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Une année nouvelle







Ami lecteur je te salue

Le nouvel an, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire? Pour nous occidentaux, c’est d’abord une occasion de réjouissances, de festivités et de repas en famille. Mais de quelle famille s’agit-il? Si on compare avec la famille d’il y a à peine trente ou quarante ans, on ne peut que remarquer que celle d’aujourd’hui est très différente. Elle a beaucoup changé. Certains, nostalgiques, s’en désolent même. Mais il n’y a pas seulement la famille qui ait changé; beaucoup d’autres choses aussi. En fait LE MONDE A CHANGÉ. On s’en rend compte avec du recul, ou lorsqu’on a un peu vécu.

Et comme nous, humains, avons l’habitude de qualifier toute chose de bien ou de mal, les événements qui nous touchent ne sont jamais vu tels qu’ils sont: nous les voyons parfois comme des bénédictions, ou le plus souvent, comme des catastrophes (ex. : le tsunami du 26 déc. 2004). En réalité, tout ce qui arrive est NEUTRE (ni bon ni mauvais) et n’arrive que pour UNE seule raison: nous rendre plus heureux. Mais nous ne voyons pas comme cela. Pourquoi?

J’ai expliqué ailleurs que nous ne voyons RIEN tel que c’est. Nous ne voyons qu’une APPARENCE des choses vue à travers des lunettes mentales déformantes (tout comme un chien voit un monde très canin). Par exemple, nous voyons tout ce merveilleux monde qui nous entoure, et la jolie voisine avec qui nous aimons bien bavarder; mais en réalité c’est une apparence seulement: il n’y a qu’une mer d’atomes; la jolie voisine et moi-même ne sommes que deux ensembles d’atomes dans une immensité d’atomes. Et tout (roche, rivière, fleur, homme) est fait d'UNE SEULE CHOSE: des atomes.

Attention: je ne dis pas du tout qu’il faut percevoir le monde comme des atomes, mais qu’il faut être CONSCIENT que tout ce que nous percevons n’est qu’une apparence, et que la réalité ultime est faite d’atomes. Il ne suffit pas de le savoir INTELLECTUELLEMENT, il faut en être CONSCIENT (quand on est conscient de quelque chose on le sait nécessairement mais on peut savoir «intellectuellement» une chose une chose et ne pas en être véritablement conscient).

Comment peut-on savoir une chose, mais ne pas en être conscient? Savoir intellectuellement une chose ne nous montre (et par conséquent ne nous fait connaître) que l’apparence de cette chose (= ce qu’elle représente pour nous), tandis que si on en est conscient, c’est la chose elle-même qui se montre à soi. Un exemple illustrera cela très bien. Tout le monde SAIT (intellectuellement) que «l’argent ne fait pas le bonheur» mais aimerait bien en avoir plus. Or, si on était vraiment CONSCIENT de ce dicton, il serait impossible de chercher «à en avoir plus» car on saurait tout de suite qu’être heureux est impossible de cette façon.

(La CONSCIENCE est un sujet important auquel je consacrerai un article) Pour le moment il suffit de savoir que nous avons grandement avantage à être conscients des choses.













L'esprit de Noël







Ami lecteur je te salue

Chaque année aux alentours du 25 décembre il se produit une chose extraordinaire, on pourrait presque dire un miracle (mais c’est un miracle «naturel»). Pour une raison inconnue des facultés très intéressantes
–qui sont en nous- s’éveillent, et nous nous sentons MEILLEURS (en fait c’est le vrai soi qui émerge): nous sommes plus généreux avec les proches et les moins proches, l’amour afflue en nous et à la moindre occasion coule vers l’autre (quel que soit cet autre), nous pardonnons plus facilement, sommes plus patients, etc. Et le bien que nous faisons alors autour de nous nous rend HEUREUX.

Et ce n’est pas seulement dans les pays chrétiens. K (mon épouse, qui est Japonaise) m’a conté une chose très intéressante: comme le Japon n’est pas un pays chrétien, c’est le 1er janvier qui est la fête importante. Et on n’accueille pas la nouvelle année n’importe comment, mais avec «un cœur neuf»: dans les jours qui précèdent chacun met ses affaires en ordre, rembourse ses dettes, pardonne à tous, règle les différents, etc. Et ainsi une NOUVELLE année peut véritablement venir car on ne transporte rien de la vieille.

Donc ces quelques jours marquent la préparation à la Nativité, le solstice d’hiver, le passage à la nouvelle année… peu importe ce que cette période représente pour nous; il n’en demeure pas moins qu’en ces quelques jours nous nous sentons meilleurs. Puis ça passe. Nous retombons dans la routine habituelle, la vie redevient grise et peu intéressante (pour les plus conscients d’entre nous) ou étourdissante, pour beaucoup. En fait beaucoup refusant de voir la réalité (que la vie est inintéressante), cherchent à s’étourdir par des «distractions».

Mais pourquoi sentir cela seulement en cette époque? Pourquoi pas toute l’année et en tout temps? Il y aurait si peu à faire pour cela. Tout le monde veut être aimé inconditionnellement, veut qu’on lui pardonne, qu’on soit généreux envers lui… Mais personne –ou très peu- est d’accord pour aimer l’autre (sauf quelques amis), pardonner à TOUS, donner généreusement, etc. On oublie (ou on ne veut pas entendre) la règle de réciprocité: TRAITE LES AUTRES COMME TU AIMERAIS ÊTRE TRAITÉ. Pourquoi? Parce que TOUTES nos actions ont leur conséquence (voir
Karma) et la nature de l’action détermine la conséquence bonne ou mauvaise. Par exemple, s’il nous arrive un malheur, inutile de blâmer le divin ou la nature: ce sont les conséquences de nos propres actions. TOUJOURS. (Comme le tsunami en Indonésie) Si nous ne reconnaissons pas la conséquence de notre action dans le malheur qui nous frappe, c’est que nous n’en sommes pas conscients; il faut devenir plus conscient, c’est tout.

C’est aussi un très bon moyen de devenir plus heureux car lorsqu’on fait de bonnes actions, on récolte de bonnes conséquences; et puisque on est comme tout le monde, on fait de mauvaises actions aussi (parfois par ignorance, et parfois par mauvaise volonté), et dans ce cas les conséquences désagréables nous convaincrons de changer nos actions; de sorte qu’on ne peut rien faire qui ne soit utile à notre plus grand bonheur.












Certitude






Ami lecteur je te salue

Il est de la nature de l’Homme de se poser des questions, de s’interroger; il veut comprendre ce qui l’entoure. Et à ces questions, il finit par trouver une réponse satisfaisante (mais parfois pas de réponse du tout); aucune certitude absolue cependant -sauf sur le plan physique. Dans la Nature –ou sa stratégie de développement: l’Évolution- l’Homme est comme un adolescent: il n’est plus un enfant et pas encore un adulte. Autrement dit, ce n’est plus la joyeuse insouciance de l’enfant, et pas encore la maturité sûre de soi de l’adulte. Il se cherche et n’est pas à l’aise dans sa peau. Mais un adolescent ne sera pas toujours un adolescent; un jour il sera adulte.

Décidément la position d’adolescent est très inconfortable: dépêchons-nous donc d’en sortir. Nous avons vu que l’Homme se pose naturellement des questions et cherche à comprendre; dans cette recherche d’une réponse valable est-il légitime de douter, existe-t-il une certitude, et si oui, à quelle condition pouvons-nous la trouver?

Ce n’est pas parce qu’on se pose une question qu’on va tout de suite tomber sur la réponse. IL FAUT CHERCHER et dans un premier temps il est tout à fait légitime (et même recommandable) de se méfier de celui qui dit détenir une certitude (voir
Les faux gourous). C’est la première étape du chemin qui mène à la certitude: celui qui dit détenir celle-ci s’illusionne peut-être, et à trop l’écouter on risque d’être trompé aussi. La certitude réside dans l’assurance que l’on détient la vérité et le philosophe Henry Bergson a dit que la certitude ne concerne que ceux qui la détiennent: c’est donc à chacun de trouver la sienne propre.

C’est un fait bien connu qu’on se méfie (ou qu’on a peur) de ce qu’on ne connaît pas, et très peu de gens savent véritablement ce qu’est une certitude car s’ils ont des questions, tellement de réponses leur sont proposées qu’ils ne savent plus que croire. Mais qu’est au juste une certitude?
Wikipedia la définit comme «l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose».

On tient pour acquis que quelqu’un qui va quelque part suit la route qui y mène. Or, on remarque que ce n’est pas toujours le cas, et des gens qui se perdent, ça existe. Avant de «suivre une voie spirituelle» il faut savoir où ça mène, sinon on risque de ne jamais «y» arriver (où que soit ce «y»).

À noter que la certitude et le doute sont nés avec la distinction du bien et du mal, donc du libre-arbitre et de la possibilité de se tromper. Bien sûr les animaux ne connaissent pas ce dilemme, mais il n’est pas question de les imiter sous peine de régresser (d’ailleurs c’est impossible); il est de loin plus avantageux pour nous d’aller à la prochaine étape de l’évolution.

Un problème sans solution, ça n’existe pas. Puisqu’on se pose des questions c’est que la réponse existe nécessairement quelque part. Il faut la chercher, c’est tout. Et si on cherche, on est sûr de trouver. Ce n’est que si on ne cherche pas qu’on ne trouvera pas (à moins de tomber pile sur la réponse –et il y a TRÈS PEU de chances pour que ça arrive). Donc, d’abord on veut savoir, puis dans notre recherche on doute et doute encore jusqu’à ce qu’on ait trouvé la réponse. Et là on SAIT. Mais pour trouver SA certitude, il faut chercher.

Il y a très longtemps j’ai lu un livre qui disait : «la question c’est la réponse». C’est vrai, mais il faut chercher. Alors là, oui, «poser la question c’est y répondre». Pour résumer: le doute et la certitude existent (en fait la preuve que la certitude existe, c’est que des doutes sont possibles). Il est légitime d’avoir des doutes, mais quand on a la certitude, on ne peut plus en avoir (les deux sont incompatibles). Pour cela, il faut CHERCHER. Impossible de chercher sans trouver. Il est absolument nécessaire d’être SINCÈRE dans sa recherche (si on ne l’est pas suffisamment, le temps passé à chercher sert à aiguiser cette sincérité; dans ce cas on trouve quand même mais c’est plus long).

(Plus tard je parlerai des avantages que nous procure la certitude; en attendant voir
ici, ici, et ici)










Trouver la solution







Ami lecteur je te salue

L’Homme excelle à solutionner des problèmes; donnez-lui un problème et il vous pondra la solution. En fait s’il est si bon pour trouver des solutions, c’est bien grâce à son mental. Mais pour trouver une solution, il faut un problème à résoudre. Le mental a donc BESOIN D’AVOIR UN PROBLÈME pour pouvoir le solutionner, et ainsi apprendre. Si la vie était sans aucun problème le mental s’ennuierait bien vite car il n’aurait rien à résoudre (de plus il serait incapable d’apprendre).

Le mental fonctionne en mode duel (exactement comme un ordinateur; en fait l’ordinateur a été conçu par… LE MENTAL de l’Homme). En mode duel, qu’est-ce ça veut dire? Tout simplement que le mental ne peut connaître une chose qu’en l’opposant à son contraire. Il peut dire qu’une chose est grande seulement en la comparant à une chose plus petite. S’il trouve que Serge est âgé, c’est parce qu’il le compare à une personne plus jeune (ou à Serge lui-même il y a longtemps). C’est ce que l’occultisme appelle «les paires d’opposés» (et le mysticisme, «le dualisme»): malade/en santé, dur/mou, froid/chaud, etc. C’est LA FAÇON MENTALE de percevoir la réalité.

En fait le mental est incapable de percevoir LA réalité (ou LE monde, pour réduire le problème) tel qu’elle est; il ne peut percevoir que SA réalité, celle qu’il perçoit déformée à travers ses lunettes mentales. Par exemple, le feu n’est ni bon ni mauvais; il brûle, c’est tout. Mais s’il brûle sa maison, l’Homme considère qu’il est mauvais, et s’il cuit son repas, il le trouve bon. Pourquoi est-ce ainsi? Parce que l’Homme –ou plutôt le mental de l’Homme- fait facilement la distinction entre ce qui est bien et ce qui est mal; pour AGIR c’est un outil fantastique, mais pour CONNAÎTRE c’est presque nul (pas tout à fait mais presque).

C’est la nature du mental de voir toute chose comme un des termes d’une opposition. C’est inévitable, et ça lui permet de résoudre des problèmes; mais c’est un très pauvre moyen de percevoir la réalité. Si ce que l’on veut est connaître la réalité, alors nous devons aller à la prochaine étape de l’évolution pour trouver une faculté qui le peut car le mental, lui, en est incapable.


















La fin du matérialisme







Ami lecteur je te salue

Tout le monde est d’accord pour dire que nous vivons à une époque «matérialiste» (c.a.d. qui ne s’occupe que de la dimension matérielle de notre être). Ce monde matériel n’est pas la «vallée de larmes et d’expiation» que voudrait nous faire croire une certaine religion: c’est le lieu où nous vivons. TOUT le monde essaie d’être heureux, et c’est tout à fait normal. La façon matérialiste a certes considérablement amélioré notre vie matérielle, mais il est clair maintenant qu’elle est tout à fait incapable de nous rendre heureux, car elle ne tient aucun compte de notre dimension spirituelle (la seule qui soit faite de BÉATITUDE et peut nous rendre pleinement heureux).

Bien sûr, nous avons de confortables maisons, et toutes ces choses matérielles qui rendent notre vie plus facile. Et si nous pouvons les avoir, pourquoi s’en priver? Mais nous aurions tort de croire que cela peut nous rendre heureux; les gens riches qui peuvent aisément se payer toutes ces choses ont leur lot de problèmes aussi. On peut être heureux EN TOUTES CIRCONSTANCES, que l’on soit riche ou que l’on soit pauvre. (Dans
L’ÉGALITÉ j’ai même dit qu’on peut être PLEINEMENT heureux même si le corps est gravement malade ou handicapé).

Ceux parmi nous qui croient que nous sommes un être spirituel (= une âme) sont encore minoritaires. La plupart, qu’ils soient croyants ou non, sont insensibles à cette dimension spirituelle de leur être et vivent comme s’ils ne sont qu’un corps (ceux qui croient à une âme éternelle sont plus enclins à trouver une réponse valable, c’est tout). Mais l’Homme a besoin de faire des expériences, puis d’en tirer des conclusions pour pouvoir apprendre.

Il est de la nature de l’Homme de chercher à être heureux, et pour ce faire, il essaie une chose puis une autre. Lorsqu’il aura fait librement son expérience matérialiste, et constaté que ça n’apporte pas le bonheur (ce qui est imminent), il abandonnera cette idée et cherchera autrement. Un changement global de perspective peut s’opérer rapidement dans une humanité lasse de son point de vue matériel restrictif (et combien limitatif, on le comprendra alors).

Le fait que toutes les librairies aient une section «spiritualité» et que ces livres se vendent bien est très intéressant: cela témoigne d’une curiosité assez générale pour autre chose que la dimension purement matérielle. Bien sûr, présentement ce n’est souvent qu’une curiosité assez superficielle qui a peu d’impact sur la vie intérieure; mais c’est un premier contact seulement, et c’est très prometteur pour l’avenir proche de notre espèce. Cela préfigure même une perspective plus spirituelle qui lui apportera le bonheur qu’il a si longtemps cherché.



Le paradis terrestre



Ami lecteur je te salue

Il n’y a pas deux paradis: le terrestre et celui où nous espérons aller après notre mort. Il n’y en a qu’un et nous n’y avons pas accès. Alors la question se pose: À quelle condition puis-je y vivre?

L’ancien testament des Chrétiens (= la torah des Juifs) nous apprend que le premier homme s’appelait Adam et qu’il a été chassé du paradis terrestre (pour avoir mangé une pomme!) et qu’aujourd’hui nous payons pour sa faute puisque nous n’y avons plus accès. Qu’en est-il au juste? Nous savons déjà que la bible ne parle pas un langage rationnel puisqu’elle ne s’adresse pas à la raison. Elle s’adressait à une humanité dans l’enfance, et à un enfant on conte de belles histoires (pour frapper son imagination). Aujourd’hui l’humanité a vieilli et nous n’avons pas besoin d’histoires mais de comprendre. Alors, que devons-nous comprendre de cet épisode de la Genèse?

En hébreu ADAM est un mot collectif qui désigne l’Homme (le genre humain dans son ensemble), et ÈVE –héb. HÈVAH- la Nature universelle (qui fait intimement partie de lui). Alors l’Homme, aidé par la nature universelle, et poussé par NAHASH –le serpent (symbole de l’évolution)- pouvait distinguer le bien et le mal (avant lui aucun animal ne le pouvait). Mais si l’Homme issu du singe, mais pourtant différent, ce connaisseur du bien et du mal, se trouva incapable de voir ce lieu de délices, il en découle qu’il existe encore pour la conscience animale.

De toutes les créatures qui existent, l'Homme est LE SEUL d’ailleurs pour qui le paradis terrestre soit imperceptible. Dans plusieurs autres articles j’ai expliqué que l’Homme est incapable de voir la réalité telle qu’elle est; il ne peut voir qu’une APPARENCE de réalité telle que lui montre son mental. La science même ne nous apprend-elle pas qu’il n’y a rien qui ressemble à une montagne, une maison ou un Homme, mais que TOUT est fait d’une unique chose: DES ATOMES. Et un atome de granit ou un atome de peau, c’est la même chose. La spiritualité n’a pas cessé de dire que nous ne vivons rien tel que c’est, mais que tout est illusion1.

Pourquoi est-ce ainsi? Parce que nous voyons le monde à travers des lunettes mentales. Puisque nous pouvons distinguer le mal, pas étonnant que le monde nous apparaisse rempli de haine, de crime et de violence. Mais nous percevons le bien aussi: c’est ainsi que nous pouvons faire preuve de compassion et d’empathie (les animaux en sont incapables). Dans l’évolution, c’est une étape de plus que les animaux. Nous n’y pouvons rien: c’est la nature du mental. D’ailleurs le mental est OK comme ça (pas pour connaitre la réalité mais pour autre chose). Si ce que nous voulons, c’est connaitre la réalité alors le mental est incapable de nous aider: allons à la prochaine étape de l’évolution, au-delà du mental.

Le mental a BESOIN du mal pour pouvoir trouver le bien correspondant, il a BESOIN d’avoir un problème à résoudre pour pouvoir trouver la solution. S'il trouvera une cure au SIDA, c'est parce que le SIDA existe. Il a besoin de croire qu’il a pollué la planète pour apprendre à ne pas polluer. MAIS C’EST FAUSSEMENT VU. Ce n’est qu’une apparence. La Terre n’est PAS polluée: elle est fabuleusement belle, et elle attend que nous changions de conscience afin que nous puissions nous en apercevoir.

Cette nouvelle conscience COLLECTIVE sonnera le retour au paradis terrestre (= la Terre à jamais belle).
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1. «Tout est illusion» ne veut nullement dire que le monde n’existe pas, mais que nous le percevons faussement.



Maître de ses émotions




Ami lecteur je te salue

Depuis quelques semaines j’ai reçu plusieurs lettres et commentaires demandant mon avis sur les émotions. Réalisant que cet important sujet intéresse de nombreuses personnes, j’ai répondu dans



On pourra aussi lire:
Sentiments et émotions : un peu de théorie
Gérer ses émotions
Origine des émotions
Apaiser les émotions





Pourquoi moi?




Ami lecteur je te salue

Les rares personnes qui ont réalisé leur nature divine y sont parvenues après une longue et constante sadhana (discipline spirituelle) souvent avec l’exemple du maître spirituel. Alors pourquoi moi qui ne suis pas vraiment spiritualiste, n’a suivi aucune discipline spéciale (ou plutôt un peu de plusieurs), qui n’a jamais eu de maître spirituel (sauf un, brièvement, il y a plus de trente ans) ai-je découvert –plutôt par hasard- ma nature divine, ce qui m’a apporté une joie incommensurable et permanente?

Je me suis posé la question avec assez d’intensité pendant longtemps (des années en fait): pourquoi moi qui suis si ordinaire? Je ne suis ni sage ni spiritualiste pourtant… Alors peu à peu, très graduellement, la réponse a émergé (pour m’épargner, je l’ai compris plus tard). Et là, j’ai compris beaucoup de choses, mais surtout la façon dont le divin opère. Le divin, je ne sais pas ce que c’est, mais j’y crois, j’y croirai jusqu’à mon dernier souffle. Je ne peux pas ne pas y croire, comme un marin sait de façon certaine que la mer existe puisqu'elle le soutient.

Et puis, j’ai vu, n’est-ce pas. Il m’a montré un peu de ses merveilles. Alors je sais; je sais que ce qui attend l’Homme est plus beau que nos plus beaux contes de fées. Il faut que je le dise à tous ceux qui veulent entendre: regarde, frère, comme c’est beau! C’est le demain de l’Homme; un demain qui n’est pas loin.

Le divin, ce n’est pas réservé seulement à quelques «sages» ou à quelques élus, n’est-ce pas. C’est pour nous tous, qui que nous soyons. Alors, rien de surprenant à ce qu’un gars ordinaire apporte la bonne nouvelle à d'autres gens ordinaires ou, plus justement, à ce qu’un individu unique dise LA CHOSE à d’autres individus uniques.

Jadis, un singe est devenu un premier Homme. Ça s’est réellement passé un jour. Et un jour un Homme deviendra un premier «Homme après l’Homme». C’est CERTAIN d’arriver un jour. En fait, l’Homme après l’Homme, c’est nous, demain (puisque nous sommes éternels). Depuis des siècles ou des millénaires des prophètes ont prédit une humanité nouvelle. Mais c’était toujours pour plus tard. Et maintenant ça y est: nous y sommes! C’EST IMMINENT. Mais ce ne sera pas une quelconque apocalypse. Sauf que…


Dans le processus de croissance, il faut bien que l’adolescent disparaisse pour faire place à l’adulte. Alors bien sûr qu’il y aura des changements (personne ne veut que ça continue comme maintenant). Mais c’est un changement lumineux. Et si beau!

Dans un lac il y a plein de truites. Et une truite un peu bizarre leur dit: Vous savez, il y a des animaux qui vivent là où il n’y a pas d’eau. Et peu à peu, une truite puis une autre se dirent: Mais si c’est comme ça, POURQUOI PAS MOI?





Les émotions


Ami lecteur je te salue

Quand on parle d’affectivité, il faut prendre bien soin de distinguer sentiments et émotions –qui sont TRÈS différents (voir
Sentiments et émotions: un peu de théorie). On les distingue par une minutieuse observation de soi (qui peut demander des années d’étude de soi; et vaut 100 fois le temps investi). Si on ne sait pas les distinguer (pour beaucoup ces deux mots sont plus ou moins synonymes), il faut observer où chacun se répercute dans le corps: on s’aperçoit alors que les sentiments (amour, haine, joie, tristesse…) agissent à la hauteur de la poitrine, tandis que les émotions (peur, colère, envie, jalousie…) perturbent le bon fonctionnement de la région abdominale.

Chaque sentiment est double et représente une paire d’opposés selon l’occultisme, un défaut s’opposant à la qualité équivalente; c’est ainsi que tristesse s’oppose à joie. Tout l’effort de l’adepte consiste à remplacer un à un une caractéristique négative par son équivalent positif de sorte que peu à peu les conséquences négatives de ses actions sont remplacées par des conséquences positives. L'adepte devient alors de plus en plus heureux (en d’autres mots, il devient serein de nature et cette sérénité émane et rayonne de son être).

Les émotions sont d’une toute autre nature. AUCUNE ÉMOTION N’EST POSITIVE. Impossible donc de changer une émotion négative en son pendant positif afin de pouvoir être plus heureux. IL N’Y A DONC QU’UN SEUL CHOIX: s’en débarrasser. Et c’est absolument possible (avec une méthode appropriée). D’ailleurs éliminer les émotions –comme par exemple vivre sans jamais avoir peur- est un processus de croissance (tout comme un adolescent devient adulte). Nous connaissons tous la peur parfois. C’est que, quel que soit notre âge, nous faisons partie d’une humanité-adolescente. Quand l’humanité sera adulte, la peur aura complètement disparue (plus, plus tard à ce sujet).

Souviens-toi, ami, quand tu étais adolescent et que la peur te prenait au ventre; aujourd’hui, comme adulte, cela se produit beaucoup plus rarement. Et pourtant nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance (ou plutôt dans l’adolescence); alors imagines ce que ce sera dans une humanité adulte!

Il n’est absolument pas question de devenir un cérébral sans affectivité (si c’était possible, ça pourrait mener à un grave déséquilibre). Les SENTIMENTS jouent un rôle important dans la constitution d’un être humain (l’amour par exemple). Les sentiments sont de deux sortes: positifs et négatifs, et une grande partie du «travail sur soi» consiste à transformer un sentiment négatif en sentiment positif correspondant (par ex. la haine en amour, ou la tristesse en joie). Par contre il est impossible de transformer ainsi les émotions. Selon la discipline spirituelle choisie, on peut soit les réduire au silence de manière à ce qu’elles ne nuisent d’aucune façon à notre joie permanente, soit grandir intérieurement de façon à abandonner complètement les émotions parce que nous sommes plus grand qu’elles (tout comme il n’est plus question pour nous de porter un chandail de garçonnet car nous sommes plus grands aujourd’hui). Les émotions ne sont pas mauvaises en soi. Mais elles nous empêchent d’être pleinement heureux, nous humains: il n’y a qu’à s’en débarrasser.





Science, spiritualité et religion





Ami lecteur je te salue

Si on observe la vie, on constate qu’il n’y a pas deux mondes: le monde matériel d’une part, et le monde spirituel de l’autre. Il n’ya qu’un seul monde, et nous y vivons. Alors la suspicion ou la méfiance entre science et spiritualité m’apparaît comme une LIMITATION nuisible au progrès de l’humanité: favoriser l’une au détriment de l’autre peut être favorable à quelques individus, certes, mais aucun doute qu’elle soit désavantageuse à l’humanité dans son ensemble (dont chacun de nous fait partie). Ce sont deux façons différentes de voir une seule chose: la vie; différentes mais complémentaires (ça veut dire «qui se complètent»). On peut rapprocher science et spiritualité d’ailleurs, car si elles étudient la même chose de deux points de vue fort différents (et parfois opposés), elles sont toutes deux basées sur la même chose: l’expérience. D’ailleurs autrefois ces deux étaient une et on disait simplement LA CONNAISSANCE.

Par contre la religion (toutes les religions) n’est pas basée sur l’expérience mais sur le dogme. Cela a été très utile à une humanité dans l’enfance (pour lui rappeler qu’il y a autre chose dans l’univers que ce qui tombe sous ses cinq sens). Aujourd’hui l’humanité a vieilli, et les religions sont moins nécessaires (elles peuvent même être nuisibles à toute une partie de l’humanité en l’empêchant de progresser). À un enfant on peut conter des histoires, on peut même lui faire croire au Père Noël. Les autorités religieuses se plaignent qu’il y a moins de fidèles dans leurs églises. C’est tout à fait normal (essayez donc de faire croire au Père Noël à un adolescent!). Tout ça pour dire que les gens ne sont pas prêts d’arrêter de déserter les églises. Ils chercheront de plus en plus à vérifier les choses par eux-mêmes plutôt que de croire aveuglément certains hommes qui prétendent connaître et dire «la volonté de Dieu» mais qui ne savent que répondre à leurs questions par: «on ne sait pas, c’est un mystère, il faut avoir la foi». Le déclin des religions est donc irréversible et leur disparition graduelle, inévitable; c’est une excellente chose pour nous, car cela montre que nous pouvons de plus en plus nous passer d’elles; c’est donc un signe de maturité.

Mais il y a plus: il est également inévitable que science et spiritualité vont se
rapprocher de plus en plus (probablement graduellement car une action trop rapide nuirait aux deux). On peut donc prévoir leur rapprochement (peu à peu, mais c’est imminent). ET LE GAGNANT SERA L’HUMANITÉ dans son ensemble (donc CHACUN de nous). «Rapprocher comment, puisqu’il n’y a aucun signe de cela?» Si, il y a des signes. Il y a plein de signes (pour ceux qui savent voir). D’une part le domaine de la science s’élargit pour prendre de plus en plus en considération des choses qui ne font pas partie de son domaine «traditionnel» de recherche. D’autre part les immenses capacités de l’esprit sont de moins en moins réservées aux adeptes de la spiritualité, mais ont tendance à s’appliquer à tout le monde en général. Par exemple, Internet est un progrès technologique (donc de la science) qui permet à chacun de communiquer avec chacun INSTANTANÉMENT n’importe où sur la Terre. Or depuis des siècles jusqu’à récemment seuls de rares personnes (spiritualistes, mystiques ou occultistes) savaient faire cela –et on appelait cela du nom barbare de TÉLÉPATHIE.

L’humanité d’aujourd’hui est comme un adolescent. Ça veut dire que, quel que soit son âge (ou plutôt quel que soit l’âge de son corps), chacun de nous est comme un adolescent –puisqu’il fait partie d’une humanité adolescente. Mais un adolescent ne reste pas toujours un adolescent; un jour il devient adulte, et fait facilement des choses qui n’étaient qu’un rêve pour l’adolescent qu’il était. La science PEUT faire, mais son progrès est si lent. La spiritualité CONNAÎT les choses, mais par nature, n’est accessible qu’au petit nombre (que nous qualifions de «sages»). Il suffit que l’humanité ait accès à LA CONNAISSANCE (en rétablissant l’unité entre science et religion) pour transformer/harmoniser sa vie. Aujourd’hui nous allons de la pénombre à une plus grande lumière; pourquoi n’irions-nous pas de lumière en lumière?


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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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