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L'interrupteur graduel





Ami lecteur je te salue

Tout le monde (sans exception) cherche à être heureux, mais pas de la même manière. Quelques-uns délaissent «le monde ordinaire», qu’ils qualifient de matérialiste, pour tenter d’explorer la spiritualité. Alors ils s’attachent à un livre ou un autre, ou nourrissent leur aspiration de plusieurs lectures. Parfois ils s’attachent à une forme de spiritualité particulière, et encouragés par l’exemple vivant d’un maître spirituel, s’efforcent de découvrir leur véritable nature, qui est faite de béatitude.

«Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus», dit-on et on ne peut que constater qu’après de nombreuses années consacrées à la sadhana (discipline spirituelle), seuls de rares personnes atteignent l’état sublime/subliminal recherché. Pourquoi est-ce ainsi?

Bien sûr, une partie (généralement inconsciente) de chacun de nous est TOUJOURS heureuse, mais pourquoi est-ce si difficile d’en devenir conscient? Après tout ce n’est pas une faculté étrangère que nous devons développer ou acquérir, mais quelque chose d’intérieur à nous (de très intime en fait) dont nous voulons devenir conscient. Se pourrait-il, quelle que soit la forme de spiritualité adoptée (ou la sadhana que nous pratiquons), qu’il y ait un défaut à la base?

La science a une merveilleuse méthode, très efficace pour découvrir des choses inconnues. Précise et minutieuse même. Il suffit qu’elle tourne son regard sur un coin de la réalité (ce qu’elle appelle LA réalité en fait) -tel une véritable loupe- pour que les choses révèlent leur mystère (à la condition, bien sûr, qu'elle se pose des questions et qu'elle fasse des recherches pour trouver la réponse; CHERCHES ET TU TROUVERAS). Le principal défaut de cette méthode est qu’elle rend ses adeptes aveugles (= incapables de voir) à tous les splendides plans de conscience qui sont au-delà du plan mental. Elle tente même d’expliquer l’esprit par la matière (c’est pourquoi on la qualifie de matérialiste). Mais il n’en reste pas moins que sa méthode est très efficace.

Les méthodes spirituelles, par contre, ne sont pas très efficaces (quoi qu’en disent les maitres spirituels, qui se veulent encourageants). La science se base sur le mental, et c’est du même mental que les «spiritualistes» ont élaboré leurs méthodes. Nous avons donc tous quelque chose à apprendre l’un de l’autre: quand la science travaillera à réaliser les merveilleuses choses de l’esprit, c’est toute l’humanité qui avancera à grandes enjambées.

Tout le monde sait ce qu’est une lampe de table: puisque sa fonction première est d’éclairer, la partie principale est l’ampoule électrique; à cela vient se greffer une base et un abat-jour, tous deux plus ou moins esthétiques. Mais ce qui contrôle l’état de l’ampoule est l’interrupteur (de courant); celui-ci peut-être ouvert ou fermé, ON/OFF, allumé/éteint. Pour reprendre la description du début: ou bien ma conscience est ordinaire ou bien elle est «subliminale». C’est l’un OU l’autre; pas les deux en même temps: ou bien l’ampoule est éteinte (et je vois mal), ou bien elle est allumée (et je vois clair). Pas de position intermédiaire. Habituellement j’ai ma conscience de tous les jours, puis, à force de sadhana, tout à coup ma conscience est «subliminale» et je déborde de joie. MAIS C’EST FAUX!

Si j’équipe ma lampe d’un interrupteur à glissière, je peux faire glisser le bouton de l’interrupteur de OFF graduellement jusqu’à ON. Et j’ai alors la position éteinte, puis un peu éclairée et de plus en plus éclairée jusqu’à la pleine lumière. C.a.d. d’innombrables positions intermédiaires. «Mais en quoi savoir cela peut-il m’être utile?» En fait ça change toute notre perception de «l’illumination».

Au départ je suis comme je suis (parfois heureux et parfois malheureux): c’est la position OFF. Et à mesure que j’apprends «les règles du bonheur» (IL Y A des règles, ça existe –à moins que tu préfères vivre sans règles, auquel cas c’est le hasard qui détermine ta vie) je deviens graduellement de plus en plus heureux, jusqu’à ce qu’un jour je sois pleinement heureux (c’est la position ON de ma lampe).







Guerre à Gaza



Ami lecteur je te salue

Ouf! Le monde respire. La guerre au Proche-Orient est officiellement terminée. Israël a cessé (unilatéralement) de bombarder Gaza après avoir tué plus de 1200 personnes (dont de nombreux enfants), et détruit des quartiers entiers. Tout ça sous prétexte de se débarrasser du Hamas (une organisation palestinienne de résistance, très violente). Oui, CETTE guerre est finie, mais pas le conflit Israélo-Palestinien qui, lui, perdure. Comme disait quelqu’un à la télé : «Depuis de nombreuses années Israël gagne la guerre, mais elle ne gagne pas la paix». Mais cette haine réciproque que se vouent Israéliens et Palestiniens ne date pas d’hier.

On sait que l’état d’Israël (מדינת ישראל -Medīnat Yisra'el) fut fondé en 1948 sur des terres palestiniennes (avec l’approbation de l’ONU, qui voulait donner une terre d’asile aux rescapés de la Shoah) et depuis sa fondation il a connu de successifs conflits armés avec ses voisins arabes. Déjà en 1917 un petit groupe de Juifs s’était installé en Palestine avec l’approbation de la SDN1 –Société des Nations (Déclaration de Balfour). Mais son hostilité avec les Palestiniens remonte à l’antiquité, et dans la Torah (= l’Ancien Testament des Chrétiens) on constate que le royaume de Judée était en perpétuel conflit avec les PhiLiSTINs (= PaLeSTINiens). Même le combat du «bon petit» David contre le «gros méchant Philistin» Goliath est dans leurs annales du temps.

Récemment j’ai entendu une Israélienne déclarer à la télé que «le peuple de Dieu a un devoir de combattre ces païens d’arabes». Je ne crois pas qu’elle soit très représentative (heureusement!), mais ça donne une idée du niveau de haine caractérisée entre ces deux peuples qui semblent incapables de s’entendre. Récemment aussi une personne de Blogger m’a rappelé que Juifs et Arabes sont pourtant frères, et lorsqu’on connaît l’origine de ces deux peuples Sémites, on arrive presque à comprendre pourquoi ils se détestent tant.

L’histoire que je vais conter est rapportée dans cette partie de la bible qu’on appelle Ancien Testament, et qui est commune à tous les peuples «judéo-chrétiens». Moi qui ne lit plus la bible depuis longtemps, je vais te la raconter, façon Jigé (le Vatican n’approuvera pas, mais enfin…). Jacob, fils d’Isaac et Rébecca, et petit-fils d’Abraham, était un homme marié car il avait épousé Rachel. Avec elle il eut un fils: ISRAËL. Mais comme beaucoup d’hommes mariés, il trouvait la jeune et jolie servante, Sarah, bien sexy. Il eut donc une brève «aventure» avec elle et elle eut un fils: ISMAËL. Israël grandit et devint le père de la tribu du même nom. ISMAËL grandit et engendra ceux qu’on appelle les arabes. Arabes et Juifs sont donc réellement frères puisqu’ils ont le même père et ils se détestent puisqu'ils ont des mères différentes (deux femmes aimant le même homme: quelle rivalité!)

Mais ce n’est pas tout. Nous avons vu que l’État d’Israël fut fondé avec l’approbation de l’ONU et qu’en 1917 des Juifs se sont installés sur le territoire de la Palestine avec l’approbation de la SDN (l’ancêtre de l’ONU). Attendez: l’ONU, c’est bien un organisme international qui parle au nom des États-Membres, donc de tous nos pays, et par extension de chacun de nous? Nous sommes donc en partie responsables de la situation entre ces deux peuples qui se détestent.

Ne cherches donc pas un innocent d’un côté et un coupable de l’autre: Israéliens et Palestiniens ont tous deux des choses répréhensibles à se reprocher et tous deux pleurent leurs morts (voir
Le conflit Israëlo-Palestinien écrit il y a env. un an). Le véritable coupable, c’est la HAINE. Et une mesure qui ne tient pas compte de la HAINE est vouée à l’échec. Israël et les Palestiniens sont deux peuples qui se détestent mutuellement: alors ils ne connaissent ni paix, ni sécurité, ni harmonie dans leurs rapports mutuels. Mais c’est NOUS qui avons permis cette situation: NOUS (par l’intermédiaire de l’ONU) avons mis en présence l’un de l’autre deux peuples qui sont INCAPABLES de vivre en paix en présence l’un de l’autre. Nous avons donc notre part de responsabilité aussi.

Pour régler ce conflit, l’opinion mondiale semble présentement favoriser deux pays indépendants vivant côte à côte. Ça ne règlera rien, puisque la haine est encore là de part et d’autre. Séparer ces deux peuples, c’est comme mettre un diachylon pour tenter de guérir une blessure profonde: c’est mieux que rien du tout, mais ça n’a aucune chance de soigner cela et ça ne peut être que temporaire; c’est une mesure inappropriée. Une mesure EFFICACE (mais peut-être irréaliste encore) serait prise par l’ONU (c.a.d. tous les pays) et encouragerait Israéliens ET Palestiniens à vivre ensemble dans le même pays. S’ils peuvent vivre ensemble, c’est qu’il n’y a plus de haine. Plus de haine, c’est peut-être irréaliste pour le moment; mais il est permis de rêver, non?

Du célèbre «I have a dream» de Martin Luther King à l’élection de Barrack Obama, le rêve s’est réalisé. Alors…

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1. L’ancienne Société des Nations (SDN) a été renommé Organisation des Nations Unies (ONU) en 1946.





Le ballon




Ami lecteur je te salue

Aujourd’hui pas de questionnement ni de raisonnement, congé de philo. Au lieu de cela je te propose un jeu, le temps de lire ce texte. Mais ce n’est pas un jeu innocent. Bien sûr après y avoir joué tu te retrouveras toi-même comme à tous les jours, et en apparence rien n’aura changé en toi; mais c’est faux: quelque chose aura subtilement changé: tu ne t’en apercevras pas tout de suite mais ton regard sur les choses ne sera plus le même, ton point de vue sera différent. Et étant différent, il te sera plus facile de considérer tout ce monde qui t’entoure non comme quelque chose à contrôler mais comme de multiples auxiliaires qui ont à cœur de te voir plus heureux.

C’est le jeu de l’imagination. Mais attention: il ne s’agit pas ici d’un jeu qui nous «DISTRAIT» de la réalité, mais de quelque chose qui nous permet de mieux voir (IMAGINER ne signifie pas voir des choses qui n’existent pas –comme le pense la raison- mais voir autrement que par la raison, et c’est TRÈS enrichissant –à la condition que ce soit temporaire). Il n’y a pas mon imagination, ton imagination, son imagination. Non! Il y a L’IMAGINATION (il n’y en a qu’une et elle est universelle). C.a.d. que chacun peut se servir de cette imagination pour voir l’univers autrement; puis l’ayant vu autrement, il revient dans le domaine de la raison pour travailler à faire de sa vision une réalité.

Imagines, donc, un gros ballon, comme un ballon de plage, mais énorme. Ce ballon, il a les dimensions de la Terre, et toi, tu vis à sa surface. Ce ballon roule et roule. Et toi, vivant à sa surface, tu es entraîné dans son mouvement. Parfois tu es en bas et parfois en haut, selon la position du ballon. Imagines maintenant que tu vis, non plus à la surface de ce ballon qui roule, mais tout près du centre. Tu es encore entraîné dans son mouvement, mais ce dernier a beaucoup moins d’amplitude pour toi: les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas. Enfin, ami, imagines que tu vis au centre exact du ballon. Même si celui-ci roule, toi, tu ne bouges pas car le centre du ballon est immobile.

Il n’est pas difficile de comprendre que ce mouvement qui nous entraîne est l’image exacte de nos émotions (d’ailleurs le mot émotion vient du latin E MOTIO: mouvement qui nous entraîne hors de soi –exactement comme notre ballon): et on comprend tout de suite que le «mouvement hors de soi» du ballon/émotions n’est pas le même selon que nous vivons à sa surface ou près du centre. Donc si j’ai une jalousie particulière ou une peur, il est évident que cette peur ne sera pas la même selon que je suis «à la surface» de moi-même ou que je suis plus prêt du centre de mon être (= l’âme). Et si je suis précisément au centre de moi-même, je peux bien sûr avoir des émotions, mais elles ne peuvent plus «m’émouvoir» (c.a.d. me tirer hors de moi).

Et je ne me suis pas isolé, pas coupé du monde ni de «pièce réservée à la méditation» ou à la "sadhana" (discipline spirituelle). En fait, aucune méditation, concentration ni rien de ce genre. Évidemment je ne deviendrai pas un «maître spirituel», mais je suis devenu un BIEN meilleur être humain. Et je suis plus heureux. Comment? En ayant à coeur le bonheur des autres. "Traites les autres comme tu aimerais être traité". Rendre heureux rend heureux.

Le jeu est terminé; revenons maintenant à notre raison habituelle, et travaillons à faire une réalité de cette «imagination».

«Je veux bien, mais nous sommes 6 milliards, et je suis bien seul pour cela». TRÈS BIENTÔT je dirai (dans un texte nommé L’INTERRUPTEUR GRADUEL) que le nombre n’est pas du tout important. En attendant, voir
QUALITÉ OU QUANTITÉ?)







Carpe diem





Ami lecteur je te salue

P
our plusieurs personnes cette locution latine signifie «profites du jour présent», mais il s’agit d’une interprétation erronée d’une citation partielle d’un vers d’Horace: "carpe diem quam minimum credula postero" (cueilles le jour présent en te fiant le moins possible au lendemain), compris comme une exhortation à obtenir le maximum de chaque jour.

S
elon Wikipedia, «la rose
, fleur rapidement fanée et qu'il faut cueillir dès sa floraison, est devenue une métaphore canonique de la brièveté de l'existence humaine dans la poésie française du XVIe siècle, en particulier avec les poètes de la Pléiade. Ronsard
écrit ainsi: "Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie" dans ses Sonnets pour Hélène».

J
’aimerais dire en quoi cette locution est vraie et pourquoi l’interprétation courante est fausse.

H
orace avait raison de nous inciter à «se fier le moins possible au lendemain» car demain n’existe pas encore (tandis qu’hier est du passé qui n’existe plus). Reste le moment présent, c.a.d. celui d’aujourd’hui. Cette maxime signifie donc ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui. Mais pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on pourrait très bien faire demain? Si tu crois à la réincarnation, on pourrait tout aussi bien demander: pourquoi faire dans cette vie ce que l’on peut faire dans la suivante?

J
usqu’au 6e siècle la bible contenait de nombreuses références à la réincarnation et cette croyance était largement répandue chez les Chrétiens d'alors. Mais ils avaient tendance à remettre tout effort à plus tard ("Oh ce défaut-là je le surmonterai dans ma prochaine vie"). Alors au 2e Concile de Constantinople en 553 les cardinaux décidèrent d'expurger de tous les les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament toute mention de la réincarnation et de décourager cette croyance. C'est depuis ce jour-là que les Chrétiens ne croient plus à la réincarnation.

C
omme je ne suis pas moralisateur, je ne citerai pas Jean de Lafontaine dont la cigale préférait danser tout l’été, insouciante (ou imprévoyante) que l’été n’est pas éternel, mais qu’un jour ce sera l’hiver et qu’il n’y aura plus à manger. Je rappellerai seulement une chose évidente: si tu veux récolter des légumes plus tard, il faut en semer aujourd’hui. Jouir du moment présent sans tenir compte du lendemain est un acte IRRESPONSABLE et tout acte a des conséquences (voir
Karma).

L
e présent est comme le tronc d’un arbre: il dépend de ses racines (passé), et de nombreuses branches (avenir) pourront y pousser s’il est là pour leur servir de support. Les diverses spiritualités nous rappellent de vivre au moment présent; or si on regarde bien, le moment présent est un intervalle infiniment petit entre un passé qui pèse et un avenir qu’on souhaite heureux mais dont on ne connaît rien puisqu’il n’existe pas encore. Elles nous invitent donc à nous détacher du poids du passé et du faux espoir d’un avenir incertain en prenant conscience de l’instant insubstantiel qui sépare passé et futur.

M
ais l’Homme, qui excelle à rendre compliquée une chose simple, ne comprend de CARPE DIEM qu’une incitation à jouir du moment présent, ce qui nous rend aveugle à la réalité. C’est-à-dire l’exact opposé du but recherché. Et comme le but est d’être heureux, pas étonnant alors qu’il y ait si peu de gens qui le soient.




Avec ou sans corps, on est vivant









Ami lecteur je te salue

Des livres ou des programmes de télé nous rapportent l’expérience de nombreuses personnes qui ont été déclarées mortes, puis qui sont revenues à la vie quelques minutes ou quelques heures plus tard et nous ont raconté des choses très intéressantes sur ce qui se passe après la mort. Que l’on soit sceptique ou que l’on prête foi à leur récit, il n’en demeure pas moins qu’il y a eu mort clinique, suivi d’un retour à la «vie» (ou pour être plus précis, à la seule forme de vie que nous connaissons). Quelles que soient nos croyances sur «l’après-vie», nous pouvons faire une observation intéressante:

Chez toutes les personnes (sans aucune exception) qui sont passées par cette expérience, le sens de la vie et de la mort a profondément et durablement été changé/transformé. En fait elles se rendent compte que LA VIE C’EST PARTOUT, et la mort, ils ne l’ont vue nulle part. Moi-même j’ai eu une expérience assez semblable il y a une vingtaine d’années (semblable seulement car il n’y a pas eu mort clinique mais coma de neuf jours). J’en donne le récit
ici.

On ne peut mettre en doute la véracité de ce fait; reste l'interprétation que l'on en donne. Peut-être n’est-ce qu’une expérience subbjective qui n’influence que ces personnes. Rien ne prouve que c’est vrai pour tout le monde et il est légitime de se questionner. Après tout nous ne savons pas de façon certaine ce qui advient après la mort. Peut-être se trompent-ils ou, comme disent les scientifiques, peut-être leur expérience a-t-elle été recréée au retour par le cerveau. Cette idée paraîtra bizarre à tous ceux qui croient à autre chose que le corps purement physique car la science (par ailleurs si minutieuse dans ses observations) en est encore à croire que la pensée est une sorte de sécrétion du cerveau et donc qu'un plan mental indépendant du cerveau est une "hypothèse non nécessaire".

J’ai un récepteur radio portatif; et comme tous les récepteurs radio, en plus d’un boîtier, il est composé de circuits imprimés, synthoniseur, haut parleur, etc. Mais s’il ne fonctionne plus, il ne me viendrait pas à l’idée de dire que la musique qu’on entendait n’existe plus. Une telle hypothèse paraitrait hyper-limitative, non? C’est une chose ÉLÉMENTAIRE que le cerveau est le support physique du mental. En d’autres mots, le mental se manifeste dans le monde physique par un organe spécialisé appelé cerveau.

De même, c’est ÉLÉMENTAIRE pour moi (pas suite à une lecture ou une croyance, mais par expérience) que lorsque le corps meurt, la conscience de soi existe encore même si le corps ne peut plus la manifester parce qu’il est mort. C.a.d. qu’AVEC OU SANS CORPS LA CONSCIENCE DE SOI EXISTE. Ça veut dire qu’on est TOUJOURS vivant, qu’on ait ou non un corps physique (voir
La vie et Tu es éternel).







Des êtres complémentaires

Ami lecteur je te salue

En tant qu’être humain je suis (et tout le monde est) un individu unique, qui a son caractère propre (qualités et défauts), besoins, pensées, sentiments et aspirations différents de ceux des autres êtres humains; c.a.d. que je ne suis pas une sorte de composante de quelque chose (comme une cellule est une composante d’un corps), mais un être complet. Complet, oui, mais pas parfait, loin s’en faut. Et j’ai besoin de tous les autres; chacun d’eux aussi est un «être à part entière» et a besoin des autres car il n’est pas parfait non plus. Nous sommes donc INTERDÉPENDANTS, ce qui signifie que nous dépendons tous les uns des les autres pour notre survie même et pour notre bien-être.

C’est pour ça que nous nous regroupons tout naturellement en groupes plus ou moins grands (sociétés, régions ou pays). Et si quelqu’un représente un danger pour le groupe, nous l’isolons –en le mettant en prison par exemple (anciennement on le bannissait du groupe en l’exilant). Antoine de Saint-Exupéry était sensible à cela et un thème qui revient souvent dans ses livres est cette interdépendance et ses implications –comme la responsabilité («chacun est responsable de tous») que j’ai développé
ailleurs.

Récemment quelqu’un m’a rappelé un autre aspect de l’interdépendance (la complémentarité) en citant une autre phrase de cet auteur: «Nos différences loin de nous léser doivent nous enrichir». Et dans Citadelle il écrivait: «Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis». «Complémentaire», ça veut dire que moi + toi + tous les autres se complètent. Seul, j’ai certaines compétences; mais «l’Homme après l’Homme» (qui n’a plus d’ego, donc n’a plus le sens moi/non moi) a/aura accès aux connaissances des 6 milliards d’autres.

Un jour j’ai eu des ennuis d’ordinateur mais je n’avais pas les connaissances techniques pour les résoudre. Or un jour que j’étais sans ego (c.a.d. que puisque je n’étais particulièrement moi-même, je pouvais être tout le monde) une personne que je connais et qui connaissait mes ennuis me téléphone: Essaie donc cela! Et raccroche. En 5 minutes, le problème était réglé. Et si je n’avais pas eu d’ego du tout (pas seulement à ce moment-là) le problème n’aurait pas pu se produire.

Oui, je suis un être unique (qui que soit ce JE), mais chacun des autres aussi. C.a.d. que nous faisons tous partie de l’espèce humaine: nous sommes donc des êtres individuels, et nous ne pouvons pas nous désolidariser de l’espèce à laquelle nous appartenons. L’espèce future, que j’appelle «l’Homme après l’Homme» (parce que c’est l’Homme, évolué) sera INDIVIDUEL + COLLECTIF (UNE espèce formée de 6 milliards d’individus UNIQUES). Les rares personnes que nous qualifions de «sage» ou de «maître spirituel» se sont d’abord isolé (le plus souvent psychologiquement, mais parfois aussi physiquement) afin de suivre la sadhana –discipline spirituelle- qui accélérera son évolution et le dotera de la conscience (spirituelle) d’un «Homme après l’Homme». Puis il redevient solidaire avec nous (plus que solidaire: UN).





La crise financière mondiale




Ami lecteur je te salue

Notre faculté mentale est ainsi faite qu’elle a BESOIN d’avoir un problème à résoudre pour trouver la solution et ainsi apprendre. S’il n’y avait aucun problème, rien à solutionner, le mental n’apprendrait rien (donc pas de progrès possible pour lui). Mais le mental est éminemment progressiste. Sa façon d’apprendre est de régler des problèmes, trouver la réponse à des questions qu’il se pose, solutionner des mystères et des énigmes; ainsi, il apprend et il peut PROGRESSER.

Depuis 3 ou 4 millions d’années qu’il existe, notre mental a beaucoup progressé: il n’a pas manqué de choses à améliorer pour cela. En fait le mental est un éternel améliorateur: donnez-lui une chose quelconque et il vous la rendra améliorée. Il est allé sur la lune PARCE QUE la lune était hors de portée. Il trouvera une cure au SIDA PARCE QUE le SIDA existe. La Terre se réchauffe? Qu’à cela ne tienne: il trouvera une solution.

Cette crise financière mondiale est venue comme un problème à résoudre. Il trouvera une solution et APRÈS sera mieux qu’AVANT. En réalité, ce qui semble (= seulement une APPARENCE) une grave crise mondiale N’EST QUE LA FAÇON QU’A LE MENTAL DE PROGRESSSER.

As-tu remarqué comme nous avons inévitablement le problème qui peut le plus nous aider à progresser (et progresser veut dire faire un pas de plus vers le bonheur). Se lamenter n’est pas un bon moyen. Bien sûr que les conditions sont difficiles. Mais ne vois-tu pas, ami, que ces «conditions difficiles» sont la garantie même d’un bonheur plus grand à venir? Alors, il faut ouvrir les bras, accueillir la difficulté, lui souhaiter la bienvenue car ces conditions ne se présentent que pour une seule raison: nous permettre de devenir plus heureux (quand nous aurons franchi le pas décisif –individuellement ou collectivement).

Heureusement, le système financier actuel a remplacé (avantageusement) le troc, car je me vois mal donner 20 poules et 3 cochons en échange de mon panier d’épicerie de la semaine. Mais même ce système financier va se trouver complètement dépassé et sera remplacé par quelque chose d’imprévu (qu’on ignore parce que ça n’existe pas encore), qui sera une nette amélioration et facilitera grandement notre vie.

Présentement on constate que c’est la crise. Mais une crise, qu’est-ce que c’est sinon le passage d’une chose à une autre, une sorte de transition. L’humanité d’aujourd’hui est en transition. Une transition, c’est très déstabilisant… pour le vieux système, mais c’est une opportunité inouïe pour qu’un nouveau système voie le jour. Donc nous, Hommes du 21e siècle, sommes en transition. Mais une transition VERS QUOI?

On dit qu’un adolescent est en transition: ce n’est plus un enfant et pas encore un adulte. Mais ce n’est pas une transition paisible: on parle même d’une CRISE d’adolescence. Mais une «crise» d’adolescence ça ne dure pas, ça passe et après on est adulte. Alors cette crise financière, on est sûr de passer au travers et de trouver une solution, mais il ne faudrait pas seulement «coller un sparadrap sur le bobo», il faut en profiter pour «refaire le tout».










Le passage à l'espèce future






Ami lecteur je te salue

Ceux qui me lisent habituellement savent que l’Évolution s’apprête à faire un nouveau pas –très important (comme quand l’Homme est sorti du singe). Maintenant, c’est celui que j’appelle «l’Homme après l’Homme» qui sortira de nous. C’est imminent; il ne faut pas croire cependant que toute l’humanité va se transformer d’un bloc; d’ailleurs en apparence il n’y a pas UNE humanité: il n’y a que 6 milliards d’individus UNIQUES, et tous n’en sont pas à la même étape de l’aventure humaine. Mais ce qui nous intéresse c’est comment se fera le passage de nous à lui. C’est ce dont j’aimerais parler aujourd’hui.

Tout d’abord, comme au tout début il n’y aura aucun changement physique1 (c.a.d. que si on juge sur la seule apparence physique, il n’y aura pas de différence)2 on ne le remarquera que difficilement, sauf psychologiquement (surtout par une bonne humeur habituelle –ou joie de vivre- et un sens évident de la fraternité).

Est-ce qu’il y aura un miracle initial ou est-ce que ça se fera par évolution naturelle? Oui, il y aura une sorte de miracle (un peu comme quand un premier Homme s’est manifesté dans le grand singe). C’est-à-dire que la notion de miracle n’appartient qu’au mental3, au-delà du mental, tout est parfaitement naturel. Alors d’un point de vue non mental, miracle ou évolution naturelle, c’est la même chose. Mais cette nouvelle faculté (que j’appelle «Harmonie»4 faute d’un meilleur nom) sera là, complète, dès le début et se développera au cours des siècles (tout comme aujourd’hui nous manions le mental beaucoup mieux que l’Australopithèque, mais la faculté mentale était là, entière, dès le tout début).

Quelques uns parmi nous inclinent vers la spiritualité et cherchent à connaître leur vraie nature (le "qui suis-je" des philosophes); alors ils adoptent une tradition spirituelle ou une autre, pratiquent une sadhana (discipline spirituelle) ou une autre, suivent un maître spirituel ou un autre. Je vais sûrement me faire des ennemis, mais le maître est –ou devrait être- optionnel bien qu’il soit d’une valeur inestimable pour ses disciples: il sert d’exemple vivant de la réalité de ce que nous cherchons à réaliser (i.e. notre véritable nature).

Un exemple vivant, qu’est-ce que ça veut dire? Tout simplement que le «maître» a réalisé ce qui n’est qu’un potentiel pour chacun de nous. Un jour j’ai visité un blog qui parlait de "l’amour inconditionnel du maître". Ce n’est pas une image, c’est tout à fait exact. Mais pourquoi cela nous attire-t-il tellement? Parce que lui a réalisé ce qui n’est qu’un potentiel pour nous: nous aussi souhaiterions être rayonnant d’amour pour tous, empli de joie et de béatitude ineffable, avoir toutes sortes de "pouvoirs", etc. (nous sommes tellement limités en Homme). Or le maître, par sa seule présence, nous garantit que le but que nous poursuivons est réel et que c’est éminemment souhaitable.

Ça veut dire que TOUT ce que le maître est, nous le sommes aussi POTENTIELLEMENT. Et en apprenant à connaître notre véritable nature, nous faisons une réalité de ce potentiel. Au départ le «maître» est un homme (ou une femme) ordinaire comme toi ou moi; puis par une recherche habile et persévérante (et peut-être avec l'exemple de son propre maître), il a découvert sa véritable nature. Et cela, nous le pouvons TOUS (à condition de le vouloir vraiment et de le rechercher). En fait le «maître» a suivi une discipline spirituelle (aux paramètres bien connus et identifiés par la spiritualité) qui a compimé des siècles d’évolution en quelques années, de sorte qu’il est aujourd’hui tel que l’humanité sera demain. Le «maître spirituel» est donc en quelque sorte «l’Homme après l’Homme» ou en d’autres mots, l’humanité de demain aura les mêmes caractéristiques que le maître spirituel d’aujourd’hui.

Mais n’espérons pas faire l’économie de l’effort/recherche pour connaître notre véritable nature et jouir de tous ses avantages. Comme je l’ai dit dans
Karma, on récolte ce qu’on a semé. Et si je ne sème rien, je ne peux pas m’attendre à récolter des patates. Le CHERCHES ET TU TROUVERAS sera donc toujours vrai. Mais ce sera plus facile. Plus facile comment?

Nous savons que l’humanité d’aujourd’hui comprend 6 milliards d’individus dont quelques dizaines de «maîtres spirituels»/«Hommes après l’Homme». Imaginons maintenant qu’après un éclaircissement de notre atmosphère psychologique (dont je parlerai plus tard), il y ait soudainement 100,000 «maîtres spirituels» (ce qui ne représente que 1/6,000 de l’humanité, ou 1 "maître" pour 6,000 Hommes). C.a.d. BEAUCOUP plus de facilité pour BEAUCOUP d’entre nous d’être guidé vers une vie plus heureuse; et ces 100,000 formeront peut-être 1,000,000 de «maîtres spirituels»; dans ce cas, on verrait «une nouvelle humanité» en quelques générations à peine.

Alors, ami, ne te fies pas à la situation présente: on peut constater que présentement nous sommes à une époque matérialiste, et pfft, soudainement les conditions seront différentes et tout changera (maintenant c’est la nuit mais TRÈS bientôt ce sera le matin et le soleil réchauffera notre cœur)

(Plus tard je dirai comment et pourquoi c’est nous, aujourd’hui, qui formerons cette nouvelle espèce, quelle sera sa faculté principale (tout comme le mental est la nôtre) et les avantages inouïs que cela apportera)


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1. Lorsqu’il y a changement de règne, la nouvelle espèce ressemble assez étrangement à la dernière espèce du règne précédent; ainsi la première plante ressemblait au cristal, le premier animal (une sorte d’éponge), au végétal, et le premier Homme, au grand singe; on peut donc prédire sans craindre de se tromper que "l'Homme après l'Homme" sera physiquement comme nous. Ce n'est que psychologiquement qu'il sera TRÈS différent. 2. Ce n’est qu’après plusieurs siècles que les premiers changements physiques apparaîtront. 3. Le mental est très compétent pour étudier/comprendre le mécanisme des choses physiques, mais il est aussi très limitatif : il est INCAPABLE de connaître quoi que ce soit des autres plans d’existence (il ne croit même pas à leur existence). Par exemple, en vertu de la gravité, le mental a décrété qu’un corps qui flotte dans l’air est une impossibilité; "et si ça existe, dit-il, c’est un miracle". La spiritualité connaît très bien la lévitation (il y en a de multiples cas avérés dans tous les pays et à toutes les époques). Ça répond à une loi (mais une loi NON PHYSIQUE) et ce n’est pas du tout un «miracle» (sauf pour le mental). 4. Ce n'est pas du tout ce que l'on entend habituellement par ce mot. Je l'appelle HARMONIE parce que ça semble être sa qualité principale -mais non la seule cependant. (J'en parlerai davantage plus tard; en attendant, voir L'Homme harmonieux).













Qualité ou quantité?








Ami lecteur je te salue

«275,000 personnes sont mortes du cancer l’an dernier; 1,5 millions de touristes visiteront New York cette année; le nombre de fumeurs a baissé de 6% depuis 2004». Nous sommes saturés de statistiques. Les hommes vivent en moyenne 78 ans et les femmes, 81 ans. Mais je ne suis pas «la moyenne»: je suis MOI. On ne veut surtout pas être à part, on veut être «comme tout le monde»; puis: «Je ne suis pas n’importe qui». Pourquoi? Qu’est-ce ça veut dire? Se pourrait-il qu’on confonde UNITÉ et UNIFORMITÉ?

Il y a UNE espèce humaine composée de 6 milliards d’individus UNIQUES: ça c’est l’UNITÉ. L’UNIFORMITÉ, elle, nivelle par le bas: au lieu de hausser la qualité de chaque individu, elle coupe la tête aux plus grands et donne un coup pied au derrière des plus petits soi-disant pour les faire grandir. Et à la fin tout le monde est égal; également malheureux en fait.

Ça me fait penser à une classe d’élèves sans professeur: il y a égalité entre les élèves; tous sont également libres de faire toutes les sottises qu’ils veulent (ils ne peuvent pas savoir que ce sont des sottises puisqu’il n’y a pas de professeur pour le leur dire). Alors ils ne peuvent pas apprendre, naturellement (sauf très peu, par eux-mêmes, et et de façon chaotique). Bien sûr, ils grandiront, deviendront adultes, se marieront. Mais pourquoi se marier si c’est pour divorcer? Donc, on a besoin des professeurs. Il n’y en a qu’un par classe, mais on a besoin de lui pour apprendre. Alors, un prof ou 30 élèves? Qualité ou quantité?

Attention: je ne dis pas du tout qu’une vie de prof vaut plus qu’une vie d’élève; d’ailleurs je ne connais pas un seul prof qui ne donnerait pas sa vie pour sauver celle de n’importe lequel de ses élèves. Je dis que sans prof qui puisse parler d’autorité, nous grandirons ignorants; et si nous sommes ignorants, nos chances de devenir heureux sont de 0%. Si l’humanité était un arbre, les élèves seraient les branches et les profs, les racines. Quelles seraient les chances de l’arbre de se développer et de lancer haut ses branches, si on coupe toutes ses racines?

Présentement c’est la nuit pour nous; impossible de trouver notre chemin, nous n’avançons qu’à tâtons. Mais il y a du bon à tout, rien n’est inutile, tout sert. J’ai dit ailleurs (voir Les ténèbres et la lumière) que la nuit est une période d’assimilation très utile; bien sûr, c’est peu propice à apprendre de nouvelles choses (même la science avance à pas de tortue)1. Mais bientôt ce sera une nouvelle journée; le soleil réchauffera notre cœur et illuminera tout ce qui nous entoure, de sorte que tout sera plus facile à comprendre.

Alors, qualité ou quantité? Une tasse d'eau sale ou une goutte d'eau fraîche? Pourquoi pas la quantité ET la qualité? Nous, hommes, n'avons pas traversé cette nuit pour constater qu'il n'y aura pas de "lever du soleil". Pourquoi ne sentirions pas tous que nous sommes à la fois un individu ET UN avec l'autre?

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1. la science a accéléré le pas depuis quelques années sous l’influence (inconsciente) de la spiritualité –qui est à des années-lumière, mais beaucoup moins précise qu’elle.






Les ténèbres et la lumière




                       




Ami lecteur je te salue
Récemment quelqu’un disait que "s’il y a toute cette ombre c'est qu'il y a autant de lumière pour la créer". Dans ce texte, je voudrais montrer pourquoi c’est tout à fait exact. En fait c’est très simple et on comprend tout de suite si on observe les cycles de la Nature. Il y a toute sortes de cycles: des petits et des grands (en fait des petits DANS des grands), mais leur caractéristique principale est la répétition au niveau supérieur; ainsi il y a progression, au lieu d’une simple répétition statique (où il n’y a aucune progression ou évolution).

Par exemple, le soleil. Nous savons tous qu’il est essentiel à notre existence car pas de soleil = pas de vie sur Terre. Or, le soleil se manifeste sur Terre par des cycles de différentes amplitudes (comme le jour et l’année). Le soleil lui-même est toujours pareil à lui-même, toujours brillant et rayonnant. Ce n’est que lorsqu’il touche la Terre (ou d’autres planètes) que ces cycles apparaissent. Et on peut inférer des choses très intéressantes de ces cycles (même des religions, comme celle de l’antique Égypte vénéraient le soleil et les cycles –quotidiens ou annuels- qu’il crée).

Une journée est un cycle de 24 heures qui se répète indéfiniment (du moins c’est ce qu’il nous semble). C’est beaucoup plus qu’une simple répétition car ce matin est différent de celui d’hier, et ainsi il y a progression d’une journée à la suivante. Depuis des années j’ai entendu je ne sais combien de personnes dire que nous vivons à une époque matérialiste. C’est vrai, mais c’est tout à fait NORMAL et si certains le déplorent, c’est qu’ils ne voient pas le cycle complet.

Il y a une nuit toutes les 24 heures, et c’est très utile pour assimiler ce que nous avons appris durant le jour (ce qui nous permet de GRANDIR). Rien ne sert donc de le déplorer. ET C’EST TOUJOURS SUIVI D’UN AUTRE MATIN (ceci est un démenti formel à tous ceux qui prédisent ou prévoient une fin de l’Homme ou de la Terre). Il n’y a que la mort qui ne veut plus vivre: prédire la fin du monde ou la fin de l’Homme, c’est être si IGNORANT de la réalité des choses qu’on se fait l’avocat de la mort.

Bien sûr qu’il y a/aura des changements (personne ne veut que ça continue comme maintenant). Tout le monde aimerait un climat plus chaud mais on est réfractaire au «réchauffement planétaire». Depuis que le monde existe il y eu d’innombrables ères de réchauffement, alternant avec des ères de glaciation (encore un cycle terrestre –beaucoup plus grand- où le soleil joue un rôle primordial). En fait, le changement A DÉJÀ COMMENCÉ (il y a quelques dizaines d’années) et continuera jusqu’à ce qu’il soit établi sur Terre.

Il y a aussi des cycles très grands (comme quand l’Homme est sorti du singe, et a pris la tête de l’évolution terrestre). Et maintenant, c’est l’heure; le cycle se répète, et celui que j’appelle «l’Homme après l’Homme» (parce qu’il sortira de nous) s’apprête1 à se manifester et à prendre la tête de l’évolution terrestre. En fait, si nous croyions un peu plus à notre propre éternité (notre véritable nature, c’est l’âme éternelle; mais nous sommes persuadés que nous sommes le corps et que nous mourons avec lui). C’est un phénomène de croissance –ou d’évolution (et l’un est aussi vrai que l’autre). Nous sommes une humanité-adolescente2 qui s’apprête à devenir une humanité-adulte. Et c’est nous, aujourd’hui, qui serons là, demain3.

La preuve que le soleil «se lèvera»4, c’est que c’est la nuit présentement. La preuve qu’un jour l’Homme sera heureux (plus que nos plus beaux rêves), c’est qu’il souffre présentement. Alors, pour paraphraser cette personne, je dirais: «si nous sommes dans les ténèbres présentement, c’est bien la preuve que la lumière existe».
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1. C’est IMMINENT, mais tout le monde ne fera pas partie dès le début de cette nouvelle espèce (tout comme TOUS les singes ne sont pas devenus humains) et ce n’est pas souhaitable non plus. Mais la possibilité complète sera là dès le commencement. (plus, plus tard). 2. Elle n’a que 3-4 millions d’années, alors que la Terre en a 4,5 milliards. 3. L’adulte n’est pas autre que l’adolescent qu’il était; il a plus de pouvoirs, c’est tout. 4. Le soleil ne se lève ou ne se couche que pour la Terre (pour employer un langage savant et gréco-romain, c’est un point de vue géo-centrique). Il n’y a qu’à s’élever au-dessus des nuages pour s’apercevoir que le soleil est TOUJOURS là, semblable à lui-même.







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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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