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La crise de l’euro

 

 

euro

Prambule-54

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

On connaît la situation de la zone euro: des pays sont en crises (Grèce, Italie), d’autres sont fragilisés (Espagne, Portugal, Irlande), tandis que d’autres encore semblent APPAREMMENT plus solides pour le moment (comme la France ou l’Allemagne). Y aura-t-il une “sortie de crise” ou l’Europe entraînera-t-elle le reste du monde dans son sillage, et accessoirement, qu’est-ce que tout cela veut dire?

L’Homme est convaincu que s’il ne s’en mêle pas, les choses (telles que la Nature les fait) ne seront pas bien faites –ou plutôt pas aussi bien faites que LUI pense qu’elles devraient être- et comme ce n’est pas un paresseux, il agit, il se “retrousse les manches” et met “la main à la pâte” ou “l’épaule à la roue”, bref, il ne néglige aucun effort pour les “AMÉLIORER” (l’Homme, c’est l’éternel améliorateur).

Les choses auraient pu être si simples et harmonieuses, mais l’Homme (à cause de son mental) complique tout, même ce qui est simple: il tente –assez maladroitement- d’améliorer des choses que la Nature a fait parfaites. Il est évident que s’il s’efforce d’améliorer ainsi les choses, c’est parce qu’il ne voit pas qu’elles sont déjà parfaites. Il a donc tout avantage d’apprendre à les considérer différemment (c’est ce que j’appelle “changer de regard”)  afin de les voir telles qu’elles sont EN RÉALITÉ: PARFAITES (et non telles qu’il PENSE qu’elles sont). 

L'Homme est un solutionneur de problèmes hors pair: donnez-lui un problème et il vous pondra la solution (c’est LA façon humaine de développer ses muscles intellectuels: en les exerçant -comme celui qui fait de la musculation a besoin de toujours plus de poids à soulever). Il a BESOIN d’avoir un problème afin de pouvoir trouver la solution. Alors il en a un de taille à résoudre: L’EURO VA MAL. Comme il n’y en a pas deux comme lui pour résoudre des problèmes, nul doute qu’il trouvera la solution (d’ailleurs un problème insoluble, ça n’existe pas: si on s’y applique, il y a TOUJOURS une solution).

À cause de sa perception binaire (due à son mental), l’Homme voit du bien et du mal là où TOUT VA DANS LE SENS. Ce qui veut dire qu’il n’y a RIEN qui ne serve à sa croissance et à son plus grand bonheur (tout ce qui lui arrive –de positif comme de négatif- sert à sa croissance –et CROÎTRE, pour un Homme, ça veut dire devenir plus heureux). Ce qu’il appelle “MAL” est comme le poids  pour l’haltérophile: très utile pour apprendre à s’exercer et à développer sa force (le “mal” n’est que la RÉSISTANCE à ce qu’il peut faire de “bien”).

On a souvent tendance à confondre symptômes et cause réelle. Voyons les choses en face: ce n’est pas seulement l’Euro qui va mal, c’est le système financier DU MONDE (la crise de l’euro n’est que le symptôme d’un système  financier mondial inadéquat et très malade. Vouloir que les choses redeviennent comme avant est non seulement déraisonnable, mais ce n’est pas souhaitable (souhaite-t-on à ce point un système financier que même quelque chose d’inadéquat peut convenir?) De plus, c’est aller contre l’évolution (qui va toujours de l’avant par définition).

Mais c’est une formidable opportunité qui nous est offerte: saurons-nous voir que si notre système financier va si mal, c’est signe qu’il est inadéquat et ne convient plus? IL FAUT DONC EN CHANGER (à moins qu’on préfère panser une plaie ouverte avec un petit diachylon). Dès lors, une question se pose, et de notre réponse dépendra la solution que nous y apporterons.

Si on dit bye bye pour toujours à notre système financier et économique, est-ce qu’on ne va pas se retrouver dans une situation impossible? Il vaut peut-être mieux avoir un mauvais système économique que pas de système du tout. Il est facile de répondre à cela si on fait une sorte de bilan de ce que ce système nous a apporté.

Voyons, le système capitaliste permet à une partie de l’humanité (l’Occident) de bien vivre –relativement- en exploitant toute cette autre partie de l’humanité qu’on appelle le “tiers monde”. Ce n’est pas tout. Sous prétexte d’exploiter les richesses naturelles, des entreprises menacent gravement notre environnement (le SEUL que nous ayons). D’autres entreprises –très nombreuses- n’ont QU’UNE SEULE motivation: le sacro-saint PROFIT et il ne se passe pas une semaine sans qu’on apprenne que telle ou telle entreprise a licencié plusieurs centaines d’employés (c.a.d. autant de personnes qui perdent leur gagne-pain); elles appellent cela “HARMONISATION”.

Autre chose: le consumérisme. Pour les multiples fabricants et magasins nous ne sommes pas vraiment des êtres humains mais un marché à conquérir: des clients potentiels et de futurs consommateurs de leurs produits. Et pour que nous consommions toujours plus leurs produits, ils n’hésitent pas à créer un besoin artificiel et susciter en nous le désir de leurs produits; et comme de bon petits pantins, nous consommons, consommons, consommons. Nos gouvernants même manquent terriblement d’imagination: pour administrer ils ne connaissent que deux moyens: couper les dépenses  ou augmenter les recettes. Et c’est à tout cela qu’on veut revenir?

Meeting après meeting nos chefs d’états se rencontrent, et s’appliquent très sérieusement à “régler la crise”. Mais c’est mal vu et mal compris! Une crise, ce n’est pas quelque chose qu’on règle afin de revenir COMME AVANT. Non! C’est un état de transition entre deux choses (un déséquilibre temporaire qui mène tout naturellement à un équilibre supérieur), et une opportunité inouïe de croissance. Par exemple, un adolescent est une sorte de transition entre l’enfant et l’adulte; alors allons-nous tenter de résoudre la “crise de l’adolescence” afin de retourner à l’enfance, ou bien nous servir de cette crise pour nous propulser vers l’âge adulte (qui est 100 fois mieux que l’enfance, je le rappelle)?

Dans cette “crise de croissance” que nous traversons, il y a un modèle infaillible: la Nature. Nous savons que le chêne majestueux a commencé par n’être qu’un minuscule petit gland. Et puisque pour devenir aussi grand, les minéraux qu’il a absorbé n’ont de toute évidence pas suffi, comment donc s’y est-il pris? Simple: IL A LAISSÉ FAIRE LA NATURE.

Mais l’Homme NE LAISSE PAS FAIRE LA NATURE, il veut contrôler toutes les étapes de développement. Il croit même qu’il sait mieux que la Nature ce qui est bien. Alors il agit, il l’AMÉLIORE: il “coupe les dépenses et augmente les revenus”; nous récoltons maintenant le résultat catastrophique de notre “amélioration”. Il est URGENT pour l’Homme de cesser de vouloir tout contrôler et de faire entièrement confiance à la Nature.

Une des craintes de l’homme, c’est que s’il cesse toute velléité de contrôle et s’en remet à la Nature, il ne redevienne “un Homme des cavernes, sauvage et inculte” (ce qui est strictement impossible puisqu’il y a évolution, et que l’évolution ne revient pas en arrière mais va toujours de l’avant).

Pourtant la confiance n’est pas une inconnue pour lui. Lorsqu’il était petit bébé, il ne se demandait pas tous les jours: “Est-ce que je vais manger aujourd’hui?” Non! Il avait entièrement confiance en sa mère pour sa nourriture, vêtements, etc. Eh bien, la mère de l’Homme, c’est la Nature (elle lui a donné naissance, non?) Alors, croit-on que la Nature aurait donné la vie à l’Homme, mais ne lui fournirait pas ensuite ce qu’il lui faut pour vivre? Bien sûr que non, aucune mère ne ferait cela. Au contraire, S’IL FAIT CONFIANCE À LA NATURE, les choses se font étonnamment facilement: elles ne lui PARAISSENT difficiles que parce qu’il insiste pour les faire par lui-même.

Alors, si on COMPREND, on voit  que la “crise de l’euro” est une très bonne chose.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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