D’UNE UNIQUE CHOSE: des atomes. Une montagne, une maison, une tulipe, un chien ou un homme sont des assemblages différents de la MÊME chose, et des atomes, c’est une masse INDIFFÉRENCIÉE.

Si tout est fait d’atomes (indifférenciés, comme le divin, l’Un originel) selon la découverte de la science, mais un atome COMPLET (avec tous les plans d’existence) comme nous dit la spiritualité, alors pas besoin de quitter la terre pour trouver le divin. Le divin, c’est tout ce qui existe. IL N’Y A QUE ÇA/LUI. S’il n’y a rien d’autre que le divin, l’Homme est divin aussi (potentiellement bien sûr). Ceux qui ne croient pas au divin sous prétexte qu’ils ne le voient pas, ou qui nient la divinité (potentielle) de l’humanité parce qu’elle commet crimes et violences ne connaissent que superficiellement la nature humaine.

Si je suis fait d’atomes, et que les atomes sont le divin, ça veut dire que je suis potentiellement divin. J’ai donc avantage à faire une réalité de ce potentiel. Comme ça je ne serai plus tiraillé entre un bonheur partiel et une souffrance partielle: je serai PLEINEMENT heureux (de façon égale et perpétuelle) ICI MÊME SUR TERRE. Pas besoin de mourir pour aller au paradis. Le paradis, c’est sur terre. On l’appelle le paradis terrestre.

Il y a plus. Si TOUT est fait d’atomes et que les atomes sont le divin, ça veut dire que TOUT est divin, ou que le divin, c’est partout (c’est la même chose). Quoi que je regarde, c’est le divin que je regarde, alors RIEN ne peut me menacer ou m’être désagréable. Et ça, c’est la sécurité absolue.




"Bouffer les pissenlits par la racine"





Tout le monde meurt un jour. C’est certain et inéluctable. Il n’y a aucune exception et si on regarde le bottin téléphonique d’une ville comme New York, on peut être sûr que dans un siècle tous les noms auront été remplacés. Mais que se passe-t-il après la mort? C’est là que les opinions (ou plutôt les croyances) divergent.

La plupart n’en ont que l’opinion que la science leur a inculquée: «il n’y a aucune preuve qu’une partie quelconque de nous survive». D’autres, assez nombreux, en ont l’opinion que la religion a implantée en eux: «il y a au plus profond de vous quelque chose d’éternel: c’est l’âme»; cette chose éternelle, ils ne l’ont jamais vu, mais ils y croient parce qu’ils ont la «FOI», c.a.d. qu’ils croient parce que d’autres hommes (prêtres, pasteurs, imams) qui ne l’ont pas vu non plus, affirment que c’est vrai. D’autres encore, attirés par une philosophie ou une autre (souvent d’origine orientale) croient à une forme ou une autre de réincarnation: on prend un corps périodiquement pour acquérir de l’expérience et réaliser le vrai moi (le SOI), qui est éternel. On rencontre aussi des gens qui, pour toutes sortes de raisons, préfèrent ne pas penser à la mort ou qui n’y pensent que s’ils y sont obligés (lors de la mort d’un proche, par exemple).

De longues recherches et l’expérience personnelle m’ont convaincu que la vie présente et «la vie après la mort» sont la même vie puisqu’il n’y en a pas deux: il n’y a qu’une vie: je peux même témoigner qu’on est TOUJOURS vivant, qu’on ait un corps ou non.

Ça veut dire que lorsqu’on «meurt» (ou plutôt lorsque le corps meurt), on est encore tout aussi vivant (même souvenirs terrestres, même caractère, qualités et défauts, capacités de raisonner, etc.), simplement on n’a plus de corps, c’est tout. Et il y a ma maison, mes objets usuels, etc. Je peux donner RV et rencontrer parents ou amis, manger dans un restaurant (mais quelques grains de raisin suffisent à me donner de l’énergie pour des jours). En fait, la vie LÀ est très analogue à la vie ICI, ce qui n’est pas surprenant puisque ICI est une projection déformée de LÀ (un peu comme un masque dissimule l’apparence vraie du visage). Si j’ai un appareil radio qui ne fonctionne pas, ça ne veut pas dire que la musique qu’on entendait n’existe plus, simplement, mon appareil radio ne peut plus la capter; et si mon corps meurt, la vie existe encore, simplement mon corps ne peut plus la manifester.

Il y a quelques exceptions. Parfois une personne ne sait pas qu’elle est morte et tente d’agir physiquement (comme avant); ça peut résulter en ce qu’on appelle un «phénomène de hantise». Mais c’est assez rare. Presque toujours la personne sait qu’elle n’a plus de corps; mais elle est enthousiasmée par sa nouvelle liberté (plus dans Seulement la Vie).

On est PLUS vivant sans corps qu’avec un corps parce qu’on a une épaisseur en moins (on s’est dépouillé du corps physique). J’ai souvent dit que dans le monde physique on est INCAPABLE de voir la réalité. On ne voit qu’une APPARENCE de réalité telle que nous la montre le mental. Ça signie qu'on voit tout à l'envers: ce que nous appelons la mort est une vie intense comparé à la vie présente qui n'est qu'une semi-vie. La spiritualité dit textuellement que le monde est illusionle monde est illusion» ne veut pas du tout dire qu’il n’existe pas, mais que nous le voyons faussement). Ça signifie que si nous croyons que présentement nous sommes vivants mais qu’un jour nous serons morts, nous nous trompons complètement (ce n’est vrai QUE DU CORPS) (voir
La vie). Mais pourquoi y a-t-il un monde physique si le prochain monde est aussi (et même PLUS) vivant que celui-ci? Le physique est très important puisque c’est seulement là qu’on peut "dé-couvrir" (= enlever ce qui couvre) notre VRAIE nature (l’âme). Plus, plus tard.

L’âme n’est pas sexuée. Il n’y a pas «d’âme féminine» ou «d’âme masculine», et l’âme est libre. Elle peut donc en théorie prendre un corps d’homme ou de femme au choix (tout comme elle n’est ni vieille ni jeune, puisqu’elle n’a pas d’âge). Mais ce n’est que de la théorie; en pratique, rares sont les personnes conscientes de leur âme. On renaît donc homme ou femme selon notre préférence ou notre habitude. Une femme aura donc tendance à renaître en femme (à moins que durant sa dernière vie terrestre elle ait FORTEMENT ET LONGUEMENT désiré être un homme). Idem pour les hommes.

J’ai écrit un livre (SEULEMENT LA VIE) où je parle de «la vie de l’au-delà». On peut le télécharger
ICI









Moi Tarzan, toi Jane





Nous savons que le monde de demain sera très différent de celui d’aujourd’hui. Dans presque tous ses aspects. Celui dont j’aimerais te parler aujourd’hui est l’aspect de la sexualité.

Il est élémentaire de dire qu’on distingue deux sexes chez les êtres humains: homme et femme. Il est évident que c’est plus qu’une simple différence anatomique ou hormonale. Cette distinction est si fondamentale que nous y sommes sensibilisés depuis notre plus jeune âge et elle nous accompagnera tout au long de notre vie. Mais pourquoi deux sexes? Pourquoi pas 3 ou 4? Ou pas de sexe du tout? On peut légitimement se poser la question, non?

On peut être tenté de donner une réponse toute faite, du genre: «Ça toujours été comme ça», ce qui ne nous avance pas. Une réponse plus intéressante nous est fournie par la science (plus précisément la génétique): Parce que l’Homme vient du singe qui, comme tous les animaux, se divise en mâle et femelle.

En fait cette distinction à elle seule détermine toute notre approche de la réalité. Un homme et une femme qui regardent une automobile ne voient pas la même chose: l’un voit une mécanique sophistiquée, tandis que pour l’autre, c’est un moyen de transport très utile. Puisque leurs priorités sont différentes mais qu’ils ont des relations constantes, on peut se questionner sur la nature de ces relations: sont-elles de l’ordre de la compétition ou de la complémentarité? Difficile à répondre puisqu’ils sont si différents que l’un ne comprend pas l’autre mais qu’en même temps ils se recherchent mutuellement. En fait si on examine la question on s’aperçoit qu’ils se complètent très bien PARCE QU’ils sont différents, ce qui fait dire à Florence Foresti que «l’homme et la femme s’emboîtent bien».

On remarque aussi que cette distinction est si importante pour nous qu’elle prend BEAUCOUP de place dans notre vie. Depuis bien avant la puberté jusqu’à la mort on est si conscient de parler à une fille ou à un garçon qu’on ne parle pas des mêmes choses ou de la même façon à l’un ou à l’autre. C’est si automatique qu’on ne s’en rend même pas compte bien souvent. Mais c’est une extrême limitation: on ne parle jamais à un être humain, mais à un homme ou une femme (différent de nous). Pas étonnant qu’on ne se comprenne pas: ce n’est pas MOI, c’est un AUTRE. Il faut des années de vie de couple (de vie commune) pour que chacun s’aperçoive à la longue que l’AUTRE, c’est MOI. Alors naît le véritable amour. Certains n’y parviennent jamais (ou font un demi pas vers la merveille): ce sera pour une autre vie. Le véritable amour, on ne sait pas encore ce que c’est (ou plutôt très peu le savent). «Je t’aime si tu m’aimes», ce n’est pas de l’amour, c’est du troc; et il y a des je t’aime qui ressemble étrangement à des aimes-moi.

Aujourd’hui, l’homme viril à la John Wayne ou la femme féminine à la Marilyn Monroe font sourire (pourtant c’était il y a quelques dizaines d’années seulement). Ils existent encore, bien sûr, mais on les qualifie de macho ou de baby. De nos jours on voit même le phénomène inverse: des hommes plus féminisés et des femmes plus masculines; c.a.d. que les différences homme/femme ont tendance à être moins importantes pour donner priorité à l’ÊTRE HUMAIN.

Et si demain n'était pas l'âge de l'homme ou de la femme, mais de l'ÊTRE HUMAIN?





Le verre à demi plein



Hier une amie blogueuse m’a dit que je suis «trop optimiste»; c’était une façon polie de dire que je ne suis pas réaliste. Évidemment, je sais depuis longtemps que c’est ce pensent plusieurs lecteurs de ce blog, mais comme j’ai l’esprit philosophique, ça m’a fait réfléchir à ce qu’on appelle RÉALISTE ou OPTIMISTE, et j’aimerais te faire part du résultat de mes réflexions.

Quand je travaillais encore, ma patronne était très optimiste. Quoi qu’il arrive, elle disait toujours «Il doit bien y avoir du positif là-dedans». Elle avait tout à fait raison puisqu’une chose 100% négative, ça n’existe pas. À cette époque j’avais l’habitude tous les jours de partir en douce quelques minutes avant la fermeture. Je me disais qu’il y avait tant de personnes dans ce bureau que ça passerait sûrement inaperçu. Or un jour je fus convoqué au bureau de la patronne et elle me donna une clé: «Je te donne une nouvelle responsabilité. À partir d’aujourd’hui tu fermeras le bureau à clé à la fin de la journée». J’étais coincé, mais il n’y avait rien à dire. C’est ainsi que je devins ponctuel.

Un autre patron aurait peut-être relevé ma faute; et qu’est-ce qu’on fait avec un employé fautif? On le punit. Mais elle avait réglé son problème sans même prononcer les mots de «départ hâtif». J’étais en admiration devant tant d’habileté. D’autant plus que je suis comme cela aussi: une dizaine d’année auparavant, j’étais le petit nouveau à l’école de Raja Yoga; un jour j’apprends (je ne sais plus comment) que les anciens me surnommaient «le p’tit positif»: «Ah ça? Le p’tit positif aurait sûrement trouvé la solution».

Mais contrairement à ma patronne, dans mon cas il ne s’agissait pas d’un trait de caractère, c’était plutôt une sorte de «vision» des choses. Par exemple, une personne a une graine d’arbre. Je vois bien la graine minuscule qu’elle tient dans sa main, mais en même temps je vois le chêne magnifique qu’elle deviendra. Alors si je dis: «Cette graine deviendra un chêne magnifique», la personne ne comprend pas puisqu’elle n’a dans la main qu’une simple graine, et elle aura tendance à croire que je ne suis pas réaliste. Cet exemple est fictif, mais donne une bonne explication du «phénomène».

Attention: je ne suis pas «clairvoyant» du tout (un mot inventé par le mental pour dire qu’on voit sans ses moyens). Aujourd’hui je comprends comment c’est possible, et aussi je vois que c’est la même chose dans TOUT LE MONDE (mais en potentiel seulement, alors qu’en moi c’est développé). L’explication que j’en donne, la voici: il semble que mon regard englobe plus de temps dans le passé et l’avenir, de sorte que ce qui est futur pour beaucoup est du présent pour moi (idem pour le passé). Mais pour moi le présent est peut-être 80-100 ans dans «l’avenir» de sorte qu’un événement qui se produira dans 5-6 siècles, c’est du futur. Je ne peux le connaître que vaguement et seulement dans les grandes lignes (par une autre méthode).