SALUT AMI
Le mot français ENVIRONNEMENT a longtemps voulu dire “ce qui entoure, dans les environs de”, mais il y a quelques dizaines d’années, une nouvelle signification (venant probablement de l’anglais “environment”) s’y est ajoutée: conditions dans lesquelles un être humain, animal vit. C’est cette autre signification qui retient mon attention aujourd’hui.
C’est quoi au juste “l’environnement”? Synonyme de milieu de vie, ce mot regroupe l’ensemble des éléments nécessaires à notre vie. Par exemple, on sait que l’être humain a besoin d’oxygène pour vivre; son environnement doit donc en contenir. De nos jours la question de l’environnement s’est répandue dans le monde entier comme une traînée de poudre: tous ou presque sont sensibilisés au fait que la survie de notre espèce dépend de la qualité de notre “environnement” (il y a une quarantaine d’années c’était seulement Greenpeace).
Cette notion est assez nouvelle pour l’humanité, et pour l’apprendre elle doit passer par une étape EN APPARENCE malheureuse car sa façon d’apprendre c’est de solutionner des problèmes; elle en a donc un de taille à résoudre: son environnement se dégrade à une vitesse phénoménale. Mais il suffit de connaître l’Homme pour savoir que cette “dégradation de son environnement” n’est pas un signe que ce sera bientôt la fin, mais plutôt un signe qu’il est en train d’apprendre.
Il faut savoir qu’avant la présente notion “d’environnement” l’Homme était convaincu d’être “le centre de la création”: il utilisait les espèces animales pour son plaisir, pour le servir, pour son utilité ou commercialement, exploitait abondamment les ressources de la Terre, etc., mais depuis une vingtaine d’années cette idée qui attribue à l’Homme une place centrale a entièrement disparue pour laisser place à la notion d’environnement. De nos jours on considère même la Terre comme un organisme vivant (alors qu’il y a à peine 50 ans, cette idée aurait paru saugrenue à la plupart).
La notion d’environnement est plus juste, et surtout me semble un signe de la maturité nouvellement acquise de cette humanité, annonçant un progrès prochain. On remarque d’abord qu’il y a une telle interdépendance entre notre environnement et nous, que s’il venait à disparaître, nous disparaitrions aussi, automatiquement. Cette interdépendance absolue est une excellente chose (qui est pourtant mal comprise): ça ne veut pas du tout dire que l’Homme va disparaître, mais plutôt qu’il est en train d’apprendre quelle est la condition pour qu’il continue.
Et puisque l’Homme est très habile pour solutionner des problèmes, nul doute qu’il résoudra celui-ci aussi. On peut même dire que, tout comme l’écolier, il progresse grâce aux problèmes qu’il doit résoudre (cela le rend plus fort et le force à avancer). Son histoire est jalonnée de problèmes/difficultés de toutes sortes qu’il a dû résoudre et il s’en est toujours tiré haut la main (aujourd’hui l’humanité vit et se développe sur toute la Terre); eh bien ce ne sera pas différent cette fois-ci. Bien sûr, la situation présente semble plus grave ou plus préoccupante, mais c’est simplement parce que l’enjeu est plus important: une JOIE habituelle, toujours présente à l’arrière-plan de tout ce qu’il fait.
En fait INTERDÉPENDANCE veut dire que nous pouvons agir sur cet environnement, et qu’il agit sur nous; présentement nous sommes en train d’apprendre en détail comment tout cela fonctionne (la façon humaine d’apprendre, c’est de résoudre des problèmes). Il est vrai que PRÉSENTEMENT c’est assez chaotique, mais ce sera bref (relativement) et ça préfigure un avenir des plus intéressants.
Il en découle que la qualité de notre vie dépend de la qualité de notre environnement, et que, sachant cela, il est sûr et certain que DEMAIN sera drôlement plus intéressant qu’AUJOURD’HUI car nous saurons quoi faire pour cela. Inutile d’essayer d’être heureux si le monde qui nous entoure n’y est pas favorable. Par contre si l’environnement est agréable, nous nous sentirons heureux TOUT NATURELLEMENT (et sans effort): il est strictement IMPOSSIBLE d’être longtemps désagréable dans un endroit où tout nous incite à être agréable. Donc, être heureux est extrêmement facile: il suffit de prendre soin de notre environnement.
Le processus est simple, et il commence à être connu. L’erreur de l’Homme, c’est de se croire supérieur à (ou indépendant de) son milieu. C’est faux, il en est TOTALEMENT dépendant: IL BAIGNE DEDANS, IL EN FAIT PARTIE, IL EN A BESOIN (sinon il crève). Qu’est-ce qui se passe en soi quand on est dans un milieu agréable? Tout d’abord, on se sent super bien (si on était nerveux, stressé ou en colère, assez vite on se détend et ça disparaît pour ne laisser qu’un sentiment de JOIE et une confiance inébranlable en la vie). Le milieu déteint sur soi, on devient comme lui: s’il est agréable, on le devient aussi (naturellement et sans effort). Et comme ce n’est pas MON ENVIRONNEMENT À MOI TOUT SEUL, mais celui de tout le monde, c’est tout le monde qui ressent cette joie et cette confiance. Mais ce n’est pas tout.
Puisque l’être humain est un “animal social” il y a “contagion” d’un être humain à l’autre: si l’un se sent bien, il sera porté à sourire. L’autre le voyant sourire, sourira aussi (s’il est nerveux, stressé ou en colère, peu à peu le sentiment de bien-être du premier déteindra sur lui, et il se sentira bien aussi). Peu à peu il y a “contagion” de ce sentiment agréable de personne en personne: la joie de l’un déteint sur l’autre, et bientôt cette JOIE est un sentiment général.
Utopique? Trop beau pour être vrai? Au contraire, c’est absolument certain de se produire bientôt (et d’une façon TRÈS simple). Ici nous devons nous souvenir que nous sommes entièrement dépendants de notre milieu de vie: s’il change, nous changeons aussi, AUTOMATIQUEMENT. Par exemple, lorsque l’hiver arrive et qu’il fait froid, on n’a aucun effort à faire pour CHANGER: tout ce qu’on a à faire c’est de s’adapter aux nouvelles conditions (s’habiller plus chaudement, chauffer la maison, etc.).
Eh bien présentement les conditions de vie sont en train de changer, drastiquement: bientôt il sera IMPOSSIBLE de vivre comme maintenant: PARTOUT on devra s’adapter aux conditions nouvelles (qui sont 100 fois plus belles que maintenant). TOUT LE MONDE changera automatiquement (ce n’est pas réservé à un groupe d’élus ou de privilégiés).
Le monde change, et nous changeons avec lui.
1 commentaire:
J'aime bien cette conception positive et optimiste de l'avenir.
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