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La nanotechnologie





Je te salue ami
On  ne peut parler de nanotechnologie sans parler de physique/mécanique quantique; il faut donc avoir lu l’article précédent pour bien comprendre celui-ci.

Les tous premiers balbutiements de la nanoscience remontent à 1960 et une de ses applications, la nanotechnologie, est beaucoup plus récente. Le site ISO.ORG la décrit de façon simple et facile à comprendre: “La nanotechnologie est la science des matériaux techniques à l'échelle atomique et moléculaire, soit à des dimensions 10 000 fois inférieures à l'épaisseur d'un cheveu humain” ou cent fois plus petit qu’un virus.

 

Ici il convient de parler brièvement des unités de mesure du microscopique.

Un micromètre (ou micron) = un millionième de mètre
Un nanomètre (ou nano)    = un milliardième de mètre


Un cheveu mesure une centaine de microns, une feuille de papier, env. 20 microns, un globule rouge, 3 microns. Un atome est de l’ordre du dixième de nanomètre. Un corps humain est composé de milliards de cellules, et chacune, d’env. 5000 atomes.



Dansnanotechnologie de très nombreux pays on investit de véritables fortunes en R&D (Recherche et Développement) tellement ce secteur est prometteur. On en est encore au stade de la recherche, mais on sait déjà que la nanotechnologie va opérer une véritable RÉVOLUTION à court terme de notre façon de vivre avec les multiples applications que l’on prévoit. Mais qu’est-ce au juste que la nanotechnologie?


Tout d’abord, il faut rappeler que l’atome ne se comporte pas comme de la matière et que les lois de la physique (gravitation, chaleur, électricité, etc.) ne s’appliquent plus, laissant la voie ouverte à toutes sortes d’applications surprenantes. Le BERLIN BLOG nous rappelle que “ces choses n’appartiennent pas au monde de la science-fiction mais sont bel et bien réelles”.


À ce jour la nanotechnologie, par différentes manipulations à l’échelle de l’atome, a produit de nouvelles substances susceptibles de toucher tous les aspects de la vie moderne. Selon SANTÉ CANADALa nanotechnologie compte un grand nombre d'applications possibles, qui s'étendent des domaines médical, environnemental et industriel jusqu'aux produits électroniques, bioinformatiques, de télécommunications et ceux destinés aux consommateurs”.


FUTURA-SCIENCES parle de “plongeon dans une autre dimension” et nous donne un avant-goût: “Nano-aliments dont le goût change à volonté, matériaux de construction qui s’auto-réparent, objets qui se constituent à partir de l’air ambiant, microprocesseurs à l’échelle d’un millième de millimètre, membres du corps qui repoussent… La nanotechnologie ne se contente pas de créer à partir de l’atome, elle nous fait miroiter des applications à faire pâlir la science-fiction”. Avertissement: cet article de Futura-Sciences a été écrit par le journaliste Daniel Ichblah, et son ton se veut volontairement sensationnaliste, mais est tout à fait exact, scientifiquement parlant.


Plusieurs fois j’ai dit que demain ne sera pas comme aujourd’hui, ce sera TRÈS différent. Avec la physique quantique et la nanotechnologie l’espèce humaine se prépare à entrer dans une “nouvelle dimension” PHYSIQUE.

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La physique quantique

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[1]Je te salue ami

Le matérialisme affirme que la matière est le fondement de l’univers, tandis que pour la spiritualité, l’univers est né de l’esprit. Au premier coup d’oeil, ces deux conceptions de l’univers semblent donc irréconciliables tellement elles sont différentes, mais un regard plus attentif révèle deux points de vue complètement différents d’une même chose, et c’est cette chose qui importe, pas le regard qu’on jette sur elle.

ADNSi on y pense, malgré une formidable diversité, il y a unité dans le monde. La science s’est aperçu de cela avec la découverte de l’Acide DésoxiriboNucléique (ADN) en 1953.

Mais l’atome réserve aussi de multiples merveilles à la science. Je parlerai bientôt des balbutiements de la nanotechnologie, mais aujourd’hui c’est la physique des particules qui m’occupe (aussi appelée physique quantique). Pour en parler, il me faut tout d’abord parler de la physique “classique”.

Sans être physicien, tout le monde a des notions de physique (enfants, nous avons tous eu des cours de physique, non?) Alors nous savons en gros comment se comporte la matière dans différentes conditions. Les scientifiques en ont tiré des LOIS (avec eux, la matièravione n’est pas LIBRE, elle obéit à des lois): il y a la gravité, la chaleur, l’optique, l’acoustique, etc.

La science n’a qu’un point de vue limité (elle ne connaît qu’une infime fraction de la réalité): il y a une centaine d’années elle affirmait que “un appareil plus lourd que l’air ne peut pas voler”; de nos jours des milliers d’appareils transportant des centaines de passagers chacun volent chaque jour vers n’importe quelle destination au monde. De même elle affirme sérieusement que: “En vertu de la loi de gravité, un corps ne peut pas flotter dans l’air”; et pourtant il y a eu à toutes les époques et dans beaucoup de pays des cas de lévitation (c’est ATTESTÉ, que la science soit d’accord ou pas).

On sait que tout dans l’univers est constitué d’atomes: toi et moi, le chien du voisin, la maison que j’habite, la mer où je me baigne et la plage où je me prélasse, TOUT. Il n’y a rien qui ne soit fait d’atomes et un atome de montagne ou un atome d’être humain, c’est pareil, seul l’agencement diffère.

Pour la science la matière est le fondement de la matière (c’est pourquoi on la dit matérialiste). La matière est donc une chose très “matérielle”. Jusqu’à ce jour de 1905 où un nommé Albert Einstein prouva que l’atome est convertible en une formidable énergie. Puisque tout est fait d’atomes, d’une part, et que l’atome est à la fois matière et énergie potentielle, d’autre part, on doit en déduire que l’Homme est plus que son corps: il est ÉNERGIE aussi (potentiellement).

Quand la science a découvert les composantes de l’atome (électron, neutron, proton), elle a tout naturellement déduit que “l’atome se comporte comme un système solaire miniature”, et donc obéissait aux lois de la physique qu’elle avait énoncé (gravitation par exemple). Mais en poussant ses recherches et en inventant le télescope électronique (qui permet de voir l’atome), elle s’est aperçu que “l’atome ne se comporte pas comme la matière”: l’électron ne suivant pas une “orbite” particulière, apparaissant, disparaissant puis réapparaissant soudainement de façon imprévisible, étant même présent à deux endroits différents en même temps; bref, l’atome (qui est pourtant le fondement de la matière) ne se comporte pas comme la matière qu’elle a étudié.

La science ne comprend pas mais, imperturbable, elle observe et étudie le phénomène, qu’elle appelle physique quantique (pour le différencier de la physique classique ordinaire). Selon WikipediaLes théories dites «quantiques» décrivent le comportement des atomes et des particules, ce que la physique classique, notamment la mécanique Newtonienne et la théorie électromagnétique de Maxwell, n'avait pu faire, et permettent d'élucider certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique heurte le sens commun à plusieurs égards. Sa description du monde microscopique, radicalement nouvelle, s'appuie sur de nouveaux postulats” et Heisenberg, observant l’imprévisibilité de l’atome, parla d’une “intention” ou “volonté” de l’atome.

Où cela va-t-il nous mener? Impossible de le savoir. Tout ce qu’on peut dire, c’est que la science est à la veille de découvertes EXTRAORDINAIRES.

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Heureux “à temps plein”

 

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Si on y pense, il y a UNE SEULE chose qui soit primordiale dans la vie de tous les Hommes: LE BONHEUR. Partout dans le monde tout ce que tout le monde fait, c’est parce qu’il croit que ça va le rendre plus heureux. Montres-moi quelqu’un dont le but dans la vie est d’être malheureux. Sachet de 100 pieces d'or

Si on désire richesse, notoriété ou puissance, c’est qu’on croit que cela peut nous aider à être plus heureux. Même le masochiste aime souffrir parce que ça le rend heureux (il ne fait pas ses “trucs maso” pour être plus malheureux); et si le braqueur de banques braque les banques, ce n’est pas parce qu’il veut aller en prison, c’est parce qu’il raisonne que ARGENT = BONHEUR et qu’il veut obtenir de l’argent rapidement. 

Si tout ce qu’on fait, c’est pour être plus heureux, on peut se demander pourquoi il n’y a pas plus de gens heureux alors (après tout, l’humanité a eu des millénaires pour trouver le bonheur). Je te rassure tout de suite: des gens PLEINEMENT heureux il y en a; ils ne sont pas encore très nombreux, mais il y en a.

En fait le bonheur n’est pas un inconnu pour nous, et presque tout le monde connaît des moments où il est heureux; mais ces moments de bonheur alternent avec des moments où il ne l’est pas (il est triste, fâché, etc.) On peut appeler cet état d’alternance “bonheur à temps partiel”: parfois heureux et parfois non. Cette alternance heureux/malheureux est si courante qu’on croit même que c’est protozoairel’état normal (“Tout le monde sait que c’est comme ça la vie”).

Eh bien, non! C’est peut-être la vie telle qu’elle est PRÉSENTEMENT, mais la vie, ça évolue (la vie aujourd’hui est très différente de celle du protozoaire). Et comment évolue-t-elle? PAR À COUPS, puis elle assimile sa nouvelle acquisition pendant des milliers d’années. Nous sommes justement à la veille d’un de ces changements soudain de conscience. Ce changement est dans l’air, beaucoup de gens sentent que “ça ne peut plus continuer comme ça, il faut que ça change”. Seulement, ils ne savent pas COMMENT ça va changer; alors ils disent “fin du monde” ou “fin de l’Homme”. Mais ce n’est pas ça du tout, au contraire: le monde s’apprête à devenir très beau et intéressant (comparé au monde  d’aujourd’hui).

Que l’on ne se méprenne pas, ça ne veut pas du tout dire que tout le monde sera super heureux d’un coup de baguette magique. Ce n’est pas comme ça! Ce qui va se produire (et qui n’est pas là présentement), c’est que tout d’un coup les conditions vont changer (comme si depuis des milliers d’années on était dans une tempête, et tout d’un coup la tempête est finie): alors ce qu’on fait avec difficulté deviendra très facile. Mais c’est formidable! Et naturel!

Tout le monde ne se retrouvera pas dès le début avec une nouvelle conscience. Non. Seulement ceux qui le VEULENT (et qui prouvent leur VOLONTÉ par une recherche). La majorité ne sera pas intéressée par la nouvelle conscience (du joiemoins dans les premières années ou dizaines d’années). Mais pour TOUT LE MONDE SANS EXCEPTION la vie sera plus facile; il y aura une JOIE qui est absente dans notre monde terne. D’ailleurs c’est cette JOIE qui me semble être LA chose la plus importante.

TOUT CELA EST CERTAIN DE SE PRODUIRE DANS UN AVENIR RAPPROCHÉ (les signes annonciateurs sont DÉJÀ présents parmi nous): c’est ABSOLUMENT inévitable. La question est donc de savoir quand (il est difficile de répondre puisque notre aspiration –ou notre manque d’aspiration- a le pouvoir de hâter ou de retarder quelque peu LE moment). Mon impression est que si ce changement se produit trop vite, le changement de condition peut causer beaucoup de dommages (il y a déjà beaucoup de catastrophes dans le monde). C’est pour éviter cela autant que possible que c’est si long.

Si ce changement collectif nous semble trop loin (quelques dizaines d’années peut-être), il y a quelque chose que nous pouvons faire individuellement. Être heureux, ça s’apprend. On ne naît pas avec le réflexe du bonheur: il faut apprendre. Mais c’est ce changement collectif qui m’occupe, et pas l’aspect individuel. Que Pierre ou Jacques trouve son “paradis personnel et individuel” est certes très valable, mais cela m’intéresse peu. Ce qui m’intéresse, c’est “à quelle condition la Terre peut redevenir un paradis terrestre afin que tout le monde soit heureux”.

Je suis TOUT PRÈS de le savoir: j’en parlerai bientôt. Faire que ça devienne une réalité, par contre, ne dépend d’aucun individu (pas plus qu’on ne peut ordonner à la nuit de disparaître pour laisser place au matin); mais quand L’HEURE EST VENUE la nuit se termine d’elle-même et le jour apparaît.

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Un regard nouveau

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

La logique est très efficace: elle va en ligne droite du point A au point B parce que c’est le chemin le plus court. Mais la logique (et donc le mental) n’est qu’une des façons d’appréhender le monde, et il y a beaucoup plus que le point de départ et le point d’arrivée. Si je vais de Montréal à Toronto, par exemple, le plus court chemin, c’est de prendre l’autoroute Trans-Cade A à Bnada (la 40). Mais cet itinéraire m’empêche de connaître les villes et villages qui sont situés entre Montréal et Toronto; pour cela un itinéraire intéressant serait d’emprunter la 20, puis la 401.

Par souci d’efficacité le mental ne voit que son objectif, et PAS tout ce qui le précède, ce qui est extrêmement limité: avec le mental, je traverse la vie en ligne droite de la naissance à la mort sans JAMAIS goûter au moment présent (si l’on goûte parfois le moment présent, c’est avec autre chose que le mental, car lui en est bien incapable). Parfois être efficace peut être une bonne chose, mais si ce que l’on veut c’est être heureux et apprécier la vie, alors l’efficacité est complètement inutile, et le mental, qui est très bon pour AUTRE CHOSE, est totalement impuissant: nous avons donc avantage à aller à la prochaine étape de l’évolution, au-delà du mental.

Comment “aller à la prochaine étape de l’évolution, au-delà du mental?”  Il y a deux façons: INDIVIDUELLEMENT ou COLLECTIVEMENT (l’espèce entière). Les deux sont valables mais comme c’est l’espèce qui m’intéresse, je ne parlerai pas de la façon individuelle (tous les livres de spiritualité en parlent).  

TRÈS BIENTÔT (à l’échelle de la Terre = d’ici quelques dizaines d’années pour nous) les conditions seront plus faciles pour tout le monde, de sorte que tous sans exception auront une vie plus joyeuse et plus enrichissante. Ceux qui font une sadhana seront BEAUCOUP plus nombreux et les résultats seront plus faciles à atteindre.

CE N’EST PAS DE LA SPÉCULATION, C’EST ABSOLUMENT CERTAIN DE SE PRODUIRE DANS UN AVENIR RAPPROCHÉ.

Bien sûr le mental est de bonne volonté et tout à fait disposé à rendre l’Homme heureux, mais il en est bien INCAPABLE. Il ne sait même pas ce qu’il faut faire pour cela (il croit qu’il sait, mais son effort n’a produit qu’un consumérisme exacerbé). Le mental ne connaît qu’une façon de s’améliorer: en ligne droite, du point A au point B (pour détails, voir Caractéristiques du mental): il s’efforce donc de changer ses défauts en qualités (c’est la voie de la morale qui, pour de piètres résultats, aboutit toujours à un appauvrissement de l’être). Si ce cheminement rectiligne donne parfois des résultats intéressants, ce n’est pas naturel cependant. On a donc avantage à suivre l’exemple de la Nature.

La Nature aime prendre son temps. Pas question pour elle d’aller directement du point A au point B: elle ne connaît pas la ligne droite. Dans sa marche en avant, elle tourne à droite, tourne à gauche, explore ceci, cela, veut tout connaître car toute chose est unique et vade A à B 2ut qu’on la connaisse. Le mental est comme une pelouse anglaise: charmante et proprette, pas un brin d’herbe n’est plus haut que l’autre; même la couleur du gazon est d’un vert “raisonnable et efficace”. La Nature, par contre, est semblable à une jungle: d’une opulence et d’une profusion immodérées, tout y est surprenant, on découvre une chose, puis une autre; elle est pleine de surprises, et sait nous émerveiller.

Imiter la Nature, oui, mais comment? Tout d’abord nous sommes des êtres mentaux: pas question de perdre le mental en cours de route; même s’il n’est pas fait pour nous rendre heureux, il est très bon pour autre chose. C’est ici que se situe une découverte susceptible de changer la façon dont nous percevons les êtres et les choses qui nous entourent. J’en ai parlé plusieurs fois déjà; j’appelle ça “changer de regard”, ce qui veut dire “ne plus voir les choses de la façon mentale”.

En fait ne plus “voir les choses de la façon mentale” ne change rien à notre vie (mêmes nourriture, vêtements, maison, amis, etc.) sauf qu’on ne les voit plus de la même façon qu’avant (c’est cent fois mieux: comme si avant on ne voyait qu’une photo de la chose). Comme dit le zen: “Maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. On s’aperçoit, émerveillé, qu’une fois le mental réduit au silence, l’être s’universalise spontanément et il n’est rien qui ne soit source de joie.

100 fois mieux? Comment? C’est difficile à expliquer parce que ce n’est pas mentalisé. Disons que tout ce qu’on voit (les parents, les amis, les choses de la vie quotidienne) est comme une photo –très précis, et en même temps rigide, figé et limité: les choses ne veulent dire qu’une seule chose- et avec la nouvelle vision, c’est vibrant, vivant, à la fois unique et plein de sens.

Ce qui frappe le plus avec cet “autre regard”, c’est la Vie. Il y a de la Vie partout, c’est formidable. D’habitude quand quelqu’un bouge on dit qu’il est vivant; puis, s’il devient incapable de bouger, si le coeur cesse de battre et que le cerveau ne fonctionne plus, on dit: mort! MAIS C’EST COMPLÈTEMENT FAUX (plus précisément ce n’est vrai QUE du corps). On voit TOUT à l’envers. C’est le contraire: d’habitude on est à moitié vivant (comme un pantin en papier mâché), et là c’est VIVANT; tout à coup c’est VIVANT, VIVANT, VIVANT). Et cette Vie partout autour nous remplit: on est gorgé de Vie. On respire, et c’est de la Vie qu’on respire. On ne sait pas encore ce qu’est la Vie. Satprem disait que c’est comme un homme dans le désert qui n’a pas bu depuis des jours; et tout à coup il trouve une source, alors il boit, boit, boit tout son saoûl.

Le plus drôle, c’est les religions: on ne ressent pas cette Vie normalement, alors ils disent: “La Vie éternelle, c’est après la mort”. Il faut mourir pour pouvoir aller au paradis (= vivre, être heureux), disent-ils. Mais non: il faut seulement “changer de regard”. ATTENTION: pour pouvoir changer la façon dont nous regardons le monde, il est évident que nous devons changer soi-même (sinon c’est accepter de CHANGER à la condition de rester le même). Mais on ne devient pas UN AUTRE, on devient “plus soi que soi” dit la spiritualité (qui a sérieusement étudié la question), et le sage nous exhorte: “Deviens ce que tu es”.

Pour extraordinaire que cela puisse paraître, ce n’est rien de nouveau cependant: de tous temps il y a eu des “sages” qui ont réalisé cela. Mais c’était toujours une entreprise individuelle (quelques personnes par génération). Aujourd’hui ce qui se prépare pour l’humanité sera COLLECTIF (l’espèce entière). Sans considération de mérite, et que nous le voulions ou que nous ne le voulions pas, les conditions vont devenir beaucoup plus faciles pour tout le monde, simplement parce que LE TEMPS EST VENU (quand c’est le matin le soleil se lève et éclaire -et réchauffe- tout le monde, que nous le voulions ou non). 

Il y a quelque chose de nouveau dans le monde, une sorte de ferment qui n’était pas dans le monde que nous avons étuauroredié, et qui crée cette ébullition que nous voyons partout autour de nous. C’est cela qui nous force à changer (agir/penser/vivre différemment). Comme nous voyons, ainsi nous agissons (par exemple, nous cherchons une cure au cancer PARCE QUE le cancer existe). Une expérience nouvelle, est celle de la SIMULTANÉITÉ des choses.

D’ordinaire il y a alternance: un jour on est heureux, puis le lendemain, sans qu’on sache pourquoi, on est malheureux. Mais en réalité il n’y a aucun va-et-vient de l’état de bonheur à l’état de malheur. C’EST MAL VU (et puisqu’on ne voit pas bien, on est incapable d’agir de la bonne façon). Il y a “simultanéité”: le bonheur ET le malheur sont ensemble, côte-à-côte et en même temps, mais on ne voit pas tout en même temps: tout se passe comme si on avait une loupe ou des verres grossissants, et que l’on ne pouvait regarder qu’une chose à la fois: un jour on voit le bonheur, alors on est heureux; le lendemain on voit le malheur, alors on est malheureux. Alors c’est extrêmement simple. On n’a pas besoin d’améliorer le monde: il est DÉJÀ parfait; il faut s’en apercevoir, c’est tout.

Il faut changer de regard: apprendre à ne plus voir le malheur. Alors il n’y aura plus que le bonheur.

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Caractéristiques du mental

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th_thumbJe te salue ami

De très nombreuses personnes savent conduire, mais ne connaissent rien à la mécanique auto. De même, tous les Hommes utilisent leur faculté mentale tout naturellement depuis leur naissance, mais rares sont ceux qui la connaissent vraiment.

Le mental est une faculté très utile de l’être humain qui s’ajoute (et non pas remplace) aux autres facultés dont celui-ci dispose déjà (comme l’imagination ou les émotions) –de même qu’il existe des facultés dont nous ne sommes pas encore conscients (il est donc facile de prévoir que ces facultés futures ne remplaceront pas le mental, mais s’y ajouteront). Apprendre à connaître cette faculté précieuse qu’est le mental est très avantageux car nous savons alors ce qu’elle peut faire et ce qu’elle ne peut pas fHFaire, et cela nous permet d’avoir des attentes plus réalistes à son sujet.

Le mental est très habile à déterminer les différentes composantes d’une chose donnée. Par exemple, il distingue facilement les êtres humains en hommes et en femmes, ce qui est pratique pour AGIR (faire/inventer des choses) car on n’agit pas de la même façon avec un être humain selon que c’est un homme ou une femme (comme inventer des serviettes sanitaires pour une femme, alors qu’un homme n’en a pas besoin).

Aucune des facultés de l’être humain ne peut remplacer toutes les autres et est capable de tout faire (pas plus que dans notre corps, un seul organe –n’importe lequel- ne peut tout faire à lui seul, et on a besoin de tous les autres pour fonctionner) et  si le mental est excellent pour AGIR, il est totalement INADÉQUAT pour CONNAÎTRE cependant. La spiritualité n’a pas cessé de dire que “le monde est illusion” (ce qui veut dire qu’il est MAL VU) et la science fait le même constat depuis quelques années: “L’observateur influe sur la chose observée” (Hubert Reeves).

On appréhende le monde dans lequel nous vivons au moyen du mental, et celui-ci colore et déforme la réalité. Nous ne percevons donc jamais les êtres et les choses tels qu’ils sont vraiment mais tels que vus À TRAVERS le filtre déformant du mental. Par exemple, le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout; mais nous ne le voyons pas comme cela: nous le voyons à travers la structure binaire de notre mental, ce qui fait que s’il brûle notre maison, nous considérons qu’il est mauvais, et s’il cuit notre repas, nous le trouvons bon. Puisque le mental est INCAPABLE de voir la réalité, il est IMPOSSIBLE d’être heureux par lui (sauf si le bonheur ne fait pas partie de la réalité).

Mais ce n’est pas tout. Le mental est éminemment progressiste (= capable de progrès), et cela colore toute notre perception du progrès: progresser, pour l’Homme, veut donc dire aller de l’avant, s’améliorer, évoluer, ce qui laisse supposer qu’il y a déplacement du point A au point B  (et donc cheminement, mouvement linéaire). Par contre, à la prochaine étape de l’évolution (qui est certaine de venir –à moins qu’il n’y ait plus d’évolution), il n’y a pas de cheminement –pour aller où? on y est déjà!

Aller du point A au point B afin de progresser laisse supposer que le point A n’est pas très bien et que le point B est bien meilleur (si le point A est le meilleur, je suis stupide de m’efforcer d’aller au point B). Par exemple, d’habitude on s’efforce de changer un défaut que l’on a en une qualité que l’on veut avoir. Le plus souvent ça ne marche pas, et on se retrouve à 60 ans avec les mêmes défauts qu’à 20 ans (ou à peine mieux): on est comme on est.

Parfois cependant ça donne des résultats (si l’on est suffisamment persévérant et constant). Mais ce n’est JAMAIS facile, et ça prend TOUJOURS la forme d’un combat entre une partie de moi (le défaut, qui est EN MOI) et une autre partie de moi (la qualité, qui est EN MOI aussi). Autrefois on représentait cela par un petit diable et un petit ange, se tenant tous deux dIN-EXe part et d’autre de notre tête (le siège supposé de nos pensées).

On peut considérer que la chose à éliminer est soit à l’intérieur soit à l’extérieur de soi (certains auront plus de facilité à combattre une chose s’ils pensent que c’est une suggestion extérieure, et d’autres, à surmonter une faiblesse qui est censée être à l’intérieur d’eux). En réalité, il n’est RIEN qui ne se produise à l’intérieur de soi, mais c’est un “intérieur” que l’on ne connaît pas encore.

On a vu qu’il nous est IMPOSSIBLE d’être heureux en se fiant au mental (qui DÉFORME tout ce qu’il voit); mais il y a autre chose qui tient de la nature même du mental: il est bien incapable de créer quoi que ce soit mais, très PRATIQUE, il n’y en pas deux comme lui pour donner forme à ce qu’il voit. Par exemple, il ne pourra jamais créer la COMMUNICATION, mais il invente… le téléphone (qui sert à communiquer).

Autrement dit, le mental est excellent pour donner une existence matérielle à une chose qui lui paraît abstraite (en réalité, elle n’est abstraite que pour lui). Des questions comme Dieu ou l’âme sont considérées comme abstraites pour lui et, qu’il y croit ou non est peu important car ça n’a pas vraiment d’incidence sur sa vie (selon lui).

Si le mental est INCAPABLE de nous aider à trouver le bonheur d’une part, et qu’il est ce que nous avons de mieux d’autre part, est-ce que ça veut dire que nous ne serons jamais totalement heureux? C’est ce que nous verrons dans le prochain article (Un regard nouveau).

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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