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À quand l’humanité UNE?

humanité UNE

 

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L’histoire de cet article est particulière et vaut qu’on la raconte.

Au départ il y avait une question postée en 2008 sur Océans de Miséricorde (un forum musulman de France) par une musulmane qui se demandait pourquoi elle devait “assouvir le désir sexuel de l’homme”; et elle citait plusieurs “hadiths” (commentaires des corates du Souran –pardon: des sourates du Coran), notamment le hadith 281: selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Quand l'homme appelle sa femme à son lit et quand elle n'y répond pas et qu'il passe sa nuit plein de colère contre elle, les Anges ne cessent de la maudire jusqu'au matin». Et elle de conclure “sale temps que d’être une femme de nos jours”. 

La question est très sérieuse pour un musulman, mais la réponse est évidente pour tout occidental: aucune femme ne devrait avoir à se plier aux exigences sexuelles de son mari, en fait, cela ne ferait même pas l’objet d’une question. Je ne me sentais donc pas vraiment concerné par la question de cette dame (légitime bien sûr, mais somme toute assez banale).  S’ensuivit une réflexion dont je vais te faire part.

J’ai d’abord mesuré la distance (culturelle) qui sépare cette femme arabe des autres habitants de France: “les Arabes sont vraiment très différents des Occidentaux”. En Occident, on sait que la femme n’occupe pas la même place que l’homme dans la société  musulmane, et il est TRÈS DIFFICILE pour un occidental de comprendre cet aspect de l’Islam: pourquoi l’épouse devrait elle être coupable d’un défaut du mari (ici, colère)? Or Arabes et Occidentaux sont si différents que les caractéristiques des uns et des autres sont complémentaires, pour ainsi dire (ce qui manque à l’un, l’autre l’a). Ainsi nous pouvons apprendre des Arabes, et les Arabes peuvent apprendre de nous (par Arabes, j’entend les Arabes “normaux”, pas les fanatiques religieux qui se prennent pour des “vrais musulmans”). Puis, des arabes, je suis passé au reste du monde.

J’ai alors réalisé que tout le monde est différent, pas seulement les Arabes. Si, hypothétiquement, tout le monde était pareil, pas besoin d’être 7 milliards, un seul suffirait. Le fait que nous soyons tous différents est donc un enrichissement énorme, ça dépasse largement  le petit individu que chacun croit qu’il est. Évidemment, ce n’est pas comme cela AUJOURD’HUI.

L’humanité est encore dans  l’enfance; alors il est normal que l’autre soit un étranger pour soi: il y a des incompréhensions et des éclats de voix de part et d’autre. Mais ce n’est qu’un premier contact: la constatation de part et d’autre qu’il y a bien “quelque chose” à résoudre. Un jour ce sera résolu; il y aura encore de nombreux pays, mais entre eux plus de querelle, qu’une coopération.

Ce sera l’humanité UNE.

 

crayon

Individu et individualisme

 
INDIVIDUALISME


 
 
On sait que  notre époque est caractérisée par un fort individualisme, mais est-ce une bonne ou une mauvaise chose? La vérité est qu’on ne peut répondre à cette question car il manque des données essentielles. Habituellement on essaie de savoir si l’individualisme est bien ou mal avec notre faculté mentale. Or le mental est comme une boussole qui pointe vers le bien et s’efforce de l’atteindre, mais qui est INCAPABLE de voir que TOUT EST DÉJÀ PARFAIT.
 
Le mental existe DÉJÀ dans l’évolution terrestre, ce qui fait que nous en sommes dotés dès notre naissance, mais ce n’est pas encore le cas pour les “états supérieurs de conscience”; alors si on veut en bénéficier MAINTENANT, il faut s’efforcer de les réaliser (c’est possible, mais le COMMENT dépasse le contenu de ce blog).
 
Il faut savoir que le mental N’EST PAS une mauvaise chose (comme ont tendance à le croire certains spiritualistes), c’est nous qui l’utilisons mal (un peu comme un marteau qu’on utiliserait pour percer des trous dans une planche; le marteau est un bon outil, mais il n’est pas fait pour percer des trous; il faut un autre outil pour cela). Comme disait Sri Aurobindo dans un de ses raccourcis saisissants: “Le mental fut une aide, le mental est l’obstacle”: au début de l’humanité, le mental a été très utile pour prendre la tête de l’évolution et permettre à l’Homme de dominer partout. Aujourd’hui des “états supérieurs de conscience” cherchent à s’incarner dans l’humanité, et le mental est un empêchement (il pense que si ce n’est pas LUI qui fait, ce ne sera pas aussi bien fait qu’il PENSE que les choses devraient être faites). Le mental est comme un enfant: on doit l’éduquer, lui montrer que TOUT (absolument tout) est possible, et un jour il deviendra un adulte remarquable (et pour pouvoir faire cela, il faut soi-même SAVOIR que tout est possible). 
 
Alors on semble être dans une impasse: notre mental est incapable de voir que tout est possible, et comme il dirige notre vie, NOUS croyons qu’il est impossible de faire telle ou telle chose. C’EST FAUX! La vérité est que c’est impossible POUR LE MENTAL, mais nous sommes plus que le mental, alors cherchons en nous quelque chose pour qui tout est possible.
 
Aujourd’hui on comprend que le BIEN et le MAL ne sont pas des données fixes à jamais, mais qu’ils sont RELATIFS, notre compréhension de ce qui est bien et de ce qui est mal variant à mesure que nous évoluons. Par exemple, tuer quelqu’un est extrêmement mal aujourd’hui, mais était bien jadis car alors c’était “tuer ou être tué”, et on célébrait la force de quelqu’un qui avait beaucoup tué. La preuve que le bien et le mal sont relatifs, c’est que tuer quelqu’un est mal pour toi et moi, mais bien pour le soldat.
 
Tout d’abord, il faut savoir que rien de ce qui existe n’est TOTALEMENT bien ou TOTALEMENT mal. Ça veut dire que toute chose a nécessairement un aspect positif ET un aspect négatif (l’individualisme aussi). L’important n’est donc pas de savoir si l’individualisme est bien ou mal, mais de savoir si c’est utile ou désavantageux pour notre progrès. Et comme chacun est UNIQUE ET DIFFÉRENT de tous les autres, une chose qui est mauvaise pour moi peut très bien être bonne pour un autre (il en découle qu’on ne peut juger personne).
 
Être individualiste a déjà été une bonne chose jadis (ça permis à certains individus de se démarquer de la masse), mais aujourd’hui l’individualisme a pris tant d’expansion que tout le monde ou presque vit pour lui-même (SON profit, SON bonheur, SES affaires), de sorte qu’on a une forte tendance à négliger le bien de la société; l’individualisme est devenu un système qui envahit tout (et nous étrangle –mais ça, c’est pour les plus sensibles d’entre nous); il a donc plus d’inconvénients que d’avantages.
 
La question du bien et du mal de l’individualisme est assez ambigüe, mais c’est seulement maintenant qu’on s’en aperçoit. EN APPARENCE l’individualisme semble renforcer l’individu humain,  mais on se rend compte maintenant que c’est en l’ISOLANT de la société à laquelle il appartient, et en le limitant à ses propres forces (dans toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu de gens qui se sentent seuls autant qu’à notre époque). De plus le mental est ainsi fait qu’il est incapable de voir que TOUT EST RELIÉ et qu’il y a unité partout. En fait, comme tout le monde est individualiste, il n’y a pratiquement plus de “support collectif/social”. On a beau dire qu’une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible, mais où est-elle cette chaîne, je ne vois que des maillons. 
 
Qu’est donc cet individualisme qui semble parfois normal et parfois nous accabler? SITUER les choses nous aide à les comprendre: la période que nous traversons présentement a le caractère d’une TRANSITION; c.a.d. que c’est une période de déséquilibre temporaire entre l’équilibre fragile et désuet d’hier et ça mène à un équilibre supérieur (mais qui n’est pas encore visible*); et comme tout déséquilibre, CE N’EST PAS une période heureuse. Autrement dit, l’individualisme n’est autre que l’importance grandement exagérée que l’on accorde à une très bonne chose: notre individualité. Alors tout s’éclaire: aujourd’hui on est à la toute fin d’un cycle, ce qui fait que c’est prometteur pour plus tard seulement car la fin d’un cycle est nécessairement suivie du début du cycle suivant.

*  Puisque c’est du futur pour nous, et que demain n’existe pas encore, on ne sait pas ce qui s’en vient (à moins d’être clairvoyant). Ça se résume donc à “croire ou ne pas croire”. S’il est vrai que “ON RÉCOLTE CE QU’ON A SEMÉ”, alors l’humanité ne récoltera pas de bonheur car elle n’en a pas semé. Mais nous oublions une chose, une donnée essentielle qui change toute la donne: l’Homme est beaucoup plus capable que ce que nous croyons qu’il peut. (explication plus tard). L’humanité est dans l’enfance, et comme tout enfant elle a fait “des mauvaises choses”, mais ça ne l’empêchera pas de devenir un adulte remarquable (enfants, nous avons tous commis des mauvais coups parfois, et pourtant nous ne sommes pas devenus des bandits, n’est-ce pas).
 
Dans l’histoire de l’humanité il y a eu plusieurs de ces “transitions” qui annonçaient toujours un progrès imminent, mais la période de TRANSITION que nous traversons présentement a une bien plus grande portée: c’est l’équivalent de l’ADOLESCENCE qui fera d’une humanité dans l’enfance une espèce adulte. C.a.d. que cette fois-ci, c’est une transition majeure. Et ça concerne tout le monde: impossible de se cacher pour éviter le merveilleux raz-de-marée qui va faire de l’Homme une espèce heureuse, qu’il le veuille ou non.
 
Il y aurait une bien meilleure façon de faire le bonheur de tous les pays, de tous les groupes et de tous les individus D’UN SEUL COUP: c’est d’améliorer globalement toute la société. Cette façon existe DÉJÀ "quelque part", mais nous sommes incapables de la voir (l’individualisme rend cela impossible); mais l’individualisme n’a pas toujours existé: il est né un jour, a grandi, grandi, au point que maintenant il nous étrangle et nous empêche d’être “pleinement heureux”; mais tout ce qui est né mourra un jour; il est donc CERTAIN que l’individualisme disparaîtra un jour. Mais quand?
 
Et si c’était imminent? De nos jours les choses changent très vite, et on sait de façon officielle (= c’est la science qui nous l’a dit) que dans quelques dizaines d’années, il sera IMPOSSIBLE de vivre comme aujourd’hui. Qu’on le veuille ou qu’on ne le le veuille pas ne change rien au fait que demain sera très différent d’aujourd’hui. Mais s’il n’y aura pas CONTINUATION ne veut pas dire du tout qu’il n’y aura pas CONTINUITÉ.
 
Il est ABSOLUMENT certain que les choses changeront (heureusement d’ailleurs: qui voudrait que ça continue comme maintenant?). Mais le monde n’a pas cessé de changer depuis qu’il existe, et puisque l’Homme fait partie du monde, il changera aussi. Certains disent que le monde est NATUREL, alors que d’autres attendent le MIRACLE qui changera notre monde.
 
Mais qui peut voir que le monde est un MIRACLE parfaitement NATUREL?
 
 
 
 



 

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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