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Pour une Lybie libre

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Oui, oui, je sais: qu’est-ce qu’un article sur la Lybie vient faire dans un blog consacré à la Connaissance de soi? Mais je ne peux pas rester indifférent, alors je me départis de ma réserve habituelle; d’ordinaire je suis assez patient et compréhensif envers nos dirigeants (après tout ce sont des Hommes comme nous, qui pètent et rotent comme tout le monde), mais là je suis déçu, déçu, déçu; je ne vois que des BIG MOUTHS (grandes gueules); l’Homme vaut par ce qu’il FAIT, pas ce qu’il dit.

Un peu partout en Occident, les chefs d’État ont exprimé une forte réprobation à l’égard de Kadhafi, puis c’est tout, ça s’arrête là. Ce n’est que des “…parole, parole…” comme chantait Dalida (elle qui était d’origine arabe).  Apparemment nos hommes politiques sont plus intéressés à se faire réélire qu’à améliorer NOTRE monde.

Messieurs Obama, Sarkozy et compagnie, vous avez dit une chose évidente, qu’attendez-vous maintenant pour être LOGIQUE et agir en conséquence? (à moins que ce n’était QUE des belles paroles)

La Lybie, ce n’est pas un pays loin, loin, là-bas; c’est sur NOTRE Terre (vous savez, celle que les médias électroniques ont beaucoup contribué à rapetisser en rapprochant tous les peuples); nous n’en avons qu’UNE et s’il s’y passe une chose inacceptable quelque part, ça nous regarde tous car c’est NOTRE Terre.

Dire qu’en vertu de la non-ingérence on n’intervient pas est totalement ILLOGIQUE. Pendant que vous dites votre réprobation, nos frères meurent par centaines à Tripoli. Il faut arrêter le massacre, pas le déplorer. On ne veut pas savoir ce que vous PENSEZ de Kadhafi: on sait déjà que cet illuminé sanguinaire doit partir; mais que comptez-vous FAIRE? AGISSEZ BON SANG!

Toi Sarko, ta force est à l’internationale, alors montres-nous que la “communauté internationale" est plus qu’une conjonction d’égoïsmes nationaux. Celui qui s’est auto-proclamé “le lion de l’Afrique” ne démissionnera pas: il sera ou arrêté ou assassiné. Mais tu peux intervenir pour arrêter le massacre des Lybiens. Sois le premier, les autres pays te suivront. Mais VITE, VITE! Le temps presse. N’attends pas un autre massacre comme au Rwanda.

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La démocratie

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Pour toute chose il y a un moment propice, le “timing comme disent les anglais. Voilà plus d’un an que je me dit qu’il faudrait bien que je parle de démocratie sur ce blog, mais je remettais toujours cela à plus tard. Et voilà que dernièrement j’ai senti que “le temps est venu d’en parler”. Alors aujourd’hui voici (roulements de tambour) LA DÉMOCRATIE.

Au cours des siècles l’Homme a toujours cherché à améliorer sa vie, essayant tantôt une chose et tantôt une autre. C’est ainsi qu’il a connu tour à tour le népotisme, la théocratie, et bien d’autres systèmes encore. Parfois il a érigé en principe directeur les forces de l’individu (comme dans le cas du capitalisme) et parfois les forces de l’ensemble (socialisme). Maintenant, c’est le tour de la démocratie (officiellement née en France en 1789 –même si les anciens grecs en avaient une forme peu développée). Dans notre monde hyper-individualiste, il est évident que c’est le meilleur système présentement puisqu’il donne une voix à chaque individu.

Évidemment, chacun a le droit à la vie (et à tout ce qui favorise cette vie, comme manger, avoir un toit, etc.) et le droit de s’exprimer, d’être respecté, de se réaliser par un travail ou une activité intéressante, etc. C’est le MINIMUM acceptable (ça devrait être comme çla pour tout le monde), et la démocratie garantit tout cela. Mais si, pour obtenir cela, la démocratie est un instrument de revendication formidable, elle n’est pas une fin en soi cependant. Le but de la vie, ce n’est pas d’être démocratique, c’est d’être  heureux. Alors la véritable question que chacun doit se poser c’est: est-ce que la démocratie peut m’aider à atteindre ce but?

Aucun système n’est parfait et, comme TOUT ce qui existe, la démocratie a des avantages et des inconvénients. Pardonnez, mesdames, la comparaison machiste qui suit. La démocratie est comme une femme (pour un homme): quand on ne l’a pas, on la désire, et quand on l’a, on la prend pour acquis. Évidemment la démocratie, comme toute femme, a nécessairement des qualités et des défauts, et si on l’accepte, elle vient avec les deux. Il ne convient pas d’aimer son épouse pour telles de ses qualités, et d’en aimer une autre pour telles autres (beaucoup ont essayé cela, mais ça ne marche jamais). En politique on ne peut pas dire: “Pour ceci je suis démocratique mais pour cela je ne le suis pas”.

Il est plus facile de constater les avantages de la démocratie quand on en a été privé; ceux qui sont nés dans un pays démocratique ont tendance à la prendre pour acquis. Du temps de l’URSS, un jour j’ai rencontré un Polonais d’âge moyen qui se disait plombier (eh oui, ce n’est pas une spécialité française); c’était un homme très volubile qui venait tout juste d’immigrer au Canada. La première fois que je l’ai vu, il m’a répété l’expression “pays libre” 5-6 fois en 15 minutes dans son mauvais français. “Ah!”: je n’y avais jamais pensé. J’ai donc appris à apprécier la démocratie grâce à un ouvrier étranger.

Nous Occidentaux sommes nés dans un pays démocratique, alors il nous paraît normal de dire ce que nous pensons de telle ou telle chose. Mais dans beaucoup d’autres pays on ne peut pas s’exprimer librement (ça peut même être dangereux). Il y a encore de nombreux pays (de moins en moins, il est vrai –heureusement) où UN individu dicte à tous les autres individus ce qu’il est permis de dire (et ceux qui disent le contraire vont en prison).

Aujourd’hui il nous paraît évident qu’un noir a les mêmes droits qu’un blanc, mais Nelson Mandela a fait 27 ans de prison pour avoir lutté contre le régime raciste de l’Apartheid, Martin Luther King a été assassiné parce qu’il défendait les droits civiques des noirs aux USA. Depuis 20-30 ans plusieurs dictateurs sont tombés: le sanguinaire Idi Amin Dada (Ouganda) 1979, Marcos (Philippines) quelques mois plus tard, Jean-Claude Duvalier (Haïti) 1986,  Nicolas Ceausescu (Roumanie) 1989. Puis répit jusqu’en 2011.

Depuis janvier 2011, c’est le tour des pays arabes. Tunisie, Égypte, et maintenant Lybie, un parfum de liberté se répand dans ce coin  du monde. Après la Lybie, à qui le tour? L’Algérie, le Bahrein? Car les Arabes ne vont pas s’arrêter là (c’est fini, les gars; on r’tourne à la maison); c’est bien mal les connaître. Mais se débarrasser d’un dictateur n’est que la première étape; après il faut bâtir une démocratie et ça, c’est long.

On doit applaudir à ce parfum de liberté, mais on peut voir plus loin: le peuple birman libre de la junte militaire, la chute de Kim Jong Il et une Corée du Nord démocratique. Ça pourrait même être demain si tous les pays le voulaient vraiment. Il faut arrêter de PENSER que chaque pays peut faire ce qu’il veut chez lui “car il est souverain”. C’est faussement SON territoire, en réalité, la Terre est NOTRE environnement à tous. Si l’Iran prépare le bombe, ça nous regarde tous car c’est NOTRE environnement, nous n’avons qu’UNE seule Terre, qu’UN seul environnement, et il n’est pas question que quelqu’un le bousille sous prétexte qu’il a mal géré son lopin de NOTRE environnement.

Donc la démocratie a de multiples avantages. Un de ses avantages principaux, c’est qu’à ses yeux tout le monde a les mêmes droits puisqu’à ses yeux chacun est égal. Mais pour utile qu’elle soit, la démocratie n’a pas que des avantages: elle a des désavantages aussi. Un désavantage majeur est qu’elle confond unité et uniformité (ou DROITS et ÉGALITÉ). Bien sûr que chacun a les mêmes droits, cela va sans dire; mais ça ne veut pas du tout dire que tout le monde est égal.

Si on l’examine de près, la démocratie laisse voir ses failles –quelques-uns y voient même des inconvénients majeurs- comme le fait que, dans son empressement à traiter tout le monde de la même manière, elle coupe la tête des plus grands et donne un coup de pied au derrière des plus petits pour qu’ils grandissent: “comme ça tout le monde est égal (et de la bonne grandeur). En fait, pour que tout le monde soit égal, elle nivèle, nivèle, nivèle. Apparemment la seule forme d’égalité qu’elle connaisse, c’est l’uniformité. Si on illustre cela par l’exemple de l’école, c’est exactement comme s’il y avait ni premiers ni derniers de classe, que des élèves dans la moyenne.  Certes tout le monde est unique, mais la démocratie est INCAPABLE de voir cela: tout ce qui l’intéresse, c’est: sont-ils “comme la plupart”, “dans la moyenne”?

En fait, le mot “moyenne” convient tout à fait à la démocratie, puisque cela lui permet de tenir des statistiques. Selon Statistique CanadaLa plupart des Canadiens sont d’actifs voyageurs”. Eh bien, je suis un Canadien et je déteste voyager. Mais je ne fait pas partie de “la plupart” pour eux, alors c’est comme si je n’existais pas. Et pourtant, j’existe bel et bien (geste de se palper), du moins je le crois; en fait je l’espère, sinon j’ai un grave problème existentiel.

La démocratie est excellente pour lier, ligoter tous ces individus en une seule masse humaine, un bloc inextricable de pays et de villes, de New York à Beijing, en passant par le Caire et Tel Aviv; quand cela sera réalisé, elle ne sera plus utile et tombera d’elle-même (lorsque la pomme est mûre, elle se détache de l’arbre et tombe). À la conscience individuelle de l’Homme se sera ajouté une “conscience d’espèce” alors.

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Le stress chronique: un fléau moderne



Je te salue ami.


Le mot anglais STRESS désigne un effort d’adaptation du corps à une situation contraignante. TOUTE chose a un aspect positif ET un aspect négatif, le stress aussi. Si un  homme m’attaque, soit je me défends, soit j’évite l’agression en m’enfuyant. stressDans les deux cas, c’est une réponse du corps qui cause un stress à un acte jugé indésirable. Mais quand l’agression a été résolue, il y a retour à la normale et le stress disparaît. C’est un exemple de l’aspect positif du stress (et ça m’a peut-être évité des problèmes).

 
Supposons maintenant que ma vie soit continuellement menacée. Je vis alors dans un état de stress constant qui m’empêche d’être serein et heureux. En psychologie on appelle cela le stress chronique. C’est un exemple de l’aspect négatif du stress. En français on a adopté ce mot anglais en restreignant sa signification à celle de STRESS CHRONIQUE comme dans la phrase J’ai un travail stressant”. 

 
heureuxSur ce blog, j’ai souvent dit que le but de la vie est d’apprendre à être heureux. Or les conditions qui prévalent actuellement dans nos sociétés ne favorisent pas le bonheur, au contraire. En fait on ne s’en aperçoit peut-être pas, mais on vit dans un état de stress permanent qui est le contraire même du bonheur que l’on essaie de trouver, et quelqu’un qui serait conscient d’un état de bonheur total remarquerait tout de suite que l’état de stress permanent dans lequel nous vivons nous EMPÊCHE d’être vraiment heureux.

 
Nous ne le remarquons peut-être pas mais le stress est partout dans notre vie: non seulement les conditions de travail sont stressantes pour beaucoup, mais en plus il y a le stress supplémentaire d’arriver à l’heure au travail; et puis rouler dans le trafic, soucis d’argent, etc. Même les gens qui restent à la maison connaissent un certain stress (probablement moindre que ceux qui occupent un emploi) souvent relié à des questions d’argent ou de temps. Ce qui veut dire que nous vivons continuellement dans une sorte de fébrilité avec un espoir assez inconsistant que le moment suivant sera meilleur. Autrement dit, nous traversons la vie sans jamais goûter au moment présent.

 
Et nous croyons que c’est normal. Nous croyons même qu’il est normal d’être heureux “à temps partiel”, le reste du temps, mon Dieu, nous sommes plutôt neutres (ou tristes, ou malheureux).  “Mais c’est comme ça la vie: il y a des moments heureux et des moments malheureux; soyez réaliste, enfin”. Eh bien, non. Ce n’est PAS normal; ce qui serait normal, c’est d’être TOUJOURS heureux. Notre façon de vivre est stressante; exacerbé, cela peut même mener à la dépression ou au burn-out. Et c’est considéré comme normal?

 
Mais ce n’est pas LA vie qui est stressante, c’est NOTRE façon de vivre. Autrement dit, nous n’avons pas besoin de changer la vie pour qu’elle devienne plus belle et plus intéressante. Elle est DÉJÀ belle. Il faut s’en apercevoir, c’est tout. Et pour cela, prendre le temps de la regarder, ce qui nous permet de goûter chaque moment (j’appelle cela “changer de regard”).

 
Comme dit le zenzen: “maintenant tout est différent, et pourtant rien n'a changé”. Ça veut dire qu’on mange les MÊMES choses, on a les MÊMES vêtements, on habite la MÊME maison, on parle aux MÊMES amis, etc. Avec une différence de taille: présentement, les conditions ne sont pas favorables au bonheur, mais ça s’apprête à changer pour tout le monde. Non pas que nous deviendrons meilleurs, plus méritants ou que sais-je, mais tout simplement parce que c’est l’heure. Présentement nous sommes dans une  tempête (= une atmosphère de haine, de violence et de crime ). Ça peut nous paraître long, mais aucune tempête n’est éternelle, et “après la tempête, le beau temps”: le soleil s’apprête à se lever parce que c’est l’heure: le soleil,  il ne se lève pas pour quelques “saints”, une classe de gens spéciaux ou un peuple élu, “et malheur aux autres”. NON! Quand il se lève, il réchauffe et éclaire tout le monde sans exception. Alors cette phrase du zen a longtemps été vraie pour l’individu, mais cette fois-ci c’est collectivement.

 
TOUT va dans le sens de notre plus grand bonheur, ce qui est bien et ce qui est mal (en fait le bien est une sorte de leçon et le mal, une autre sorte de leçon: on apprend de TOUT, c’est formidable). Même le stress peut contribuer à nous rendre plus heureux: il suffit d’apprendre que par le stress il est impossible d’être heureux. Donc c’est à éviter. Difficile? La difficulté n’existe que parce que nous PENSONS que c’est difficile: si nous PENSONS que c’est possible, alors RIEN n’est impossible, TOUT est possible.


 


Pendant des années les tunisiens croyaient que ce n’était pas possible; alors ils n’agissaient pas. Puis un jour les circonstances (le prix des denrées alimentaires) les ont poussé à agir et ils se sont débarrassés d’un système qui les opprimait. Et maintenant tout le monde connaît le truc: si on veut se débarrasser de quelque chose d’indésirable, il suffit de dire non collectivement. On ne veut plus de stress? Alors refusons les conditions stressantes. Si beaucoup de personnes disent non aux conditions stressantes, le stress peut disparaitre rapidement de nos vies.

 
La France aussi connaît le truc, mais elle ne s’en sert pas (ou plutôt elle s’en sert, mais mal): la grève. Ils ont l’habitude, n’est-ce pas; c’est presque le sport national chez eux. Mais au lieu de faire la grève pour améliorer les conditions de vie d’un groupe (les postiers, les cheminots), il faut faire la grève pour l’ensemble (et la grève TOTALE): nous voulons la joie permanente, le bonheur permanent; nous refusons les conditions de vie qui vont à l’encontre de cela.

 
La grève totale, oui, mais pas seulement en France: pour que cela ait un résultat valable, il faut que cette grève ait lieu un peu partout sur la Terre. Si des dizaines de millions de personnes s’assemblent pacifiquement dans beaucoup de pays, ça ne peut pas ne pas avoir d’effet, c’est IMPOSSIBLE.


Comme ce sera beau le jour où l’Homme refusera collectivement les vieilles conditions. Mais attention: se débarrasser du vieux système n’est que la première étape. Après il faut que quelque chose d’autre prenne la place, quelque chose de tout à fait nouveau à quoi personne n’a pensé, sinon on retombe dans des conditions à peine meilleures qu’avant. Quand on s’est débarrassé du vieux système, il y a un moment de flottement: le vieux système a beau être contraignant, il nous fournit une sorte de garde-fou sécuritaire pour nos actions de tous les jours. Alors on peut être tenté de remplacer le vieux système par un nouveau: après tout un système c’est si rassurant.

 
C’est là qu’il faut être vigilant et ne pas se hâter de remplacer les murs tombés par de meilleurs murs. ON EN A FINI POUR TOUJOURS DES SYSTÈMES ET DES MURS. On n’est pas fait pour vivre dans des murs: on est fait pour vivre libre. ET NOUS REBÂTIRONS LE MONDE PAR LA FORCE DE NOTRE JOIE.

 
Viens frère, prends ma main et viens rire avec moi sur une Terre heureuse et belle.
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Rapprochement futur homme/femme

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue amiTahrir

Il est courant d’entendre dire que la télévision et le développement des médias électroniques ont contribué à rapprocher les peuples en “rapetissant” notre planète de sorte que l’Égypte, par exemple,  qui est très éloignée géographiquement du Canada est maintenant “la porte d’à côté” (terrestrement parlant), et je n’ai qu’à allumer la télé pour savoir ce qui s’est passé Place Tahrir au Caire aujourd’hui.

Mais il n’y a pas que nos pays qui se sont rapprochés: leurs composantes, les individus (c.a.d. les hommes et les femmes) aussi. De nos jours beaucoup d’hommes sont moins masculinisés, plus sensibles à des valeurs “traditionnellement réservées aux femmes” qu’il y a à peine 50 ans, et ceux qui veulent projeter l’image de l’homme viril à la John Wayne sont traité de machistes; comme dit si bien une amie blogueuse: “ils sont OUT”. La réciproque est vraie aussi: la femme “féminine jusqu’au bout des ongles”, bien qu’elle existe encore, a de plus en plus tendance à disparaître pour faire place à une femme moins féminisée, plus “masculinisée”; c’est très clair si l’on observe les jeunes.

Autrement dit, qu’on soit un homme ou une femme, on est avant tout un être humain, alors qu’il n’y a pas si longtemps “un homme est un homme, et une femme est une femme” (la conception de l’être humain était très différente alors). Bien sûr, ces deux étant appelés à jouer un rôle différent dans la vie, leur différences corporelles sont encore évidentes (la femme, par exemple, a tout ce qu’il faut pour jouer son rôle de mère –y compris un désir d’enfanter plus fort que chez l’homme), mais elles sont moins marquées. Une femme peut, si elle le désirtanguye, occuper un poste important (théoriquement, car en pratique c’est encore très restreint puisqu’elle occupe moins de 5% des postes de direction). De même les hommes:  de plus en plus d’hommes restent à la maison pour prendre soin des enfants, s’occuper des tâches ménagères, etc. (alors qu’il y a à peine 50 ans c’était 0%).

On ne peut que constater que l’espèce humaine d’aujourd’hui est différente de celle d’il y a quelques dizaines d’années (dans TOUTE l’humanité, mais chez les Occidentaux, on le remarque tout de suite: il y a une sorte de contraste entre les babyboomers et les Tanguys qui saute aux yeux).

J’y vois un immense espoir pour l’Homme. Le monde change à une vitesse époustouflante: on à peine le temps de s’adapter à une chose nouvelle qu’une autre arrive, des changements qu’on pensait impossible se produisent rapidement (comme la situation dans les pays arabes). Alors on voit que l’IMPOSSIBLE n’était que dans notre tête: on ne le faisait pas parce qu’on croyait que c’était impossible; on sait maintenant que RIEN n’est impossible à celui qui veut (qui veut VRAIMENT): le conflit Israélo-Palestinien, pfft on règle cela, l’impasse avec la Corée du nord, pffft on la débloque. IL N’Y PAS D’IMPOSSIBILITÉ (sauf dans notre tête). Si on croit que ce n’est pas possible, c’est fini, on ne peut pas. Mais si on croit qu’on peut, alors tout est possible.

On sait que demain sera très différent d’aujourd’hui, mais est-ce qu’il y aura une continuité? Bien sûr qu’il y aura une continuité: le monde de demain ne vas pas descendre tout prêt du “Royaume des cieux”, n’est-ce pas, c’est nous aujourd’hui qui allons le préparer (avec les matériaux qui sont là). La différence c’est que cet “Homme après l’Homme” verra les êtres et les choses différemment: il verra des possibilités là où ce n’est pas possible pour nous; c’est pourquoi j’ai parlé ailleurs d’un “changement de regard” (comme dit le zen “maintenant tout est différent, et pourtant tout est resté le même”).

On peut se demander ce que cela veut dire: est-ce une mode passagère ou une tendance plus durable, l’effet de “la libération de la femme” ou quoi d’autre? On ne sait pas vraiment car le phénomène est nouveau. Si on observe cela de près cependant, des lignes de forces semblent se dégager: la tendance est si forte, si marquée qu’on doit éliminer d’emblée la possibilité d’une mode passagère; c’est donc un phénomène durable, et tout laisse croire que ça ne restera pas là (le phénomène peut s’accélérer ou s’intensifier dans les années ou les générations à venir). On assiste peut-être aux premiers balbutiements de quelque chose qui transformera notre humanité (un peu comme il y a quelques millions d’années certains parmi les singes se sont graduellement transformés en un singe différent: l’Homme). tu peux

On peut être tenté de croire que c’est une époque terrible: partout autour de nous on ne voit que haine, violence et crimes: guerres, famines, représailles, des Hommes qui tuent d’autres Hommes, pilleurs,  fraudeurs “en col blanc”, etc. Mais c’est mal vu. Le monde n’est pas “pire”: il est “en transition”, “on” le vide de son pire pour que le meilleur puisse venir. Bien sûr, c’est très insécurisant, cette incertitude (comme de vivre sur un sol perpétuellement instable), mais ce n’est que temporaire, ce ne sera pas toujours ainsi.

L’Homme voit du bien et du mal là où tout va dans le sens. C.a.d. que TOUT ce qui se produit (bien ou mal) favorisera ce que nous voulons pour l’avenir (par exemple si aujourd’hui la pédophilie est “tolérance zéro”, nous pouvons être certains que demain elle n’existera plus). Celui qui a dit que la nature humaine ne change pas ne regardait pas assez loin. Si, elle change: elle a beaucoup changé dans le passé, et elle changera encore (et je ne voudrais pas avoir la nature de l’Homme de Néanderthal).

C’est juste les années difficiles: il faut “passer à travers” et après ce sera beau, beau, au-delà de nos plus folles imaginations.

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Les révélations de Wikileaks







Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami



Un article du 13 février 2011 consacré à Wikileaks dans The Mountaineer (du Vermont, USA) pose la question: “Is Revealing Secret Information Dangerous?” (Est-il dangereux de révéler des informations secrètes?) Mon point de vue étant le progrès de l’humanité, et non la suprématie de telle ou telle nation sur les autres, on peut résumer ma pensée sur ce sujet à: “si on veut un monde plus vrai, il faut cesser de se cacher des choses”. C’est dire que je suis en faveur d’actions comme celles de Wikileaks (malgré le passé apparemment trouble de son cofondateur, Julian Assange).



JACette photo de NYMAG.COM montre un Julian Assange au regard méfiant (avec raison puisque toutes les polices du monde le recherchent, même si TIME et LE MONDE en ont fait une des personnalités de l’année); mais qui donc est celui dont nous ignorions jusqu’au nom il y a à peine un an?



Une simple recherche sur Google me renseigne: “Julian Paul Assange, né le 3 juillet 1971 à Townsville en Australie, est un informaticien et cyberactiviste australien. Il est surtout connu en tant qu'éditeur en chef et porte-parole de WikiLeaks”. Bon, j’en sais un peu plus, mais je ne suis pas vraiment plus avancé: quelles sont ses motivations?



Selon Assange les États sont, d’une part, en mesure de contrôler une grande partie des communications de leurs citoyens, et tentent, d’autre part, de garder secrets de larges pans de l'information dont ils disposent. Ayant constaté cela, Assange estime que les innovations technologiques proposées par Internet offrent désormais la possibilité d'inverser cette tendance en protégeant les informations à caractère personnel des citoyens (ce qui est susceptible de restreindre fortement le contrôle qu’exercent les États sur leurs citoyens), et de systématiquement divulguer des connaissances dont disposent les pouvoirs publics. «L’organisation de fuites constitue une action intrinsèquement anti-autoritaire» déclare Julian Assange. Wl



Bon, ça m’explique pourquoi les gouvernements ne le portent pas dans leur coeur (aux USA le lt-colonel Ralph Peters a même déclaré qu’on devrait abattre ce cyber-terroriste): il publie ouvertement des choses que ceux-ci aimeraient garder secrètes afin de mieux nous contrôler ou d’agir à leur guise. De toute évidence Big Brother est parmi nous, et Wikileaks tire la sonnette d’alarme. Ce qui m’amène à parler de Wikileaks. Fondé en 2006, ce site Web lanceur d'alerte (whistle blower), publie des documents confidentiels de nature politique et sociétale; son objectif déclaré est de favoriser les fuites d'information, tout en protégeant ses sources.



Il faut savoir que Wikileaks ne va pas chercher les textes et vidéos confidentiels (ce n’est pas une entreprise d’espionnage); il se contente de publier ceux qu’il reçoit (de sources aussi variées que nombreuses). En fait, ces sources d’informations proviendraient de tous les pays et seraient apparemment si nombreuses que Wikileaks n’a que l’embarras du choix. Ça veut dire que ceux qui s’organisent pour que ces documents “confidentiels” soient connus, c’est monsieur et madame Tout-le-monde qui ne supportent plus de voir des injustices, des horreurs, et même des meurtres d’innocents (comme dans le cas des USA en Irak); et des gens comme ça, il y en a beaucoup et il y en aura de plus en plus.



On peut se demWikileaksander s’il est dangereux de rendre public ces documents secrets. La réponse est oui, extrêmement dangereux… pour tous ceux qui ont BESOIN du secret pour réussir leur petit business secret. Bien sûr, ceux qui font travailler des espions risquent peut-être de les perdre. Mais pour nous tous, ce n’est pas dangereux du tout, au contraire: on a davantage de connaissances sur le fonctionnement de NOTRE monde. C’est un peu comme un combat entre l’ombre et la lumière: ceux qui vivent dans l’ombre, haïront un organisme comme Wikileaks, naturellement.



De nos jours de plus en plus d’économistes constatent qu’il y a une asymétrie d'information entre les autorités gouvernementales et les citoyens, et Wikileaks s’est donné pour mission de corriger les défauts d'une telle asymétrie en révélant les incohérences de ce système. Il s’est fait connaître en 2010 en publiant 400,000 documents “confidentiels” américains sur la guerre en Irak; c’est ainsi qu’on a appris qu’ils ont tué 66,000 civils Irakiens. Attention, c’est grave: un civil, c’est un monsieur ou une madame comme toi et moi (JE suis un civil et TU es un civil).



Depuis sa fondation il n’a pas cessé de “jeter des pavés dans la mare” de ce monde dans lequel nous vivons, et qui nous apparaît de plus en plus suffocant (du moins pour beaucoup d’entre nous). J’emprunte ces renseignements à Wikipedia:





2006 Consignes d'assassinat en Somalie

En décembre 2006, le cheikh Hassan Dahir Aweys aurait ordonné de faire assassiner des membres du gouvernement somalien par des hommes de main. Lorsque cette information fut diffusée, Wikileaks précisa que cela pouvait être une désinformation de la part des États-Unis.

2007 Corruption et détournements au Kenya

En août 2007, lors d'une élection, le candidat soutenu par l’ex-président Daniel Arap Moi, donné comme favori, a finalement perdu avec une différence de 10 % à la suite d'une fuite publiée par WikiLeaks dénonçant des détournements de fonds. Cette affaire a valu à Julian Assange le prix Amnesty International (New Media) en 2009.



2008 Banque suisse Julius Bär

En janvier 2008, WikiLeaks a publié des documents de la banque suisse Julius Bär, notamment les relevés bancaires d’environ 1 600 clients qui avaient un compte dans une filiale aux Îles Caïmans.



Accord commercial anti-contrefaçon

En mai 2008, des documents de travail relatifs à la rédaction de l'Accord commercial anti-contrefaçon sont publiés par WikiLeaks, y braquant l'opinion publique.



2009 Affaire Dutroux

Le 17 avril 2009, WikiLeaks a dévoilé l'intégralité du procès de l'affaire Marc Dutroux, le pédophile belge, en particulier le résumé de ses auditions. Il s'agit des 1 235 pages de synthèse de l'enquête destinées au juge d'instruction, dossier toujours couvert par le secret d'instruction. L'origine de la fuite serait le journaliste luxembourgeois Jean Nicolas, qui a couvert l'affaire et qui avait comme beaucoup de ses confrères accès à l'ensemble des documents.



Banque Kaupthing

Le 22 juillet 2009, peu de temps avant l'effondrement du système bancaire, WikiLeaks a dévoilé des prêts de sommes anormalement élevées et des effacements de dettes, accordés par la banque Kaupthing au profit de particuliers privilégiés. Ces derniers ont été poursuivis et la législation nationale a évolué, visant à faire de l’Islande un «refuge» pour la liberté d’expression.



Climategate

Le 21 novembre 2009, WikiLeaks a dévoilé des fichiers contenant des courriers électroniques et des programmes provenant du Climatic Research Unit, utilisés par la suite pour accuser les climatologues concernés par les emails de manipulation et destruction de données et pour discréditer la thèse du réchauffement climatique anthropique dans son ensemble bien que des enquêtes indépendantes ultérieures aient clairement démenti ces accusations.



2010 Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad (Article détaillé : Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad).

Le 5 avril 2010, WikiLeaks a publié une vidéo de l'armée américaine montrant deux photographes de Reuters, tués par un hélicoptère Apache, lors du raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad. Cette publication marque le début de la célébrité mondiale du site Internet, jusqu'alors moins connu du grand public que ses propres fuites.



Afghan War Diary (Article détaillé : Afghan War Diary.)

Le 25 juillet 2010, en collaboration avec The Guardian, The New York Times et Der Spiegel, WikiLeaks rend publics les War Logs, 91 000 documents militaires américains secrets sur la guerre en Afghanistan. Le porte-parole du site a affirmé que certains des documents pourraient permettre de prouver d'éventuels crimes de guerre. Ces documents sont présentés comme témoignant notamment du double jeu qu'aurait joué le Pakistan, ainsi que des efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles.



Iraq War Logs

Le 23 octobre 2010, après avoir donné une avant première aux journaux Le Monde, The Guardian, The New York Times et Der Spiegel, aux télévisions Al Jazeera, SVT, Channel 4 et aux sites Bureau of Investigative Journalism, Iraq Body Count et OWNI, WikiLeaks a mis en ligne 391 832 documents secrets sur l'Irak, portant sur une période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, et révélant, notamment, que la guerre avait fait environ 110 000 morts pour cette période, dont 66 000 civils, et indiquant que les troupes américaines auraient livré plusieurs milliers d'Irakiens à des centres de détention pratiquant la torture.



Cablegate (Article détaillé : Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks)

Le 28 novembre 2010, WikiLeaks commence la révélation de télégrammes de la diplomatie américaine. Par cette opération baptisée «Cablegate» par les médias anglo-saxons, plus de 250 000 documents sont révélés. Leur publication est relayée par cinq grands journaux partenaires du site, dont Le Monde. Selon le New York Times, ces notes «offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde». Toutefois, de nombreux acteurs (gouvernements, institutions internationales) condamnent cet acte, notamment parce que «le fait d’ignorer les informations que contiennent les documents divulgués est dangereux», et que cela va «grandir le secret diplomatique».



2011 Banque suisse Julius Bär (suite)

Rudolf Elmer (de), un ancien banquier suisse qui a été pendant huit ans le responsable de la banque helvétique Julius Bär aux Îles Caïmans, l'un des paradis fiscaux des Caraïbes, a livré à WikiLeaks, le 17 janvier 2011 des informations sur deux mille comptes en banques domiciliés dans des paradis fiscaux et appartenant à des riches personnalités, des entreprises et des personnages politiques. Cette révélation fait suite à une précédente affaire concernant la même banque en janvier 2008 (cf supra).


Ce n’est que le commencement. Wikileaks ne va certainement pas se retirer. On peut donc s’attendre à d’autres “indiscrétions volontaires” très instructives. C’est bien connu, avant de mourir le mensonge se déchaîne: normal, il ne veut pas mourir. On doit donc s’attendre à ce que “le système” réagisse fortement; il se déchaîne même contre un certain Wikileaks qui est une menace pour lui. Mais c’est fini pour lui; il a DÉJÀ perdu. Ce “système”, il est vieux, vieux, dépassé. Pfft, on souffle dessus, et ça tombe: “on n’a plus besoin de vous, allez ouste, disposez”. Comme ce sera beau le jours où des centaines de milliers de personnes s’assembleront pacifiquement dans tous les pays pour dire NON au vieux système. Et nous rirons, rirons, et ce rire aura le pouvoir de le dissoudre, ce vieux système.



Et nous rebâtirons notre monde par la force de ce rire



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Unification des pays?

 

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami.

De nos jours, la Terre est devenue le “village global” qu’annonçait Marshall McLuhan dans les années 197McLuhan0. Mais ce philosophe et sociologue canadien était aussi un théoricien de l’information: s’il a pu prédire cela c’est bien parce qu’il pressentait le rôle primordial que jouerait le développement des médias électroniques.

Il avait vu juste bien sûr, et aujourd’hui la télévision et internet ont rapetissé notre planète en rapprochant les populations du monde entier (c.a.d. en diminuant les distances qui nous séparent). Quelqu’un du Canada sait le jour-même ce qui s’est passé en Égypte aujourd’hui, envoie un courriel en France et reçoit une réponse le même jour (alors qu’il y a à peine 50 ans sa lettre aurait mis des semaines à franchir l’Atlantique).

Mais les médias électroniques ne sont pas les seuls à jouer un rôle important dans cette histoire. Sur Terre il y a 195 pays, chacun avec ses frontières pour contrôler qui (ou quoi) entre et sort de son territoire. Vu de l’espace cependant, la Terre n’est pas divisée en 195 pays et autant de frontières: les astronautes qui voient cette petite boule bleue ont TOUS une sorte “d’expérience mystique” à la vue de sa si belle unité, vue de là-haut.

Ce n’est pas une EXPÉRIENCE MYSTIQUE du tout: c’est la vision de la réalité telle qu’elle est. C’est nous sur Terre qui ne voyons pas les choses TELLES QU’ELLES SONT VRAIMENT (“Le monde est illusion dit la spiritualité, ce qui veut dire que les choses nous APPARAISSENT autres qu’elles sont, COLORÉES –c’est le monde des APPARENCES).  En montant là-haut les astronautes semblent avoir échappé à l’illusion générale (une ILLUSION, c’est quand la réalité est déformée). Mais pas besoin de devenir astronaute pour voir les êtres et les choses tels qu’ils sont vraiment (c.a.d. 100 fois plus beaux qu’ils nous APPARAISSENT): il suffit d’apprendre à regarder VRAIMENT (c’est ce que j’appelle CHANGER DE REGARD).

Le monde n’est pas pire, décadent ou je ne sais quoi: il est en train de changer, et nous assistons au phénomène. DEMAIN sera très différent d’AUJOURD’HUI.  CE QUI NOUS ATTEND EST PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE.

Il n’y a que très accessoirement 195 pays dans le monde: en réalité il y a UNE planète Terre (tout comme il y a UNE humanité). Bien sûr qu’il y a de multiples pays dans LE monde-UN: ça le diversifie et l’enrichit (exactement comme notre corps, qui est formé de nombreux organes –chacun étant utile à quelque chose- mais le tout fonctionnant comme une unité).

Donc cette chère humanité, tout en étant formée de multiples pays, se prépare à fonctionner comme une unité. Nous sommes en plein dans les années difficiles –et très intéressantes. Mais comment cette unification se produira-t-elle? Nous savons que les médias électroniques y jouent un rôle prépondérant, mais sont-ils les seuls?

L’Homme voit tout à l’envers. En réalité, ce ne sont pas vraiment les médias qui vont unifier l’humanité. L’humanité est DÉJÀ une, mais comme on en est inconscient, grâce aux médias (entre autres facteurs), on s’apprête à en devenir conscient.

Outre les médias électroniques, d’autres facteurs s’apprêtent (ou ont commencé) à jouer un rôle prépondérant. Depuis une dizaine d’années nous sommes témoins de divers phénomènes (comme la mondialisation et l’agriculture globalisée) qui seront amenés à faciliter l’unification de l’espèce humaine.

Mais les êtres humains savent rarement ce pour quoi ils agissent (ou ce qui les pousse à agir). À travers ces actions, les pays et les individus sont en train d’être ligoté inextricablement  en une seule masse humaine, condition nécessaire à une unification future (pour pouvoir agir sur 6 milliards d’individus, il suffit d’agir sur UNE humanité). Dans les deux cas suivants on a un exemple concret de l’enseignement du I CHING (Yi-King): “TOUTE CHOSE EN SE DÉVELOPPANT ENGENDRE SON CONTRAIRE” (tout comme le jour en se développant se change en nuit). 

On appemondialisationlle mondialisation le phénomène qui tend à regrouper les pays pour faciliter toutes sortes d’activités humaines (surtout économiques, mais parfois politiques) en levant les entraves au commerce (puisque présentement c’est l’économie qui fait avancer le monde). Officiellement l’ALÉNA (Accord de Libre-Échange Nord-Américain), le MERCOSUR (Mercado Commùn del Sur) pour l’Amérique du Sud, et l’EEE (Espace Économique Européen) ont pour but de faciliter et d’harmoniser l’échange de biens et services entre pays membres.

Mais si on voit réellement ce qui se passe (cf CHANGER DE REGARD plus haut), on ne peut que s’émerveiller de cela qui se sert d’une chose pour obtenir le contraire. De nombreuse compagnies, n’ayant comme seul objectif que d’accroître leurs profits, s’ouvrent de plus en plus aux marchés étrangers. Ce faisant elle contribuent (bien malgré elles) à accroître l’interdépendance de ces pays. Comme elles ne reconnaissent que leur profit, il faut une force opposée pour leur faire contrepoids. C’est le rôle des Altermondialistes.

Ce qu’on appelle l’Agriculture globalisée est un phénomène assez nouveau. De plus en plus d’hommes d’affaires de pays riches ou émergents achètent des terres cultivables dans d’autres pays dagricans le but de les exploiter et vendre la production dans leur pays. Au Québec de riches Chinois achètent des dizaines de terres agricoles, de même des Saoudiens en Éthiopie, des Indiens au Kenya, etc.

Évidemment, ça fait beaucoup de malheureux. Mais c’est parce qu’ils sont attachés aux choses du passé: demain ne sera  pas une continuation d’aujourd’hui, ce sera complètement autre chose. Le paysan éthiopien qui cultive son lopin de terre comme il a vu son père le faire, et comme on fait traditionnellement depuis des centaines d’années, s’il voit le gouvernement saisir sa terre pour la vendre à un riche étranger, naturellement qu’il sera malheureux. Mais quoi, pour respecter la tradition d’hier on ne bâtira pas le monde de demain?

Ces hommes d’affaires étranger, qui n’ont que le profit en tête contribuent sans le savoir à créer une INTERDÉPENDANCE entre les pays. Il y a les pays riches et les pays pauvres; leurs relations sont simples: les premiers exploitent les seconds (c.a.d. une relation de dépendance). Et maintenant on voit quelques pays dits “émergents”, c.a.d. des pays pauvres qui ne sont plus si pauvres (donc beaucoup moins dépendants). Et comme ils n’ont sous les yeux que le modèle actuel, dès qu’ils ont la tête hors de l’eau, ils se hâtent d’exploiter les plus pauvres à leur tour. En fait, ils semblent fiers d’être passés d’exploités à exploiteurs.

Mais le Brésil, l’Inde et la Chine ne seront pas longtemps les seuls pays émergents: bientôt des dizaines d’autres “émergeront” à leur tour, et plus tard des dizaines et des dizaines d’autres pays. Qui fera vivre le modèle exploiteurs-exploités alors?

Comme on peut voir, l’idée de “marché global” (faire des profits à l’étranger) mène ultimement à une interdépendance totale, chaque pays considérant l’impact de ses actions sur les autres pays d’où, à moyen terme, une conscience d’espèce  qui prévaudra sur l’hyper-individualisme actuel.

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La jalousie

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[1]Je te salue ami

Il est difficile de parler de jalousie sans parler d’amour. Si on détermine de quel genre d’amour il s’agit, on saura en même temps si la jalousie y a sa place. Le mot AMOUR est employé pour désigner toutes sortes de choses très différentes: j’aime Monique, j’aime mon chien, j’aime danser, j’aime le gâteau au chocolat et j’aime Dieu. Alors, c’est quoi l’amour?jalosuie2

En voulant illustrer cet article, je n’ai trouvé, avec AMOUR comme mot-clé de ma recherche, que des images de coeurs ou de couples d’amoureux; ce qui me fait dire que la conception courante de l’amour c’est avant tout l’amour pour une personne du sexe opposé, et la forme de jalousie qui correspond à cet amour, c’est la jalousie amoureuse.

Il y a plusieurs articles de blog consacrés à la jalousie amoureuse, et on se rend vite compte, par les commentaires des lecteurs de la perception erronée qu’on en a. Parfois, au début d’une relation, tu peux croire que si l’autre est jaloux, c’est qu’il tient à toi et qu’il t’aime. Eh bien non, la jalousie n’est pas une preuve d’amour. C’est un signe de dépendance affective, elle-même signe d’immaturité. L’immaturité est normale et peut être compréhensible chez quelqu’un de très jeune, mais chez un adulte, elle n’est pas acceptable.

Le Larousse dit de la jalousie que c’est “un sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée, et sur la crainte de la perdre au profil d’un rival”. “Désir de posséder, peur de perdre”, rien dans cette définition n’indique qu’il y ait amour (qui par ailleurs est décrit comme “un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose”). La jalousie est un poison qui tue l’amour (parfois assez rapidement, parfois c’est plus long; mais dans tous les cas c’est mortel pour l’amour). En fait, si l’on dit que l’amour est partage, la jalousie n’y tient aucune place car elle ne donne pas, elle ne fait que prendre.

Si je suis indifférent, par exemple, à ce que ma petite amie embrasse quelqu’un d’autre  longuement et passionnément sur la bouche, est-ce que je l’aime vraiment? C’est une question qu’il est légitime de se poser. Si j’aime le gâteau au chocolat, dois-je être jaloux de tous ceux qui aiment le gâteau au chocolat? Si j’aime Dieu, puis-je m’attendre à ce qu’Il n’aime que moi en retour, et dois-je être jaloux de Pierre et Alain parce qu’ils aiment Dieu aussi? Bien sûr que non, et ceux qui seraient jaloux risqueraient d’être taxés d’anormaux.

Si je résume, il est normal d’être jaloux de sa petite amie, mais pas du gâteau au chocolat, de la danse ou de Dieu. Hmm, pas très logique tout ça! Ici il convient de distinguer possessivité et amour. L’amour vrai consiste à donner seulement, sans chercher à savoir si c’est réciproque (c’est une forme d’amour extrêmement rare et on doit s’attendre à ce que beaucoup ne soient pas d’accord; je le mentionne parce que ça existe, c’est tout), le plus souvent toutefois, il doit y avoir réciprocité, partage mutuel. Dans la possessivité par contre il n’y a aucun amour; il n’y a que le MOI (l’ego) qui se prolonge en l’autre. JE T’AIME dans ce cas veut dire en réaljalousie1ité AIMES-MOI.

Sur internet une personne disait: “Je ne vois pas du tout la jalousie comme une preuve d’amour puisqu’elle exclue toute confiance. La jalousie est une énergie négative qui détruit”. Le mot-clé est CONFIANCE. Si Monique est ma petite amie, c’est parce que j’ai confiance en elle (si je n’ai pas confiance en elle, je suis stupide d’en faire ma petite amie). Et si j’ai confiance, la jalousie n’a pas sa place (et l’image à gauche est de quelqu’un qui n’y comprend rien).

Souviens-toi de On récolte ce qu’on sème: “Quelqu’un qui a semé des pierres ne peut pas s’attendre à récolter des patates”. Si ma jalousie me pousse à ne pas lui faire confiance, je ne peux m’attendre à récolter de la confiance en retour. Au contraire, la confiance engendre la confiance: si elle sent que j’ai confiance en elle, elle voudra s’en montrer digne, et de plus elle aura confiance en moi; et il ne serait tout simplement pas possible que “ma petite amie embrasse quelqu’un sur la bouche”.

Je ne peux terminer cet article sans mentionner que la jalousie prend une forme différente  chez la femme. Dans un programme de caméra cachée, j’ai vu une femme gifler son mari dans un grand magasin parce qu’il avait osé regarder une autre femme. Bien sûr, c’est d’autant plus risible que c’est un cas extrême de jalousie, mais, sans que ce soit si extrême, c’est assez courant chez beaucoup de femmes (c’est MON homme, et il ne doit regarder que MOI): c’est ce que j’appelle le syndrome de la petite princesse à son papa (un peu comme une personne qui s’attendrait à ce que le soleil ne brille que pour elle). 

Mais chez l’homme comme chez la femme, amour et jalousie ne font pas bon ménage.

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Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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