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Dépendants du soleil









On entend souvent dire que le monde va mal. Ça ne peut plus continuer longtemps comme ça; c’est presque au point impossible déjà. Nous sentons tous que quelque chose doit se passer. Mais quoi? En fait, il ne va pas mal du tout. Il va même très bien, mais nous ne savons pas regarder. Dès que nous regardons dans le bon sens, nous voyons que le monde va merveilleusement bien. D'ailleurs, il n'y a pas un bon et un mauvais sens, il n'y a QU'UN sens. Nous voyons du pour et du contre là où tout va dans LE sens (l’Évolution n’a qu’UN sens: en avant). Mais pas comme nous l'entendons. Comment alors? Il va vers la sortie, c.a.d. vers la fin des conditions actuelles.

Évidemment, le monde de demain sera très différent du nôtre, personne n'en doute. Qui voudrait que le monde de demain soit comme celui d'aujourd'hui? Ce serait comme de croire qu'un élève en 3e année aujourd'hui sera toujours en 3e année. Le monde de demain sera très différent -mais naîtra- de celui d'aujourd'hui.

Et puis, il y a une dame qui s'appelle Terre qui est très intéressée à ce que ses enfants humains progressent. Véritable mère des hommes (puisqu'elle les a engendré), elle veille même sur eux pendant qu'ils font des choses dangereuses (comme tous les enfants, c'est ainsi qu'ils apprennent). Et ceux qui prévoient la fin de la Terre ou la fin de l'Homme se trompent: non, pas la fin du monde, mais la fin de ce monde, enfin! Il faut bien que ce monde agressif et violent cesse pour que naisse un monde plus harmonieux.

Si on regarde un bébé animal -un chaton par exemple- on sait exactement ce qu'il sera plus tard, quand il sera adulte. Et si on veut connaître l'avenir de l'humanité, il est nécessaire de jeter un regard sur ses débuts et sur le chemin parcouru. Bien sûr, nous sommes très intéressés à savoir ce qui adviendra de cette humanité dont nous faisons partie; mais c'est d'évolution qu'il s'agit; et si nous connaissons le début de la courbe et son développement, il sera facile de voir où elle mène, et de prévoir ou d'interpréter tous les points intermédiaires. Car la courbe de l'humanité -ou de toute créature vivante- suit un plan de développement prédéfini et n'est pas aléatoire comme une courbe économique ou commerciale (les ventes annuelles d'une compagnie, par exemple).

En parlant du demain de l'Homme, je veux souligner l'importance de son présent. Il est normal que nous soyons très intéressés à connaître l'avenir de l'Homme (après tout c'est de notre espèce qu'il s'agit!), mais la plupart de nous vit le présent sans comprendre ce qu'il signifie. Oui, nous vivons à une époque «de grands changements». Le passé, nous le connaissons: l'histoire nous le raconte; le présent, nous le connaissons aussi puisque nous le vivons; mais qu'est-ce qui nous attend? Et ces changements, que signifient-t-ils? Nous savons que demain sera la conséquence d'aujourd'hui: alors, que pouvons-nous faire aujourd'hui pour avoir un demain plus beau?

D'ailleurs, une force qui fait partie de nous (mais inconnue puisque encore inconsciente) est DÉJÀ active, et est en train de mettre en place les conditions pour que nous ayons un demain plus harmonieux (tout comme, dans le singe d'autrefois, le mental préparait lentement la venue de l'Homme). L'humanité entière en profitera, mais quelques-uns ont les «yeux ouverts» comme disent les Écritures, et voient dans les événements d'aujourd'hui de quoi sera fait notre avenir. Or pour qui sait voir, il y a plein de signes qui annoncent notre demain. Je n'en donnerai qu'un ici:

Le mental apprend de ses erreurs (en fait il a besoin de faire des erreurs pour pouvoir apprendre) et une large part de l'humanité est déjà consciente que les choses doivent changer (et cela ne peut aller qu'en augmentant, même s'il y a aussi un signe -peu important- de résistance au changement). L'aspiration à ce changement nous est suggéré par cela même qui est au plus profond de nous (mais qui n'est présentement qu'un potentiel): c'est une réponse aux conditions étouffantes que nous connaissons présentement. Et puis la résistance même est signe que le changement est imminent.

Nous connaissons l’hypothèse Gaïa de James Lovelock; en 1970 ce chimiste de la NASA démontra que la Terre est nécessairement un organisme vivant, et plusieurs civilisations antiques vénéraient la Terre et le Soleil comme mère et père de toute vie sur cette planète. Mais ce que nous savons moins, c’est que la Nature terrestre tend à libérer progressivement ses créatures de leur dépendance du soleil (de même qu’un enfant a de moins en moins besoin de son père à mesure qu’il grandit, et lorsqu’il est devenu adulte, il n’en a plus besoin pour sa survie).

Les premières formes de vie terrestre il y a 3,8 milliards d’années (formant le règne végétal) étaient comme un nouveau-né: complètement dépendants de leur père solaire. La science parle de photo synthèse; en termes simples disons que les plantes ont BESOIN de la lumière du soleil pour vivre et se développer. Après les lichens du tout début et pendant longtemps, il n’y eut que quelques espèces d’arbres (conifères, fougères géantes); ce n’est que beaucoup plus tard que la vie foisonna de myriades d’espèces végétales.

Les plantes pouvaient croître et se reproduire, mais seulement là où elles sont. C’était une limitation. La Nature forma donc des créatures qui pouvaient se déplacer librement: les animaux. Au début le sang des animaux était de la température ambiante. Non seulement elle avait formé des animaux qui pouvaient croître et se reproduire, mais aussi se déplacer. Ces animaux aussi avaient une limitation: ils avaient BESOIN de la chaleur du soleil pour réchauffer leur corps, sinon ils étaient inactifs ou indolents. Alors la Nature forma des animaux qui avaient toutes les caractéristiques précédentes (croissance, reproduction, mobilité), mais qui en plus régulaient la température de leur corps: les animaux dits «à sang chaud» qui, grâce leur système thermo-régulateur (c’est encore la science qui parle), pouvaient se passer de la chaleur du soleil.

Puis cette Nature alla plus loin: de ce qu’elle avait fait de mieux jusqu’ici (le singe) elle fit sortir une créature pleine de promesse: l’Homme. Celui-ci était si intelligent qu’il pouvait prendre en main sa propre Évolution (tellement "intelligent" en fait qu’il avait tendance à sous-estimer la Nature ou à se substituer à elle). Sa créature humaine était si ingénieuse qu’elle découvrit un moyen de se passer du soleil quand il était absent (comme la nuit). En découvrant les propriétés du feu (torche, etc.) l’Homme pouvait disposer en tout temps de lumière et chaleur. Plus tard il inventa lumière et chauffage électriques, un poêle pour cuire sa nourriture, etc. Ça y est! Il était indépendant du soleil. Partiellement puisque sa nourriture, elle, en a besoin.

Si on suit cette logique, il devient facile de voir ce que veut accomplir la Nature (au moyen de sa stratégie de développement: l’Évolution). L’Homme dépend de sa nourriture qui, elle, a BESOIN du soleil; et ça c’est non seulement inacceptable pour l’Homme car c’est une terrible limitation pour lui, mais c’est aussi un cul de sac pour l’Évolution. Or RIEN NI PERSONNE n’a une force plus grande que celle de la Nature. Il est donc ABSOLUMENT certain qu’elle ira plus loin que l’Homme et formera une créature encore meilleure.

Quelle sera donc la prochaine étape? Parce qu’il y en aura NÉCESSAIREMENT une (à moins de croire que l’Homme est le maximum de ce que l’Évolution peut faire, et que son maximum atteint, elle va disparaître à jamais). Dans un texte futur (LE DEMAIN DE L’HOMME) je parlerai de cette étape qui sera celle de celui que j’appelle «l’Homme après l’Homme» parce qu’il sortira de nous et sera formé de nous.













Peuples arabes















Il y a près de deux ans, moi qui ne suis pourtant pas religieux, j’ai participé pendant 2 semaines à un forum de discussion sur la religion –sur un autre site- composé d’une forte majorité de Français (la plupart de souche franco-française et beaucoup d’origine arabe). Et là j’ai vu une chose très intéressante (et instructive). Beaucoup des sujets de discussion portaient sur les différences Chrétiens/Musulmans (du genre mon dieu est plus grand que le tien).

Ça m’a permis de comprendre pourquoi deux personnes (ou deux peuples) d’origine différente se comprennent tellement peu et si mal qu’ils en arrivent à se mésestimer ou à se mépriser (on était en France, alors bien sûr ce n’était qu’une guerre de mots, mais on comprend mieux la situation au Proche-Orient).

Le plus souvent on ne s’apprécie pas parce qu’on ne se comprend pas, alors je fais le pari qu’en expliquant aux uns comment sont les autres, les gens s’apprécieront sûrement davantage (d’ailleurs tout le monde est intéressant lorsqu’on le comprend, peu importe son origine). Je parlerai donc des peuples arabes du point de vue d’un occidental (en généralisant à outrance car les exceptions sont nombreuses de part et d’autre). Mais comme je suis occidental, au départ j’ai probablement des préjugés (aucun parti-pris cependant car pour moi un Canadien ou un Marocain sont aussi intéressant l’un que l’autre).

Les peuples occidentaux et les peuples arabes ont une façon TRÈS différente d’utiliser une faculté qui leur est commune: le mental (ou aptitude à penser); aucune n’est supérieure à l’autre; chacune a ses avantages et ses inconvénients et donne des résultats très différents.

Personnellement je connais plusieurs hommes et femmes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie et, moi qui suis Québécois «de souche», j’ai constaté qu’on voit des caractéristiques très intéressantes –surtout pour nous, occidentaux (mais la réciproque est vraie aussi: les occidentaux peuvent être utiles aux arabes car ils ont des qualités –ou des points forts- qui leur sont étrangères).

J’ai remarqué que les peuples arabes ajoutent très souvent (sans le savoir/vouloir, simplement parce c’est dans leur nature) une dimension émotive à leur pensée, et cela ajoute beaucoup de force à leurs paroles. Ils sont plus entiers, plus subjectifs aussi. Avec eux, pas de demi-mesure: si vous êtes leur ami, ils vous aiment VRAIMENT, et si vous êtes leur ennemi, ils vous détestent VRAIMENT.

Il y a env. 2 ans j’avais un blog sur un autre site et un des blogueurs était un jeune imam immigré au Canada qui s’était probablement mis dans la tête de nous faire connaître le Coran car tous les jours (pendant des sem. et des sem.) il en «copiait/collait» des pages et des pages. Lui qui ne recevait jamais de commentaire, un jour je lui écrivis quelque chose (je ne me souviens plus quoi mais je ne suis pas religieux et je ne peux pas supporter ceux qui déversent leur «bonne nouvelle» sur les autres). Mal m’en prit. Moi qui suis sensible à tout ce qui vient des autres, j’ai senti sa colère déferler sur moi (comme des vagues de fureur). Sa réponse écrite ne m’a rien appris puisque j’avais déjà eu sa «réponse intérieure».

Il y a quelque temps, à l’occasion du Sommet de la francophonie, l’émission de la télévision française KIOSQUE a été tournée à Beyrouth. Il y avait sur le plateau 4 journalistes libanais, chacun représentant un journal à tendance politique différente; on a eu droit à un déferlement de convictions (et non pas d’opinions) où chacun interpelait l’autre avec passion en plein studio et tentait de le convaincre de ses idées propres, et l’animateur parisien Philippe Dessaint réussissant tant bien que mal à «modérer» le tout. Du coup j’ai compris pourquoi les pourparlers Israélo-Palestiniens n’aboutissaient jamais à la paix, chacun cherchant plus à expliquer sa propre position qu’à comprendre la position de l’autre.

Je ne crois pas que parler avec des arabes puisse aboutir à un vrai changement; il me semble qu’ils sont plus sensibles à quelqu’un qui donne l’exemple. Mais on peut dire cependant qu’ajouter la dimension émotion/sentiment aux pensées leur donne beaucoup de force; c’est précisément ce qui manque aux occidentaux.

En effet, pour les occidentaux la pensée est une activité mentale qui leur permet de raisonner sur la chose observée, et exclue toute réaction de type émotif. Ils sont donc plus facilement objectifs. Par contre pour agir, c’est plus long (quoique plus réfléchi) car ils doivent tenir compte de l’opinion de tous les partis concernés.

En résumé, occidentaux et arabes sont beaucoup plus complémentaires qu’on ne croit, et en apprenant à comprendre l’autre, chacun découvre que ce qui manque à l’un, l’autre le possède, et qu’ENSEMBLE ils s’enrichissent mutuellement; et ça, c’est inestimable.







Évolution ou révolution?






Ceux qui lisent régulièrement ce blog savent que j’annonce un nouvel être pour bientôt (que j’appelle «l’Homme après l’Homme» parce qu’il sortira de nous et sera formé de nous). Mais comment se fera la transition de nous à lui? Est-ce qu’il y aura une évolution «normale» et progressive (mais rapide) de l’humanité ou est ce qu’il y aura une sorte de discontinuité qui fera que l’Homme se retrouvera soudain dans la peau de «l’Homme après l’Homme»? La question est importante car c’est de NOTRE avenir qu’il s’agit.

La réponse à cette question n’est pas aussi tranchée que le mental le souhaiterait (ou plutôt elle est plus nuancée) et pour parler de notre avenir de façon compréhensible, il me faut d’abord parler du passé et de la stratégie de développement de la Nature: l’Évolution. Si on examine l’Évolution, on remarque que la dernière espèce d’un règne s’apparente à la première espèce du règne suivant ou que la première espèce d’un règne est apparentée au règne précédent, et qu’il y a Évolution graduelle des espèces d’un même règne mais passage subit au règne suivant.

Lorsque la Vie s’est implantée sur notre planète il y a 3,8 milliards d’années, la dernière espèce minérale (le cristal) annonçait la vie qui allait naître, et la première espèce végétale (une sorte de lichen aquatique) avait de nombreuses propriétés minérales. Puis lorsque le règne animal est apparu, la première espèce (une éponge) ressemblait beaucoup au végétal. Et les premiers humains (Australopithèques) étaient très semblables au grand singe dont ils sont issus.

Ainsi, dans l’Évolution on retrouve une sorte de continuité qui fait que TOUTES les espèces sont apparentées, et aujourd’hui, grâce à l’ADN, on peut remonter un à un tous les échelons, du plus évolué des primates (l’Homme) au simple organisme unicellulaire qu'est le virus. TOUTES les espèces ont un lien de «parenté» et ont une chose en commun: la vie. Pour le mental, cependant, la vie n’est qu’un concept abstrait (si abstrait en fait qu’après des millions d’années d’évolution l'Homme ne sait toujours pas ce qu’elle est).

Alors cet «Homme après l’Homme» est DÉJÀ parmi nous, mais on est incapable de s’en apercevoir puisque son corps est identique au nôtre (souvenons-nous: la dernière espèce d’un règne s’apparente à la première espèce du règne suivant) –de même quand les premiers humains sont apparus et vivaient parmi les grands singes, ceux-ci devaient sentir que c’étaient des singes "différents". C’est psychologiquement ou spirituellement qu’il est TRÈS différent de nous: conscience autre, vision autre, et beaucoup de facultés que nous n’avons pas (et qui peuvent nous sembler miraculeuses tout comme le primitif trouve miraculeux le fait de faire du feu comme par magie –et pourtant on n’a utilisé qu’un simple briquet).

Cet Homme physiquement pareil à nous mais autrement si différent, nous le qualifions de «sage» et beaucoup aspirent à lui ressembler. Puisque ce «sage», cet «Homme après l’Homme» n’est nul autre que nous tel que nous serons demain, il est évidemment souhaitable (mais non obligatoire) d’en connaître un afin d’avoir un exemple vivant sous les yeux. Mais ici il se passe une chose inattendue (qui a pourtant été prédite par ces sages): leur RÉALISATION (on "réalise" qu’on est DÉJÀ cela) était jusqu’à maintenant un accomplissement INDIVIDUEL. Mais TRÈS bientôt, cela deviendra un accomplissement D’ESPÈCE, simplement parce que le temps est arrivé.

Depuis longtemps des prophètes ont prédit une nouvelle naissance pour l’humanité. Mais c’était toujours pour plus tard. Et maintenant ça y est! L’heure est arrivée. C’est toute l’espèce qui va vivre cette «nouvelle naissance», devenir «l’Homme après l’Homme», pas seulement quelques sages. Autrement dit, l’humanité-adolescente d’aujourd’hui s’apprête à devenir une humanité-adulte. C’est une chose formidable parce que tous les individus de l’espèce humaine vont en profiter automatiquement simplement parce c’est l’heure.

La dernière chose, la voici: «l’Homme après l’Homme», c’est l’Homme, demain. C.a.d. que pour pouvoir continuer à avancer et à évoluer, l’humanité va se trouver projetée à un niveau complètement différent -mais parfaitement physique (tout comme l'élève de 5e est LE MÊME qui était en 4e l'an dernier). Cela nous permettra de savoir beaucoup plus et de pouvoir faire beaucoup plus. (Bientôt je dirai en quoi cet être –nous demain- sera différent de nous aujourd’hui)















Preuve par l’absurde




Plusieurs articles de ce blog disent que notre humanité, qui est maintenant dans l’adolescence, sera TRÈS bientôt projetée dans l’âge adulte (je l’appelle «l’Homme après l’Homme). Mais n’est-ce là qu’un souhait idéaliste et utopique ou peut-on y voir une réelle possibilité? Existe-t-il une évidence raisonnable qui pourrait mériter notre attention sinon notre adhésion ou est-ce seulement le rêve fumeux d’un pauvre illuminé?

À 2:00 c’est la nuit. Il fait si noir qu’on ne distingue rien. Mais on peut être certain d’une chose: c’est que dans quelques heures ce sera le matin; le soleil se lèvera et il fera clair. Dans un sens on peut dire que la preuve qu’il fera bientôt jour, c’est qu’il fait nuit présentement. Dans les hexagrammes du Yi-King (un ancien livre chinois qui veut simplement dire Transformations) on ne peut que remarquer que toute situation prépare et se transforme en son contraire (ainsi la facilité produit la paresse, qui à son tour engendre la difficulté d’agir). Donc on peut prédire de façon certaine le lever du soleil par la nuit qui règne présentement.

Lorsqu’une force nouvelle s’approche de la Terre et cherche à se manifester, on voit d’abord apparaître tout ce qui refuse la possibilité nouvelle et s’y oppose énergiquement (et que j’appelle les forces «anti-progrès»), comme les anciens Hébreux qui lapidaient des hommes sous prétexte qu’ils s’écartaient de la LOI écrite, puis qui, plusieurs siècles plus tard, les vénéraient comme prophètes et ajoutaient leurs paroles à la dite LOI. Dans un sens c’est normal, car c’est l’expression d’une sorte de conservatisme utile à la préservation du «bien» du passé. Mais cet archi-conservatisme, sous prétexte de protéger les acquis du passé, s’oppose au progrès; il prend alors le visage d’un immobilisme stérile qui, si on le laisse faire, va à l’encontre du progrès qui veut naître.

Il ne faut pas s’étonner alors si les terroristes (islamistes1 pour la plupart) se manifestent à notre époque (un peu comme si des nuages noirs essayaient de cacher le soleil; ils peuvent tout au plus sembler réussir pour un temps, mais ça ne peut être que temporaire: un jour ou l’autre le soleil est sûr de percer et nous illuminera). De même les terroristes ne peuvent, s’ils réussissent leur action d’opposition, que retarder légèrement la venue de «l’ère nouvelle» (qui représente une sorte d’âge d’or pour l’humanité). Autrement dit, la preuve que la vie va être belle un jour, c’est qu’elle n’est pas belle aujourd’hui.

La situation présente, on la connaît. De nos jours tout le monde sent que quelque chose doit changer. C’est presque au point impossible déjà. Il n’y a qu’à voir les prévisions à court terme: manque de pétrole, démographie galopante, rareté de l’eau potable… Sans parler du climat qui change à vue d’œil. Le monde de demain ne sera pas une continuation de celui d’aujourd’hui: c’est strictement, rigoureusement IMPOSSIBLE. La situation paraît sans issue; il va sûrement se passer quelque chose. Mais quoi? Ça on ne sait pas.

Ça bouge sur notre petite boule terrestre! Ça bouge même beaucoup et la Terre subit un changement rapide qui nous oblige à nous adapter et qui ne peut que s’accélérer à mesure que «le moment» approchera. Il n’y qu’à voir: tous les pays semblent pris d’une étrange fébrilité. Cette «nouvelle force» qui doit s’incarner a une façon particulière d’agir: elle ne détruit RIEN, elle enlève la cohérence des choses (le système financier mondial, la justice APPARENTE, etc. -la liste est longue de nos incohérences), elle nous montre que notre façon habituelle de faire les choses est ILLOGIQUE. Alors elle n’a pas besoin de détruire: c’est NOUS qui, voyant le résultat désastreux de nos actions, serons amenés à changer.

C’est comme quand on coule dans la rivière et qu’on touche le fond; après on ne peut que remonter. Eh bien, ça y est! L’humanité a touché le fond. Maintenant ça ne peut plus qu’aller vers le haut, vers la sortie. Mais attention! À partir de maintenant ça remonte, oui, mais ce n’est pas une remontée harmonieuse. C’est même plutôt chaotique (à l’image de l’Homme). C’est une remontée par «à coups», avec des avancées et des reculs. Mais qu’on ne s’y trompe pas: avancée ou recul, on va vers le mieux. Alors oui, c’est certain d’arriver. Et non, pas d’Apocalypse finale, pas de déluge de feu ni de méga-explosion ou que sais-je.

Quant au «moment», personne ne peut dire avec certitude quand il se produira puisque l’Homme a la possibilité/capacité d’avancer ou de retarder LÉGÈREMENT le moment. Ce qu’on sait de façon certaine cependant, c’est que c’est IMMINENT (quelques dizaines d’années tout au plus).
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1. Un MUSULMAN est un croyant de l’Islam, mais un ISLAMISTE est un criminel extrémiste musulman qui interprète sa religion de façon à justifier ses crimes. MUSULMAN et ISLAMISTE sont donc deux mots totalement différents et un vrai musulman ne peut que condamner une action islamiste (on dit islamISTE comme on dit terrorISTE).








Quahog nordique








Tout le monde sait qu’une mère aime son bébé inconditionnellement (sinon ce n’est pas une mère). Un bébé animal apprend beaucoup de sa mère en l’imitant, en faisant «comme elle». C’est ainsi qu’il apprend d’elle tout ce qu’il lui faut pour vivre: quoi manger, comment éviter un ennemi, trouver un abri…

La véritable mère de l’humanité, c’est la Nature (elle l'a engendrée, non?) Elle aime tous ses enfants, même son enfant humain qui la malmène depuis quelque temps. Depuis longtemps l’Homme a imité la Nature (poissons, oiseaux) et il a appris à naviguer et à voler dans les airs. Puis il a traversé un âge ingrat où il n’avait aucune considération pour elle: non seulement il volait ses richesses sous prétexte d’exploitation, la salissait horriblement par la pollution, mais en plus il était une menace pour ses autres enfants, les animaux.

Mais cet âge semble révolu (ou plutôt s’apprête à l'être). Dans le monde entier de plus en plus d’êtres humains se sont levés pour protéger les espèces menacées (menacées par qui? Par l’Homme bien sûr) tandis que d’autres veulent un monde libre de pollution. Nous sommes à un âge de transition où ce n’est plus la noire barbarie, mais pas encore la joie ensoleillée. Nous sommes présentement à cet âge où l’Homme comprend très bien qu’il ne pourra pas devenir heureux en rendant la Terre (et les animaux) malheureux; il lui reste à apprendre qu’il ne pourra être heureux que s’il les rend heureux. Rendre heureux rend heureux.

Maintenant que dans sa quête du bonheur, l’Homme a été amené graduellement à étudier/imiter la Nature, celle-ci semble lui révéler ses secrets. L’un d’eux est l’ADN qui structure les cellules, éléments constituants de tous les corps (dont le corps humain), la cellule elle-même étant faite d’atomes, élément de base de TOUT l’univers. Armé de ces deux connaissances (atome et ADN), rien ne saurait retarder longtemps son héritage divin. Décidément science et spiritualité disent la même chose, chacune dans son propre langage.

Dans un récent article (voir
Axolotl), on a vu comment l’Homme pourrait apprendre à régénérer son corps en découvrant les secrets de ce batracien mexicain. Aujourd’hui j’aimerais parler d’une palourde qui peut vivre jusqu’à 450 ans, et qui, quand l’Homme connaîtra le secret de sa longévité, pourra prolonger de beaucoup la vie de son propre corps: le quahog nordique.

En fait le quahog nordique (Arctica islandica) est connu et pêché depuis plusieurs siècles pour sa chair savoureuse, mais ce n’est qu’assez récemment qu’on s’est aperçu de son extraordinaire longévité (avant cette découverte on ne connaissait que la tortue géante des Iles Galapagos, qui peut vivre jusqu’à 175 ans).

Comme il s’agit d’une découverte récente, on ne connaît pas encore très bien le mécanisme. Par contre le processus du vieillissement humain est bien connu. Sans entrer dans les détails techniques, disons que les mitochondries (qui font une sorte de respiration cellulaire) jouent le rôle d’une «centrale énergétique» de la cellule en lui fournissant de l’énergie et en stockant l’excédent (en brûlant sucres, lipides, etc.) Mais ce faisant, elles produisent des déchets (les radicaux libres) qui, en s’attaquant aux cellules, produisent le vieillissement.

Il semblerait que les mitochondries du quahog soient si efficaces à extraire de l’énergie qu’elles produisent très peu de radicaux libres, et qu’en conséquence le vieillissement de la cellule en soit grandement diminué.

J’ai déjà dit que la société de demain sera TRÈS différente de celle d’aujourd’hui. J’ai parlé de lévitation, de régénération. Aujourd’hui il s’agit de retarder le vieillissement. Bientôt je parlerai de dématérialisation/rematérialisation (ou de téléportation).

Alors, l’Homme divin, c’est possible ou non?









Axolotl









Pas de doute, nous sommes des êtres humains. Mais qu’est-ce au juste qu’un être humain? Aujourd’hui nous avons davantage progressé matériellement que l’Égyptien d’il y a 5000 ans, c’est évident; mais cela nous a-t-il rendu plus heureux? Il est clair aujourd’hui qu’AVOIR et ÊTRE sont inversement proportionnels: plus nous possédons de choses «destinées à nous faciliter la vie» moins nous sommes heureux. C’est un bilan: nous utilisons très mal une merveilleuse faculté dont nous sommes pourtant fiers: le mental (ou faculté de penser).

Nous, Hommes, savons maintenant que notre mode de vie est catastrophique. Je ne parle pas seulement ici de notre influence néfaste sur de nombreuses espèces animales en danger, mais de notre attitude illogique envers notre environnement: pollution de toutes sortes (déchets toxiques ou nucléaires, vidanges domestiques ou industrielles, marées noires, pollution lumineuse, sonore, etc.) ainsi que du climat même de la Terre qui change à cause de l’activité humaine.

Un enfant ne grandit pas en faisant seulement de «bons coups», il commet des erreurs aussi (nous en avons tous fait en grandissant, non?). Tout cela est NORMAL et l’aide à grandir. Et il deviendra un adulte remarquable. Mais nous oublions une chose: quel que soit son âge aujourd’hui, chacun de nous fait partie d’une humanité dans l’enfance. Il est donc normal que cette humanité-enfant fasse des erreurs. Mais ses erreurs même l’aideront à devenir une humanité-adulte remarquable (à condition qu’elle apprenne de ses erreurs).

Et comme l’humanité est éminemment progressiste, elle apprend de ses erreurs et progresse par la négative puisque qu’elle sait maintenant ce qui ne rend pas heureux. Il ne lui reste plus maintenant qu’à utiliser le mental correctement pour bâtir un monde souriant. Mais attention: le monde triste et gris que nous avons bâti au cours des siècles est le résultat de ce que nous sommes. Si nous voulons un monde différent, nous devons donc changer, de manière à être différent de ce que nous sommes. Cela est-il possible?

Oui et non. L’Homme d’aujourd’hui a beaucoup changé depuis un certain Australopithèque. Et nul doute qu’il évoluera encore dans l’avenir. Alors, oui, c’est possible. Mais ce n’est pas l’Australopithèque qui s’est graduellement transformé en Homme moderne: c’est l’Évolution qui a fait le travail. Alors, non, l’Homme ne se transformera pas de lui-même en «Homme après l’Homme» (essayez donc un peu). Seulement il y a une différence: bien sûr c’est l’Évolution qui va effectuer les changements nécessaires, mais aujourd’hui l’Homme peut COLLABORER à sa propre évolution.

Il y a quelques dizaines d’années des scientifiques découvrirent dans les lacs sombres des cavernes du Mexique un étrange batracien que les indigènes appelaient AXOLOTL. Après en avoir ramené quelques spécimens dans leur laboratoire, ils remarquèrent qu’au bout de quelques jours les axolotls se coloraient et changeaient de forme pour se changer… en salamandre. Après des études plus poussées, ils s’aperçurent que l’axolotl était en fait une sorte de salamandre qui vivait et se reproduisait depuis des siècles sans jamais quitter l’état larvaire. On la change de milieu, et automatiquement elle se métamorphose.

Voilà. L’être humain vit d’une certaine façon (catastrophique), et tout à coup il se produit quelque chose d’inattendu qui change complètement sa façon d’être (donc de vivre) et instantanément des choses qu’il était incapable de voir se révèlent à lui, et tout est différent («maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même» dit le zen).

Tout est simple dans l’univers, mais le mental complique tout, même ce qui est simple (cf.la simplicité dans
Sécurité totale). Si on est différent, on ne voit plus les êtres et les choses de la même manière, c’est évident. Autrement dit notre regard change, et nous construisons un monde très différent de maintenant. Fini, ce monde avec des hauts et des bas. C’est remplacé par un monde toujours joyeux où nous allons perpétuellement de joie en joie.

Pendant ce temps certains appellent la mort, publient des Apocalypses, ou parlent du «Jour du jugement dernier», de la fin de l’Homme, ou que sais-je. Les scientifiques ont même mesurés avec une précision «objective» l’ampleur de la catastrophe. «L’ennui, c’est qu’ils croient en la mort» s’écriait Satprem (comparé à la vie lumineuse que nous allons découvrir, celle-ci n’est qu’une demi-vie ou une sorte de mort). Le mental est formateur (il est excellent pour donner "forme" aux choses, et faire qu’elles existent) alors cela donne du pouvoir aux forces de mort. C’est pour cela que c’est si long. Mais ça achève. Le temps est presque là de la nouvelle vie.

Pendant longtemps les choses semblent se répéter et on dirait que ce sera toujours comme cela. Et soudain, entre deux périodes comme cela, le changement se produit et tout est différent. L’Évolution a toujours procédé par à coups. Quand la Vie s’est incarnée sur notre boule minérale il y a 3,8 milliards d’années, celle-ci a soudainement foisonné de myriades de formes de vie. Puis ça s’est stabilisé et des espèces ont disparues tandis que d’autres se sont établies (et ont évoluées) au cours des centaines de millions d’années qui suivirent (de même un repas: pendant 1 heure on ingurgite de la nourriture, puis, au cours des heures qui suivent, on digère et on assimile).

Mon histoire ne s’arrête pas là. Il y a plus. Aujourd’hui l’axolotl est étudié dans tous les laboratoires du monde parce qu’il a une faculté extraordinaire: si on lui coupe une patte (ou la queue, ou une autre partie), en quelques semaines la patte repousse, complète avec les doigts.

Alors, l'Homme divin, tu crois que c'est possible ou on est prisonnier d'une peau d'Homme pour l'éternité? Avoir des facultés inouïes (inouïes pour nous aujourd'hui), c'est possible, ou c'est une vaine utopie, un impossible miracle?

Si, par impossible, le chimpanzé était tout à coup doté d'intellect, il croirait peut-être que c'est un miracle incroyable. Et pourtant ne sommes-nous pas là aujourd'hui? ALORS, L’HOMME DIVIN, EST-CE POSSIBLE?

Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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