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La simplicité volontaire

 

Simplicité volontaire et décroissance

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

L’Homme (Homo sapiens) est de loin la plus progressive des espèces, mais il a une façon bien à lui d’avancer (progresser): bipède, il avance d’abord une jambe, puis l’autre, et en répétant les mouvements il réussit à aller de l’avant. Bien sûr, cette marche en avant n’est pas très harmonieuse  (comparé à ce qu’elle pourrait être) mais elle lui permet d’avancer, c’est l’important, non? Sa façon de progresser parait même assez hésitante: il se balance de gauche à droite, mettant l’emphase tantôt sur une jambe, tantôt sur l’autre. Il vient de prendre le pas de la consommation, maintenant c’est à celui de la simplicité volontaire. Mais la simplicité volontaire, qu’est-ce que c’est au juste?

Selon le dictionnaire politique en ligne La toupieLa simplicité volontaire est un mouvement de société qui propose la réduction de la dépendance à l'argent et à la vitesse, dans le but de dégager du temps pour la communauté et d'encourager les attitudes écologiques et respectueuses de la société” et Wikipedia la définit ainsi: “La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs essentielles”.

La consommation est née de la société industrielle, et met clairement l’accent sur l’individu et sa capacité à acquérir (et accumuler/dépenser) des richesses. L’Homme, fonctionnant par opposition (plutôt que par COMPLÉMENTARITÉ), la simplicité volontaire est une réaction à la consommation.

La preuve que consommation et simplicité volontaire sont complémentaires plutôt qu’opposés, c’est que le second n’aurait pas pu exister si le premier n’avait pas d’abord existé.

On peut donc dire que la simplicité volontaire rejette les valeurs individualisantes de la consommation pour mettre l’importance sur “l’art de vivre ensemble” (j’ai souvent parlé dans mes autres textes de l’importance de la collectivité). On est sur le point de s’apercevoir globalement (individuellement, c’est DÉJÀ commencé) que “richesse intérieure vaut mieux que richesse extérieure” et que la société de consommation tourne le dos au bonheur.
 
Comme l’être humain oppose tout naturellement des choses qui, en réalité, sont COMPLÉMENTAIRES (= qui ont BESOIN l’une de l’autre pour exister), le danger est qu’il rejette une chose pour pouvoir adopter son contraire (il raisonne –faussement- que “l’ennemi de mon ennemi est mon ami”). Nous avons tous en mémoire l’exemple de l’ex-URSS qui, pour appliquer son idéal de collectivité, a rejeté en bloc les valeurs individualisantes de la société capitaliste.
 
Il faut savoir que consommation et simplicité volontaire ont tous deux des avantages et des inconvénients: il convient de prendre les avantages de chacun tout en laissant ses inconvénients de côté (le bonheur de l’humanité –donc de chacun de nous- est à ce prix). C’est bien connu qu’une collectivité est un ensemble d’individus. Par conséquent, pour pouvoir être une collectivité (l’espèce humaine), il faut d’abord être un individu; la consommation a grandement facilité cela. Maintenant que chacun de nous est fortement individualisé, elle n’est plus nécessaire, et l’évolution favorise des valeurs plus collectives (comme la solidarité).

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1 commentaire:

anne des ocreries a dit...

Voilà qui est clairement dit ! :)
Un petit bonjour en passant, je te souhaite une bonne semaine !

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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