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Spiritualité traditionnelle ou spiritualité nouvelle?





Ceux qui me lisent habituellement savent que si la spiritualité m’intéresse beaucoup, je ne suis pas vraiment spiritualiste cependant. On appelle spiritualité une philosophie particulière (théorique ET pratique) qui offre des réponses TRÈS intéressantes aux grandes questions de la vie. Le but de la vie, ce n’est pas de croire à la science ou à la spiritualité, c’est d’être HEUREUX, et chacune de ces deux (à sa façon propre) peut m’y aider. Dans les années passées, j’ai lu des centaines de livres sur la spiritualité et pratiqué plusieurs de ses méthodes, alors je connais plus la spiritualité que la science, mais je ne suis pas vraiment spiritualiste. Tous les systèmes (scientifiques ou spirituels) ont des avantages et des inconvénients, Aucune forme de spiritualité n’a donc réponse à tout. Mais si la spiritualité prétend rendre l’Homme heureux, nous n’avons pas le droit de négliger cette possible réponse.

C’est élémentaire, mais on doit le rappeler: le mot spiritualité vient de «esprit». Contrairement à la science (qu’on qualifie souvent de matérialiste parce qu’elle étudie la matière), la spiritualité étudie l’esprit. En fait on devrait dire LES spiritualités car il y en a plusieurs formes selon les pays où elle s’est développée (mais une seule théorie cependant).

Le but premier de la spiritualité est de rendre l’Homme heureux, et dans ses recherches elle s’est rendue compte assez tôt que pour ce faire il était avantageux de connaître notre origine, le divin. Au cours des millénaires elle s’est donc attachée à perfectionner les méthodes pratiques pour y arriver.

LE DIVIN. Le divin est aussi impersonnel et nécessaire que l’oxygène qui permet au corps de vivre. Sans oxygène notre corps ne pourrait pas vivre, et sans le divin on ne pourrait pas exister.

NOTE. Quand on connaît ça (le divin), on s’aperçoit qu’il y a une chaleur et une conscience qui me fait dire qu’il y a aussi un aspect personnel.


La spiritualité, c’est un voyage de la matière au divin: par une discipline spirituelle (qui varie selon les systèmes), on «éveille» (= rend actif) tout d’abord une force semi-matérielle (c.a.d. sur un plan proche du physique). Cette force (appelée KUNDALINÎ) git à la base de ce qui correspond à la colonne vertébrale et est inactive. Une fois «éveillée» cette force –qui est de la nature du feu- a tendance à s’élever (comme tout feu). Le travail de l’adepte consiste alors à guider patiemment l’ascension de cette kundalinî de façon à ce qu’elle monte le long de ce qui correspond à la colonne vertébrale (tout cela se passe sur un plan du «physique-subtil» qui a d’énormes effets à la fois sur la conscience et sur le corps physique).

KUNDALINÎ s’élève donc de chakra en chakra (qui s’échelonnent du plan matériel au plan divin), libérant l’être intérieur du mental (sans le détruire cependant car il est très utile) et révélant progressivement les fabuleux plans de conscience de l’esprit et leurs facultés (que le mental appelle des «pouvoirs»). Au bout on trouve le divin, c.a.d. puisqu’on est de nature divine, qu’on se connaît soi-même. On constate alors que tout ce temps on ne connaissait pas sa véritable nature (qui est éternelle). L’inconvénient majeur, c’est qu’à mesure qu’on s’élève de plan en plan, on s’éloigne toujours plus de la Terre. Au bout, on a trouvé le divin, mais on a perdu la Terre.

LIBÉRANT L’ÊTRE INTÉRIEUR DU MENTAL. Le mental peut être TRÈS utile si nous en sommes le maître (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui). On ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres si ce n’est pas d’abord autorisé par le mental. Ce n’est pas un statut de maître, c’est un statut d’esclave ou de serviteur, et ça, pour plusieurs, c’est inacceptable. La spiritualité nous offre donc des moyens pour nous en libérer.


Dans les temps bibliques les anciens juifs avaient coutume de lapider certains hommes qui ne suivaient pas à la lettre leur plus précieux écrit, qu’ils appelaient LA LOI (torah); puis, plusieurs siècles plus tard, les vénéraient comme prophètes, et ajoutaient leurs paroles à LA LOI. Aujourd’hui on ne lapide plus quelqu’un pour sa pensée, mais s’il dit que la véritable nature de l’Homme est divine et que pour le réaliser il n’est pas besoin d’aller là-haut dans un ciel éloigné de la Terre, c’est si nouveau qu’on ne comprend pas; on croit même qu’il se trompe (et nous trompe). Et pourtant j’ai souvent entendu des personnes dire que LE PARADIS EST ICI-BAS, DANS LE CORPS. Je peux témoigner que c’est vrai: pas besoin de mourir pour connaître le paradis.

Une adaptation récente de la spiritualité (prometteuse pour l’avenir) ne cherche pas à refuser les conditions terrestres actuelles pour «s’élever» («s’élever», enfin… Il n’y a ni haut ni bas dans cette affaire) vers le divin. Au lieu de cela elle considère que le divin, c’est TOUT ce qui existe, ou dit autrement, que tout ce qui existe est du divin qui s’ignore, puisqu’il n’y a que ça et rien d’autre. Ici, dans la matière le divin SEMBLE absent (= ce n’est qu’une APPARENCE seulement). Tout le travail consiste alors à s’apercevoir/devenir conscient que le monde entier est le divin, ou à le voir partout (c’est la même chose).

Puisque c’est (= le divin est) partout, inutile alors d’abandonner la Terre; il faut le voir partout, dans tout. Pour être capable de le voir partout, il faut avoir UN REGARD DIFFÉRENT. On pourra jeter un regard différent sur les êtres et les choses quand on sera différent. (Plus sur «UNE conception du divin» et «Science et spiritualité: complémentaires?»)



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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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