L’Homme (Homo sapiens) est de loin la plus progressive des espèces, mais il a une façon bien à lui d’avancer (progresser): bipède, il avance d’abord une jambe, puis l’autre, et en répétant les mouvements il réussit à aller de l’avant. Bien sûr, cette marche en avant n’est pas très harmonieuse (comparé à ce qu’elle pourrait être) mais elle lui permet d’avancer, c’est l’important, non? Sa façon de progresser parait même assez hésitante: il se balance de gauche à droite, mettant l’emphase tantôt sur une jambe, tantôt sur l’autre. Il vient de prendre le pas de la consommation, maintenant c’est à celui de la simplicité volontaire. Mais la simplicité volontaire, qu’est-ce que c’est au juste?
Selon le dictionnaire politique en ligne La toupie “La simplicité volontaire est un mouvement de société qui propose la réduction de la dépendance à l'argent et à la vitesse, dans le but de dégager du temps pour la communauté et d'encourager les attitudes écologiques et respectueuses de la société” et Wikipedia la définit ainsi: “La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs essentielles”.
La consommation est née de la société industrielle, et met clairement l’accent sur l’individu et sa capacité à acquérir (et accumuler/dépenser) des richesses. L’Homme, fonctionnant par opposition (plutôt que par COMPLÉMENTARITÉ), la simplicité volontaire est une réaction à la consommation.
La preuve que consommation et simplicité volontaire sont complémentaires plutôt qu’opposés, c’est que le second n’aurait pas pu exister si le premier n’avait pas d’abord existé.
1 commentaire:
Voilà qui est clairement dit ! :)
Un petit bonjour en passant, je te souhaite une bonne semaine !
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