Ce texte m’a été inspiré par une lettre que j’ai reçue; plutôt que de répondre à cette personne, j’ai pensé en faire le sujet d’un article que tous pourront lire. “LA FIN DU MAL” sera donc publié la sem. prochaine.
Outre les 5 sens que l’on connaît, chacun a de multiples autres sens qui ne sont qu’un potentiel chez lui car l’évolution ne les a pas encore développé; il n’a donc pas appris à les utiliser. Les 5 sens courants sont très utiles car sans eux nous ne percevrions rien de ce monde, qui serait inexistant pour nous. On peut donc dire que les 5 sens nous fournissent une information utile sur ce monde que nous habitons. Si utile qu’il n’est pas exagéré de dire que nous agissons dans/sur ce monde d’après la façon dont nous le percevons.
Ça veut dire qu’une information plus complète sur ce monde me permettrait d’agir plus adéquatement. Si, par exemple, un de ces sens dont nous ne sommes pas encore conscients me permettrait de voir que le SDF qui me tend la main est plus qu’un SDF, c’est un frère humain, je pourrais agir mieux envers lui (pas le sortir de sa situation qui, elle, est le résultat de SA perception, une perception limitée (c.a.d. incomplète) –s’il est SDF, c’est parce qu’il n’a pas de meilleures infos sur le monde).
S’il existe un sens qui permette de constater que tout est constamment beau, joyeux, etc. il est inutile de dire: “Mais moi je ne perçois pas comme ça, je n’ai que les 5 sens habituels”, il faut travailler à l’acquérir, c’est tout. “Travailler à l’acquérir” ne veut pas dire essayer 1/2 heure puis, comme ça ne marche pas, passer à autre chose; non, ça veut dire le vouloir tellement que je suis prêt à chercher obstinément jusqu’à ce que je trouve. Quelqu’un qui plante un pépin ne s’attend pas à cueillir une pomme le lendemain n’est-ce pas? Eh bien, pour les sens c’est la même chose: IL FAUT DU TEMPS.
Pour chercher une chose obstinément, il faut tout d’abord être certain que ça existe (si je ne le sais pas, il faut que je me renseigne: il y a des livres qui en parlent), puis il faut que ça soit suffisamment important pour moi, pour que je sois prêt à y consacrer beaucoup de temps –des années s’il le faut. Mais j’ai une aide formidable dans ma démarche. Ce n’est pas le sens du bonheur du voisin que je veux développer, c’est le mien. Et comme les choses sont bien faites, JE suis toujours là, avec moi. Je ne peux donc pas me tromper: quoi que je fasse (roulements de tambour) je suis avec moi-même. En plus, ce sens inconnu est EN MOI: quoi que je fasse, je ne peux pas me tromper, je suis certain de réussir; c’est une question de croissance: aujourd’hui je fais partie d’une humanité-adolescente; mais aucun adolescent ne reste indéfiniment adolescent; un jour il devient adulte (je ne peux pas ne pas réussir: si je me laisse vivre, c’est beaucoup plus long; mais si je cherche, je peux raccourcir le temps).
Bien sûr, il y a les inévitables charlatans, mais ça, c’est une chose presque “normale” (!) à notre époque de fin de cycle qui est loin d’être parfaite (ce ne sera pas toujours comme ça). Tout au plus ils peuvent nous faire perdre du temps et rallonger notre recherche; il y en a bien quelques-uns qui peuvent être “dangereux”, mais la menace est grandement exagérée (et ne tombent dans leurs griffes que ceux qui cherchent pour de mauvaises raisons).
Pour pouvoir parler de “sens pas encore développés par l’évolution”, il faut savoir comment l’évolution fonctionne; ce n’est pas une progression régulière (on met un pied devant l’autre, et on avance, obstinément). Non! Ce n’est pas comme ça; ça n’a jamais été comme ça.
Tout progrès se produit durant une brève période (de crise, généralement); puis cette “brève période de progrès” est suivie d’une longue période d’assimilation du progrès accompli (comme lorsque la vie a soudainement foisonné il y a 4,7 milliards d’années sur une Terre jusque là très minérale; et ce fut suivi de centaines de millions d’années où certaines espèces se sont établies, tandis que d’autres disparaissaient); le progrès humain n’y fait pas exception.
Nous sommes présentement à la toute fin de la précédente période d’assimilation (le progrès à assimiler était notre faculté mentale: c’est maintenant chose faite), et c’est bon signe: une période de progrès surprenants (comparé à notre triste époque) est imminente –à l’échelle de la terre. Pour TOUTE l’humanité (pas pour un peuple élu ni un monument de moralité –et pas seulement 144,000 comme disent les témoins de Jéhovah).
Personnellement, je suis davantage concerné par cette évolution collective (l’espèce entière), mais pour celui qui s’intéresse à l’évolution individuelle, oui, c’est possible, ça toujours été possible par “évolution concentrée” (on “compacte” des siècles ou des millénaires d’évolution dans une seule vie –psychologiquement).
Quelques mots sur notre conception de Dieu, qui était acceptable pour l’humanité-enfant d’hier, mais qui est inadéquate pour le représentant d’une humanité-adolescente d’aujourd’hui. Lorsqu’il s’agit de Dieu, nous souffrons d’anthropomorphisme; nous avons tendance à imaginer un Dieu à NOTRE image. Autrefois on divinisait les forces de la nature (à cette époque les religions étaient animistes). Plus tard sont venus les religions polythéistes: l’Homme était organisé en sociétés, alors ses dieux et déesses étaient amis ou se détestaient, ils formaient une hiérarchie, certains plus importants que d’autres (bref, ils formaient une société, tout comme l’Homme).
Puis vint l’époque des religions “à Dieu unique”; comme ces religions monothéistes ont vu le jour au Moyen-Orient (Judaïsme, Christianisme et Islam), elles portent l’empreinte du… Moyen-Orient justement: Dieu est homme, âgé et barbu, (assez géant, tout de même: après tout ce n’est pas n’importe qui: Il est Dieu, non?), Il est parfois fâché et parfois plein de compassion (tout comme l’Homme), et Sa principale occupation est d’être assis sur son trône au paradis (qui n’est pas physique, comme chacun sait). Mais attention: Il voit tout. Si tu dis un mensonge, Il le saura (“Aha, celui-là a fait une chose répréhensible”): et vlan! en enfer (à moins que tu ne te confesses à un prêtre, qui a toute autorité pour te pardonner en Son nom).
Après les religions monothéistes, il n’y a rien (disent les prêtres): qu’est-ce qui serait plus grand qu’un seul Dieu? Nous voilà donc condamnés à être juif, chrétien ou musulman pour les siècles des siècles (selon une formule consacrée). Et si l’Homme en avait assez d’imaginer un Dieu à son image? S’il se voyait comme il est vraiment: FAIT À L’IMAGE DE DIEU? Bien sûr, ce n’est encore qu’un potentiel pour lui, mais est-il possible que l’Homme soit RÉELLEMENT divin, et qu’il soit sur le point de s’en apercevoir?
Deviens le dieu qui vis caché en toi
1 commentaire:
Bonjour,
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette réponse me satisfait ! :)
Merci de nous ouvrir les yeux
Pb
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