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La décroissance

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

En économie comme ailleurs nous avons une fausse idée de la croissance: on veut toujours “faire mieux que la dernière fois”. Cela résulte de notre sens inné du progrès, mais c’est très mal compris (et donc mal appliqué). Non seulement c’est une chose impossible, mais en plus c’est “anti-naturel”.

Tout le monde sait qu’il faut respirer pour vivre, et aussi que la respiration comprend deux mouvements: l’inspiration et l’expiration. Mais que penserions-nous de quelqu’un qui veut tellement croître qu’il ne ferait qu’inspirer, sans jamais expirer? Nous avons tous en mémoire la fable de “la grenouille qui voulait être aussi grosse que le boeuf”: elle eut beau essayer, non seulement elle ne réussit pas, mais à la fin elle éclata.

L’observation de la Nature nous apprend que toute prise d’énergie est suivie d’une période d’assimilation de cette énergie (en rejetant éventuellement ce qui ne peut pas être assimilé). Mais l’Homme se croit plus INTELLIGENT que la Nature: il raisonne que s’il PREND sans jamais DONNER, il deviendra plus gros (tous les superlatifs: plus heureux, plus intelligent, etc.) Il RAISONNE? Mais avec quoi raisonne-t-il donc? Avec son mental? C’est donc avec son mental qu’il dit de telles incohérences.

Rien de ce qui existe n’a que des avantages et pas d’inconvénients. Le mental fait partie de soi, et la connaissance de soi nous apprend (entre autre) ce que le mental peut faire et ce qu’il ne peut pas faire (il est très utile pour QUELQUE CHOSE: il faut savoir POUR QUOI). Alors c’est simple: utilisons le mental pour faire ce pour quoi il est compétent, mais ne l’écoutons pas quand il dit des stupidités.

Il y a des gens qui ne sentent pas que le mental est parfois stupide (quand il dit des choses qu’il ignore –comme: “Dieu ou l’âme n’existent pas”: qu’est-ce que le mental SAIT vraiment de Dieu?) Le mental est totalement inadéquat pour nous guider et nous dire quoi faire; par contre le VRAI MOI (l’âme) est un guide infaillible. Le hic, c’est que nous ne sommes pas encore conscients du vrai moi, pour en devenir conscient il faut donc s’y efforcer.

Une croissance unilatérale comme le croit le mental, cela ne se peut tout simplement pas. D’où l’idée de DÉCROISSANCE. En fait, l’idée de décroissance est le pendant de celle de croissance. En parlant de développement durable Wikipédia oppose DÉCROISSANCE et PRODUCTIVITÉ: “La décroissance s'oppose au productivisme économique proposé comme modèle depuis l'ère industrielle”. Ce qu’on sait de la décroissance, c’est que c’est un ensemble de mouvements plus ou moins organisé et assez nouveau qui s’oppose à la croissance (et qui, selon ses propres dires, offre “une alternative au capitalisme”).

Personnellement, je ne suis pas très favorable à la décroissance. Bien sûr, je comprend sa nécessité: le productivisme a un besoin constant de matières premières (de ressources naturelles comme on dit); il doit les obtenir coûte que coûte sinon il ne peut plus produire. Et pour les obtenir le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas très respectueux de l’environnement (NOTRE environnement). Il fallait donc que quelque chose fasse contrepoids à la croissance et arrête le gaspillage: ainsi est née par réaction la décroissance.

De nos jours les idées d’écologie et de développement durable se sont largement répandues dans la population, et c’est très prometteur pour l’avenir de notre espèce. Ce qui est sur le point de se développer parmi nous, c’est une sorte de “croissance constante” qui naîtra d’un productivisme fortement tempéré par “la décroissance”.

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Croissance et décroissance sont comme la jambe droite et la jambe gauche: il faut les deux pour avancer.

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Dieu et l’atome

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Il n’existe pas deux réalités, il n’y en a qu’une seule: c’est LA réalité, celle où nous vivons (nous sommes réels, non? –geste de se palper) La science et la spiritualité sont deux manières différentes et opposées de voir et d’expliquer cette UNIQUE RÉALITÉ. Ce qui importe vraiment, c’est cette réalité, pas l’explication scientifique ou spirituelle qu’on plaque dessus. L’une croit que Dieu est tout, l’autre croit que tout est fait d’atomes: deux langages différents pour expliquer LA MÊME CHOSE.

En fait toutes deux parlent de la même chose, mais chacune à sa façon (qui est partielle et partiale), c.a.d. que chacune n’a qu’un point de vue (le sien propre) et se méfie du point de vue de l’autre, qu’elle juge suspect. Ce que la spiritualité appelle Dieu (en ignorant souvent sa véritable signification) est la même chose que ce que la science appelle l’atome (dont elle a une connaissance très limitée*). 

*connaissance TRÈS limitée de l’atome: la science sait que tout est fait d’atomes: la montagne, la maison, le cheval et cet Homme. Elle sait aussi que l’atome minuscule est convertible en une formidable énergie (mais elle ne peut pas convertir TOUS les atomes en énergie, seulement ceux de certains métaux lourds –comme l’uranium ou le plutonium- et ce, à un coût astronomique et un danger de radioactivité qui est très nocif pour tout être vivant).

Or science et spiritualité sont toutes deux issues d’un schisme jadis: celui du SAVOIR (ou CONNAISSANCE) –et on nous assure que toutes deux réintègreront (probablement graduellement, mais rapidement) un jour le SAVOIR –de nombreux signes indiquent que ce jour est imminent. Et les rares personnes qui ont la CONNAISSANCE savent –théoriquement et pratiquement- que l’atome est de l’énergie matérialisée, l’énergie, de la vie concentrée, la vie, de la conscience concentrée, et la conscience est convertible en quelque chose de formidable qu’on appelle Dieu. Ainsi on peut aller sans discontinuité de la matière à Dieu et de Dieu à la matière, parce que l’atome est tout cela.

On se demande bien pourquoi il y a incompréhension depuis tous ces siècles. Mais ça achève: le temps est bientôt là où science et spiritualité ne ralentiront pas le progrès de l’humanité, mais le favoriseront. C’est SÛR d’arriver, et ce n’est pas loin (en fait le temps presse, c’est à notre porte –à l’échelle terrestre).  Et ce sera beau, beau au-delà de nos plus beaux rêves.

Naturellement notre vie sera très différente, impossible de vivre comme maintenant. Heureusement d’ailleurs car s’il y a tout de même de belles choses dans notre monde, on ne peut pas dire que nous rayonnons de joie. Il y a même des gens qui trouvent que c’est normal de ne pas être toujours heureux (“c’est comme ça la vie, soyez réalistes, enfin!”) Il y a aussi ceux qui trouvent que ça change trop vite (ils sont  légion); mais ceux-là, ce n’est pas vraiment qu’ils sont contre, c’est qu’ils sont inquiets: ils voient bien que le monde change, mais ils ignorent ce qui va arriver; ces gens-là, il suffit que quelqu’un qui sache leur dise la merveille qui veut venir. Enfin, il y en a quelques-uns qui sont contre par principe: quoi qu’il arrive, ils sont CONTRE, et se font sauter avec leur dynamite pour le manifester: le monde veut devenir plus intéressant, et eux disent NON.

Nous sentons que le changement est dans l’air (en fait notre époque est caractérisée par un changement rapide auquel nous tentons de nous adapter) et nous ressentons ce changement comme insécurisant; mais c’est seulement parce que nous ne comprenons pas où mène ce changement. Il est habituel d’entendre que “le monde de demain sera très différent de celui d’aujourd’hui”. Déjà internet et les nouvelles technologies ont modifié profondément ce monde et notre façon de vivre est très différente de celle d’il y a à peine 50 ans.

Changement profond, soit, mais cela ne veut pas du tout dire qu’il y aura discontinuité: le monde de demain, c’est NOUS AUJOURD’HUI qui le construirons, non? Et pourquoi craindre le changement? On parle souvent du changement climatique et du bouleversement des saisons comme si c’était une mauvaise chose; mais si on veut une température plus agréable, il faut bien que ça change un jour: eh bien ça y est: nous sommes en plein dans le changement!

Changement, continuité: qu’est-ce que ça signifie concrètement? Ça veut tout simplement dire que le monde de demain sera très différent d’aujourd’hui. “Mais différent comment?” Pour faire une analogie avec le cycle du jour, je dirais que ces derniers millénaires ont été comme les ténèbres de la nuit, et nous devions péniblement acquérir la connaissance nécessaire pour être heureux; mais  bientôt c’est le matin et le soleil éclairera tout le monde: il sera PLUS FACILE d’être heureux. Les conséquences bouleverseront toute la façon dont nous appréhendons le monde (et donc la façon dont nous vivons).

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La simplicité volontaire

 

Simplicité volontaire et décroissance

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

L’Homme (Homo sapiens) est de loin la plus progressive des espèces, mais il a une façon bien à lui d’avancer (progresser): bipède, il avance d’abord une jambe, puis l’autre, et en répétant les mouvements il réussit à aller de l’avant. Bien sûr, cette marche en avant n’est pas très harmonieuse  (comparé à ce qu’elle pourrait être) mais elle lui permet d’avancer, c’est l’important, non? Sa façon de progresser parait même assez hésitante: il se balance de gauche à droite, mettant l’emphase tantôt sur une jambe, tantôt sur l’autre. Il vient de prendre le pas de la consommation, maintenant c’est à celui de la simplicité volontaire. Mais la simplicité volontaire, qu’est-ce que c’est au juste?

Selon le dictionnaire politique en ligne La toupieLa simplicité volontaire est un mouvement de société qui propose la réduction de la dépendance à l'argent et à la vitesse, dans le but de dégager du temps pour la communauté et d'encourager les attitudes écologiques et respectueuses de la société” et Wikipedia la définit ainsi: “La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs essentielles”.

La consommation est née de la société industrielle, et met clairement l’accent sur l’individu et sa capacité à acquérir (et accumuler/dépenser) des richesses. L’Homme, fonctionnant par opposition (plutôt que par COMPLÉMENTARITÉ), la simplicité volontaire est une réaction à la consommation.

La preuve que consommation et simplicité volontaire sont complémentaires plutôt qu’opposés, c’est que le second n’aurait pas pu exister si le premier n’avait pas d’abord existé.

On peut donc dire que la simplicité volontaire rejette les valeurs individualisantes de la consommation pour mettre l’importance sur “l’art de vivre ensemble” (j’ai souvent parlé dans mes autres textes de l’importance de la collectivité). On est sur le point de s’apercevoir globalement (individuellement, c’est DÉJÀ commencé) que “richesse intérieure vaut mieux que richesse extérieure” et que la société de consommation tourne le dos au bonheur.
 
Comme l’être humain oppose tout naturellement des choses qui, en réalité, sont COMPLÉMENTAIRES (= qui ont BESOIN l’une de l’autre pour exister), le danger est qu’il rejette une chose pour pouvoir adopter son contraire (il raisonne –faussement- que “l’ennemi de mon ennemi est mon ami”). Nous avons tous en mémoire l’exemple de l’ex-URSS qui, pour appliquer son idéal de collectivité, a rejeté en bloc les valeurs individualisantes de la société capitaliste.
 
Il faut savoir que consommation et simplicité volontaire ont tous deux des avantages et des inconvénients: il convient de prendre les avantages de chacun tout en laissant ses inconvénients de côté (le bonheur de l’humanité –donc de chacun de nous- est à ce prix). C’est bien connu qu’une collectivité est un ensemble d’individus. Par conséquent, pour pouvoir être une collectivité (l’espèce humaine), il faut d’abord être un individu; la consommation a grandement facilité cela. Maintenant que chacun de nous est fortement individualisé, elle n’est plus nécessaire, et l’évolution favorise des valeurs plus collectives (comme la solidarité).

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La consommation

 

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Je te salue ami

C’est bien connu: nous vivons dans un monde de consommation, c.a.d. que pour la société nous sommes avant tout des citoyens CONSOMMATEURS. Nous consommons de la nourriture et des vêtements, des outils et des véhicules, des voyages et des loisirs, des livres, des films et des spectacles, bref des “biens et services” de toutes sortes. Il y a même des religions pour ceux qui veulent consommer du divin. Et quand nous sommes las de tout cela, on nous envoie consommer des “résidences pour personnes âgées” en attendant d’aller au cimetière où on n’a plus besoin de consommer car c’est quelqu’un d’autre qui le fait pour nous.

Il y a de la consommation pour toutes les occasions: le petit qui commence l’école, il lui faut des fournitures scolaires; il y a les dépenses du mariage de ce jeune couple (et peut-être plus tard les frais d’avocats pour le divorce); les dépenses en soins médicaux quand on est malade, etc.

J’ai entendu dire que “chaque personne est unique et a sa valeur propre”. UNIQUE, ça veut dire que Gérard ou Lucien sont incapables de prendre TA place: il n’y en a qu’UN comme TOI, et TU es nécessaire sinon il y a un trou dans l’ensemble. Quant à ta valeur, pour la société de consommation, elle se chiffre en montant de revenus et en capacité de dépenser: plus tu gagnes cher et plus tu as de la valeur à ses yeux. Ça me rappelle le Big Bazar de MICHEL FUGAIN dans les années 70 (peu après la formidable liberté de mai 68): son “Petit Homme” était né dans un monde étouffant, pré-déterminé et pré-programmé, qui ressemblait fort à notre société de consommation aujourd’hui.

Nonobstant tout ce qui précède, l’avantage majeur de la société de consommation (il y en a!) c’est de nous montrer un exemple de ce que nous ne voulons pas pour l’avenir. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ce qu’est une société de consommation car nous avons connu cela. Mais pour pouvoir décider librement que nous n’en voulons pas, il convient de définir CONSOMMATION. Or l’étymologie nous apprend que consommer vient “du lat. CONSUMMARE: faire la somme, achever, consumer”. Au sens littéral, la CONSOMMATION est donc l'achèvement, l'accomplissement, la réalisation (par exemple la consommation du mariage).

QUELQUES DÉFINITIONS

SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION: désigne une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer de façon abondante des biens et services. 

CONSUMÉRISME: qualifie une idéologie économique où la consommation de biens et services dispose d'une place prépondérante dans la société.

Sur le plan économique consommer “des biens et services” veut nécessairement dire qu’ultimement c’est un ACHÈVEMENT: ça les détruit (CONSOMMER et CONSUMER ont la même origine). Parfois c’est bien (si ça répond à un besoin –comme manger) et parfois ce n’est que pour la satisfactions de nos désirs (naturellement satisfaire nos désirs peut être tout à fait légitime, mais ça ne mène JAMAIS au vrai bonheur (qui dure TOUJOURS); tout au plus cela donne une petite joie temporaire.

Or il a été démontré qu’une simple répétition/accumulation de ces “petites joies temporaires”, bien qu’elle résulte en un caractère généralement optimiste, confiant et bien disposé, n’apporte pas le vrai bonheur car ce dernier est un ÉTAT D’ÊTRE et ne dépend d’aucune circonstance extérieure. 

Si l’on porte son attention sur elle, il devient tout de suite évident que la consommation aboutit à la fin de la chose consommée, comme nous apprend l’étymologie (et fin = mort, destruction). Par exemple, quand j’ai fini de manger du poulet,  il n’y en a plus dans mon assiette (on peut dire que le poulet a été détruit par le fait de le manger). De même mon voyage de deux semaines en Jamaïque n’existe plus pour moi (sauf en souvenirs) quand je suis de retour chez moi, à Montréal: on dit alors que ce voyage est fini (il n’existe plus) car ce n’est plus une réalité pour moi, ma réalité maintenant c’est mon appartement de Montréal.

En observant les choses, je me suis aperçu que consommer ne fait que PRENDRE (c.a.d. utiliser, USER): c’est un mouvement dirigé vers soi, alors que le bonheur ne prend pas, mais au contraire DONNE; c’est un mouvement dirigé vers l’autre (d’où le dicton “RENDRE HEUREUX REND HEUREUX”). On s’aperçoit alors que CONSOMMATION et BONHEUR s’excluent mutuellement. Puisque nous vivons dans une société de consommation, il n’est pas étonnant alors que nous ne soyons pas heureux car nous tournons le dos au bonheur.

Comme la consommation ne mènera jamais au bonheur, s’attacher à elle nous apparaît stupide (sauf si nous sommes pris dans le tourbillon étourdissant du consumérisme); on pouvait donc s’attendre à ce que quelque chose s’y oppose: c’est le concept de simplicité volontaire dont je parlerai dans mon prochain texte.

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L’Homme selon Descartes

 

Descartes

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th_thumbJe te salue ami

Tous ceux qui ont lu Descartes connaissent son COGITO ERGO SUM (Je pense donc je suis). Il faut savoir que Descartes était mathématicien, philosophe et physicien et son Discours de la méthode en fait un fondateur de la philosophie moderne; il a aussi posé le fondement des sciences avec son “sujet connaissant face au monde qu'il se représente” (c.a.d. qu’on ne peut connaître le monde qu’en étant un observateur impartial du monde –et non un acteur subjectif); en physique il est considéré comme le fondateur du mécanisme. Bref, il a grandement contribué à faire de notre monde ce qu’il est.

Descartes, c’était au 17e siècle. Aujourd’hui nous savons que notre monde hyper-cartésien est INCAPABLE d’apporter le bonheur à l’humanité (être heureux, c’est bien le but de la vie, non?) En d’autres mots le monde que nous avons élaboré d’après les conseils de ce cher Mr. Descartes est en train de faire faillite, lamentablement. Que faire alors? Repartir sur d’autres prémisses? Hmm, pas très réaliste (pour employer un terme à la mode); et puis, ne risquerions-nous pas alors de “tomber dans un trou noir”, c.a.d. de passer par une période d’obscurité et d’obscurantisme?

Eh bien, non! La “période d’obscurité et d’obscurantisme”, c’est maintenant (comparé à l’ère d’illumination qui attend l’humanité). En fait le “trou noir” est signe de notre inconscience: nous ne sommes pas conscients des merveilleux mondes au-delà de la matière, ça n’existe pas pour nous, c’est le “trou noir”.

Y a-t-il des signes que notre monde fait faillite?” En dehors des pollutions de toutes sortes et de l’exploitation à outrance des ressources naturelles qui appauvrit inexorablement notre environnement, vous voulez dire? Matériellement, il est incontestable qu’aujourd’hui nous avons progressé beaucoup (comparé à, disons, il y a 500 ans), mais ce progrès s’est fait au détriment de  notre bonheur qui ne dépend pas uniquement des conditions matérielles, et on peut dire que spirituellement, nous avons régressé (de nos jours il est même courant de ne pas croire en Dieu –qui est le bonheur suprême). Pas étonnant que nous ne soyons pas heureux: nous ne croyons même pas que le bonheur (= Dieu) existe. (En fait, pour pouvoir progresser MATÉRIELLEMENT, nous avons perdu de vue l’importance des valeurs SPIRITUELLES)

Je dois ajouter ici que cette situation est temporaire (quelques siècles seulement, et la fin est imminente), et que ce “détour” -le très subjectif athéisme d’aujourd’hui- nous aura grandement enrichi (quand nous serons sorti de la situation présente): entre autre en nous débarrassant des superstitions religieuses du Moyen-âge. Cette situation présente, il convient d’en parler. Non seulement elle court à sa fin (qui est imminente), mais il y a une réaction intéressante à la disette spirituelle d’aujourd’hui: un nombre grandissant de personnes, sans être des spiritualistes accomplis, s’intéressent de près à la spiritualité (quelle que soit la forme que celle-ci prenne pour eux). On peut aisément en déduire que l’âge qui suivra sera l’âge de l’accomplissement spirituel (collectivement  -toute l’humanité- alors que l’accomplissement individuel a toujours été possible). D’ailleurs l’astrologie ne dit-elle pas que “nous entrons dans l’ère du verseau, qui est l’ère de l’esprit)?

En réalité, l’opposition matériel/spirituel résulte d’une notion erronée de ces deux termes qui sont synonymes (la matière ayant aussi des propriétés “spirituelles”, et l’esprit étant aussi concret que la matière). L’être humain, parce qu’il distingue aisément le bien et le mal, tend à les OPPOSER (alors qu’ils sont COMPLÉMENTAIRES).

Beaucoup de gens, manquant de perspective, déplorent le “monde chaotique” d’aujourd’hui. C’est vrai que ce monde manque cruellement d’harmonie, mais ils se trompent: le monde n’est pas “PiRe”, il est en préPaRation, c.a.d. qu’il n’est pas encore ce qu’il doit être: le monde DEVIENT VRAI. Depuis si longtemps nous ne vivons pas dans la RÉALITÉ mais dans un monde d’APPARENCES; et aujourd’hui ces apparences montrent leur vrai visage, tout le monde est forcé de voir que ce ne sont que des apparence, ce n’est  pas la RÉALITÉ (c’est comme un masque plaqué sur un visage: ça peut être un beau masque mais ce n’est qu’un masque –et ce masque CACHE la réalité). Nous nous préparons à voir (et vivre) la réalité –qui est 100 fois mieux que maintenant.

En fait ce monde, c’est nous les Hommes qui l’avons bâti, et s’il nous paraît incohérent et insupportable aujourd’hui, c’est que notre propre incohérence est étalée partout (elle n’a plus nulle part où se dissimuler, plus d’inconscient où se terrer). Mais c’est bon signe! Pas besoin de changer de monde (plus harmonieux ou que sais-je). Le monde, il est DÉJÀ parfait. C’est nous qui le voyons mal (le masque qui cache la réalité, dont je parlais): nous le voyons pollué, bruyant, laid, etc. Mais c’est nul autre que nous les Hommes qui, au cours des siècles, l’avons fait comme cela; en lui-même il n’est pas comme cela du tout. Il s’est mis graduellement à refléter notre propre manque de cohérence (ou plutôt de bonheur). Mais c’est formidable! Le monde peut être tout ce qu’on veut: si nous sommes plein de joie, il sera plein de joie. C’est nous qui teintons le monde par la façon dont nous le voyons, et non pas l’inverse (= nous sommes gris parce que le monde est plein de grisaille ). 

UN SIMPLE REGARD À CHANGER POUR QUE LE MONDE CHANGE (OU PLUTÔT POUR LE VOIR TEL QU’IL EST RÉELLEMENT): QUI EUT CRU QUE CE FUT SI SIMPLE?

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Comprendre

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th_thumbJe te salue ami

Un simple mot comme “comprendre” a une signification très différente pour… “celui qui connaît la Nature” (disons), et pour le scientifique (qui s’efforce de la connaître), car ce dernier a besoin de preuves, sinon il ne comprend pas –ou n’avance pas-  (quand il a des preuves, il a l’impression de comprendre ou d’avancer). En fait, la science existe parce que le mental existe (pas de mental = pas de science) et la science a les qualités et les défauts du mental (en fait les limitations de la science sont en réalité les limitations du mental). Et puisque le mental est éminemment progressiste (= capable de progrès), il en découle que la science peut faire (et fait) des progrès remarquables. Par exemple, les scientifiques ont la preuve que le climat se réchauffe car ils l’ont mesuré, tandis que ceux “qui connaissent la Nature” n’ont pas besoin de preuves car ils SAVENT qu’elle fonctionne par cycles et qu’il y a déjà eu plusieurs périodes de réchauffement (et ça ne les inquiète pas du tout).

La science, pour pouvoir acquérir une  connaissance  approfondie de la MATIÈRE ne perçoit rien des multiples plans d’existence plus ou moins spirituels –comparé à la matière- (elle nie même leur existence). La spiritualité (TRÈS différente de la religion), connaît -et explore- ces plans, mais comme son champ de compétence est l’esprit, elle a une forte tendance à négliger (et même à se détacher du)  plan matériel.

Puisque nous sommes composés de corps ET d’esprit, il devrait être évident que ni la science (qui ne connaît que la matière) ni la spiritualité (qui est compétente pour l’esprit seulement) ne peut nous apporter la plénitude PHYSIQUE que nous cherchons: les deux sont donc nécessaires pour une compréhension complète car la spiritualité seule néglige volontairement la matière pour s’occuper des merveilleux mondes spirituels, tandis que la science seule n’a produit qu’un consumérisme exacerbé qui mène l’humanité à l’opposé du bonheur.

Notre faculté mentale est remarquable quand elle  se tient à sa place. Le hic c’est qu’elle croit que sa place, c’est partout: forte de sa logique, elle se permet de dire toutes sortes de choses fort limitées ou non vraies. Par exemple, elle affirme que le véritable MOI (qu’elle appelle “l’âme”) n’existe pas, que telle ou telle chose est possible ou non, alors que pour des facultés supérieures (supérieures au mental) il n’y a RIEN d’impossible, TOUT est possible.

Plusieurs articles de ce blog parlent du mental, parfois en termes élogieux, parfois très critiques (et les deux sont vrais). C.a.d. que le mental est INCAPABLE de dire si une chose ou son contraire est vrai: il peut démontrer que chacun des deux est vrai selon son intérêt. C.a.d. qu’il veut tellement être objectif qu’il est incapable de prendre parti pour l’un ou pour l’autre (c’est comme s’il était si compétent pour voir les avantages et les inconvénients du bonheur ET du malheur qu’il était incapable de choisir le bonheur). C’est ainsi que le mental est INCAPABLE de prouver l’existence de Dieu, et il a des arguments convaincants en faveur ou contre l’existence de Dieu selon la PRÉFÉRENCE de chacun.

Je me suis aperçu que nous avons tendance à accorder une importance démesurée au mental sous prétexte que c’est la faculté la plus haute que l’évolution ait manifestée jusqu’à présent. D’autres facultés (inconscientes car encore non manifestées) attendent de prendre la tête de l’évolution terrestre (comme le mental a fait jadis). LE MENTAL A PROUVÉ QU’IL EST INCAPABLE DE RENDRE L’HUMANITÉ HEUREUSE. Le mental est très utile pour beaucoup de choses, mais pour nous servir de guide (comme c’est le cas présentement) il est totalement incompétent, et toute personne qui veut ardemment être heureux doit chercher activement à devenir conscient du “vrai moi” (l’âme”) car celui-ci est TOUJOURS heureux.

La différence de signification du mot COMPRENDRE  résulte de sa conception même. Pour les scientifiques, on “comprend” avec la tête ce qui est un acte extérieur: on observe puis, avec notre faculté mentale (intelligence, analyse, déduction, etc.) on tâche de comprendre, et enfin, quand on croit qu’on a compris, on en tire des lois (avec la science la matière n’est pas LIBRE, elle obéit à des lois).

Celui qui “connaît la Nature”, par contre, comprend “avec son coeur”, ce qui est BEAUCOUP plus intime, intérieur: on comprend parce qu’on EST. On voit alors que la matière telle qu’elle est vraiment (= sans intervention du mental) est LIBRE: rien n’est impossible pour elle. C’est incomparablement mieux que la science, où on doit être autre que le monde pour tâcher de comprendre le monde.

L’évolution avance toujours par définition. L’espèce humaine (ou plutôt sa faculté mentale) n’a pas toujours existé: un jour l’évolution l’a fait sortir du grand singe. Et un jour l’évolution fera sortir une espèce nouvelle de l’Homme (je l’appelle “l’Homme après l’Homme” faute d’un meilleur nom). C’est CERTAIN de se produire (à moins de croire que l’évolution, ayant atteint son but –produire l’Homme- cesse dès lors d’exister). La question se pose donc dans ces termes: “Allons-nous évoluer avec l’évolution et devenir l’Homme après l’Homme, ou refuser d’évoluer et rester un Homme à jamais?”

La réponse est évidente si l’on se souvient du sens de l’évolution: puisque celle-ci avance toujours, refuser d’aller plus loin équivaut à tomber dans le passé, donc régresser. Et puisque l’évolution se dépasse toujours et va plus loin, nul doute que “l’Homme après l’Homme” sera drôlement mieux que l’Homme, et devenir ce monsieur sera TRÈS avantageux pour nous (tout comme pour l’élève de 4e il est plus  avantageux de monter en 5e que de rester indéfiniment en 4e).

De toute façon l’évolution ne nous demande pas notre avis avant d’agir (pas plus qu’elle n’a demandé au singe s’il acceptait de devenir Homme). Il est de plus en plus évident présentement que notre civilisation a fait faillite. il y a des Hommes actuellement qui étouffent dans leur peau d’Homme: ils sont encore minoritaires, mais ce sont comme des avant-coureurs: quand ce sera évident pour une majorité d’êtres humains, alors ce sera le temps de “l’Homme après l’Homme”.

Ceux qui veulent en savoir plus sur cet Homme après l’Homme liront avec avantage quelques-uns de mes articles sur le sujet (L’Homme après l’Homme, L’Homme divin, Un être exceptionnel), mais il faut savoir qu’AUCUN SIGNE PHYSIQUE NE DIFFÉRENCIERA CET ÊTRE DE L’HOMME -en tout cas dans les premiers siècles- mais la différence psychologique sera énorme (100 fois mieux).

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Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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