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UN seul monde

Salut ami

Il n’y a qu’UN seul monde (pas deux, pas trois, pas quatre: un), mais à en croire les Hommes, il y en aurait deux: le monde matériel et le monde spirituel. Eh bien non! Il n’y en a qu’un, et nous y vivons (mais il est beaucoup plus vaste et complet que le plan physique que nous connaissons). Et ce qui nous apparaît comme des conceptions opposées (le matérialisme et la spiritualité) ne sont que deux façons différentes d’expliquer LE MÊME MONDE. Après une observation attentive et une étude des plus approfondie, j’en suis venu à la conclusion que le monde matériel est vécu «au niveau de la rue», alors que les différents plans d’existence de la spiritualité sont LE MÊME MONDE vu à différentes hauteurs (de conscience). Conception surprenante certes, mais à ne pas rejeter d’emblée cependant.

Pourquoi alors ces deux conceptions? Tout simplement parce que l’être humain est incapable de voir ce qui est un; il ne voit l’unité que par ses composantes (c.a.d. que nous voyons un monde matériel ou un monde spirituel au lieu de voir LE MONDE). C’est ce que le mysticisme appelle le dualisme (et l’occultisme, les paires d’opposé: petit/grand, sain/malade, jeune/vieux, etc.) Une amie blogueuse disait la même chose dernièrement: «les êtres humains aiment voir tout en binaire: homme ou femme, noir ou blanc, homosexuel ou hétérosexuel. L'on ressent le besoin de classer pour réfléchir».

Voir les choses «en binaire» est pratique pour AGIR: ça nous a permis d’inventer des choses, d’adapter notre environnement à nos besoins (avant l’Homme c’était l’inverse) et de prendre la tête de l’évolution. Mais pour CONNAÎTRE c’est pitoyable: ça ne nous montre pas la réalité des êtres et des choses telle qu’elle est vraiment, mais une apparence de réalité telle que nous la montre nos lunettes mentales.

En fait c’est simple (c’est l’Homme qui complique tout, même ce qui est simple). Les choses ne sont opposées qu’en APPARENCE seulement, en réalité elles sont COMPLÉMENTAIRES (= ça veut dire qu’elles se complètent l’une l’autre, et qu’on a besoin des deux pour COMPRENDRE/CONNAÎTRE réellement). Par exemple, l’Homme est ainsi fait qu’il ne peut connaître directement l’être humain; il observe qu’il y a des hommes et des femmes, puis de là, remonte à l’unité: hommes et femmes sont tous deux des ÊTRES HUMAINS. Ça peut être très rapide (si rapide que ça semble souvent évident), mais il y a TOUJOURS ces deux étapes dans son processus de pensée.

HOMME. Au moyen de la majuscule je distingue l’être humain en général (Homme) du mâle humain (homme); Homme et homme sont donc deux mots distincts.

On comprend alors pourquoi science et spiritualité ont une relation de rivalité plutôt que de complémentarité Ce qui est important pour nous n’est-il pas de connaître notre monde le mieux possible, plutôt que de chercher à le connaître soit à travers la conception exclusive de la science soit à travers celle (tout aussi exclusive) de la spiritualité? Alors toute exclusivité m’apparaît comme limitative, et personnellement j’accueille favorablement tout ce qui peut m’aider à mieux connaître le monde dans lequel je vis, que ce soit une connaissance scientifique ou spirituelle. Procéder ainsi m’a permis de mesurer (et d’éviter) la limitation de chacune de ces deux, me permettant d’étendre cette connaissance de façon substantielle. Je suis donc en mesure de t’assurer, ami, qu’être familier avec les deux conceptions ne présente aucun inconvénient, mais au contraire, n’a que des avantages à offrir.

L’avantage principal de la science (sur laquelle s’appuie le matérialisme) est qu’elle s’adresse à tout le monde, alors que la spiritualité (différente de la religion) est «élitiste» et ne s’adresse qu’au petit nombre. Mais, comme elle est beaucoup plus jeune que la spiritualité, on doit s’attendre à ce qu’elle connaisse moins de choses. Par exemple, la science ne connaît rien de -et donc nie farouchement- l’existence du divin, et de son représentant dans l’Homme: l’âme.

Lorsqu’on parle d’avantages et d’inconvénients, la spiritualité n’est pas en reste. Son avantage majeur est qu’elle s’est aperçue –et a exploré- de nombreux plans d’existence. Sa connaissance du divin est aussi un grand avantage lorsqu’on sait que le divin, c’est tout ce qui existe (donc nous aussi). Si la spiritualité est très intéressante pour nous, on y trouve de multiples inconvénients par contre: le nombre d’années qu’on doit y consacrer et les qualifications morales nécessaires limitent le nombre d’adeptes.

Il faut savoir qu’il est très limitatif de rejeter la spiritualité sous prétexte qu’on y trouve charlatans, faux gourous et sectes de toutes sortes (d’ailleurs la science aussi a son lot de faux scientifiques). As-tu déjà réfléchi à ceci, ami: la preuve qu’il y beaucoup de choses intéressantes dans la spiritualité c’est qu’elle est tant copiée. Il faut se souvenir qu’un faussaire (ou un charlatan) ne copie qu’une chose qui a beaucoup de valeur.

SPIRITUALITÉ. TRÈS différente de la religion (basée sur le dogme), la spiritualité, puisqu’elle est basée sur l’expérimentation (tout comme la science) n’attend de personne qu’il la croie sur parole: l’adepte doit personnellement vérifier chacune de ses affirmations.

Signature-Plume

Villes modernes






 







Lorsqu’on regarde une ville comme Montréal avec «les yeux du cœur», on est tout d’abord frappé par un climat d’étrangeté: des milliers d’anonymes allant je ne sais où, vont et viennent dans tous les sens. Si l’on regarde avec insistance cependant, des lignes de force se dégagent de cet ensemble bigarré, le chaos apparent change de visage, et on semble comprendre: ils ne courent pas au hasard, chacun vaque à ses affaires (simplement, comme les affaires, c'est partout, on a la sensation d’un va-et-vient ininterrompu); c’est comme un hasard programmé, un chaos logique, une sorte de non-sens plein de sens.

Une observation plus attentive révèle enfin la chose, et on se rend compte du progrès accompli (sous des apparences de déclin; bien sûr: c’est le déclin de ce qui est périmé pour faire place à ce qui veut venir). L’Homme avide de profit va disparaître de lui-même pour laisser place à l’Homme respectueux de son monde. Notre avenir plus heureux, il est sûr de venir; c’est maintenant le terrible.

Nous sommes tous prisonniers d’une routine insensée (= qui n’a aucun sens), enfermés dans un cercle vicieux qui tourne en rond (comme le hamster dans sa cage); dans ce cul-de-sac qui ne mène nulle part on n’a pas le temps de réfléchir. D’ailleurs réfléchir à quoi? Il faut travailler, gagner sa vie. Vite, vite, ça presse: on va manquer de temps. Notre vie est absurde. Mais combien voient cela?

On n’a pas le temps de le voir, n’est-ce pas: on est trop occupé à vouloir gagner sa vie (on croit même qu’il faut la gagner pour la mériter, comme si on n’a pas le droit de vivre gratis, juste pour le plaisir). «Ah, un rêveur! Il me faut un gagne-pain pour pouvoir mettre du beurre sur mon pain, môa, môssieu; on ne peut pas vivre sans travailler: c’est comme ça la vie». Et votre petit dernier, là, il travaille ou c’est son père qui lui permet de vivre? Si l’humanité comprenait qu’elle n’est qu’un tout petit pour son père (Dieu), l’Homme n’aurait pas besoin de travailler: comme un enfant, il s’en remettrait à son père pour tout ce qui le concerne.

Voilà le mot lâché: Dieu. De nos jours il est de bon ton de ne pas croire en Dieu, ça fait superstitieux; «pas besoin de Dieu, je peux me débrouiller seul, comme on grand; regardez: j’ai même un travail pour vivre. Je suis matérialiste et j’en suis fier». Peut-être que c’est le mot DIEU qui est mal compris. Imagine, ami, que tu es une goutte d’eau, et que tous les êtres humains (en fait TOUT ce qui existe) sont des gouttes d’eau. Ces gouttes d’eau ne sont pas nées un jour, comme ça, «de rien», n’est-ce pas; elles doivent leur existence à un immense océan. Cet océan est si immense qu’on n’en comprend rien. Alors les Hommes, qui aiment croire qu'ils comprennent, ont dit DIEU.

Mais attendez. Si on est comme une goutte d’eau qui vient de l’océan (qui est de l’eau aussi), ça veut dire que chacun de nous est de même nature que notre origine, donc potentiellement divin. On sait que le corps meurt (pour le moment, car il n’est pas encore divin), donc nous ne sommes pas notre corps, puisque nous ne mourons pas (tout comme l’océan primordial): il y a donc au plus profond de soi quelque chose que l’on ne connaît pas encore qui est de nature divine. C’est peut-être «l’âme», qui sait (encore un mot dont nous nous méfions –parce que nous ne savons pas encore ce qu’il signifie vraiment). Mais c’est formidable: chacun de nous est donc éternel et pleinement heureux, tout comme l’océan primordial dont il est issu. Alors il n’y a qu’à découvrir notre véritable nature, divine, puis en imprégner le corps afin que même lui bénéficie de nos qualités divines.

Reste une question. En se divisant en myriades de gouttes d’eau les caractéristiques divines de cet océan primordial se sont-elles divisées aussi, auquel cas chacun de nous ne représenterait plus qu’une infime fraction des qualités originelles? Il est facile de répondre à cette question si on se souvient que la division engendre –et permet- la multiplication (voir La sexualité). Et puis… la goutte d’eau est de même nature que l’océan, non? Seule la quantité varie. La quantité semble être importante pour nous parce que nous nous croyons petits et finis. Lorsque nous découvrons que notre véritable nature est divine, alors nous savons que nous sommes infinis, et la question ne se pose plus. La seule question qui reste est: comment faire pour que la vie (tout le plan matériel en fait) soit divine aussi?

Pour vouloir changer la vie, il faut la voir telle qu’elle est: absurde. En fait, lorsqu’on connaît la vie merveilleuse et harmonieuse qui attend patiemment de voir le jour, celle-ci paraît effectivement absurde, mais si nous attendons de voir que la vie est absurde pour la changer, nous risquons d’attendre longtemps. Ça ne se passera pas comme ça: c’est l’environnement qui va changer, et qui en changeant va nous forcer à changer aussi. De tous temps, c’est la modification des circonstances ambiantes (de l’environnement, donc des conditions de vie) qui ont déterminé les changements des animaux. Maintenant c’est le tour de l’Homme.

Mais avec l’Homme il y a une légère différence. IL PEUT COLLABORER (JUSQU’À UN CERTAIN POINT) À ÉDIFIER/MODELER/CHANGER SON ENVIRONNEMENT, et par là même, aider tout ce qui existe (minéral, végétal, animal). Bien sûr, ce n’est pas lui qui va se repentir de ses excès et de ses erreurs passées, pour coopérer avec la Nature (en fait on ne peut pas parler «d’erreurs», mais d’apprentissage de la vie de la jeune humanité). Et puis tout cela a été prévu de longue date et ne peut être que temporaire.

D’habitude je dis les choses (et au besoin je les répète), puis j’attends patiemment que le monde change. Mais là le temps presse; on ne peut pas dire comme ça presse. C’EST URGENT! Il n’y a pas une seconde à perdre. J’ai envie de te prendre par les épaules et de te secouer: «Éveilles-toi frère, ouvres les yeux, bon sang! C’est l’heure!» Regardes: ça va être le miracle de la Terre. Cette Terre chérie, adorée va se montrer sous son plus beau jour.

En fait, cette Terre n’a jamais cessé d’être belle et merveilleuse; c’est nous, les Hommes, qui sommes incapables de la voir telle qu’elle est en réalité (bien sûr: l’Homme ne sait pas voir la réalité des choses, mais seulement une APPARENCE de réalité). Pendant des siècles, des prophètes ont prédit une nouvelle humanité, mais c’était toujours pour plus tard. Et maintenant ça y est: le moment est arrivé. Maintenant nous allons voir. Qu’est-ce qui va se passer? On ne sait pas, n’est-ce pas. Ce sera comme une sorte de miracle, mais un miracle naturel.

Non pas que le monde va soudainement s’améliorer, devenir meilleur ou que sais-je. Vouloir améliorer le monde, le guérir de son réchauffement global: ça c’est vraiment l’aveuglement humain qui croit que s’il n’y fourre pas son nez, le monde ne sera pas aussi bien qu’il l’imagine (et son imagination est si petite et si pauvre; sa mère, la Terre en a mille fois plus). Le monde n’a pas besoin d’amélioration: il est DÉJÀ suprêmement beau, il faut seulement que l’Homme s’en aperçoive, c’est tout. C’est nous, les Hommes, qui allons ouvrir les yeux, et voir la Terre comme nous ne l’avons jamais vue: merveilleusement belle.

Tout cela n’est qu’un mauvais rêve. Éveilles-toi à la beauté du monde, frère.







La Joie véritable






Il faut souffrir beaucoup pour chercher désespérément la guérison de la souffrance. Très jeune, je n’étais pas à l’aise dans ma peau d’Homme: je disais la chose à ne pas dire, faisais la chose à ne pas faire, tutoyais des inconnus alors que c’était socialement inacceptable, etc. Bref je me sentais très «inadéquat» comme être humain. Souffrir cependant me semblait inacceptable: il fallait être heureux coûte que coûte; alors j’ai cherché (si intensément cherché) à sortir de cette souffrance (comparé à la vie merveilleuse «avant la naissance», la vie ici est souffrance). Aujourd’hui, je ne souffre plus, bien sûr; ce n’est pas que je sois anesthésié, devenu insensible à la douleur. Non! Mais ma recherche a donné un résultat intéressant; aujourd’hui je suis pleinement heureux du matin au soir, jour après jour (explication plus loin).

Ça me permet de dire qu’IL Y A une solution, ÇA EXISTE. Tout le monde peut trouver cette Joie véritable; mais c’est dans une partie inconsciente de soi (donc encore inconnue). Pour la trouver, il faut la chercher (mais chercher réellement, obstinément, jusqu’à ce qu’on trouve). Dans mon cas, c’était presque une question de vie ou de mort, n’est-ce pas: il fallait absolument que je trouve, c’était impossible sinon.

Quand on a une telle motivation, il faut que quelque chose se passe: ou bien on crève, ou bien on devient heureux. Et en effet, il se passe une chose extraordinaire, merveilleuse. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus de gens PLEINEMENT heureux (je te rassure tout de suite: il y en a, mais ils sont rares)? Et là, je semble comprendre: ces millions de personnes n’ont pas la motivation qui fait qu’on cherche (et on ne peut chercher sans trouver).

D’ordinaire on est parfois heureux, parfois malheureux dans une sorte d’alternance -j'appelle cela le yoyo de la vie («Ho! C’est comme ça la vie; c’est vous qui n’êtes pas normal avec votre souffrance»). Je ne dis pas qu’il faille «souffrir pour être heureux» (en fait ça ne devrait pas être nécessaire normalement), mais ça motive drôlement (à vouloir en sortir). La majorité des gens ne sait même pas qu’il y a quelque chose à trouver; alors pourquoi chercheraient-ils? Logique, non? (Et terriblement limitatif aussi: on vous met dans cette condition; il y peut-être quelque chose à faire, peut-être pas, débrouillez-vous pour améliorer votre sort –si vous pouvez). Personne ne t’aidera à être plus heureux; c’est le royaume du chacun pour soi (croit-on). C’est triste. On comprend que ce n’est qu’une étape (de l’évolution), mais c’est une triste étape.

En fait on constate une chose étrange: beaucoup de gens pensent qu’ils mourront un jour simplement parce que leur corps mourra; ils pensent qu’on ne peut pas parler au-delà d’une certaine distance à moins d’avoir un téléphone, qu’on ne peut pas être à la fois à Montréal et à Paris, etc. (la liste est longue, de nos impossibilités). Toutes ces limitations que nous croyons avoir sont en fait les limitations du corps. C’est pourquoi le sage a dit que «nous pouvons tout ce que nous ne pouvons pas».

Certes le corps est important, mais plutôt que d’être LIMITÉS par lui, découvrons QUI nous sommes réellement de façon à ce que ce soit NOUS qui donne au corps NOS capacités. Je COMPRENDS ceux qui souffrent, et je veux les assurer qu’IL Y A un remède à la souffrance, mais je refuse de souffrir avec eux, au contraire, c'est eux qui doivent trouver la Joie ineffable (et je peux les assurer qu’elle existe). Toute souffrance est insensée (= n’a pas de sens) sauf que nous avons besoin d’elle PRÉSENTEMENT (en fait ce n'est pas tant de la souffrance que nous avons besoin, mais de sentir que la vie actuelle est absurde; tant qu'on ne sent pas qu'elle est absurde, pourquoi en chercherait-on une autre?) pour nous forcer à chercher la Joie véritable (avec un J majuscule).

Tout le monde sait ce qu’est la joie (celle qu’on oppose à la peine/tristesse/souffrance). En fait ce n’est rien de nouveau: voilà quelques milliers d’années que nous la recherchons, et tentons d’éviter ce qui cause de la souffrance. C’est normal, bien sûr, puisque la joie est agréable alors que la souffrance est désagréable. Mais il doit y avoir quelque chose de faux dans cette conception car après tout ce temps où nous avons recherché la joie on constate aujourd’hui que nous ne sommes pas plus heureux. Il est donc légitime de se demander ce qu’il y a d’incorrect ou de faux dans cette attitude, et si possible, de rechercher (et adopter) une attitude susceptible de nous rendre plus heureux.

On remarque tout d’abord que c’est une chose différente qui rend chacun joyeux (id. pour la peine); ainsi penser à Gilberte peut être source d’une joie certaine pour Robert alors que cela laissera Raymond indifférent. La joie et la peine sont donc des sentiments subjectifs et ce n’est pas la même chose qui les cause chez l’un ou chez l’autre. Alors que la Joie véritable est un état qui ne dépend pas des conditions matérielles.

La vie n’est pas faite que de moments de joie; il y a de la peine (tristesse, souffrance) aussi. Alors, accepter la joie et tenter d’éviter la peine (en vain, puisque ça arrive DE TOUTE FAÇON) équivaut à accepter la moitié de la vie seulement et de tenter d'éviter/refuser l’autre moitié. Mais la Joie (avec un J majuscule) dont je parle est TRÈS différente de la joie ordinaire (petit j): la religion l’appelle béatitude, et elle est toujours présente en nous. C’est une qualité intrinsèque à notre moi véritable (parfois aussi appelée «âme» car elle anime le corps, qui lui n’est que son instrument). Cette conception diffère totalement de la conception matérialiste selon laquelle l’Homme n’est rien sans son corps. L’être central (l’âme) est toujours heureux, quoi qu’il arrive car il ne dépend pas des conditions du corps.

Quand on accepte à 100% tout ce qui vient dans notre vie, sans distinction d’agréable ou de désagréable, alors il se produit une chose extraordinaire: on voit les êtres et les choses tels qu’ils sont RÉELLEMENT (la perception habituelle ne nous montre qu’une apparence de réalité). Alors on est heureux au-delà de nos rêves les plus fous. Cette «Joie qui dure» n’abolit pas les hauts et les bas de la vie (sauf que les hauts sont moins hauts et les bas moins bas: tout est moins extrêmes, plus harmonieux): c'est comme un courant de Joie tranquille à l'arrière-plan de tout ce que l'on fait (ou qui arrive). On a trouvé la Joie permanente, et ça, ça nous rend TOUJOURS heureux.

Les relations avec les autres aussi sont une source permanente de Joie: on constate que RENDRE HEUREUX REND HEUREUX. C’est à l’opposé de la conception habituelle qui prétend qu’on ne peut rendre personne heureux si on n’est pas d’abord heureux soi-même. Essayez donc un peu d’être heureux pour voir. Comment allez-vous vous y prendre? Au contraire, si on fait plaisir à l’un et à l’autre (sans se préoccuper de comment on se sent soi-même), on est BIENTÔT submergé de gens qui veulent nous faire plaisir. Peut-on récolter des patates si on n’en a pas semé? Et peut-on récolter du bonheur si on n’en a pas semé?

«Fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse»




Pourquoi ce blog?




Il y a deux ans j’ai commencé ce blog avec l’objectif d’expliquer les merveilles de l’esprit avec les mots de tous les jours afin que tous puissent comprendre (une personne m’a même dit un jour que je rendais tangible l’intangible). Avant moi des sages ou des prophètes avaient bien tenté de dire cela, mais ils ne s’adressaient qu’à un petit groupe de gens spécialisé, et pour être certains qu’eux seuls comprennent, ils utilisaient un langage mystique ou symbolique, ou bien travestissaient leurs paroles de sagesse sous un flou ou un mystère incompréhensible pour tout autre.

Ils avaient, bien sûr, une excellente raison de faire cela: très peu de personnes avaient les capacités pour pouvoir «respirer l’air raréfié de cette haute altitude spirituelle». S’ils parlaient avec tant de mystère, c’était pour épargner tous ceux qui étaient INCAPABLES de comprendre: combien auraient survécu à la vie à cette haute altitude? À ma connaissance, je suis donc le premier à dire cela si explicitement, et je le fais parce que le temps est venu de le dire (pas parce que de nos jours les gens ont plus d’aptitudes).

Le temps est venu, qu’est-ce que ça veut dire? Depuis des siècles des prophètes ont prédit «la fin des temps», et certaines personnes ont cru que cela voulait dire que la fin du monde est proche car FIN signifie souvent MORT. Alors je veux dire clairement: Non, non, c’est archi-faux! La fin des temps, ce n’est pas la fin du monde -ni même la fin de l’Homme- du tout. Ça signifie simplement la fin d’un cycle –ou d’une époque- et le début d’un autre (de la même façon que la fin de l’adolescence indique le début de l’âge adulte).

On voit bien aujourd’hui que notre monde est en transformation. En fait, nous vivons à une époque unique, une transition. Une transition, c’est une brève période entre ça et ça; une sorte de «crise d’adolescence» quoi. L’humanité-adolescente d’aujourd’hui est une transition entre l’humanité-enfant d’hier et l’humanité-adulte de demain (et qui est donc encore à naître), et ça, c’est très insécurisant (c’est comme de vivre sur un sol perpétuellement instable: rien de permanent, on ne peut se fier à rien). Qu’est-ce qui va arriver? On ne sait pas, n’est-ce pas.

Alors il est important que ceux qui savent disent: ce n’est pas un signe que nous approchons de la fin (sauf pour certains ignorants); au contraire c’est bon signe: ça prouve que nous nous débarrassons de modes de pensée et d’actions désuets pour en adopter d’autres plus justes. C’est donc un signe de progrès, non de fin imminente.

Parfois on semble comprendre. C’est comme si nous étions dans la nuit obscure, alors on ne voit pas, naturellement; et certains ignorants disent que c’est une nuit éternelle. Alors il faut rappeler à tous qu’après la nuit vient le jour, et là, le soleil éclairera tout le monde.

Viens, frère, prends ma main et regardes les merveilles de demain





La chasteté

CE TEXTE FAIT SUITE À LA SEXUALITÉ



La réalité nous montre qu’il n’y a qu’UN monde: c’est celui où nous vivons (qui est BEAUCOUP plus grand et plus complet que ce que croient les matérialistes, puisqu’il a aussi toute une dimension spirituelle). Lorsque nous sommes «vivants» soi-disant nous voyons ce monde au niveau du sol en quelque sorte, et quand nous sommes soi-disant «morts» (très vivants, mais ceux qui ont encore un corps disent «morts»), nous le voyons comme «vu d’avion» (façon de parler). Tous les plans d’existence de la spiritualité (et leur description) sont donc LE (même, seul et unique) monde vu à différentes hauteurs.

Et de même qu’il n’y a qu’UN monde, il n’y a qu’UNE force dans LE monde. Distinguer une force spirituelle qui est supposément différente d’une force matérielle est donc artificiel, utile pour agir seulement (non pour CONNAÎTRE), une APPARENCE et non la réalité. Il n’y a qu’une seule force au monde et pas deux: au niveau spirituel, elle se manifeste comme force divine, et au niveau de la matière, comme force sexuelle. Autrement dit, au niveau matériel, la sexualité est très bien, mais lorsqu’on cherche à s’identifier à ce qui est divin en nous, elle n’a plus sa place.

Le Christianisme savait cela, mais il en a tiré des conclusions totalement erronées qui sont peut-être vraies du point de vue spirituel, mais qui ne tiennent aucunement compte de l’état évolutif du monde. En d’autres mots, pourquoi imposer à ce monde matériel des «lois» spirituelles? Des 3 vœux des prêtres (chasteté, pauvreté, obéissance), c’est de la CHASTETÉ que je parlerai aujourd’hui (pour compléter mon article sur la SEXUALITÉ).

C’est comme un verger: que penserions-nous si un pomiculteur disait à quelques-unes de ses pommes (encore petites et pas mûres): Demain soyez grosses, rouges et délicieuses ? C’est impossible, n’est-ce pas: elles ont besoin de temps pour cela. Et maintenant, que penserions-nous si une Église disait à ceux d’entre nous qui veulent devenir prêtres: Vous ne pouvez pas utiliser la force matérielle appelée sexualité car vous appartenez à Dieu, et par conséquent, n’utilisez cette force que dans un but spirituel ?

Cela a conduit le Christianisme à une incompréhension telle qu’il en est résulté une terrible tragédie pour ses prêtres. La chasteté s’adresse à des gens –peu nombreux- qui sont si fortement attirés par l’aspect spirituel de la vie, que l’aspect matériel les laisse assez indifférents. Les 3 vœux des prêtres sont donc conçus comme une sorte d’encouragement à laisser tomber tout lien matériel. LA CHASTETÉ N’EST PAS NORMALE CHEZ CEUX QUI NE RENCONTRENT PAS CETTE CONDITION.

Aujourd'hui tout homme ordinaire qui veut se consacrer au divin peut devenir prêtre s'il le veut -sans considérer s'il est prêt ou non (et je ne mets pas en doute sa conviction et sa sincérité). Rares sont ceux qui peuvent tourner le dos à la sexualité. De nos jours les gens prêts à vivre la vie spirituelle (et que la chasteté pourrait aider) sont encore plus rares. Nous avons donc des hommes qui sont INCAPABLES de vivre à une haute altitude spirituelle et qui ne peuvent pas laisser la force universelle s’exprimer par la sexualité. Il y a donc une impasse que l’on voit TRÈS MALADROITEMENT résolue.

Chez la plupart, cet appel de la spiritualité (qui devrait être un joyeux épanouissement) prend la forme d’une terrible lutte contre la sexualité. À la fin, quelques-uns semblent réussir, mais le prix à payer est très lourd: en écrasant leur instinct sexuel, c’est la force spirituelle même qu’ils ont écrasée (puisque c’est la même force unique qui s’exprime différemment). Une toute petite partie d’eux a peut-être gagné le divin, mais le gros d’eux-mêmes n’a plus prise sur la vie. Ça, c’est ceux qui réussissent. Il y a aussi ceux –moins nombreux je crois- chez qui l’instinct sexuel est le plus fort. Faut-il s’étonner que cette Église soit éclaboussée par des scandales sexuels à répétition –même la pédophilie?

J’ai parlé du principal problème des prêtres catholiques. Mais ils n’ont pas que des problèmes. Ils connaissent aussi –partiellement- la formidable réalité du divin (que nous aurions tort de négliger sous peine de ne croire qu’en la matière).



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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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