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L’état sans problème

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Lorsqu’on accepte TOUT ce que l’on est à 100%, c’est une incroyable économie d’énergie: plus besoin de prétendre (être riche, influent, etc.), agir comme si on n’était pas (timide, peureux, etc.), il n’est plus nécessaire (de perdre du poids, gagner la confiance d’untel, etc.), on n’est plus stressé (par le boulot, les responsabilités, etc.): on peut être soi78113667_p-même. Mais on n’a pas changé: on est exactement tel qu’on était. Simplement, ces choses ne peuvent plus nous rendre malheureux, c’est tout.

Mais ce n’est que le début: on croit généralement qu’un défaut c’est quelque chose de mal. Eh bien, c’est une perception erronée. Tant qu’on croit cela, on ne peut pas s’aimer complètement: on n’aime que les qualités en soi et pas les défauts. Et à moins de s’aimer TOTALEMENT, il est strictement impossible d’être parfaitement heureux. Et on est né pour ÊTRE HEUREUX, pas pour être plein de qualités.  Alors on doit arriver à l’être QUELLES QUE SOIENT LES CIRCONSTANCES. Tout le monde essaie d’être heureux dans la vie, alors comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus de gens heureux?

Bien sûr, nous connaissons tous des moments d’un pur bonheur. Mais ça ne dure pas. En fait ça alterne avec des moments où nous ne sommes pas heureux (nous sommes tristes, fâchés, etc.), et dès lors que ça alterne, c’est un bonheur partiel, mitigé et limité. D’ailleurs, selon l’expérience de beaucoup, le “bonheur qui dure” n’existe pas, il n’y a que le “bonheur qui alterne”.

Mais attention: dire qu’on doit s’accepter totalement (défauts ET qualités) ne veut pas du tout dire qu’on ne peut pas s’améliorer. Mais il est EXTRÊMEMENT important de s’améliorer sur la base d’une acceptation totale de soi. Un défaut, ce n’est pas quelque chose à détruire; c’est quelque chose qui est EN SOI; on en prend soin, on veille sur lui, on l’aime (comme on aime un enfant). Et un jour l’enfant devient un adulte remarquable (ou plutôt le défaut devient une splendide qualité). Comme dit le Yi King: 9440661-en-trois-dimensions-personne-pense-a-un-probleme-questions-sur-sa-teteIl ne faut rien détruire, mais permettre aux choses de se transformer”.

Si on cherche à savoir pourquoi il n’y a pas plus de gens heureux, on se rend compte que c’est parce qu’on connaît (et utilise) très mal une excellente chose: la distinction du bien et du mal. Le bien et le mal ne sont pas des quantités fixes, mais RELATIVES (le mal n’est pas mal à tout jamais: il évolue, tout comme l’être humain): ce que nous trouvons MAL aujourd’hui était peut-être BIEN il y a, disons, 3-4 mille ans. Par exemple, tout le monde sait que tuer quelqu’un est extrêmement MAL, mais autrefois c’était une BONNE chose car la règle était de “tuer ou être tué”, et on vénérait le courage de celui qui avait beaucoup tué (aujourd’hui il n’y a guère que dans la tauromachie où “mettre à mort” un taureau –et non un être humain- est signe de courage). Une preuve que LE BIEN ET LE MAL SONT RELATIFS, c’est que tuer quelqu’un est mal pour toi et moi, alors que c’est bien pour le soldat.

On est obligé de conclure qu’on ne sait pas vraiment ce qui est BIEN et ce qui est MAL. Il est donc IMPOSSIBLE de juger qui que ce soit. Chacun de nous est UNIQUE et différent de tous les autres: ce qui est MAL pour moi est peut-être BIEN pour un autre, qui sait? Par exemple, une personne qui donne de l’argent est-elle généreuse (qualité) ou dépensière (défaut)?

Tout le monde a des difficultés/problèmes dans la vie (quelqu’un qui n’en aurait JAMAIS, ça n’existe pas). C’est une bonne nouvelle, et croire qu’un problème est une mauvaise chose dénote une perception erronée. Plus intéressante pour nous est l’idée que tout peut servir à nous rendre plus heureux, même les problèmes (à la condition de les résoudre, bien sûr): avoir un problème est généralement si désagréable que nous faisons tout pour nous en débarrasser. L’effort utilisé pour le résoudre nous donne plus d’expérience. Avoir plus d’expérience nous rend plus confiant et plus fort, ce qui attire davantage d’occasions d’être heureux.

Tout cela parce que l’Homme distingue le bien et le mal. Les animaux ont des problèmes/difficultés aussi; mais comme ils sont incapables de faire cette distinction, ils n’ont pas la possibilité de changer et subissent la vie, ce qui fait que lorsque les conditions leurs sont défavorables, ils déclinent, sont en danger d’extinction, ou même disparaissent (comme les dinosaures). Mais  pour l’Homme, c’est différent; comme il distingue le bien et le mal, il trouve une solution aux mauvaises conditions, ce qui fait qu’il peut prospérer QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS. Mais ce sens même peut l’aider ou l’accabler; certains sont dominés/écrasés par les difficultés (problèmes), tandis que les mêmes problèmes stimuleront d’autres à se prendre en main, à leur trouver une solution, et finalement à dominer la vie. C’est comme un voyage: on peut dire que l’objectif de quelqu’un qui roulerait de Montréal à Vancouver c’est d’arriver à Vancouver. Eh bien c’est faux! 

C’est le voyage qui compte, et non le but du voyage. Enfant, je n’étais pas vraiment heureux (je l’étais mais comme un garçon ordinaire, et pour moi être heureux voulait dire “être heureux TOUT LE TEMPS”). Alors vers l’âge de 15 ans j’ai entrepris une recherche qui n’a abouti que 25 ans plus tard; on ne peut poursuivre un objectif sans l’atteindre tôt ou tard; un jour je suis devenu “heureux tout le temps”; j’avais atteint mon objectif, mais j’étais passé à côté d’une chose merveilleuse mais si “ordinaire” qu’on ne le remarque même pas: les toutes petites circonstances de la vie sont comme des diamants très précieux qui peuvent faire de notre vie une véritable oeuvre d’art (et les problèmes/difficultés de la vie font partie de ces “petites circonstances”).

Il faut savoir qu’il est toujours possible de résoudre TOUT problème, difficulté ou défaut dont on est affublé ou qui nous assaille (il n’y a AUCUNE exception), et donc, il n’y a pas de problèmes insolubles. JAMAIS (de même que des élèves de 1ère année n’auront jamais des problèmes de 6e à résoudre). Résoudre un problème est assez facile et tout à fait naturel (à la condition de savoir comment); mais c’est assez long (souvent des années). En fait, ça devient une manière de vivre. Les gens pressés peuvent consulter un psychologue: c’est plus vite.

Le temps investi en vaut mille fois la peine cependant car les avantages sont multiples: en plus d’être d’être débarrassé du problème à tout jamais, on y gagne une méthode de “résolution de problèmes” applicable à n’importe quel problème (intérieur ou extérieur); mais ce n’est pas tout: on découvre son être profond (qui PEUT 100 fois plus que ce qu’on peut faire d’habitude), on est suprêmement confiant en la vie (comme si rien ne pouvait nous toucher), on est heureux de façon permanente (et non occasionnelle, comme c’est le cas d’habitude) ce qui nous apporte une joie intérieure qui nous dispose favorablement envers tous (connu ou inconnu).

Quand on a touché ce moi profond, on s’aperçoit que “l’état sans problème”, ce n’est pas un état où il n’y a plus de problème, c’est un état en soi où un problème n’en est plus un, où on se sent si bien que même la pire des difficultés ne peut entamer notre sérénité (joie, bonheur), et cela, on ne le perd jamais. En fait, c’est un “ÉTAT” (quelque chose qu’on EST, et non quelque chose qu’on A): quoi qu’on fasse, c’est TOUJOURS là, en soi. sans-titre

Il existe de nombreuses méthodes (de valeurs inégales) qui promettent la fin d’un problème ou le bonheur personnel, et toutes les librairies ont un rayon “PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE” qui leur est consacré. Si tout ce que tu cherches, c’est ne plus être timide, bègue ou claustrophobe (ou peut-être clostrophobe: qui a la phobie des endroits clos) alors suis-en une. Je n’ai pas le monopole du bonheur.

Mais pour certains, “résoudre un problème” n’est que le début,  on peut aller BEAUCOUP plus loin: on peut se servir du problème à résoudre comme prétexte pour trouver son moi profond. Si tu es de ceux-là (et si tu es prêt à y consacrer du temps), je te convie à une merveilleuse aventure où tu découvriras tes forces profondes: et tu aimeras mon article sur “Découvrir son MOI profond” (à paraître  en juin).  

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Les problèmes psychologiques

 

 

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Plusieurs personnes ont un problème ou une difficulté particulière qui leur cause un inconfort certain ou même une souffrance psychologique (soit dans certaines situations seulement, soit dans la vie en général) qui les empêche d’être heureux en toute circonstance. De nos jours ces problèmes sont nombreux et très variés (timidité excessive, trouble bipolaire, bégaiement, stress, anorexie, phobies de toutes sortes, etc.).

L’image ci-dessus suggère qu’un problème (ou même une simple difficulté) nous retient prisonnier aussi sûrement que des barreaux de prison. En fait c’est comme si on était né en prison; alors on n’a JAMAIS connu la formidable joie de la liberté. Mais de dire ça n’aide pas, alors continuons.recto verso

Comme je ne suis pas psychologue, mon but n’est pas de diminuer la souffrance psychologique de telle ou telle personne,   mais de comprendre ce qui la cause. Avant tout, il faut savoir que, du point de vue philosophique, toute chose a un aspect positif ET un aspect négatif, même les problèmes et les difficultés (comme une feuille de papier qui a un recto ET un verso). Alors, en quoi AVOIR UN PROBLÈME peut-il être une chose utile? C’est ce que je vais tenter d’expliquer dans les lignes qui suivent.

Quand j’étais plus jeune j’ai souffert d’une forme de timidité qui se manifestait dans deux circonstances particulières: pour parler aux filles, et pour parler en public (c’était peut-être de la blabla-phobie, qui sait?); cette timidité a été l’occasion d’entreprendre une recherche qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui: non seulement quelqu’un de parfaitement à l’aise quelles que soient les circonstances, mais en plus de TOTALEMENT heureux. Or puisque je suis “comme tout le monde”, si ça été possible pour moi il est évident que ça l’est pour toi aussi.

Des problèmePROBLÈMESs, TOUT LE MONDE en a (à des degrés divers); certains peuvent croire qu’il n’ont aucun problème, mais c’est seulement parce qu’ils se connaissent mal (d’où ce blog); en fait, avoir un problème contribue grandement à notre bonheur (à la condition de le résoudre, bien sûr). C’est comme l’élève à qui le prof donne des problèmes à résoudre: il peut rouspéter mais il doit les résoudre quand même, et c’est en le faisant qu’il progresse. Comme avoir un problème est désagréable, on cherche tout naturellement à le résoudre, et après l’avoir résolu, on s’aperçoit qu’on est plus heureux qu’avant. La DIFFICULTÉ (ou le problème) nous a donc permis de progresser en nous donnant plus d’expérience.

On a donc BESOIN d’avoir des problèmes dans la vie car c’est en les résolvant qu’on apprend à être heureux. Et tout problème PEUT être résolu (un problème insoluble, ça n’existe pas). Et puisque TOUT LE MONDE a un problème, on ne devrait donc pas en souffrir (à moins de croire qu’il est normal de souffrir dans la vie, comme la religion qui dit que la Terre est “une vallée de larmes” où nous expions “le péché de notre ancêtre Adam”).

Or ce n’est pas ce qu’on voit: pour beaucoup “PROBLÈME” et “BONHEUR” sont deux mots qui ne vont pas ensemble. Ce qui est faux: l’important dans la vie n’est pas d’être sans problème, mais d’être heureux; et on peut être heureux QUELLES QUE SOIENT LES CIRCONSTANCES. Alors si on souffre d’avoir tel ou tel problème, c’est parce qu’on n’en comprend pas le sens.

Tant qu’on croit qu’un problème est une mauvaise chose, on cherche à le dissimuler afin de paraître “comme tout le monde” et faire cela est très énergivore. Il suffit d’expliquer À QUOI sert un problème, et le tour est joué; bien sûr, le problème est encore là, mais on n’en souffre plus (on est même confortable avec lui), ce qui libère une quantité significative d’énergie (tu peux admettre que faire semblant d’être “comme tout le monde” demande énormément d’énergie, non?). Et toute cette énergie libérée peut être utilisée pour se débarrasser définitivement de cet “empêcheur de danser en rond” afin de “bien fonctionner socialement”. Mais “bien fonctionner socialement” n’est que le début, même si beaucoup s’en satisfont. On peut pousser la chose beaucoup plus loin. pommes

En fait certains (encore une minorité, mais grandissante) veulent plus que “bien fonctionner en société” puisque la société est en train de faire faillite; ils veulent être heureux TOUT LE TEMPS (alors qu’en société il y a une sorte d’alternance entre l’état heureux,  et l’état “non heureux” -triste, fâché, etc.,). Être tout le temps heureux, est-ce que c’est possible? Est-ce qu’il y a des exemples? Eh  bien oui, il y en a (pour autant que je sache, ils ne sont pas encore très nombreux, mais il y en a). Et TRÈS BIENTÔT il y en aura des millions, tout naturellement, car ce sera “la saison de l’Homme”.

Sur un pommier il y a des milliers de pommes. Et toutes deviendront rouges dans les mêmes semaines; c’est que la saison est arrivée. Quelques unes mûriront un peu avant les autres, comme pour leur montrer que le temps est venu. Pour une raison que j’ignore “ma pomme est rouge”. Ça me permet de te dire: “Prépares-toi, frère, ça va être l’heure”.

Tout le monde cherche à être heureux dans la vie (je ne connais personne dont le but est de devenir malheureux), et on essaie toutes sortes de choses pour cela (richesse, pouvoir, etc.). Et à force de chercher, un jour on s’aperçoit d’une chose surprenante, que rien ne nous préparait à croire, et qui nous laisse bouche bée: chacun de nous est DÉJÀ pleinement heureux et les difficultés et problèmes ne font pas partie de nous (personne n’est né timide, claustrophobe, etc.): pour une raison ou une autre, ces choses sont apparues au cours de la croissance; ça ne fait pas partie de notre développement normal, et ça cache ce que nous sommes réellement*: quelqu’un de parfaitement heureux.

*  RÉELLEMENT.  J’ai  souvent  dit  que  nous  vivons  dans les APPARENCES (qui nous empêchent de connaître la RÉALITÉ). La réalité, c’est que nous sommes tous DÉJÀ heureux au plus profond de nous, et les problèmes cachent cette RÉALITÉ.

C’est un peu comme les vêtement: pour utiles qu’ils soient, ils empêchent de voir que sans eux nous sommes NUS; en fait nous sommes si habitués à porter des vêtements que nous oublions que c’est la nudité qui est la chose naturelle et que les vêtements sont AJOUTÉS à cette nudité (de la même façon que nous vivons dans les APPARENCES, et que ces apparences nous empêchent de voir la RÉALITÉ).

Tout se passe comme si toutes nos difficultés étaient des AIDES pour nous faire découvrir notre vraie nature (qui est bonheur total): on travaille à les résoudre et quand elles sont résolues, on se rend compte qu’on est plus heureux (on s’est débarrassé d’une chose, on a fait pas vers LE VRAI MOI).

Quand on comprend à quoi servent les problèmes, ils ne peuvent plus nous faire souffrir, mais ils sont encore là; dans le prochain article je dirai comment s’en débarrasser définitivement.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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