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Qui est le musulman?




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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Aujourd’hui je vais parler (heu… de quoi donc? Ah oui!) des musulmans. En fait je ne connais pas vraiment ceux qui me qualifient de mangeur de cochon, mais ça ne fait rien car je suis occidental, et tout le monde sait qu’un occidental est habile à parler de n’importe quoi, même de ce qu’il ne connaît pas.
L’origine des Arabes a été raconté dans la Torah juive (qui est identique à l’Ancien Testament des Chrétiens, je le rappelle). Moi qui ne lit plus la bible depuis longtemps, je vais te la raconter, façon Jigé (le Vatican n’approuvera pas, mais enfin…). Jacob, fils d’Isaac et Rébecca, et petit-fils d’Abraham, était un homme marié car il avait épousé la belle Rachel. Après l’avoir “CONNUE”* (bonjour madame, je me présente: Jacob) elle eut un fils: ISRAËL. Marié oui, mais homme tout de même: il trouvait la jeune et jolie servante, Sarah, bien sexy. Il la “CONNUT”* donc, et elle eut un fils: ISMAËL. Israël grandit et devint le père de la tribu du même nom. ISMAËL grandit et engendra ceux qu’on appelle les Arabes. Arabes et Juifs sont donc réellement frères puisqu’ils ont le même père et ils se détestent puisqu'ils ont des mères différentes (deux femmes aimant le même homme: quelle rivalité!)
Mais ce n’est pas de l’origine des Arabes dont je veux te parler, c’est de celle de leur religion: l’Islam. Or si on examine les trois religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islam) on se rend vite compte que, passé le particularisme inhérent à chacune, elles ont beaucoup plus de choses qui les rapproche que de différences.
* CONNUE. Dans la pudeur grotesque du langage biblique, CONNUE veut dire SAUTÉE. Ainsi, au lieu de dire “J’ai sauté la servante”, on pourra lire “J’ai connue la servante”, ce qui peut mener à des quiproquos loufoques: si quelqu’un me dit “Je veux te connaître”, je ne sais comment réagir.
Une des choses qui m’exaspère* le plus c’est l’étrange rivalité qu’il y a entre musulmans et chrétiens. À croire que NOUS (musulmans et chrétiens) sommes incapables de dépasser les particularismes de notre propre religion (et cette histoire de voile islamique fait partie desdits particularismes). À noter que monothéisme veut dire UN SEUL DIEU (pas 2: celui des chrétiens et celui des musulmans!)
* EXASPÈRE: une manière de parler qui veut dire: “Quoi! Après tous ces siècles NOUS en sommes encore là?
L’Islam, qui véhicule le même message que Dieu a révélé à travers tous Ses Prophètes à l'humanité entière,  a été fondée au 7e siècle par Mahomet –Muhammad en arabe (que je ne caricaturerai pas, détendez-vous!)- à qui Allah dicta sa volonté (via Gabriel) et qui l’inscrivit dans le Coran, et dont pas un seul mot n’a été changé à travers les siècles. Contrairement au Christianisme, l’Islam est une religion ET un mode de vie, mais tout comme lui, l’Islam fait beaucoup de prosélytisme, ce qui fait que les musulmans se retrouvent un peu partout dans le monde (moins de 20% sont dans les pays arabes).
Comme dans les autres religions monothéistes, l’Islam croit en un Dieu unique (appelé Allah), aux anges, à la succession des prophètes (Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Job, Moïse, Aaron, etc., jusqu’à Jésus), ainsi qu’au Jugement Dernier et à la vie après la mort. La pratique religieuse s’appuie sur les 5 piliers (dont le plus connu chez nous est le jeûne du Ramadan), ainsi que des obligations et interdits (comme dans toute religion). Deux des choses que j’admire le plus dans l’Islam, c’est l’importance de la famille et le respect des aînés.
L’Islam paraît souvent extrême en Occident (qui est laïc) car la vie religieuse prédomine partout, le musulman ne faisant pas de différence entre la vie matérielle de tous les jours et les pratiques religieuses. Pour l’administration de la justice par exemple, elle prône la Sharia (loi islamique), qui est très mal perçue en Occident.
À part le Coran, les actes et paroles du prophète Mahomet, préservés dans des écrits appelés haddith ou sunna servent d’inspiration au musulman. Tout comme les juifs ont le Talmud (une compilation de multiples commentaires sur la Torah), de même un ensemble d’écrits complètent le Coran et sont surtout utiles aux imams. Étymologiquement le mot “Islam” signifie “celui qui écoute Dieu”. L’Islam se divise principalement en deux courants: les sunnites (de loin les plus nombreux) et les chiites (qui se retrouvent surtout en Irak et en Iran); entre ces deux existe une rivalité beaucoup plus forte qu’entre catholiques et protestants (qui n’est qu’une simple compétition pour avoir plus de “parts de marché”*).
NOTE Les langues sémitiques (hébreu, arabe) s’écrivent de droite à gauche et uniquement avec des consonnes. Par exemple, le mot ISLAM est apparenté au mot SALAAM signifiant paix. ABRAHAM (héb. אַבְרָהָם /av.ra.'am) est appelé IBRAHIM dans le Coran. ISMAËL (héb./ישׁמעאל Ismael et ar. إسماعيل Ismaʿīl) signifie litt. “Celui qui écoute Dieu”; il est apparenté au mot ISLAM qui signifie également “soumission à Allah”.
* Le “marché” c’est NOUS chrétiens.
Aujourd’hui, il y a plus d’un milliard de musulmans (à peu près autant que les Chrétiens –Catholiques, Protestants, Orthodoxes et Coptes).
De mon point de vue d’Occidental sans religion (mais croyant) je trouve qu’il y a beaucoup de belles choses et aussi des choses qui n’ont pas évolué dans l’Islam (parfois les deux sont ensemble). Par exemple, j’admire le respect que les jeunes musulmans ont pour leurs aînés (qui ont plus d’expérience), et en même temps je constate que la sagesse des aînés est souvent livresque (ils répètent les mêmes choses que leur père disait, et celui-ci, les mêmes choses que leur propre père, etc.). Alors la jeune génération apprend des choses intéressantes mais qui datent (et qu’ils vont peut-être transmettre à leurs enfants). Ça ne change pas vite. Mon impression est celle d’un immobilisme. Je les aime bien mais parfois j’ai le goût de les secouer un peu par les épaules: “Bouges, un peu”.
Je comprends leur point de vue: il exprime une sorte de permanence (qui nous manque à nous, Occidentaux). Dieu n’est pas plus divin aujourd’hui qu’il y a 100,000 ans: il est ÉTERNEL et n’a pas bougé de 1cm: il n’évolue donc pas. C’est nous, humains qui avons changé: aujourd’hui on comprend les choses mieux que l’Homme de Cro-Magnon; nous avons évolué.
Puisque l’Homme a évolué, on peut donc s’attendre à ce que l’idée qu’il se fait de Dieu ait évolué aussi, non? Or ce n’est pas ce qu’on voit. Les musulmans adorent encore Dieu tel que Mahomet le concevait/percevait au 7e siècle. La religion se mêle de tout là-bas (elle vous dit même quoi ne pas manger, comment vous habiller, etc.). Bref, elle vous dit comment vivre. Pas comment “Dieu” veut qu’on vive, mais comment les imams interprètent la compréhension de Dieu qu’avait Mahomet au 7e siècle. Cela n’a pas évolué; et comme l’Islam est omni-présente dans la société là-bas, ça explique que les choses n’aient pas tendance à changer (la religion ne change UN PEU que quand les gens ont changés). D’où l’immobilisme dont je parlais.
En fait c’est TOUTES les religions qui sont archi-conservatrices, pas seulement l’Islam. La science évolue, la spiritualité évolue, mais la religion n’évolue pas (en fait elle n’a pas besoin d’évoluer: elle se contente de nous DICTER comment on doit vivre). EXACTEMENT ce que fait un dictateur.
Et qu’est-ce qu’on fait avec les dictateurs?

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La fin du monde

Prambule-54

 

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Il suffit de prononcer les mots de “fin du monde” dans une réunion pour entendre tous les chuchotements, potins et cancans s’interrompre tout à coup, et voir les personnes, jusque là dispersées en petits groupes,  se rassembler dans une conversation des plus animées: chacun a une croyance, une opinion ou une lecture à raconter à ce sujet.

S’agit-il de la fin de l’espèce humaine, de la fin de toute vie sur terre ou de la fin de l’univers? Là, les opinions divergent, et celui qui écoute réellement assiste à un déferlement d’émotions diverses allant de la simple incertitude au malaise le plus profond, en passant par un sentiment d’une fatalité écrasante. 

Selon certains la fin viendra d’une guerre nucléaire ou bactériologique, et sera causée par l’Homme; ils t’expliqueront, par exemple, que les USA ont des “armes de destruction massive” en quantité suffisante pour anéantir toute vie sur terre. Ou bien encore ils te diront avec fatalisme que l’humanité s’est développée de telle façon qu’elle causera sa propre perte. Il y a aussi ceux qui croient que le manque d’eau potable, la pollution, la surpopulation, ou un des mille autres problèmes que rencontre l’Homme mettra fin à son existence ou, tout au moins, sera un obstacle majeur à son plein développement (pour la question démographique je dirai la solution probable prochainement).

Il est facile de répondre à ceux-là pour peu qu’on connaisse l’histoire de l’humanité. S’il est vrai que les espèces animales ne se développent que si les condition sont favorables (sinon l’espèce dépérit, puis disparaît), il en va tout autrement pour l’espèce humaine, qui semble pouvoir se développer quelles que soient les conditions (favorables ou non). Ainsi aucune condition difficile (guerres, catastrophes naturelles, problèmes de toutes sortes) n’a jamais empêché l’humanité de se développer dans le passé: pourquoi serait-ce différent aujourd’hui? Certes, il fait face à de sérieux problèmes, mais il n’a pas son pareil pour résoudre des problèmes et il a TOUT ce qu’il faut pour trouver une solution à ceux-là.

Certains sont d’avis que notre soleil venant à s’éteindre, toutes les planètes qui dépendent de lui (donc la terre aussi), privées de chaleur et de lumière, mourront. D’autres encore parlent d’un Big crunch qui mettra fin à l’univers entier. Évidemment, il n’y a là aucun fondement scientifique; on doit donc y voir le signe d’une insécurité (qui semble assez généralisée de nos jours). Inutile donc de tenter maladroitement de combattre leur idée de la fin du monde; expliquons-leur plutôt les conditions nécessaires à un parfait sentiment de sécurité, et ils cesseront de parler de fin du monde.

D’autres citent prophètes et livres sacrés et déclarent d’un air inquiet que la fin du monde est proche. Ils te parleront de l’Apocalypse, de Nostradamus, du calendrier maya qui prédisent la fin du monde selon eux. Ceux-là sont plus difficiles à convaincre car leur opinion est basée sur d’anciens écrits difficilement intelligibles. Pour réfuter leurs affirmations, il est nécessaire de revisiter leur source même et de pointer du doigt tous les passages qu’ils ont mal interprété, en rétablissant la vérité à chaque fois.

En réalité ces prophéties et livres sacrés parlent un langage mystique que nous ne comprenons plus de nos jours; nous avons donc tort d’essayer de les interpréter rationnellement en nous imaginant qu’ils annoncent la fin DU monde, alors qu’ils parlent de la fin D’UN monde, l’expression utilisée (“la fin des temps”) ne signifiant que la fin de la civilisation actuelle (comme on dit “la fin de l’ère industrielle”). Il faut savoir que nous avons une conception linéaire du déroulement des événements du monde, alors que les anciens mystiques en avaient une conception cyclique.

Il y a aussi ceux que la perspective d’une fin possible inquiète: ils aimeraient mieux ne pas en entendre parler, mais ne peuvent s’empêcher d’écouter lorsqu’on en parle. Enfin il y a les inévitables “plaisantins” que ce sujet horripile tellement qu’ils tournent en dérision tous ceux qui en parlent; je les appelle “les autruches” car ils croient pouvoir écarter le “danger” (!) en plaisantant.

Il n’y a qu’à “prendre le pouls” du monde pour être fixé: l’idée d’une fin du monde ou de l’Homme est assez généralisée (même si RAISONNABLEMENT on n’y croit pas). En fait, le changement est dans l’air, alors impossible de respirer, sans respirer l’idée de changement aussi (et changement veut dire que ça ne continuera pas comme avant). Chez les êtres humains l’idée de changement signifie “FIN” de ce qu’ils connaissent, ce qui se traduit en eux par l’idée de fin DU monde, c.a.d. fin de LEUR monde. Si on regarde l’image de Tintin en tête de texte, on sera fixé sur le sentiment que l’idée de fin du monde inspire.

Pourtant “la fin du (ou d’un) monde” est une simple question de croissance, et n’est pas à craindre, au contraire. La fin du monde de l’adolescence ne marque-t-elle pas le début du monde de l’adulte? Nous sommes tous passé par là un jour; c’est donc INÉVITABLE, un passage obligé en quelque sorte. Mais nous ne sommes pas morts (la preuve, c’est que nous sommes encore là aujourd’hui, moi à écrire et toi à me lire).

Alors, il n’y a aucune raison de craindre une hypothétique destruction de notre planète (qui a 0% de chances de se produire, disons-le), ni une fin de l’Homme (qui a un long et brillant avenir devant lui). Certes il a de sérieux défis à relever, mais l’Homme est un “solutionneur de problèmes” hors pair; ce qu’il a fait, il peut le défaire et pour ceux qui savent, “l’après” sera 100 fois plus beau que le “maintenant”.

Ceux qui attendent, craignent ou même considèrent avec un haussement d'épaules une future destruction de l'univers ne connaissent pas les merveilles qui sont à nos portes, attendant patiemment que nous soyons prêts à les goûter.

 

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Le maquillage



 
 
 
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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Chez les animaux moins évolués (poissons, insectes) la différence visuelle entre mâles et femelles est peu marquée (il y a des exceptions, bien sûr), tandis que chez les mammifères –et certains oiseaux- on remarque que le mâle arbore souvent (mais pas toujours) des couleurs vives, tandis que la femelle est terne et parée de couleurs neutres.


Dans les sociétés humaines cependant, on voit le contraire: c’est généralement la femme qui se maquille (les seules exceptions que je connaisse sont la tribu des Masai au Kenya et certaines tribus de Papouasie). De nos jours en Occident,  les cosmétiques pour hommes ont tendance à se répandre. Mais règle générale le maquillage est affaire de “madames”.


Or pour moi, il y a deux sortes de maquillage:
1. pour se mettre en valeur en accentuant certains traits et diminuant d’autres
2. pour tenter (avec plus ou moins de succès) de paraître autre qu’on est.
Dans tous les cas il s’agit d’un artifice qui altère la réalité.


Comme homme, je suis assez ambigu à ce sujet. D’une part, je suis attiré par la BEAUTÉ, et une femme qui se maquille est sans contredit plus belle qu’une femme qui ne se maquille pas. D’autre part, je me trouve pas mal superficiel d’être séduit par une simple apparence. Puisque je ne verse généralement pas dans les excès, je préfère le maquillage discret aux “pots de peinture” (pour utiliser l’expression d’une copine), qui est un véritable masque puisqu’il dissimule plus qu’il ne révèle (je considère cela comme une forme de tromperie).


Mon impression est qu’une femme bien maquillée se plaît à elle-même et  plaît aux autres. C’est comme les vêtements, bijoux et autres accessoires (pour hommes comme pour femmes): ça fait partie de la vie sociale; le maquillage est un “artifice” sans doute, mais ça plaît tellement! Alors savourons la beauté de cet artifice. Et puis, comme disait une amie blogueuse “le charme sera éphémère s'il n'y a rien d'autre derrière”.


La question sociale explique bien des choses, je pense. Tout comme le théâtre et les événements culturels, le maquillage est un spectacle qui embellit la vie en lui ajoutant de la couleur. À supposer que ni maquillage ni bijou n’existe, ce monde serait bien terne.


Mais il y a plus. De la même manière que le mental exprime la CONNAISSANCE, que le coeur (qui est double) exprime la JOIE et l’AMOUR, on peut dire que le corps exprime la BEAUTÉ. Et dans l’espèce humaine c’est généralement la femme qui a développé la beauté; ceux qui considèrent que le maquillage est une “apparence”, rien ne les empêche d’apprendre à connaître la femme qui est derrière.


Qu’en pensez-vous, messieurs? Et mesdames, c’est quoi le maquillage pour vous?












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L’homosexualité

Prambule-54

 

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Depuis que les homosexuels ont officiellement le droit de “ne pas se cacher”, on en a vu plusieurs; alors on sait à quoi ils ressemblent: ce ne sont pas des envahisseurs extraterrestres ou des monstres sanguinaires à quat’zyeux, ce sont des humains comme nous. Du coup c’est plus rassurant: s’ils sont comme nous et que nous sommes OK, il n’est pas difficile d’en déduire qu’ils sont OK aussi.

La SEULE différence, c’est que eux préfèrent les monsieur à moustache, et nous, les madame aux seins ronds. C’est comme ces madame qui viennent d’ailleurs (elles, c’est pas des extraterrestres, c’est des immigrantes qui viennent toutes de l’île de Lesbos); les lesbiennes, c’est des madames qui préfèrent d’autres madame; moi, j’les  comprends, remarques, d’autant plus que moi aussi j’préfère les madame.

Et pourquoi on les appelle “gais”? Y z’ont pas d’autres sentiments? Y sont jamais tristes? Moi aussi chu gai parfois, mais chu pas homosexuel. “Ah! on dit “gay”, comme le mot anglais?” C’est comme le terme d’homo: est-ce parce qu’ils préférent les gens du même sexe (du grec ομο: même –comme dans HOMOGÈNE) ou parce qu’ils sont aussi des êtres humains (comme dans HOMO SAPIENS ou ECCE HOMO)?

ECCE HOMO me rappelle la bible; dans ce temps-là l’homosexualité était un péché contre nature; d’ailleurs on peut être certains qu’y a pas d’homosexuels chez les prêtres catholiques car le Vatican condamne cela sévèrement (à moins qu’y disent une choz pi qu’y en font une ôtre). On peut au moins se dire que condamner  les homosexuels, c’est admettre qu’y z’existent.

Pas comme le gouvernement chinois: pendant des années, y en avait pas en Chine, disaient-ils (“C’est un phénomène de la décadence occidentale”). Puis, soudainement en 2005, surprise: y  en avait plein, ça pullulait de partout, y en avait des milliers (c’est pas difficile avec une population de un milliard!), à croire qu’y se reproduisent entre eux. Ça y est: la “décadence occidentale” les avait rejoint.

Mais j’y pense: pourquoi dire “eux” et “nous” comme s’ils étaient à part? Y font pas partie de NOUS? Si on devait écarter tous ceux qui ont quelque chose de différent, y aurait bientôt plus de nous, seulement des “moi” partout. Au contraire, la différence enrichit. Si hypothétiquement tout le monde était “coulé dans le même moule” pas besoin d’être 6 milliards: un seul suffirait.

Y’a jusse une chose qui manque d’équilibre j’trouve: leur enthousiasme à afficher leur différence. Et là je ne parle pas des associations de gays et lesbiennes, clubs de nuit, services spécialisés, etc. mais du défilé de la fierté gaie. Bien sûr, j’comprend pourquoi: pendant si longtemps, “y” devaient se cacher, et maintenant y’ont p’us besoin d’le faire: alors y sont tellement fiers qu’y font une parade pour le dire. Moi j’pense qu’eux aussi font d’la discrimination: y z’insistent pour dire qu’y sont pas comme nous.

L’important finalement, c’est pas si on est “aux hommes ou aux femmes”, mais ce qu’on vaut comme être humain, non?

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La morale inadéquate des religions monothéistes





Religion monothéiste


Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[2]_thumbJe te salue ami
Quand j’étais plus jeune, on m’a dit que si je voulais comprendre les Hommes il y avait deux sujets dont je ne devais jamais discuter: la religion et la politique. Or aujourd’hui, moi qui aime les Hommes par-dessus tout, voilà que je pointe du doigt la limitation de leur religion. N’empêche qu’il y eu un formidable progrès depuis le temps où une certaine Église torturait ou envoyait au bûcher celui qui ne pensait pas comme elle.
Le monothéisme est certainement un fleuron de l’intellect, de loin supérieur au polythéisme qui avait précédé. Sans analyser en détail les trois religions monothéistes (Christianisme, Islam, et leur ancêtre commun, le Judaïsme), j’aimerais dire quelques mots de la morale qui les sous-tend tous trois (évidemment, je ne veux pas parler des interdits/obligations qui leur sont particuliers, mais de la morale même sur laquelle ces règles ont été élaborées).
Ces trois religions ABRAHAMIQUES (ainsi appelées parce que toutes trois évoquent la figure d’Abraham, père des Hommes –en arabe Ibrahim) ont vu le jour au Moyen-Orient, et sont aussi appelées “religions du Livre” car elles s’articulent autour d’un livre sacré (Torah, Bible, Coran). Si on les examine avec un regard neuf, il devient tout de suite évident que ces trois ont en commun une morale tout à fait inadéquate.
On a vu ailleurs que TOUT LE MONDE SANS EXCEPTION a des défauts ET des qualités (quelqu’un qui n’aurait QUE des défauts ou QUE des qualités, ça n’existe pas). Or ces trois religions enseignent que seul le bien est OK (le mal, lui, devrait disparaître). Autrement dit, pour ces religions, la partie de NOUS qui est bien c’est OK, mais pas la partie de NOUS qui est mal (je suis ce que je suis –bien et mal- mais ces religions n’aiment que ce qui BIEN en moi). Dois-je en déduire que ces religions, sous des dehors d’amour charitable, ne m’aiment pas vraiment?
En suivant leur raisonnement TOUT À FAIT ERRONÉ, on est conduit à déduire que leur morale est tellement inadéquate qu’au lieu de faire de nous des êtres bien dans leur peau et relativement heureux (c’est censé être leur but, non? Sinon nous sommes stupides de les suivre), elles ont fortement encouragé ce qui en nous était susceptible de ressentir de la culpabilité en nous faisant sentir que toute une part de nous est MAUVAISE, donc INDÉSIRABLE. Et puisque le bien suprême (qu’elles appellent Dieu) leur semblait absent de ce monde, elles ont déclaré que le monde (celui où nous vivons) est une “vallée de larmes” et un lieu d’expiation du péché de notre ancêtre Adam.
Ça y est, ces religions avaient réussi à créer une grave scission: Dieu dans son royaume de joie éternelle d’un côté, et cet expiateur qu’est l’Homme sur Terre, où “Dieu” (= le suprême bonheur)* est absent, d’autre part. Désormais l’Homme est maudit et ne pourra pas connaître le bonheur suprême sur Terre: il devra mourir et aller au ciel s’il veut espérer pouvoir le connaître.
* Le mot même de “Dieu” est très mal choisi pour désigner tout ce qui est suprême pour nous: joie suprême, bonheur suprême, amour suprême.
Et les prêtres de toutes religions sont bien incapables de savoir ce qu’EST “Dieu”, puisqu’ils ne l’ont ni vu ni connu et qu’ils ne sont pas divins; ils ne peuvent nous dire que ce qu’ils imaginent ou PENSENT qu’il est (et ils sont convaincus que ce qu’ils pensent est la vérité; ils appellent cela “avoir la foi”). Les prêtres catholiques enseignent UNE UNIQUE doctrine: celle du Vatican (ou plutôt L’INTERPRÉTATION OFFICIELLE de la Bible selon le Vatican) et 10 prêtres catholiques enseigneront la même chose (par exemple, que l’homosexualité est une très mauvaise chose). Mais pour l’Islam c’est différent: 10 imams interprèteront la même sourate du Coran de 10 façons différentes, parfois consciemment, parfois non, selon leurs tendances personnelles, qui varient beaucoup (la plupart prêchant l’amour du prochain mais quelques-uns -assez rares heureusement- la haine de l’occidental).
Il y a des gens qui croient en ce suprême bonheur, mais pas en la religion (en fait ils pensent qu’on n’a pas besoin d’un intermédiaire pour connaître “Dieu” ou être PLEINEMENT heureux –ce qui est la même chose); si Dieu est tout ce qu’il y a de plus désirable (joie/bonheur/amour suprême) et qu’IL ne soit que dans son ciel là-haut, alors pas étonnant que rien de cela ne soit sur Terre.
Évidemment, Dieu SEMBLE absent de la Terre, mais ce n’est qu’une APPARENCE, ce n’est pas la réalité; nous ne voyons pas la réalité (nous avons beau regarder, nous ne voyons que violence, haine et crime). La RÉALITÉ, c’est qu’il n’y a QUE Dieu et RIEN d’autre: le bien ET le mal font partie de Lui (en fait TOUT fait partie de Lui): “Il” est donc sur Terre aussi, mais l’Homme n’en est pas conscient, il l’a même relégué dans son ciel là-haut et se contente de l’adorer tout en étant libre de faire tous les “péchés” qu’il veut dans un monde où “Dieu” est officiellement absent.
À moins que tu croies qu’Il est tout SAUF le mal (qui lui, appartient à Satan), ce qui voudrait dire que Dieu n’est pas l’unique créateur du monde: il partage le pouvoir avec Satan, qui lui, a créé tout ce qui est mal dans le monde (et pour le musulman, Allah ne serait pas si “ouakbar” que ça, puisque Mr. Satan lui fait compétition). Toute la question du bien et du mal est MAL COMPRISE parce que MAL VUE.
Dans un pommier il y a des milliers de petites pommes vertes et sûres: ces pommes ne sont pas bonnes à manger car MAUVAISES au goût. Dans quelques mois, elles seront très différentes: grosses, rouges et sucrées; prêtes à être cueillies et mangées. Mais si tu t’étais débarrassé des petites pommes sûres sous prétexte qu’elles sont mauvaises, tu n’aurais pas de pommes sucrées aujourd’hui, parce que ce sont les mêmes.
C’est évident qu’il vaut mieux être bon que le contraire, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais si tu vois quelque chose que tu n’aimes pas en toi, et que tu te hâtes de t’en débarrasser pour tenter de le remplacer par son contraire, tu t’amputes de quelque chose d’essentiel. TU NE PEUX PAS LE REMPLACER (à partir de quoi: il n’y a plus rien). On ne détruit pas un mal pour le remplacer par le bien correspondant. C’est une erreur monumentale: si tu essaies de faire cela, tu te retrouveras aigri à 60 ans avec le même défaut qu’à 20 ans, et ta vie n’aura été qu’un long combat d’une partie de toi-même contre une autre partie de toi-même.
Il y a un autre moyen de développer (ou laisser se développer) en soi de très belles qualités:  très simple (et beaucoup plus naturel) mais ça ne se fait pas du jour au lendemain –tout comme une pomme sûre ne peut pas devenir une pomme sucrée en un jour: il lui faut du temps pour mûrir. On accepte à 100% tout ce qu’on voit en soi (bien comme mal). Par exemple, cette petite lâcheté en moi, je reconnais PLEINEMENT qu’elle est là, je ne la nie pas (nier ce qui EST en soi, c’est nier LA RÉALITÉ). Je l’ACCEPTE complètement (l’acceptation, c’est comme le soleil qui réchauffe tout sans se demander si c’est quelque chose de bon ou de mauvais). Et là se produit une chose extraordinaire.
Peu à peu, sous le soleil de l’acceptation, ma petite lâcheté s’ouvre (tout à fait comme une fleur) et révèle sa véritable nature: c’est un bébé “courage” et je ne le savais pas. Je continue de “le réchauffer –comme le soleil”, et mon bébé courage se met à grandir, grandir, et un jour je m’aperçois que je ne suis plus lâche, je suis courageux. Voilà. Avec le temps TOUT se transforme. Il faut seulement faire confiance à la vie (la vie: tout, sans différence de bien ou de mal).
Je crois que les Livres sacrés savaient cela, mais que nous ne les comprenons plus. L’histoire d’Adam, par exemple, est légèrement différente dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam (je rappelle que l’Ancien Testament des Chrétiens est IDENTIQUE à la Torah juive, ce qui est logique, Jésus étant juif). Quant à l’Islam, elle est plus précise encore puisque selon le Coran, Allah a créé Adam de terre, d’argile et de boue, auquel il a insufflé la vie; et dans les écrits qui complètent le Coran, Abou Hourayra déclare qu’Adam a été créé un vendredi (mais de quel mois de quelle année, ça on ne sait pas), ce qui, admettons-le, est drôlement plus précis que le récit des deux autres religions.
En fait, tous ces Livres saints parlent en paraboles, un langage non-rationnel que nous ne comprenons plus (mais que les prêtres/pasteurs/imams/rabbins répètent comme des perroquets, sans comprendre de quoi il s’agit). Alors moi aussi je revendique le droit à MON interprétation:
En hébreu Adam est un nom collectif qui désigne l’être humain (l’espèce humaine en général), et Ève (héb. Evah), la Nature universelle, qui fait intimement partie de lui –elle est née d’une de ses côtes (les musulmans l’appellent HAWWA mais comme dans leur tradition, la femme est un être inférieur*, le Coran n’en parle pas). Alors la Nature, poussée par l’évolution (nahash, le serpent) –le Coran ne parle pas de serpent mais de Satan- poussa le singe à évoluer et à devenir Homme, en distinguant ce qui est bien et ce qui est mal (= manger le fruit de l’arbre du bien et du mal). Les religions qui ont fait du serpent le symbole du Tentateur et du Mal s’adressaient à une humanité dans l’enfance, et comme à tout enfant, on lui raconte une histoire; aujourd’hui l’humanité a vieilli et n’a plus besoin qu’on lui raconte des histoires mais de comprendre. (Pour plus d’explication voir L’enfer d’Adam)
* Un article paru le 3 jan. 2008 dans le YEMEN TIMES titrait: “There must be violence against women” (La violence contre les femmes est nécessaire) et continuait (trad.): “Certains défenseurs des droits humains dénoncent toute violence contre les femmes, même entre un père et sa fille. Ces femmes doivent alors se plaindre à la police. C'est vraiment incroyable d'entendre cela. La société sera-t-elle meilleure quand des épouses, des mères, des sœurs et des filles se plaindront contre leurs maris, pères, frères et même leur fils? Nous devons préserver la moralité et les principes de l’islam et protéger notre société contre cette forme d’invasion culturelle” (Le Yemen Times). Cet article a suscité de si nombreuses plaintes du monde entier que l’éditorialiste a dû s’excuser publiquement avant de le retirer du web.
Si notre morale est totalement inadéquate, c’est parce que nous ne croyons  pas que nous sommes d’essence divine (faits de joie, de bonheur et d’amour). Mais qui croit cela de nos jours? Nous préférons croire que notre bonheur dépend de chacun de nous. Ce n’est pas faux, bien sûr, mais c’est extrêmement limitatif: ce n’est vrai que parce que nous vivons de façon INDIVIDUALISTE. Or si l’individu est une excellente chose, par contre l’individualisme ne l’est pas du tout car il ne tient aucun compte de toute une partie de la réalité: LA NATURE.
Bien sûr THÉORIQUEMENT, l’Homme sait qu’il a été engendré par la Nature, mais il demeure résolument individualiste. Il y a là un déséquilibre qui nuit gravement à son plein épanouissement. Se pourrait-il que sa croissance ne soit pas complète (il n’est plus un enfant mais pas encore un adulte)? Auquel cas il suffirait de “maturer” un peu pour trouver le sain équilibre d’une humanité adulte.
Apprendre à faire confiance à la Nature est TRÈS avantageux parce qu’elle est drôlement plus capable que n’importe quel individu, et qu’elle a à coeur de voir chacune de ses créatures heureuse (tout comme une mère a à coeur de voir ses enfants heureux).
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La vie est bien faite





Beau

 
Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
La vie est belle… mais ça on ne le voit pas: on est bien trop occupé à essayer de vivre*.  C’est parce qu’on ne sait pas encore vivre; on croit même que l’Homme est en compétition avec la vie/nature, du coup ON NE VOIT MÊME PAS QUE LA VIE A À COEUR QU’ON VIVE ET QU’ON SOIT HEUREUX.

    
* Bien sûr qu’il faut RESPONSABILISER l’individu; mais c’est parce qu’on vit de façon individualiste que chacun est responsable de son propre bonheur. Or l’individu est une bonne chose mais pas l’individualisme (mot qui a plus de I que de A  -d’Inconvénients que d’Avantages). On a tendance à oublier qu’il n’y a pas QUE l’individu dans la vie, il y a aussi la collectivité (l’humanité) et si on ne voit pas au bien-être de l’humanité, elle dépérit, tombe malade puis meurt. Et qu’est-ce qui se passe pour l’individu si sa collectivité meurt? Il ne peut plus vivre, il meurt aussi, AUTOMATIQUEMENT.
Au contraire de l’individualisme à outrance qui sévit dans nos sociétés, CHACUN EST RESPONSABLE DE TOUT LE MONDE. Mais c’est tout à notre avantage car alors il y a une telle solidarité d’individu à individu que TOUT LE MONDE A À COEUR QUE JE SOIS HEUREUX (qui que soit ce JE).

Tout le monde sait qu’UNE CHAÎNE EST AUSSI FORTE QUE SON MAILLON LE PLUS FAIBLE; mais de quelle chaîne s’agit-il, je ne vois que des maillons.


La vérité est que l’Homme complique tout, même ce qui est simple: vivre serait si simple si seulement on laissait faire… la vie. Mais on ne sait pas la laisser faire: pour cela il faudrait que l’Homme aie confiance en elle; or une simple observation montre qu’il n’a pas confiance. Évidemment ce n’est pas de sa faute: il est fait comme ça (ce sera une très bonne chose PLUS TARD, une fois passé le point décisif –qui est IMMINENT- mais en attendant, ça l’empêche d’être perpétuellement heureux). L’Homme, c’est l’éternel améliorateur: il croit que s’il ne s’en mêle pas, ce ne sera pas bien fait (ou pas aussi bien que ce que LUI “PENSE”). Alors il retrousse ses manches et agit, il ne ménage aucun effort pour améliorer les choses (selon SON idée).

 
Seulement il y a un hic (c’est seulement aujourd’hui qu’on s’en aperçoit): c’est que pour améliorer vraiment les choses, l’Homme doit d’abord les voir telles qu’ELLES sont (et non telles qu’IL “PENSE” qu’elles sont). Résultat: depuis que cet infatigable améliorateur agit, non seulement la Terre ne s’est pas améliorée, mais elle s’est dégradée: elle est pire aujourd’hui qu’au début de l’Homme. On n’a qu’à penser aux multiples formes de pollution, marées noires, dépotoirs à ciel ouvert, cheminées d’usine crachant leur poison dans l’atmosphère, déchets toxiques de nos centrales nucléaires. C’est un bilan, et il n’est pas très reluisant.

 
Cependant il n’est pas trop tard. Aujourd’hui, une formidable grâce est faite à l’Homme: il peut mesurer l’ampleur de la catastrophe où le conduit son style de vie INDIVIDUALISTE (si individualiste que l’un n’a pas confiance en l’autre). Est-ce que ça se terminera dans une méfiance généralisée, ou se produira-t-il quelque chose qui le forcera à réagir et à changer?

 
Il est difficile de répondre. Présentement il semble y avoir une expectative, tant au niveau individuel qu’au niveau des pays: on dirait que chacun attend que les autres commencent. C’est bon signe: comme une bonne volonté indécise; il suffit que quelque chose (encore à venir) donne le signal du départ, et vlan, tout le monde se précipitera. Il y a à peine cent ans, ce n’était pas comme ça.

 
De toute évidence l’humanité dans son ensemble se prépare à “faire un pas de géant”, une sorte de saut quantique. Le progrès ne suit pas une courbe régulière et harmonieuse; depuis toujours il se produit de brèves périodes de progrès surprenants, suivies de longues  périodes d’assimilation où les choses semblent se perpétuer (un peu comme une grossesse: pendant 9 mois le foetus grandit, grandit, et un jour il a fini de grandir; c’est l’accouchement: en quelques heures à peine le bébé est né et il aura toute la vie pour connaître son nouveau monde). Voilà: nous sommes précisément à une de ces périodes de progrès (“Demain ne sera pas une simple continuation d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose”).

 
Aujourd’hui tout le monde peut voir la conséquence des actions de l’Homme; IMPOSSIBLE de ne pas la voir. Mais c’est formidable! Bien sûr, ce qu’on voit n’est pas très beau, mais c’est le résultat de ce que l’Homme a fait. Si notre façon de vivre est catastrophique, il vaut cent fois mieux le savoir que de ne pas le savoir, non? Ça nous permet de “faire machine arrière” et de changer de comportement, et la Nature, très accommodante, rattrapera rapidement un équilibre plus sain, ainsi l’Homme évitera des conséquences fâcheuses. De toutes façons, l’Homme apprend de tout (bon ou mauvais), alors bien sûr que l’humanité progressera; simplement il récolte la conséquence bonne ou mauvaise de ce qu’il a semé.


Pourquoi l’Homme ne perçoit-il pas la splendide beauté qui est partout autour de lui? Je crois que c’est une question de connaissance et de confiance: il n’a pas une TOTALE confiance en la vie parce qu’il ne la connaît pas VRAIMENT; il croit même que sa suprême beauté est du chaos. (Explication dans Structure fractale). Mais sa connaissance augmente rapidement, et avec elle viendra la confiance.

 
La preuve que la vie fait tout pour que nous puissions vivre, c’est que TOUT ce qui nous est nécessaire pour vivre, est AGRÉABLE. Il faut respirer pour vivre: c’est tellement agréable qu’on ne s’en aperçoit même pas: c’est automatique (c’est seulement lorsqu’on ne peut plus respirer –comme lorsqu’on se noie- que ça devient EXTRÊMEMENT désagréable). Il faut manger pour vivre? Alors manger est agréable (je ne connais personne pour qui manger est pénible). Dormir est nécessaire? Qu’à cela ne tienne: tous les soirs nous nous abandonnons à cette agréable inconscience qu’est le sommeil.


 
TOUTE notre vie est merveilleusement belle, du jour de notre naissance à l’heure de notre mort. Mais nous ne voyons jamais  cette beauté. Au lieu de cela, nous voyons des événements heureux et des événements malheureux. Tout se passe comme si nous étions INCAPABLES de voir/sentir qu’à chaque instant nous sommes entourés d’une beauté intime (= dont nous faisons intimement partie), et pourtant chacun de nous a tout ce qu’il faut pour cela: il faut seulement adopter une autre attitude (qui amènera automatiquement un comportement nouveau), c.a.d.
CHANGER DE REGARD


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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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