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Progresser, oui mais comment?






Progrès
 
Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

L’évolution, c’est la stratégie de la Nature par laquelle chaque créature tend vers son plein développement. À moins d'être déjà parfait, tout ce qui existe ÉVOLUE donc (chacun à son échelle propre, bien sûr): la Terre s’est énormément transformée depuis quelques milliards d’années, la vie aussi a évolué, et les espèces animales également. Mais le plus évolutif de tous est sans contredit l’Homme (c’est aussi le dernier né, ce qui veut dire que la Nature avait acquis beaucoup d’expérience): l’Homme d’aujourd’hui est TRÈS différent d’un certain Australopithèque tout juste sorti du grand singe il y a à peine quelques millions d’années.

 
On sait que l’Homme a une façon particulière de progresser qui n’est pas harmonieuse (l’harmonie ne semble pas être une qualité qu’il ait développé): une sorte d’alternance de moments paisibles et de moments de trouble (guerres, catastrophes naturelles, dangers de tous genres). Si l’on regarde en arrière cependant, on ne peut que constater que tout cela lui a permis de grandir et a contribué à son “succès” en tant que race.


C’est particulier si on y pense. Une espèce animale quelconque ne se développe que si les conditions sont favorables; si elles sont contraires (ou même carrément hostiles), l’espèce dépérit, est menacée d’extinction, ou même disparaît complètement (comme les dinosaures). Mais ce que je trouve admirable, c’est que les conditions soient favorables ou non ne change rien pour l’Homme: il apprend (tire une leçon) de tout ce qui arrive, et s’en sert pour aller plus loin.


Tout se passe comme si tous les animaux dépendaient entièrement de leur milieu: si le milieu se change, l’animal n’a d’autre choix que de changer avec lui (sinon il crève). Ça veut dire qu’il y a une telle interdépendance entre l’animal et son milieu que ça limite sérieusement (ou dans certains cas, exclut) toute adaptabilité. Par exemple, le panda géant se nourrit exclusivement de bambou, ce qui fait que les années où le bambou est rare, le panda ne peut survivre.


Pour l’Homme c’est très différent: non seulement il ne dépend pas des conditions qui l’entourent, mais il peut tirer parti de n’importe quelle situation dans laquelle il est plongé, de sorte qu’il progresse quelles que soient les conditions. Cela dénote une extrême adaptabilité; c’est une des raisons qui peut expliquer qu’il aie réussi à peupler avec succès tous les habitats de sa planète.


Un animal (quel qu’il soit) et un Homme n’ont pas du tout la même conception d’un obstacle. Par exemple, un ours marche dans la forêt et arrive face à un arbre couché en travers de son chemin qui l’empêche de continuer. L’ours ne perçoit pas l’arbre comme un obstacle puisque tous deux font partie de la Nature: il l’enjambera ou le contournera tout naturellement, et continuera son chemin.


Supposons maintenant que c’est un Homme (et non un ours) qui arrive face à un arbre bloquant son chemin. Le sens aigu de sa propre existence (son MOI) fait qu’il considère tout ce qui n’est pas lui comme AUTRE. Et ce qui est autre que lui peut potentiellement s’opposer à lui (être un OBSTACLE). Et qu’est-ce qu’il fait avec un obstacle? Il l’enlève ou agit dessus pour que ce ne soit plus un obstacle (ici, il coupe l’arbre de façon à ce qu’il ne soit plus en travers de “SON” chemin et qu’IL puisse continuer là où “IL” veut aller). 


Il est vite évident qu’il n’y a pas que l’individu que je suis qui a un MOI et que tout le reste est AUTRE: chacun des AUTRES a un “MOI” aussi, et pour chacun d’eux je suis un des autres. On se retrouve donc avec une Terre peuplée de 7 milliards de moi (EGO). Cette façon de considérer ce qui n’est pas lui comme autre est propre à l’Homme, et est due à son mental qui s’ajoute à l’égo que possède toute créature (animée ou inanimée): ça lui permet d’AGIR sur son milieu et de le transformer; ce n’est donc pas une mauvaise chose en soi et on ne peut la condamner. En fait si on examine le mental attentivement, on s’aperçoit que c’est une bonne chose MAL utilisée: le MENTAL est excellent pour transformer son milieu, mais n’est pas compétent pour nous dire comment être heureux.


Ce n’est pas de sa faute: il n’est pas fait pour cela. Dans toute cette histoire, l’Homme raisonne de manière erronée; il tente d’être heureux (ce qui est normal), et comme sa faculté mentale est ce que l’évolution a développé de plus capable en lui à ce jour, il s’attend à ce que son mental soit capable de tout. Cette erreur est due au fait que l’Homme ne se connaît généralement pas. Le mental est un outil (un peu comme un marteau: très utile  pour planter des clous, mais on ne l’utilise pas pour percer des trous, il y a un autre outil pour ça).


S’attendre à ce que le mental puisse tout faire est donc irréaliste. Si c’est irréaliste, ça veut dire que la réalité existe mais que je ne la connais pas. Une attitude réaliste serait donc de m’attacher à connaître cette réalité. Beaucoup de gens se contentent de connaître ce que l’évolution a réalisé jusqu’à maintenant (ils ne connaissent qu’un petit bout de la réalité ET ILS SE PRÉTENDENT RÉALISTES!); c’est extrêmement limitatif puisque ça ne tient pas compte de tout ce qu’ils pourraient faire, mais qui n’est encore qu’un potentiel.


En fait une majorité de gens ne sentent pas cela comme une limitation: pour eux, c’est la façon normale d’être et de faire. Mais c’est en train de changer: on ne s’en aperçoit pas encore très bien parce qu’on est en plein dans le changement, alors tout ce qu’on voit c’est que ça bouge. Mais est-ce que ça bouge vers le mieux ou vers le pire, ça on ne sait pas. Il y a des gens (qu’on peut appeler des “oiseaux de mauvaise augure”) qui prédisent la fin du monde ou de l’Homme, parce que ce qu’ils voient n’est pas très beau, et doit donc être détruit selon eux. C’est le vieux réflexe humain: détruire ce qui ne convient plus. C’est la mentalité simpliste des terroristes* qui détruisent ce qui ne leur convient pas à coups de dynamite ou de Kalashnikov. Mais il suffit de réfléchir: ce que je détruis n’existe plus; je ne pourrai donc plus m’en servir. JAMAIS.

 
* Le phénomène du terrorisme est beaucoup plus complexe, et est si important qu’il fera l’objet d’un article sur ce blog très prochainement.


Il y a plus. Le fait que l’Homme distingue aisément le bien et le mal a une incidence directe sur lui que l’on peut énoncer comme suit: C’EST À CAUSE DU PIRE QUE LE MEILLEUR NAÎT EN LUI. Ça veut dire que le bien et le mal sont la même chose à des étapes différentes de croissance: les deux sont complémentaires et si INTERDÉPENDANTS que si (par impossible) on détruisait tout le mal, il ne pourrait jamais croître en bien. Raymond n’est pas né courageux; s’il l’est c’est parce qu’il a surmonté sa peur; mais si hier on lui avait dit que “c’est MAL d’avoir peur, il faut se débarrasser de cela”, il ne serait pas devenu courageux aujourd’hui.


Si on regarde ce qui se passe, on constate que le monde tel que nous le voyons aujourd’hui semble très éloigné de l’idéal de beauté et de bonté que la plupart portent en eux. Eh bien, c’est MAL VU: ça nous APPARAÎT comme ça, mais ce n’est pas la réalité. La spiritualité, qui a étudié cela avec soin, dit dans son langage imagé que “LE MONDE EST ILLUSION”, ce qui veut dire qu’il n’est pas comme nous le voyons, et récemment la science s’est aperçue de cela aussi (“L’observateur influe sur la chose observée” –Hubert Reeves), ce qui signifie que le simple fait d’observer une chose m’empêche de la voir telle qu’elle est RÉELLEMENT.


L’évolution, c’est comme la croissance: on ne peut qu’avancer; impossible de retourner en arrière (un adolescent ne peut pas redevenir un petit garçon, qu’il le veuille ou non il sera un adulte un jour; et être un adulte, c’est 100 fois mieux qu’être un enfant). Vivre à notre époque, c’est difficile parfois, mais on ne va pas retourner à l’Homme de Cro-Magnon; continuons d’avancer et un jour


CE SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE


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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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