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NAISSANCE ET MORT



J’ai récemment remarqué une chose curieuse : la saison de la mort d’une personne est généralement à l’opposé de la saison de sa naissance. Autrement dit son arrivée sur terre est à l’opposé de son départ. Par exemple, quelqu’un qui est né en automne meurt au printemps, et une personne venue au monde au printemps meurt en automne (et ainsi de suite).

C’est vrai pour moi mais je ne connais pas beaucoup de personnes décédées (ceux qui me connaissent savent que pour moi, seul le corps meurt; NOUS, nous sommes perpétuellement vivants). Alors j’ai besoin qu’un grand nombre de personnes confirment ou infirment cette observation.

Aides-moi et ajoutes un commentaire à ce court texte, montrant que j’ai raison ou que je me trompe d’après ton expérience propre. Merci ami.




MATIÈRE ET ESPRIT

Pendant longtemps on considérait que matière et esprit sont deux choses séparées (une certaine religion dite chrétienne considère même la matière comme lieu d’expiation et oppose cette «vallée de larmes» aux jouissances du ciel). Tout au plus reconnaissait-on une sorte d’interdépendance de ces deux inconciliables. On inventa même le mot scientifique (et gréco-romain) de psychosomatique pour dire que l’esprit influe sur la matière (et l’esprit, on croit savoir ce que c’est : c’est tout ce qui n’est pas matériel).

Jusqu’à ce jour de 1905 où un modeste employé du bureau des brevets de Berne (Allemagne), passionné de physique, prouva que matière et énergie sont deux formes différentes de la même chose et que l’une est convertible en l’autre. Son nom était Albert Einstein.




Bien avant cela la science (qui était aussi spiritualité puisqu’alors on ne faisait pas cette distinction) enseignait à quelques personnes dont la moralité avait été éprouvée que ÉNERGIE = CONSCIENCE (ou ESPRIT). Il n’y a pas deux choses au monde : l’esprit d’un côté et la matière de l’autre. Il n’y en a qu’une. Matière et esprit sont deux formes différentes (et qui semblent opposées tellement elles sont différentes) de la même chose.

La spiritualité parle de l’UNITÉ de l’univers et dit que toutes les formes de vie ont une unique source (elles ne diffèrent que par la forme de leur corps). La science même ne serait pas en désaccord avec cette affirmation de la spiritualité car ne nous enseigne-t-elle pas qu’il n’y a rien qui ressemble à une forêt, une maison ou un homme, mais que tout est constitué d’une unique chose : des atomes (convertibles en une formidable énergie). Et un atome de chameau ou un atome de dune, c’est la même chose. Voilà donc les deux sœurs ennemies (science et spiritualité) qui parviennent à la même conclusion, chacune en suivant son propre chemin.

La transition


Récemment une personne m’a dit qu’elle ne parlait habituellement pas de réincarnation ou de karma dans son entourage pour éviter une trop forte réaction chez ses interlocuteurs. Elle avait raison, bien sûr, et j’ai moi-même pu constater l’incompréhension de certaines personnes. Cependant j’aimerais te dire, ami, pourquoi je trouve avantageux de parler librement de ces sujets. Depuis que je suis présent sur internet j’ai reçu littéralement des dizaines de lettres d’hommes et de femmes inconnus de divers pays. Et j’ai constaté une chose intéressante qui me remplit d’espoir pour l’avenir de notre espèce, malgré la période obscure de bouleversements de toutes sortes que nous traversons présentement.

Il n’est pas rare d’entendre quelqu’un dire qu’il veut « travailler avec du monde », « rendre service aux gens » ou « être utile à quelque chose ». Et cela tranche beaucoup avec une certaine mentalité où l’on donnait priorité à « MOI » (par opposition à l’AUTRE) d’il y a à peine quelques dizaines d’années. Ce changement de mentalité se fait de pair avec toutes sortes d’autres changements dans notre façon de vivre et dans notre habitat, la Terre.




On n’a qu’à penser à la façon dont internet a changé notre vie, aux multiples découvertes et inventions qui ont révolutionné notre vie (par exemple dans le domaine médical). Même le climat de la terre est bouleversé (on ne reconnaît plus les saisons, il neige là où il n’y a jamais neigé et la canicule frappe là où elle ne frappait pas, etc.)

Autour de nous tout est en perpétuel changement : ce sont pourtant les circonstances et les conditions de notre vie et nous n’avons d’autre choix que de vivre avec elles. Notre faculté d’adaptation est mise à rude épreuve. En fait c’est assez comme de vivre sur un terrain perpétuellement glissant : c’est inconfortable mais ça ne peut être que temporaire (on ne peut imaginer vivre comme ça pendant des siècles). En réalité cette période de bouleversements que nous traversons a le caractère d’une transition.

Mais c’est formidable! Une transition, c’est un passage d’une chose à une autre. Donc nous allons quelque part. Où? Il est certain que nous ne passons pas par cette transition pour retourner à ce qu’il y avait déjà il y a des siècles. Nous sommes poussés par l’évolution, et là, pas de marche arrière : demain sera meilleur qu’aujourd’hui, c’est absolument certain. Quelques personnes imaginent une sorte d’Apocalypse finale (3e guerre mondiale ou ère post atomique) mais ça c’est parce qu’elles ont une imagination « de catastrophe ». Bien sûr, cette transition est assez chaotique, mais aucune transition ne s’est fait en douceur ou n’a été harmonieuse dans l’histoire de l’humanité.

L’homme est un être mental (ce n’est ni bon ni mauvais, c’est comme ça c’est tout) et le mental connaît –ou croit connaître- une chose en l’opposant à son contraire (du choc des idées, dit-il, naît la lumière de la connaissance). Je ne sais de quelle connaissance il parle car, s’il excelle à organiser les choses matérielles, il est par ailleurs totalement incapable de connaître « les choses abstraites » (comme Dieu ou l’âme) -qui ne sont abstraites QUE POUR LUI- (si nous voulons connaître Dieu, nous devons aller au-delà du mental car lui peut nous déclarer très raisonnablement les arguments en faveur ou contre l’existence de Dieu, mais est incapable d’en connaître quoi que ce soit. La religion –cette state supérieure du mental- dit même qu’Il est inconnaissable –un mystère, dit-elle textuellement- et qu’il faut avoir la foi).

Depuis quelques dizaines d’années le monde vit des heures sombres (en comparaison avec les siècles de lumière qui ont précédé). Si l’on étudie les civilisations passées, on s’aperçoit qu’il y a eu un lent déclin jusqu’à nos jours (nos deux seules supériorités sont 1) le progrès matériel, et 2) aujourd’hui tous peuvent avoir accès à la connaissance (mais diminuée) alors que dans l’antiquité elle était réservée à de rares personnes (après bien des épreuves) qui devenaient des érudits ou des sages. Aujourd’hui c’est comme la nuit de l’humanité. Mais tous ceux qui connaissent les cycles de la vie savent que nuit ne veut pas dire fin : après la nuit vient l’aurore; le soleil se lève et réchauffe notre cœur.

Les conditions présentes sont difficiles (pollution de notre –SEUL- environnement, vol éhonté des richesses de la terre –sous prétexte d’exploitation- plus vite qu’elle ne peut en produire : résultat, notre propre habitat s’appauvrit de jour en jour). Et pour les rares parmi nous qui ont accès à un monde d’harmonie, les conditions présentes ne sont pas seulement difficiles, elles son terribles. Mais aujourd’hui tout le monde (ou presque) sent que quelque chose doit se passer bientôt. C’est presqu’au point impossible déjà.

Après, TOUT est encore là (nos magnifiques cités, nos confortables maisons, même ceux que nous appelons LES AUTRES, et qui ne sont que d’autres MOI-MÊME). Maintenant tout est différent, et pourtant tout est pareil (Dicton zen). Viens, frère, viens rire avec moi sur une terre magnifiquement belle.






LE GOUROU


Le mot gourou désigne le maître spirituel (du sanskrit guru: गुरु). Dévaluation oblige, de nos jours (et en occident seulement) on désigne généralement par ce nom toute personne qui est un maître à penser ou qui réunit des disciples (un gourou financier, un gourou de l’art abstrait).

La spiritualité propose des réponses intéressantes aux grands mystères de la vie (qui suis-je, quel est le but de cette vie, etc.) parce qu’elle regarde les choses du point de vue de l’absolu. CHACUN DE NOUS a déjà tout ce qu’il faut (profondément enfoui à l’intérieur de lui) pour trouver ces réponses, avec ou sans maître spirituel (mais c’est beaucoup plus facile AVEC). La spiritualité n’est qu’une des façons de trouver ces réponses. Il y en a beaucoup d’autres. La science, par exemple, peut mener très loin -à la condition d’avoir un sens d’émerveillement.

Mais tout le monde n’est pas attiré par la spiritualité, et c’est tout à fait légitime (on se prive alors de réponses FORT intéressantes, c’est tout). La spiritualité offre des réponses, mais si on ne se pose pas de questions (ou si on est satisfait des réponses qu’on a) pourquoi en chercherait-on? D’autre part, ceux qui étudient la spiritualité ont souvent un ego surdimensionné, se croient supérieurs aux autres, etc. (temporairement il est vrai -et c'est assez inévitable, mais c’est souvent un « temporairement » qui peut s’étendre sur des années).

Ceux qui s’intéressent sérieusement à la spiritualité recherchent souvent un gourou, comme un alpiniste a avantage à avoir un guide expérimenté qui connaît la montagne et sait par où l’ascension est le plus facile et où sont les endroits dangereux.

Autrefois le gourou ou guide spirituel avait une tâche aisée : il n’avait qu’à paraître pour que les disciples potentiels soient attirés (un véritable disciple c’est quelqu’un qui a déjà une soif d’absolu, et le maître est un exemple vivant qu’on peut devenir conscient de cet absolu; alors il s’embrase à son contact. Un peu comme quand le soleil paraît, toutes les créatures revivent).

Le gourou d’aujourd’hui doit jouer un rôle supplémentaire : il doit d’abord prendre un « aspirant-disciple », tâcher d’en faire un disciple (par toutes sortes de disciplines (ou sadhana – साधन- en sanscrit), puis aider celui-ci à trouver l’absolu.

J’ai toujours remarqué que l’individu est plus grand que sa religion (quelle qu’elle soit), et que ce qui est déterminant n’est pas tant à quelle religion il appartient, mais le niveau de sa bonne volonté et de sa sincérité. C’est l’individu qui fait son propre bonheur; la religion ne peut que tenter de lui dire ce qui rapproche ou éloigne du bonheur. Mais dire si tu fais ceci tu iras au ciel, et si tu fais cela tu brûleras pour l’éternité, c’est essayer de lui faire peur (et on ne traite même pas nos enfants comme cela).




VARIATIONS RÉGIONALES

Nous avons tous un caractère spécifique et les qualités/ défauts diffèrent de l’un à l’autre. En fait TOUT ce qui existe (sur terre) a des qualités et des défauts (quelqu’un qui n’aurait que des qualités ou que des défauts, ça n’existe pas) et si l’on y réfléchit du seul fait qu’ils existent, les pays ont des qualités/défauts aussi. Par exemple, il est évident que le Canada n’a pas les même caractéristique que la France ou que tout autre pays.

Mais c’est formidable (ou plutôt ce sera formidable plus tard)! Présentement nous vivons à une époque d’individualisme extrême où chacun croit qu’il est seul responsable de son propre bonheur (si je ne le fais pas, personne d’autre ne le fera). Résultat : personne n’est réellement heureux. Les différents pays souffrent du même individualisme et chacun croit qu’il peut se développer de la façon qu’il souhaite. Mais c’est faux! Tous les pays font partie de UNE Terre.

Les multiples circonstances (parfois bonnes, d’autres fois contraignantes) auxquelles ils sont confrontés ne se produisent pas au hasard. : elles sont le résultat de l’état général actuel et n’ont qu’un effet : prouver que tous les pays sont INTERDÉPENDANTS et qu’il n’y a qu’UNE Terre. Par exemple, l’Afghanistan n’est pas un pays lointain : ça fait partie de notre habitat à tous, la Terre. Et les Talibans ne sont que très accessoirement une tribu archi-rétrograde : combattre les Talibans revient à lutter contre les forces obscurantistes qui sont en nous en fait et qui nous empêchent d’avancer.

Nous savons de plus en plus que tous les pays sont INTERDÉPENDANTS. La 1ère fois qu’on a remarqué cela, c’est dans les années 70 quand les pays arabes ont fermé le robinet de pétrole, créant un énorme déficit dans le budget de tous les pays; puis ce fut en 1986 en Ukraine quand la centrale nucléaire de Tchernobyl explosa : le nuage radioactif qui s’ensuivit toucha de nombreux pays européens. Chacun trouvera ses propres exemples. De nos jours une certaine grippe dite aviaire nous rappelle que les frontières que nous avons tracées n’existent pas pour les oiseaux.

Un jour (plus proche qu’on ne croit) tous les pays SAURONT de façon évidente qu’ils font partie de la MÊME TERRE. Comment va-t-on y arriver? Tous les signes montrent que ça ne se fera pas d’une façon très harmonieuse : ce sera constitué d’une alternance d’avancées et de reculs, mais il est absolument certain qu’un jour « l’homme après l’homme » prendra la tête de l’évolution (tout comme un adolescent sera adulte un jour, qu’il le veuille ou non).





Ces immigrants qui nous enrichissent





Il est naturel de considérer l’immigrant comme un étranger : après tout il vient d’ailleurs, il n’est pas des nôtres. Vrai? Faux! Si nous examinons nos habitudes de vie, nous verrons que nous ne mangeons plus de la même façon. Ça s’est beaucoup amélioré. As-tu déjà mangé du mechoui ou des shiitaké? Si oui, tu sais que ces mets que nous apprécions ne sont pas originaires de chez-nous, mais ont été apportés par des gens venus d’ailleurs.

En fait nous sommes de moins en moins Canadiens, Français, Belges, etc. et de plus en plus « citoyens du monde ». Un Canadien épouse une Japonaise, une Française et un Camerounais, etc. Des gens de partout vont vivre partout. C’est comme si l’Évolution elle-même nous criait : vous ne voyez donc pas que vous êtes une seule espèce? »



Les animaux vivent en clans, c’est bien connu (la seule exception, c’est ceux qui vivent en solitaires; dans ce cas, ce que je dis du clan est vrai de l’individu). Une troupe de lions qui mange une proie, par exemple, partageront la même nourriture, mais qu’il survienne des lions d’une troupe « ÉTRANGÈRE » et c’est la guerre immédiate. Et comme notre corps est d’origine animale (plus précisément primate), nous réagissons tout naturellement d’une façon suspicieuse face à quelqu’un qui n’est pas de NOTRE groupe.

J’ai toujours remarqué que lorsque que l’un d’entre nous a l’occasion de parler à un de ces gens venus d’ailleurs, ce n’est pas à un étranger qu’il parle, mais à un être humain comme lui (la seule –et rare- exception est le raciste). Autrement dit l’autre quel qu’il soit nous rappelle TOUJOURS que nous sommes un être humain (qu’il en soit conscient ou non). À chaque fois que nous considérons un immigrant comme un des nôtres, nous nous éloignons de (la réaction naturelle chez) l’animal, et nous nous rapprochons de l’ÊTRE HUMAIN. Grâce à « celui qui vient d’une autre région de NOTRE (= à moi et à lui) habitat, la Terre » nous devenons donc un meilleur être humain. Et ça c’est une chose précieuse.

À ce point de vue (et à ce point de vue seulement) le Canada a une longueur d’avance sur tous les autres pays, car c’est un pays d’immigrants. En fait là on ignore ce qu’est un immigrant car presque toute sa population est composée d’immigrants (y compris les deux peuples fondateurs : Anglais et Français). Et donc ils sont très importants et sans eux le Canada n’existerait pas. Moi-même j’en profite puisque mon épouse a grandi au Japon.

La beauté physique

Il y a quelques années j’ai connu R (une très belle femme) qui était presque désagréable parce qu’elle se savait belle. Comme je suis philosophe ça m’a donné à réfléchir. On ne choisit pas de venir au monde avec des yeux bleus (ou tout autre attribut). Alors pourquoi s’enorgueillir de sa beauté? Avant cela j’avais connu aussi, à diverses époques de ma vie, des femmes plutôt belles mais qui sous-estimaient leur beauté. Il y en avait même une qui disait parfois : «Je ne suis pas belle » (à ce jour je ne sais toujours pas si c’était par fausse modestie ou pour qu’on lui dise : « Mais non… »). Or je dois avouer que je n’ai jamais compris ce genre de réaction. Pour moi, qu’on soit beau ou non ça n’a pas d’importance puisqu’on est comme on est, c’est tout. Aujourd’hui je comprends les gens davantage alors probablement que j’essaierais de savoir pourquoi elle dit ça, ou pourquoi elle pense comme ça.
Comme tous ceux qui sont Lion, j’ai un sens esthétique très développé et j’apprécie véritablement tout ce qui est beau : un beau vêtement, un bon repas ou un bon vin, un beau bijou et, bien sûr, une belle femme. Mais la vie m’a montré que toutes les femmes sont belles! En fait la beauté… qu’est-ce que c’est? Si l’on regarde vraiment, on s’aperçoit que les critères de beauté ont beaucoup variés d’une époque à l’autre, et même à notre époque, d’un pays à l’autre.

Par exemple, à notre époque de nombreuses personnes (surtout des femmes, mais pas uniquement) croient qu’elles ont des kilos en trop et suivent un régime ou un autre, une diète ou une autre parce qu’elles croient que de perdre du poids les rendra plus belle. Mais il y a 200 ans on aimait davantage voir une femme bien en chair qu’une femme mince (qu’on qualifiait de maigrichonne). Puis, au début du 20e siècle apparut soudainement la mode des « tailles de guêpes » et les femmes s’emprisonnaient dans d’étouffants corsages (et je ne parle pas de la Grèce antique où le seul critère de beauté était la symétrie). Même à notre époque, ce qui est considéré comme beau varie beaucoup selon les pays, et en Inde, une femme bien en chair est considérée plus belle qu’une femme mince (= « maigre » d’après eux).

Alors c’est vrai que j’apprécie beaucoup voir une belle femme, mais je ne sais pas ce qui est beau : c’est pourquoi toutes les femmes sont belles (il y a TOUJOURS un attribut physique ou un autre qui plait à l’homme, et une femme qui n’est pas belle, ça n’existe pas). Et vouloir s’améliorer, oui! mais vouloir changer, non!* On veut changer parce qu’on croit qu’on n’est pas bien, et si on pense qu’on n’est pas bien on ne sera jamais heureux quoi qu’on fasse. Il est tout à fait humain d’être fier de ses
qualités et d’avoir honte de (ou tenter de dissimuler) ses défauts. Mais pourquoi fier? Et pourquoi honte? Nous n’avons pas demandé à être beau ou généreux, irritable ou impatient. Nous sommes nés comme cela, c’est tout.
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* C’est comme la maquillage : on peut se maquiller pour mettre certains de ses traits en valeur, ou on peut se maquiller pour tenter de paraître autre qu’on est.



On est tel que les autres nous voient


Quand j’habitais à Montréal j’avais l’habitude de fréquenter un restaurant italien sur la rue Jean-Talon car le café y était très bon. La waitress était une jeune femme d’une trentaine d’années qui ne souriait jamais. Elle avait une énorme tache de naissance dans le visage (tout l’espace entre le nez et la bouche + la moitié d’une joue). Elle en était très consciente à cause du regard silencieux des autres, et cela l’empêchait de voir qu’elle était aussi très jolie; et, par conséquent, elle ne souriait pratiquement jamais. Or je l’ai vu sourire un jour, et son sourire était si beau : on aurait dit une madone qui peut tout guérir et à qui personne ne résiste.

Un dicton que l'on entend parfois nous rappelle qu'on est comme on est vu par les autres. C’est vrai, mais la réciproque est vraie aussi et parfois on rencontre une personne qui est mentalement assez forte pour imposer aux autres l’image qu’elle a d’elle-même.

Mais qu’on soit tel qu’on est vu par les autres, ou bien qu’on impose aux autres sa propre image, dans les deux cas cela prouve qu’il y a une relation très étroite entre SOI et les AUTRES.

En fait puisque nous vivons en société, nous constatons qu’aucun de nous n’est indépendant, mais qu’il y a une complète INTERDÉPENDANCE entre tous les individus et le fonctionnaire a besoin du médecin, du garagiste, du libraire, du policier, etc. Et la secrétaire a aussi besoin de quelqu’un qui ait confectionné sa robe, de l’ébéniste qui ait fabriqué son armoire, etc.

Bref, TOUT LE MONDE A BESOIN DE TOUT LE MONDE. N’est-ce pas là la définition d’une unité (qui, naturellement peut être constituée de multiples composantes)? Une automobile, par exemple, comprend de très nombreuses pièces qui, ensemble, sont très utiles pour se rendre quelque part, mais que peux-tu faire avec un volant seulement, ou une courroie de transmission seulement?

La spiritualité n’a pas cessé de nous dire que nous sommes UNE humanité (composée évidemment de nombreux individus). Mais il semble que chacun se croit indépendant et vive pour lui-même. Mais nous vivons à une époque HYPER-INDIVIDUALISTE où chacun croit qu’il est seul responsable faire son propre bonheur (au lieu de se reposer sur la sagesse de notre inconscient collectif. Résultat : nous avons des maisons confortables et de belles autos, mais le véritable bonheur nous échappe toujours.

« DEMANDEZ ET VOUS RECEVREZ », oui; mais on ne demande pas : on pense qu’on est capable tout seul.

Le cancer





Une maladie très courante à notre époque est le cancer (ou plutôt les différentes formes de cancer). Or le cancer est un individualisme des cellules. C'est de cela que je veux t'entretenir aujourd'hui.

Notre corps est composé de milliards de cellules. Et chaque cellule n’a normalement qu’une seule raison d’être : voir au bon fonctionnement du corps. Seulement ça et rien d'autre! Et c’est à la fois facile et difficile. La preuve qu’une cellule n’est pas indépendante, c’est qu’elle a absolument besoin du corps pour survivre : sans le corps la cellule meurt, et si le corps meurt, la cellule meurt aussi.Or parfois (plus souvent à notre époque individualiste) plusieurs cellules se groupent « en gang » et sans tenir compte des besoins du corps, se mettent à se multiplier sans raison. Résultat : on a un cancer. Je répète : LE CANCER, C’EST L’INDIVIDUALISME DES CELLULES.

Il y a bien les organismes unicellulaires (virus, bactéries), mais ils ne peuvent agir qu’en groupe et un petit virus tout seul ne fait peur à personne. D’ailleurs on n’en tient même pas compte : on dit «le virus de la grippe», «le virus Ebola» mais ce n'est pas un seul organisme, c’est une collectivité. La nature elle-même, qui pourtant les a créé, s’est vite aperçu que les organismes pluricellulaires offraient un potentiel évolutif beaucoup plus grand et a concentré tout son effort sur eux.

Donc la cellule est forte par le corps : plus le corps est fort et en santé, mieux se porte la cellules (les milliards de cellules le composant plutôt). La médecine moderne (qui est une science dans l’enfance) dit le contraire : "si toutes les cellules sont saines, il n’y a pas de raison que le corps ne se porte pas bien". Exactement à l’opposé de ce qui est vrai! Mais ce n’est pas surprenant qu’elle aie une conception si fausse puisqu’elle recherche la vérité là où elle n’est pas.

La grippe, par exemple : tout le monde connaît les symptômes (on tousse, on a la fièvre, etc.) Or, la médecine ne guérit pas la grippe du tout : elle guérit les symptômes. Et ces symptômes sont le signe que le corps (en fait la nature, mais enfin…) est en train d’évacuer la maladie. Autrement dit le corps est en train de guérir, et la médecine intervient.

Bien sûr que la médecine trouvera éventuellement une cure au cancer. Mais si nous connaissions la vie (si nous la connaissions RÉELLEMENT) il n’y aurait même pas de cancer à guérir, ni aucune autre maladie d’ailleurs. La Vie est vivante par définition (c.a.d. éternelle). Alors comment ce qui est vivant pourrait-il être non-vivant, être malade ou mourir? Tout cela ne peut arriver qu’au corps, pas à la vie. Et ce que nous désirons c’est n’être jamais malade ou ne jamais mourir cherchons ce qui peut nous le donner. Le corps, lui, ne le peut pas (pas enore).

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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