Certitude
Ami lecteur je te salue
Il est de la nature de l’Homme de se poser des questions, de s’interroger; il veut comprendre ce qui l’entoure. Et à ces questions, il finit par trouver une réponse satisfaisante (mais parfois pas de réponse du tout); aucune certitude absolue cependant -sauf sur le plan physique. Dans la Nature –ou sa stratégie de développement: l’Évolution- l’Homme est comme un adolescent: il n’est plus un enfant et pas encore un adulte. Autrement dit, ce n’est plus la joyeuse insouciance de l’enfant, et pas encore la maturité sûre de soi de l’adulte. Il se cherche et n’est pas à l’aise dans sa peau. Mais un adolescent ne sera pas toujours un adolescent; un jour il sera adulte.
Décidément la position d’adolescent est très inconfortable: dépêchons-nous donc d’en sortir. Nous avons vu que l’Homme se pose naturellement des questions et cherche à comprendre; dans cette recherche d’une réponse valable est-il légitime de douter, existe-t-il une certitude, et si oui, à quelle condition pouvons-nous la trouver?
Ce n’est pas parce qu’on se pose une question qu’on va tout de suite tomber sur la réponse. IL FAUT CHERCHER et dans un premier temps il est tout à fait légitime (et même recommandable) de se méfier de celui qui dit détenir une certitude (voir Les faux gourous). C’est la première étape du chemin qui mène à la certitude: celui qui dit détenir celle-ci s’illusionne peut-être, et à trop l’écouter on risque d’être trompé aussi. La certitude réside dans l’assurance que l’on détient la vérité et le philosophe Henry Bergson a dit que la certitude ne concerne que ceux qui la détiennent: c’est donc à chacun de trouver la sienne propre.
C’est un fait bien connu qu’on se méfie (ou qu’on a peur) de ce qu’on ne connaît pas, et très peu de gens savent véritablement ce qu’est une certitude car s’ils ont des questions, tellement de réponses leur sont proposées qu’ils ne savent plus que croire. Mais qu’est au juste une certitude? Wikipedia la définit comme «l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose».
On tient pour acquis que quelqu’un qui va quelque part suit la route qui y mène. Or, on remarque que ce n’est pas toujours le cas, et des gens qui se perdent, ça existe. Avant de «suivre une voie spirituelle» il faut savoir où ça mène, sinon on risque de ne jamais «y» arriver (où que soit ce «y»).
À noter que la certitude et le doute sont nés avec la distinction du bien et du mal, donc du libre-arbitre et de la possibilité de se tromper. Bien sûr les animaux ne connaissent pas ce dilemme, mais il n’est pas question de les imiter sous peine de régresser (d’ailleurs c’est impossible); il est de loin plus avantageux pour nous d’aller à la prochaine étape de l’évolution.
Un problème sans solution, ça n’existe pas. Puisqu’on se pose des questions c’est que la réponse existe nécessairement quelque part. Il faut la chercher, c’est tout. Et si on cherche, on est sûr de trouver. Ce n’est que si on ne cherche pas qu’on ne trouvera pas (à moins de tomber pile sur la réponse –et il y a TRÈS PEU de chances pour que ça arrive). Donc, d’abord on veut savoir, puis dans notre recherche on doute et doute encore jusqu’à ce qu’on ait trouvé la réponse. Et là on SAIT. Mais pour trouver SA certitude, il faut chercher.
Il y a très longtemps j’ai lu un livre qui disait : «la question c’est la réponse». C’est vrai, mais il faut chercher. Alors là, oui, «poser la question c’est y répondre». Pour résumer: le doute et la certitude existent (en fait la preuve que la certitude existe, c’est que des doutes sont possibles). Il est légitime d’avoir des doutes, mais quand on a la certitude, on ne peut plus en avoir (les deux sont incompatibles). Pour cela, il faut CHERCHER. Impossible de chercher sans trouver. Il est absolument nécessaire d’être SINCÈRE dans sa recherche (si on ne l’est pas suffisamment, le temps passé à chercher sert à aiguiser cette sincérité; dans ce cas on trouve quand même mais c’est plus long).
(Plus tard je parlerai des avantages que nous procure la certitude; en attendant voir ici, ici, et ici)
Il est de la nature de l’Homme de se poser des questions, de s’interroger; il veut comprendre ce qui l’entoure. Et à ces questions, il finit par trouver une réponse satisfaisante (mais parfois pas de réponse du tout); aucune certitude absolue cependant -sauf sur le plan physique. Dans la Nature –ou sa stratégie de développement: l’Évolution- l’Homme est comme un adolescent: il n’est plus un enfant et pas encore un adulte. Autrement dit, ce n’est plus la joyeuse insouciance de l’enfant, et pas encore la maturité sûre de soi de l’adulte. Il se cherche et n’est pas à l’aise dans sa peau. Mais un adolescent ne sera pas toujours un adolescent; un jour il sera adulte.
Décidément la position d’adolescent est très inconfortable: dépêchons-nous donc d’en sortir. Nous avons vu que l’Homme se pose naturellement des questions et cherche à comprendre; dans cette recherche d’une réponse valable est-il légitime de douter, existe-t-il une certitude, et si oui, à quelle condition pouvons-nous la trouver?
Ce n’est pas parce qu’on se pose une question qu’on va tout de suite tomber sur la réponse. IL FAUT CHERCHER et dans un premier temps il est tout à fait légitime (et même recommandable) de se méfier de celui qui dit détenir une certitude (voir Les faux gourous). C’est la première étape du chemin qui mène à la certitude: celui qui dit détenir celle-ci s’illusionne peut-être, et à trop l’écouter on risque d’être trompé aussi. La certitude réside dans l’assurance que l’on détient la vérité et le philosophe Henry Bergson a dit que la certitude ne concerne que ceux qui la détiennent: c’est donc à chacun de trouver la sienne propre.
C’est un fait bien connu qu’on se méfie (ou qu’on a peur) de ce qu’on ne connaît pas, et très peu de gens savent véritablement ce qu’est une certitude car s’ils ont des questions, tellement de réponses leur sont proposées qu’ils ne savent plus que croire. Mais qu’est au juste une certitude? Wikipedia la définit comme «l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose».
On tient pour acquis que quelqu’un qui va quelque part suit la route qui y mène. Or, on remarque que ce n’est pas toujours le cas, et des gens qui se perdent, ça existe. Avant de «suivre une voie spirituelle» il faut savoir où ça mène, sinon on risque de ne jamais «y» arriver (où que soit ce «y»).
À noter que la certitude et le doute sont nés avec la distinction du bien et du mal, donc du libre-arbitre et de la possibilité de se tromper. Bien sûr les animaux ne connaissent pas ce dilemme, mais il n’est pas question de les imiter sous peine de régresser (d’ailleurs c’est impossible); il est de loin plus avantageux pour nous d’aller à la prochaine étape de l’évolution.
Un problème sans solution, ça n’existe pas. Puisqu’on se pose des questions c’est que la réponse existe nécessairement quelque part. Il faut la chercher, c’est tout. Et si on cherche, on est sûr de trouver. Ce n’est que si on ne cherche pas qu’on ne trouvera pas (à moins de tomber pile sur la réponse –et il y a TRÈS PEU de chances pour que ça arrive). Donc, d’abord on veut savoir, puis dans notre recherche on doute et doute encore jusqu’à ce qu’on ait trouvé la réponse. Et là on SAIT. Mais pour trouver SA certitude, il faut chercher.
Il y a très longtemps j’ai lu un livre qui disait : «la question c’est la réponse». C’est vrai, mais il faut chercher. Alors là, oui, «poser la question c’est y répondre». Pour résumer: le doute et la certitude existent (en fait la preuve que la certitude existe, c’est que des doutes sont possibles). Il est légitime d’avoir des doutes, mais quand on a la certitude, on ne peut plus en avoir (les deux sont incompatibles). Pour cela, il faut CHERCHER. Impossible de chercher sans trouver. Il est absolument nécessaire d’être SINCÈRE dans sa recherche (si on ne l’est pas suffisamment, le temps passé à chercher sert à aiguiser cette sincérité; dans ce cas on trouve quand même mais c’est plus long).
(Plus tard je parlerai des avantages que nous procure la certitude; en attendant voir ici, ici, et ici)
3 commentaires:
Merci de ton passage sur mon blog. Je laisse ma trace ici...j'aime beaucoup ta façon de penser...un philosophe comme je les aime...
Bonjour Jigé
je viens de lire ton article et plusieurs passages me font penser à des "affirmations" que dit Vittorio (animateur du club de poésie Le Goéland) lors de nos réunions de poésie.
Il y en a une identique : "la réponse est contenue dans la question" qui est dans ton article
et une autre différente qui dit : "tu as un problème ? supprime le problème et tu n'auras pas besoin de chercher la réponse. Du coup tu t'enlève le risque de trouver plusieurs réponses, ce qui serait pire..."
Je te les envoie telles qu'il les balance.
Ceci dit je pense que si Vittorio n'est pas le seul à penser comme toi, il est peut-être dans le vrai.
Encore une chose : dans ton article tu parles des adolescents et je crois qu'il faudrait ajouter quelques mots sur les "adulescents."
J'apprécie tes articles
à bientôt
Carmennath
@Carmen Nath: Salut, le plus souvent je ne réponds pas aux commentaires; je me contente de dire ce que je vois et c'est à chacun de prendre ce qui peut lui être utile. Je fais une exception pour toi et parce que je pense que ça peut être utile à plusieurs.
"l'Homme est un adolescent" ne veut pas du tout dire que le mâle humain est un ado, mais que l'Humanité l'est (elle n'a que 3-4 millions d'années alors que la Terre en a 4,5 milliards)
Pour moi "Homme" et "homme" sont deux mots différents. Sur l'utilisation que je fais de la majuscule, voir ICI (note de bas de page).
Sur la certitude. ce que tu dis est vrai (tu t'enlève le risque de trouver plusieurs réponses) seulement pour qqn qui n'a pas de certitude. Ça me fait penser à une classe d'élèves sans professeur: alors là, oui: l'élève n'a que des questions; alors il se doit d'examiner plusieurs réponses afin de connaître la vraie. Il arrive parfois qu'un des élèves CROIT avoir une certitude (j'appelle ça une "certitude illusoire"); c'est là où il vaut beaucoup mieux se poser des questions que de croire qu'on connaît la réponese. Mais s'il y a un professeur dans la classe, lui connaît LA réponse. Plus besoin de chercher, on n'a qu'à lui demander (à condition que les élèves ACCEPTENT qu'il est un professeur et non un élève comme eux). Dans la mesure où tu reconnaît cela, il peut te transmettre qqch en attendant que tu puisses avoir ta propre certitude. Sinon il vaut bcp mieux rester ouvert aux réponses possibles.
Toute la controverse vient de ce qu'on croit que tout le monde est égal. Mais c'est faux! Qqn qui connaît LA réponse, ça existe. Et un élève qui connaît la réponse n'a plus besoin de l'apprendre: il a une CERTITUDE à ce sujet.
À+
JG
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