.

.

La vie est bien faite





Beau

 
Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
La vie est belle… mais ça on ne le voit pas: on est bien trop occupé à essayer de vivre*.  C’est parce qu’on ne sait pas encore vivre; on croit même que l’Homme est en compétition avec la vie/nature, du coup ON NE VOIT MÊME PAS QUE LA VIE A À COEUR QU’ON VIVE ET QU’ON SOIT HEUREUX.

    
* Bien sûr qu’il faut RESPONSABILISER l’individu; mais c’est parce qu’on vit de façon individualiste que chacun est responsable de son propre bonheur. Or l’individu est une bonne chose mais pas l’individualisme (mot qui a plus de I que de A  -d’Inconvénients que d’Avantages). On a tendance à oublier qu’il n’y a pas QUE l’individu dans la vie, il y a aussi la collectivité (l’humanité) et si on ne voit pas au bien-être de l’humanité, elle dépérit, tombe malade puis meurt. Et qu’est-ce qui se passe pour l’individu si sa collectivité meurt? Il ne peut plus vivre, il meurt aussi, AUTOMATIQUEMENT.
Au contraire de l’individualisme à outrance qui sévit dans nos sociétés, CHACUN EST RESPONSABLE DE TOUT LE MONDE. Mais c’est tout à notre avantage car alors il y a une telle solidarité d’individu à individu que TOUT LE MONDE A À COEUR QUE JE SOIS HEUREUX (qui que soit ce JE).

Tout le monde sait qu’UNE CHAÎNE EST AUSSI FORTE QUE SON MAILLON LE PLUS FAIBLE; mais de quelle chaîne s’agit-il, je ne vois que des maillons.


La vérité est que l’Homme complique tout, même ce qui est simple: vivre serait si simple si seulement on laissait faire… la vie. Mais on ne sait pas la laisser faire: pour cela il faudrait que l’Homme aie confiance en elle; or une simple observation montre qu’il n’a pas confiance. Évidemment ce n’est pas de sa faute: il est fait comme ça (ce sera une très bonne chose PLUS TARD, une fois passé le point décisif –qui est IMMINENT- mais en attendant, ça l’empêche d’être perpétuellement heureux). L’Homme, c’est l’éternel améliorateur: il croit que s’il ne s’en mêle pas, ce ne sera pas bien fait (ou pas aussi bien que ce que LUI “PENSE”). Alors il retrousse ses manches et agit, il ne ménage aucun effort pour améliorer les choses (selon SON idée).

 
Seulement il y a un hic (c’est seulement aujourd’hui qu’on s’en aperçoit): c’est que pour améliorer vraiment les choses, l’Homme doit d’abord les voir telles qu’ELLES sont (et non telles qu’IL “PENSE” qu’elles sont). Résultat: depuis que cet infatigable améliorateur agit, non seulement la Terre ne s’est pas améliorée, mais elle s’est dégradée: elle est pire aujourd’hui qu’au début de l’Homme. On n’a qu’à penser aux multiples formes de pollution, marées noires, dépotoirs à ciel ouvert, cheminées d’usine crachant leur poison dans l’atmosphère, déchets toxiques de nos centrales nucléaires. C’est un bilan, et il n’est pas très reluisant.

 
Cependant il n’est pas trop tard. Aujourd’hui, une formidable grâce est faite à l’Homme: il peut mesurer l’ampleur de la catastrophe où le conduit son style de vie INDIVIDUALISTE (si individualiste que l’un n’a pas confiance en l’autre). Est-ce que ça se terminera dans une méfiance généralisée, ou se produira-t-il quelque chose qui le forcera à réagir et à changer?

 
Il est difficile de répondre. Présentement il semble y avoir une expectative, tant au niveau individuel qu’au niveau des pays: on dirait que chacun attend que les autres commencent. C’est bon signe: comme une bonne volonté indécise; il suffit que quelque chose (encore à venir) donne le signal du départ, et vlan, tout le monde se précipitera. Il y a à peine cent ans, ce n’était pas comme ça.

 
De toute évidence l’humanité dans son ensemble se prépare à “faire un pas de géant”, une sorte de saut quantique. Le progrès ne suit pas une courbe régulière et harmonieuse; depuis toujours il se produit de brèves périodes de progrès surprenants, suivies de longues  périodes d’assimilation où les choses semblent se perpétuer (un peu comme une grossesse: pendant 9 mois le foetus grandit, grandit, et un jour il a fini de grandir; c’est l’accouchement: en quelques heures à peine le bébé est né et il aura toute la vie pour connaître son nouveau monde). Voilà: nous sommes précisément à une de ces périodes de progrès (“Demain ne sera pas une simple continuation d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose”).

 
Aujourd’hui tout le monde peut voir la conséquence des actions de l’Homme; IMPOSSIBLE de ne pas la voir. Mais c’est formidable! Bien sûr, ce qu’on voit n’est pas très beau, mais c’est le résultat de ce que l’Homme a fait. Si notre façon de vivre est catastrophique, il vaut cent fois mieux le savoir que de ne pas le savoir, non? Ça nous permet de “faire machine arrière” et de changer de comportement, et la Nature, très accommodante, rattrapera rapidement un équilibre plus sain, ainsi l’Homme évitera des conséquences fâcheuses. De toutes façons, l’Homme apprend de tout (bon ou mauvais), alors bien sûr que l’humanité progressera; simplement il récolte la conséquence bonne ou mauvaise de ce qu’il a semé.


Pourquoi l’Homme ne perçoit-il pas la splendide beauté qui est partout autour de lui? Je crois que c’est une question de connaissance et de confiance: il n’a pas une TOTALE confiance en la vie parce qu’il ne la connaît pas VRAIMENT; il croit même que sa suprême beauté est du chaos. (Explication dans Structure fractale). Mais sa connaissance augmente rapidement, et avec elle viendra la confiance.

 
La preuve que la vie fait tout pour que nous puissions vivre, c’est que TOUT ce qui nous est nécessaire pour vivre, est AGRÉABLE. Il faut respirer pour vivre: c’est tellement agréable qu’on ne s’en aperçoit même pas: c’est automatique (c’est seulement lorsqu’on ne peut plus respirer –comme lorsqu’on se noie- que ça devient EXTRÊMEMENT désagréable). Il faut manger pour vivre? Alors manger est agréable (je ne connais personne pour qui manger est pénible). Dormir est nécessaire? Qu’à cela ne tienne: tous les soirs nous nous abandonnons à cette agréable inconscience qu’est le sommeil.


 
TOUTE notre vie est merveilleusement belle, du jour de notre naissance à l’heure de notre mort. Mais nous ne voyons jamais  cette beauté. Au lieu de cela, nous voyons des événements heureux et des événements malheureux. Tout se passe comme si nous étions INCAPABLES de voir/sentir qu’à chaque instant nous sommes entourés d’une beauté intime (= dont nous faisons intimement partie), et pourtant chacun de nous a tout ce qu’il faut pour cela: il faut seulement adopter une autre attitude (qui amènera automatiquement un comportement nouveau), c.a.d.
CHANGER DE REGARD


Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t[2]

Aucun commentaire:

Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

Articles les plus consultés

COMBIEN DE PAGES ONT VISITÉ MES AMIS ET D'OÙ SONT-ILS?



Compteur gratuit
DEPUIS JUIN 2009


Flag Counter





CES AMIS SONT ABONNÉS À CE BLOG