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La structure fractale






La structure fractale

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La science, dans sa recherche de la connaissance, a trouvé la structure fractale si universelle qu’elle lui a trouvé toutes sortes d’applications dans de nombreux domaines (voir plus basMandelbrot). Mais une fractale, c’est quoi au juste?


Le mot a été créé en 1974 par Benoît Mandelbrot (un mathématicien franco-américain d’origine polonaise) à partir du latin fractus: brisé, rugueux, irrégulier. Il n’est pas facile de définir une fractale si on n’est pas mathématicien (Mandelbrot lui-même a varié).


Ce terme désigne les structures gigognes particulières qu’il a découvert (un objet gigogne est un objet qui s’emboîte dans un autre), une fractale étant un objet gigogne dans un objet gigogne dans un objet gigogne, etc. à l’infini. Autrement dit, “un objet fractal est un objet dont chaque élément est aussi un objet fractal” (pour explication voir la vidéo).


Par la simple répétition/itération à différentes échelles d’une figure géométriquefractal2 (ici un triangle), on obtient, au fur et à mesure des itérations, un objet de plus en plus complexe. Une des propriétés de toute structure fractale est l’autosimilarité, c.a.d. que les détail sont rigoureusement identiques quelle que soit l’échelle (ce qui fait qu’il est impossible de dire si on regarde l’image avec un zoom de 100%, 200%, 300%, etc.): on peut zoomer à l’infini, on observera toujours plus de détail.Von_Koch Voici un exemple classique de fractale appelé “flocon de von Koch”.


Avant la découverte des fractales, on ne connaissait que la géométrie “classique” (les formes lisses: cube, sphère, triangle, etc.) Or nulle part dans la nature nous ne voyons de “formes lisses” (qui sont considérées comme artificielles, c.a.d. faites par l’Homme). Mandelbrot a donc découvert les formes “rugueuses” ou irrégulières (par opposition aux “formes lisses”). Comparé aux mathématiques “classiques” (qui sont ordonnées), les fractales sont souvent considérées comme CHAOTIQUES. À tort.


Ici je veux dissiper un malentendu (quitte à anticiper un peu). Les termes LOGOS et KHAOS  du grec ancien neFougère signifient ORDRE et CHAOS que relativement à l’Homme. Il ne faut donc pas être surpris si ce qui PARAÎT chaotique à l’Homme est ORDONNÉ pour la Nature, puisque la Nature ne fonctionne pas comme l’Homme le croit (c’est seulement qu’il ne comprend pas la Nature: pour lui, ce qu’elle fait est chaotique). Le génie de Mandelbrot est d’avoir découvert la façon (éminemment simple) dont la Nature opère pour créer des formes d’une complexité inouïe. L’objet fractal se caractérise donc par une sorte d’autosimilarité qui fait que chaque élément se répète à l’identique à toutes les échelles.


Rien ne vaut un exemple pour illustrer ce que l’on veut dire: une simple fougère. N’importe quelle de ses branches ressemble exactement à la plante dans son ensemble, chaque feuille est une reproduction à l’identique de la branche, et chaque partie de feuille est structuré de la même façon que la feuille entière (et si on pouvait voir des détails infimes, on s’apercevrait que c’est pareil à l’infini). Voilà: nous sommes entourés d’une beauté époustouflante, mais nous ne la voyons pas, nous croyons même que c’est du chaos. L’Homme est si plein de lui-même qu’il n’appelle BEAUTÉ que ce que lui considère comme beau.


Partout où se porte le regard, nous voyons des objets fractals, depuis la forme d’une fougère ou de flocons de neige jusqu’aux arbres, aux rivières et aux montagnes, en passant par la structure de l’éclair et des nuages. En fait, elles sont partout dans la Nature. Et puisque la science étudie la Nature, elle a appliqué sa découverte des fractales dans de nombreux domaines, dont voici les principaux selon Wikipédia:
  • en biologie, répartition des structures des plantes, bactéries, feuilles, branches d'arbres…
  • en géologie, étude du relief, côtes et cours d'eau, structures de roches, avalanches…
  • en paléontologie, loi de puissance des apparitions et extinctions d'espèces
  • en morphologie animale, structures des invertébrés, plumes d'oiseaux…
  • en médecine, structure des poumons, intestins, battements du cœur
  • en météorologie, nuages, vortex, banquise, vagues scélérates, turbulences, structure de la foudre
  • en volcanologie, prévision d'éruptions volcaniques, tremblements de terre
  • en astronomie avec la description des structures de l'univers, cratères sur la Lune, répartition des exoplanètes et des galaxies…
  • en sciences humaines, structure urbaine, évolution de la démographie
  • en économie et finance, prévision des krachs boursiers (théorie des fractales)
  • en électronique, antennes larges bandes des téléphones portables
  • dans les arts; art graphiques bien sur, mais aussi en littérature, en musique, au cinéma… Dans La Dramaturgie, par exemple, Yves Lavandier démontre que la théorie fractale s’applique à merveille aux mécanismes du récit. La forme simple protagoniste-objectif-obstacles se retrouve à différentes échelles : la série, l’œuvre unitaire, l’acte logistique, l’acte dramatique, la séquence, la scène, jusqu’à certains dialogues. C’est la spécificité de chaque composant et la combinaison de milliers de formes simples qui donnent à chaque récit son caractère unique et son apparente originalité.



Outre de multiples applications scientifiques, les fractales sont aussi utilisées en art abstrait, où elles nous offre des tableaux d’une saisissante beauté. Personnellement, j’adore “faire des paysages” à l’ordinateur, et je suis toujours émerveillé de voir avec quelle facilité je reproduis montagnes, plans d’eau et arbres (souvent quelques clics suffisent et l’ordinateur fait les calculs nécessaires): rien de cela n’aurait été possible sans la découverte des fractales.


Mais le plus intéressant à mes yeux, c’est que la connaissance des fractales conduit à une certaine idée d’infini (jusque là étrangère à la science et réservée à la spiritualité) puisqu’une surface de dimension finie est limitée par une frontière de longueur infinie. Science et spiritualité (TRÈS différente de la religion) se rapprochent peu à peu, et un jour


Ce sera plus beau que nos plus beaux contes de fée.
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L’analogie

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tablaemeraude

 

 

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D’après la Table d’Émeraude (TABULA SMARAGDINA) d’Hermès Trismégiste “Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas”. C’est suffisamment imprécis pour vouloir tout dire, tout en ne disant rien: quel est ce “haut” et ce “bas” dont il est question? À chacun de comprendre ce qu’il peut comprendre: 10 Hommes qui lisent cela comprendront 10 choses différentes, tandis que tous ceux qui ne connaissent pas sa méthode (l’analogie) n’y comprendront “que dalle”, la phrase leur paraissant hermétique* (c.a.d. que la signification leur demeurera fermée).

* L’adjectif “hermétique” vient précisément du nom d’Hermès Trismégiste.

 Cette phrase, qui fascine occultistes* et ésotéristes depuis le 17e siècle, définit une méthode de connaissance beaucoup plus ancienne que la science (mais aussi moins précise –du moins pour un esprit moderne): l’analogie. Souvent confondue avec la métaphore (surtout de nos jours), l’analogie est une figure de rhétorique qui instaure un rapport de similitude entre deux éléments; quelqu’un qui sait manier l’analogie peut facilement expliquer un élément inconnu en soulignant sa ressemblance avec un autre élément (connu celui-là), ce qui est très utile pour aider à comprendre. Par exemple, lorsqu’on dit “un grain de sagesse” on peut comprendre que la sagesse est analogue à un grain: toute petite au début, elle est susceptible de croître et de se développer.

* Le mot OCCULTISTE veut dire “CACHÉ” (comme celui qui doit se cacher car si l’Église Catholique l’attrape, il sera torturé et envoyé au bûcher).

Dans la phrase sibylline d’Hermès Trismégiste, on peut comprendre (si on est doté d’une tournure d’esprit mystique), que le “haut” est le monde des principes créateurs (les anciens grecs parlaient de sphères célestes), tandis que le “bas” signifie LE MONDE MATÉRIEL (qui est “bas” comparé aux autres plans d’existence). On comprend donc que dans sa structure, sa nature, et son fonctionnement, le monde matériel est ANALOGUE aux autres plans d’existence (notamment celui des principes créateurs), et que notre univers physique (d’une extrême complexité) est fondé sur quelques principes simples. Plutôt que de se perdre dans l’étude de cette complexité, il est de loin préférable d’étudier ces quelques “principes créateurs”.

De nos jours nous ne sommes pas familiers avec les notions de plans d’existence et de “principes créateurs”; par contre, le monde matériel, lui, est “relativement” bien connu. Par ANALOGIE avec le monde matériel, il est donc assez facile de se faire une idée relativement adéquate de ces “sphères célestes” dont je parlais. Par exemple, parler de “la lumière de la connaissance” laisse entendre que la connaissance est analogue à la lumière, et quiconque a essayé d’avancer dans les ténèbres comprendra que sans aucune connaissance on ne peut rien faire. 

Bien que la science ne se serve pas de l’analogie dans sa recherche de la connaissance (c’est une méthode mystique, et la science a sa propre méthode), elle connaît quelque chose d’assez semblable: la structure fractale. J’en parlerai prochainement.

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Heureux toujours

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Rien n’est permanent dans ce monde, avec le temps tout se transforme, parfois rapidement et parfois graduellement: plus les heures s’écoulent, et plus le jour devient sombre, et finalement se change en nuit; le temps qu’il fait aussi est des plus changeant: un jour le soleil brille, et le lendemain il pleut; mais le plus changeant de tous, c’est l’humeur des humains: heureux et malheureux à quelques heures à peine d’intervalle.

Quelques fois on se sent heureux ou malheureux  selon l’événement très heureux ou très malheureux qui arrive (comme le jour de son mariage, ou lorsque la maison a brûlé); d’autres fois c’est un des mille événements de la vie: alors on se sent heureux ou malheureux selon qu’on le trouve agréable ou désagréable (comme toutes les fois où on a mal à la tête).

Si le fait d’être heureux ou non dépend de la nature de l’événement qui me touche, je suis forcé d’en déduire que nous sommes plus dépendants des événements que nous le croyons (c.a.d. qu’il y a interdépendance entre l’événement et moi).

Mais le plus souvent il ne s’est rien passé de spécial, et la qualité des circonstances change complètement; une amie-blogueuse a très bien décrit cela: “Un seul sourire, un seul mot d'amitié et encore mieux d'amour, et tous les nuages sont dissipés”. C’est très subtil, comme si quelque chose “dans l’air” avait changé, qui change tout: quelque chose qui TEINTE ou COLORE la situation (quelle qu’elle soit): on se sentait découragé, sans énergie, et tout à coup “les batteries sont rechargées”, on se sent l’énergie d’une centrale nucléaire. Je vais le dire autrement: l’événement EST LE MÊME mais quelque chose d’assez insubstantiel change, et  le même événement, de désagréable devient agréable (“Maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé” -zen). Donc, premier point: tous les humains dépendent de tous les humains. Et puisque “tous les humains” c’est la même chose que “l’humanité”, on peut dire que “JE (l’individu) dépend de l’humanité (le groupe)”.

Mais il y a plus. Un coup d’oeil rapide montre que les moments de malheur succèdent aux moments de bonheur, et qu’il y a alternance perpétuelle de l’un à l’autre. Or ce que nous voulons, c’est une sorte de permanence qui garantirait un état de bonheur perpétuel. Nous croyons qu’il est normal d’être heureux seulement de temps en temps dans des moments de bonheur qui alternent avec des moments de malheur (peine, coups durs “de la vie”, maladie), alors que la chose NORMALE (mais encore trop rare) est d’être tout le temps heureux. Alors est-il réaliste de croire à une permanence ou sommes-nous condamnés à cette alternance perpétuelle des contraires? Eh bien oui, le bonheur permanent existe. À ma connaissance, c’est encore rare, mais ça existe.

Je suis né avec le souvenir d’où je venais: un lieu avec une qualité de lumière unique, où tous les êtres vivent dans une atmosphère d’amour et d’harmonie, et tout à coup je me retrouvais sur Terre, un monde froid (comparé au monde intime d’où l’on vient) où la lumière du jour alterne avec les ténèbres de la nuit, et où l’amour véritable est si rare qu’il fait place à un semblant d’amour.

Très jeune, c’est le manque (ou plutôt la rareté, puisqu’on en trouve des traces) de cet amour vrai qui m’a frappé: “Comment peut-on être heureux là-dedans?” Les années ont passé, j’ai grandi et un jour je suis allé à l’école. Mais ce manque d’amour m’était insupportable. Toutes les photos de cette époque montrent un enfant grave, qui ne sourit pas (j’ai le souvenir d’un jour où je descendais l’escalier de bois avec la classe, le directeur me fit sortir des rangs: “Comment ça va à la maison, est-ce qu’on te bat?”: “Mais non, tout va bien”.).

J’étais un garçon “ordinaire”, c.a.d. relativement heureux, comme la plupart des garçons (je crois) mais ce que je voulais vraiment, c’est être tout le temps heureux. Alors plus tard (à l’adolescence) j’ai entrepris une recherche pour “apprendre à être heureux”. Ce que je ne savais pas, c’était que la quête allait être si longue.

Pendant des années et des années, j’ai étudié toutes sortes de philosophies et de spiritualités, pratiqué de multiples formes de méditation, de japa et de pranayama; j’ai même connu un véritable gourou pendant un temps (mais comme il ne pouvait m’aider dans ce que je cherchais, nos chemins se sont éloignés). Après toutes ces années j’avais bien un mental tranquille (relativement tranquille), mais pas la joie du coeur; or c’est précisément cela que je voulais. Après toutes ces années de recherche assidue, je n’avais toujours pas trouvé; le constat était amer.

C’est alors que j’ai eu la plus puissante expérience de ma vie, qui s’est révélée à travers un AVC tant il est vrai que TOUT est LA réponse (il n’y a QUE le divin et RIEN d’autre). Au sortir de ces 9 jours de coma je n’étais apparemment pas différent d’avant (sauf que j’étais lourdement handicapé).

C’est par la suite, et très graduellement, que j’ai compris l’incroyable grâce qui m’avait été faite. Au début on ne voit que ce qu’on a perdu: peux plus marcher, parler est très difficile, etc. La merveille est (et a toujours été) tout autour de  soi, mais on ne la voit pas, on est INCAPABLE de la voir. Peu à peu (avec précautions, je le vois maintenant) une vie différente a émergée. Plusieurs expériences “hors corps” m’ont prouvé que “je ne suis pas handicapé, c’est mon corps seulement qui l’est”.

Mais le plus incroyable est cette joie toujours présente (quoi que je fasse). Pas un seul jour depuis ces 20 ans ne s’est passé sans que je ressente une profonde satisfaction du matin jusqu’au soir; pas une joie fluctuante, non: une joie toujours égale (pas parfois plus forte et parfois moins forte). Ça n’empêche pas les hauts et les bas de la vie (sauf que les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas: tout est moins extrême, plus harmonieux).

Durant toutes ces années, je ne comprenais pas vraiment: je croyais que la nature des événements variait, mais que MOI, j’étais disons “à l’abri” de ces changements (c.a.d. quelque chose d’individuel qui ne concerne que moi). Mais depuis quelques semaines j’ai eu une série d’expériences qui m’a donné la clé de toute l’affaire (ce qui rend cette expérience transmissible à tout le monde).

CHACUN SANS EXCEPTION a tout ce qu’il faut pour être perpétuellement heureux, ce qui ne veut pas dire que tout le monde le sera sans l’avoir cherché. C’est comme une expérience de physique: une fois que quelqu’un a compris, tous les physiciens peuvent la refaire; tout le monde peut se coller un oeil sur le microscope, mais pour apprendre à comprendre/interpréter ce qu’il voit, ça demande une longue étude. Lorsque je dis que “le monde est rempli de joie à chaque instant”, beaucoup ont beau regarder, ils ne le voient pas.

Auparavant je croyais qu’un événement est soit négatif soit positif, déterminant du même coup si nous sommes heureux ou malheureux. C’est ici que se situe ma découverte. Je me suis aperçu que chaque événement est double (à la fois positif et négatif) et que nous sommes incapables de ne voir/sentir que l’aspect positif. Autrement dit, le monde est PARFAIT à chaque instant (beau, rempli d’amour et de joie, etc.) mais NOUS SOMMES INCAPABLES DE LE VOIR.

En parlant de l’avenir immédiat de l’Homme, j’ai souvent dit que “demain sera TRÈS différent d’aujourd’hui”. C’est SÛR de se produire, mais je ne comprenais pas très bien le COMMENT; tout au plus je sentais que le regard que nous jetons sur les êtres et les chose devait changer pour permettre une “autre attitude”. Maintenant on a la clé de cet “autre regard” qui amènera un nouveau comportement (c’est déjà commencé). Avec les années ce comportement deviendra LA façon courante de vivre. Moi, je ne suis que “la pomme rouge”.

Sur un pommier, il y a des milliers de pommes; et toutes deviendront rouges dans les mêmes semaines: c’est que c’est la saison. Quelques-unes deviendront rouges un peu avant les autres, comme pour leur dire: “préparez-vous, ça être l’heure”.

Voilà frère: la saison de l’Homme est arrivée.

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La maladie de l’indifférence

 

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De nos jours (plus qu’à aucune autre époque) nous vivons de manière individualiste: la plupart de nous avons quelques amis proches, de rares ennemis (des gens qui ne nous aiment pas, compétiteurs, rivaux, etc.) tandis qu’une foule de gens nous sont indifférents (tel l’employé du métro ou le marchand de journaux).

Ces “indifférents” nous les croisons par milliers tous les jours dans le métro, au magasin, à la banque, en allant au travail. Cette façon individualiste de vivre, nous y sommes tellement habitués qu’elle nous paraît  normale, et puis “tout le monde le fait, je ne vais tout de même pas être à part des autres”. Il y a des avantages certains à être individualiste: je suis autonome par rapport au groupe: mes opinions sont différentes de celles de mes congénères, ce que je fais ne regarde que moi. Mais cela comporte aussi des inconvénients majeurs tel le sentiment d’isolation, de solitude ou parfois de rejet: tous ces sentiments sont dus au fait que nous sommes coupés de la sécurité du groupe.

Il est de plus en plus évident de nos jours que dans une telle façon de vivre les inconvénients dépassent de loin les avantages (en fait ça mène tout droit au désastre); c’est très clair dans les grandes villes. Il est TRÈS difficile dans ces conditions d’être heureux (être heureux, c’est bien le but de la vie, non?); en fait le groupe est composé d’individus et un individu seul, ne peut pas vivre coupé du groupe (à l’exception de très rares ermites), ce qui n’est pas naturel car “l’Homme est un être social”. Nous avons donc besoin d’être individualiste ET de faire partie du groupe.

Si la plupart nous sont indifférents, la réciproque est vraie aussi: nous sommes indifférents à la plupart. Comment donc bénéficier des avantages de l’individualité tout en minimisant les inconvénients? Ce problème n’est pas facile à résoudre: d’une part, un des besoins fondamentaux de chacun est d’être aimé (ce qui est normal) et beaucoup déplorent le fait que “le monde est sans amour”, mais d’autre part, d’où proviendrait cet amour puisque personne ne veut en donner? Il y a même une personne qui m’a dit un jour qu’elle ne pouvait donner ce qu’elle n’avait pas (“Comment puis-je rendre les autres heureux si je ne le suis pas moi-même?”). Or la simple logique veut que pour pouvoir récolter une chose, on doive absolument en avoir semé au préalable. Pourquoi s’étonner que le monde est sans amour si on n’en a pas semé? Il est donc URGENT de changer d’attitude vis-à-vis des êtres et des choses, et d’adopter un nouveau comportement qui me garantisse une sorte de bonheur permanent (comme RENDRE HEUREUX REND HEUREUX). 

C’est ce qui est en train de se faire (j’ai souvent dit que l’humanité de demain sera très différente de celle d’aujourd’hui); nous nous en apercevrons dans 1-2 générations car les choses cheminent longtemps invisiblement avant de surgir au grand jour (de même tout le monde peut voir le nouveau-né, mais ce qu’on ne voyait pas, c’est le bébé avant qu’il naisse: pendant 9 mois il a grandi bien à l’abri (des yeux) du monde). L’évolution même prépare secrètement en nous les changements nécessaires (qui sont imminents), ce qui fait que quand ça surgira abruptement au grand jour, ç’aura été préparé à notre insu pendant des décades.

Les choses ne sont pas comme nous les voyons: elles  sont mal vu (nous ne voyons que leur APPARENCE, très différent de la réalité). Le monde entier est en train de devenir plus vrai parce que le mensonge (qui vivait bien caché en nous) n’a plus aucune place pour se terrer, sort au grand jour et s’étale partout. Alors les gens disent que c’est une époque terrible; ce n’est pas TERRIBLE, c’est un monde PLUS VRAI. Bien sûr, ce n’est pas beau toute cette violence et cette haine que l’on voit partout, mais c’est bon signe: il faut que le MAL sorte. Mais c’est temporaire: le mal ne sort pas indéfiniment, un jour il n’y en a plus, il n’y a plus qu’un monde plus vrai (c’est comme quelqu’un qui fait une psychanalyse: toutes les choses indésirables qui sont en lui, mais inconscientes, sortent; alors les gens disent “il est pire qu’avant”. Mais non, quand tout cela sera sorti, il en sera guéri pour toujours). Alors voilà, le monde “PARAÎT” pire pour le moment, mais c’est mal vu: il est en “psychanalyse”. Bientôt ce sera très bien.

Selon WikipédiaL'individualisme est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur des individus par rapport à ceux du groupe”. On sait maintenant que “privilégier les individus par rapport au groupe” mène à un déséquilibre. On peut résumer ma propre pensée à ce sujet en une brève formule: L’INDIVIDU, OUI, L’INDIVIDUALISME, NON. Si on est à l’écoute des besoins des gens, on s’aperçoit que l’individualité (et non l’individualisme) est aussi importante que la collectivité: personne ne veut “être à part des autres” et en même tempson n’est pas n’importe qui”: on veut “faire partie de” tout en étant (relativement) indépendant. Un collectivisme à la soviétique où les valeurs de l’individu sont sacrifiées au nom du bien-être collectif est une aberration (c’est évident maintenant). Mais un individualisme outrancier à l’occidentale qui ne tient pas compte du bien-être du groupe est nuisible aussi.

Il est clair que l’indifférence a sa source dans (et n’existe qu’à cause de) notre hyper-individualisme (elle est IMPOSSIBLE dans tout collectivisme). Parce que l’être humain est exclusif (il ne peut pas avoir deux opinions opposées en même temps): il est soit en faveur de l’individu, soit en faveur du groupe (collectivité), et cela crée un déséquilibre individu-collectivité qui mène directement à la catastrophe. Ce qu’il faut tout de suite, c’est rétablir l’équilibre. Et puisqu’un individu “ne peut pas avoir deux opinions opposées en même temps”, la SEULE façon de rétablir l’équilibre est dans une relation bien comprise entre l’individu et le groupe: le GROUPE est formé de multiples INDIVIDUS. Bien que nous le sachions THÉORIQUEMENT, cela ne se reflète pas dans notre façon de vivre qui demeure résolument individualiste.

Ici l’image du corps peut aider à comprendre. Un corps est composé de nombreux organes, et chaque organe est formé de milliers de cellules. Les cellules n’ont qu’une seule raison d’être: le bien-être de l’ensemble (corps). Si les cellules perdent de vue ce but et se développent pour elles-mêmes, ça produit un cancer (LE CANCER, C’EST L’INDIVIDUALISME DES CELLULES). Chacun de nous est comme une cellule (et l’organe, son pays): il est IMPÉRATIF d’agir pour le bien de l’humanité (le corps) et non chacun pour soi (comme maintenant). Si les cellules n’agissent pas pour le bien du corps, le corps tombe malade, puis meurt (et si le corps meurt, les cellules mourront automatiquement). Il est donc tout à notre avantage de voir à ce que l’humanité se porte bien.

La comparaison ci-dessus peut laisser croire que je prône une sorte de soumission de l’individu à la collectivité. C’est TRÈS éloigné de la vérité. En fait l’individu est ESSENTIEL (sinon pas besoin d’être 6 milliards, un seul suffirait). Présentement l’individualisme prédomine fortement, ce qui produit un déséquilibre qui est catastrophique. Je m’efforce simplement de RÉTABLIR UN ÉQUILIBRE qui puisse être favorable à une humanité heureuse.

Si on examine les choses théoriquement (et pas telles que nous les voyons présentement), on remarque que collectivité et individu sont deux choses réciproquement complémentaires: l’individu a besoin du groupe pour exister (pas de collectivité = pas d’individus), et réciproquement le groupe a besoin de l’individu pour exister (pas d’individu = pas de groupe).

Comme individus nous gagnons donc à nous assurer de faire partie d’une humanité heureuse.

 

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Le terrorisme




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Selon WikipédiaLe terrorisme désigne l'emploi de la terreur le plus souvent à des fins politiques”. Cette définition est suffisamment générale pour qu’on comprenne que l’arme du terroriste, c’est la terreur que son action inspire; il n’existe donc que parce que nous avons peur de lui, et si (hypothétiquement) demain matin plus personne n’avait peur, le terrorisme disparaîtrait automatiquement (ce sont des terroristes, pas des idiots). 


Depuis qu’un nommé George W. Bush* lui a donné un visage, le mot TERRORISME a pris un tout autre sens pour nous (beaucoup plus étroit -comme le personnage) et il suffit d’entendre ce mot au détour d’une conversation pour penser tout de suite à al-Qaeda. Comme je suis modéré de nature, je lui donne un sens plus large que Bush (ce qui n’est pas difficile).

 
* George W. Bush, 43e président des États-Unis (de jan.2001 à jan.2009), a réussi à faire l’unanimité dans le monde:  du temps de sa présidence, tout le monde, dans tous les pays s’entendait pour le détester. 
Pour Bush, le terroriste type est musulman et déteste l’Occident, ce qui me fait dire qu’on voit rarement des gens aussi étroit d’esprit. Il combattait un autre “one-track mind” (étroit d’esprit): Oussama ben Laden, qui croyait que l’Occident était chrétien, et il rêvait d’une suprématie musulmane dans le monde (je crois qu’il est resté accroché au 9e siècle, du temps des croisades); alors il s’opposa aux occidentaux, et devint le héros de beaucoup de musulmans. Puis il s’en prit aux arabes soupçonnés de collaborer avec l’ennemi occidental et enfin, lorsqu’il s’en prit à tout le monde (arabes comme non-arabes), il a montré son vrai visage: il détestait TOUT LE MONDE. Mais il s’est lourdement trompé: l’Occident N’EST PAS chrétien (ou peut-être si, un peu après tout): il est laïque, et présentement il défend des valeurs démocratiques, les mêmes valeurs pour lesquelles les peuples arabes ont manifesté et gagné en 2011 (ironiquement c’est aussi l’année de sa mort: il aura perdu sur toute la ligne). 


Mais le 11-9-2001, ça fait 10 ans déjà, Bush n’est plus dans le paysage politique, et on a tous vu la cérémonie de commémoration de NY. Bush étant parti, on a pu constater que “beaucoup d’eau a coulé sous les ponts” depuis que les 2 tours ont mordu la poussière, et les terroristes ne sont pas tous musulmans, loin de là. Il y en dans tous les pays (récemment la Norvège l’a douloureusement constaté); ceux qui sont CONTRE le progrès sont de toutes origines.



Pourquoi les arabes, alors?  Ce qu’on peut dire avec certitude, c’est qu’ils sont émotifs (plus émotifs même que les Italiens ou les Espagnols qui sont les Occidentaux les plus émotifs): les émotions et les sentiments comptent beaucoup pour eux; quand ils aiment quelqu’un, ils l’aiment VRAIMENT et quand ils le détestent, ils le détestent VRAIMENT.  Alors peut-être que c’est plus facile pour un arabe déséquilibré qui nous déteste simplement parce nous sommes occidentaux de joindre la “guerre sainte” (jihad) et de se faire sauter avec sa ceinture de dynamite (d’autant plus qu’il y aurait 60 vierges qui l’attendent de l’autre côté, parait-il).



Il y a autre chose. Avant d’en parler cependant il me faut clarifier le contexte. TOUT ce qui existe a nécessairement un aspect positif et un aspect négatif; RIEN n’est 100% positif ou 100% négatif. Ça veut dire que le terrorisme n’est pas que négatif, nous avons tendance à oublier qu’il y aussi un côté positif (et nous apprenons de TOUT, positif comme négatif).


Quand quelque chose (n’importe quoi) veut exister, il y a toujours des gens qui sont “pour” et des gens qui sont “contre”. TOUJOURS. Eh bien, les terroristes, c’est ceux qui font savoir haut et fort qu’ils sont CONTRE. Mais ces pauvres terroristes ont tout de même un côté positif: ils prouvent par leur “NON” explosif la valeur de cela même qu’ils nient (tout comme les faussaires prouvent par leur crime même l’existence de l’argent qu’ils cherchent à copier).


Évidemment nous ne les aimons pas, puisqu’ils rejettent les valeurs auxquelles nous tenons. Mais il suffit de réfléchir un instant: comment prenons-nous conscience que nous tenons à ces valeurs? Parce que de dangereux criminels sont prêts à tout pour les détruire. Ces valeurs ne sont ni “occidentales” ni d’aucun autre pays; elles sont HUMAINES, et l’ainée de l’Europe les a superbement exprimé: liberté, égalité, fraternité.


Un terrorisme quelconque croit-il réellement pouvoir détruire cela?
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Progresser, oui mais comment?






Progrès
 
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L’évolution, c’est la stratégie de la Nature par laquelle chaque créature tend vers son plein développement. À moins d'être déjà parfait, tout ce qui existe ÉVOLUE donc (chacun à son échelle propre, bien sûr): la Terre s’est énormément transformée depuis quelques milliards d’années, la vie aussi a évolué, et les espèces animales également. Mais le plus évolutif de tous est sans contredit l’Homme (c’est aussi le dernier né, ce qui veut dire que la Nature avait acquis beaucoup d’expérience): l’Homme d’aujourd’hui est TRÈS différent d’un certain Australopithèque tout juste sorti du grand singe il y a à peine quelques millions d’années.

 
On sait que l’Homme a une façon particulière de progresser qui n’est pas harmonieuse (l’harmonie ne semble pas être une qualité qu’il ait développé): une sorte d’alternance de moments paisibles et de moments de trouble (guerres, catastrophes naturelles, dangers de tous genres). Si l’on regarde en arrière cependant, on ne peut que constater que tout cela lui a permis de grandir et a contribué à son “succès” en tant que race.


C’est particulier si on y pense. Une espèce animale quelconque ne se développe que si les conditions sont favorables; si elles sont contraires (ou même carrément hostiles), l’espèce dépérit, est menacée d’extinction, ou même disparaît complètement (comme les dinosaures). Mais ce que je trouve admirable, c’est que les conditions soient favorables ou non ne change rien pour l’Homme: il apprend (tire une leçon) de tout ce qui arrive, et s’en sert pour aller plus loin.


Tout se passe comme si tous les animaux dépendaient entièrement de leur milieu: si le milieu se change, l’animal n’a d’autre choix que de changer avec lui (sinon il crève). Ça veut dire qu’il y a une telle interdépendance entre l’animal et son milieu que ça limite sérieusement (ou dans certains cas, exclut) toute adaptabilité. Par exemple, le panda géant se nourrit exclusivement de bambou, ce qui fait que les années où le bambou est rare, le panda ne peut survivre.


Pour l’Homme c’est très différent: non seulement il ne dépend pas des conditions qui l’entourent, mais il peut tirer parti de n’importe quelle situation dans laquelle il est plongé, de sorte qu’il progresse quelles que soient les conditions. Cela dénote une extrême adaptabilité; c’est une des raisons qui peut expliquer qu’il aie réussi à peupler avec succès tous les habitats de sa planète.


Un animal (quel qu’il soit) et un Homme n’ont pas du tout la même conception d’un obstacle. Par exemple, un ours marche dans la forêt et arrive face à un arbre couché en travers de son chemin qui l’empêche de continuer. L’ours ne perçoit pas l’arbre comme un obstacle puisque tous deux font partie de la Nature: il l’enjambera ou le contournera tout naturellement, et continuera son chemin.


Supposons maintenant que c’est un Homme (et non un ours) qui arrive face à un arbre bloquant son chemin. Le sens aigu de sa propre existence (son MOI) fait qu’il considère tout ce qui n’est pas lui comme AUTRE. Et ce qui est autre que lui peut potentiellement s’opposer à lui (être un OBSTACLE). Et qu’est-ce qu’il fait avec un obstacle? Il l’enlève ou agit dessus pour que ce ne soit plus un obstacle (ici, il coupe l’arbre de façon à ce qu’il ne soit plus en travers de “SON” chemin et qu’IL puisse continuer là où “IL” veut aller). 


Il est vite évident qu’il n’y a pas que l’individu que je suis qui a un MOI et que tout le reste est AUTRE: chacun des AUTRES a un “MOI” aussi, et pour chacun d’eux je suis un des autres. On se retrouve donc avec une Terre peuplée de 7 milliards de moi (EGO). Cette façon de considérer ce qui n’est pas lui comme autre est propre à l’Homme, et est due à son mental qui s’ajoute à l’égo que possède toute créature (animée ou inanimée): ça lui permet d’AGIR sur son milieu et de le transformer; ce n’est donc pas une mauvaise chose en soi et on ne peut la condamner. En fait si on examine le mental attentivement, on s’aperçoit que c’est une bonne chose MAL utilisée: le MENTAL est excellent pour transformer son milieu, mais n’est pas compétent pour nous dire comment être heureux.


Ce n’est pas de sa faute: il n’est pas fait pour cela. Dans toute cette histoire, l’Homme raisonne de manière erronée; il tente d’être heureux (ce qui est normal), et comme sa faculté mentale est ce que l’évolution a développé de plus capable en lui à ce jour, il s’attend à ce que son mental soit capable de tout. Cette erreur est due au fait que l’Homme ne se connaît généralement pas. Le mental est un outil (un peu comme un marteau: très utile  pour planter des clous, mais on ne l’utilise pas pour percer des trous, il y a un autre outil pour ça).


S’attendre à ce que le mental puisse tout faire est donc irréaliste. Si c’est irréaliste, ça veut dire que la réalité existe mais que je ne la connais pas. Une attitude réaliste serait donc de m’attacher à connaître cette réalité. Beaucoup de gens se contentent de connaître ce que l’évolution a réalisé jusqu’à maintenant (ils ne connaissent qu’un petit bout de la réalité ET ILS SE PRÉTENDENT RÉALISTES!); c’est extrêmement limitatif puisque ça ne tient pas compte de tout ce qu’ils pourraient faire, mais qui n’est encore qu’un potentiel.


En fait une majorité de gens ne sentent pas cela comme une limitation: pour eux, c’est la façon normale d’être et de faire. Mais c’est en train de changer: on ne s’en aperçoit pas encore très bien parce qu’on est en plein dans le changement, alors tout ce qu’on voit c’est que ça bouge. Mais est-ce que ça bouge vers le mieux ou vers le pire, ça on ne sait pas. Il y a des gens (qu’on peut appeler des “oiseaux de mauvaise augure”) qui prédisent la fin du monde ou de l’Homme, parce que ce qu’ils voient n’est pas très beau, et doit donc être détruit selon eux. C’est le vieux réflexe humain: détruire ce qui ne convient plus. C’est la mentalité simpliste des terroristes* qui détruisent ce qui ne leur convient pas à coups de dynamite ou de Kalashnikov. Mais il suffit de réfléchir: ce que je détruis n’existe plus; je ne pourrai donc plus m’en servir. JAMAIS.

 
* Le phénomène du terrorisme est beaucoup plus complexe, et est si important qu’il fera l’objet d’un article sur ce blog très prochainement.


Il y a plus. Le fait que l’Homme distingue aisément le bien et le mal a une incidence directe sur lui que l’on peut énoncer comme suit: C’EST À CAUSE DU PIRE QUE LE MEILLEUR NAÎT EN LUI. Ça veut dire que le bien et le mal sont la même chose à des étapes différentes de croissance: les deux sont complémentaires et si INTERDÉPENDANTS que si (par impossible) on détruisait tout le mal, il ne pourrait jamais croître en bien. Raymond n’est pas né courageux; s’il l’est c’est parce qu’il a surmonté sa peur; mais si hier on lui avait dit que “c’est MAL d’avoir peur, il faut se débarrasser de cela”, il ne serait pas devenu courageux aujourd’hui.


Si on regarde ce qui se passe, on constate que le monde tel que nous le voyons aujourd’hui semble très éloigné de l’idéal de beauté et de bonté que la plupart portent en eux. Eh bien, c’est MAL VU: ça nous APPARAÎT comme ça, mais ce n’est pas la réalité. La spiritualité, qui a étudié cela avec soin, dit dans son langage imagé que “LE MONDE EST ILLUSION”, ce qui veut dire qu’il n’est pas comme nous le voyons, et récemment la science s’est aperçue de cela aussi (“L’observateur influe sur la chose observée” –Hubert Reeves), ce qui signifie que le simple fait d’observer une chose m’empêche de la voir telle qu’elle est RÉELLEMENT.


L’évolution, c’est comme la croissance: on ne peut qu’avancer; impossible de retourner en arrière (un adolescent ne peut pas redevenir un petit garçon, qu’il le veuille ou non il sera un adulte un jour; et être un adulte, c’est 100 fois mieux qu’être un enfant). Vivre à notre époque, c’est difficile parfois, mais on ne va pas retourner à l’Homme de Cro-Magnon; continuons d’avancer et un jour


CE SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE


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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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