Ami lecteur je te salue
Aujourd’hui pas de questionnement ni de raisonnement, congé de philo. Au lieu de cela je te propose un jeu, le temps de lire ce texte. Mais ce n’est pas un jeu innocent. Bien sûr après y avoir joué tu te retrouveras toi-même comme à tous les jours, et en apparence rien n’aura changé en toi; mais c’est faux: quelque chose aura subtilement changé: tu ne t’en apercevras pas tout de suite mais ton regard sur les choses ne sera plus le même, ton point de vue sera différent. Et étant différent, il te sera plus facile de considérer tout ce monde qui t’entoure non comme quelque chose à contrôler mais comme de multiples auxiliaires qui ont à cœur de te voir plus heureux.
C’est le jeu de l’imagination. Mais attention: il ne s’agit pas ici d’un jeu qui nous «DISTRAIT» de la réalité, mais de quelque chose qui nous permet de mieux voir (IMAGINER ne signifie pas voir des choses qui n’existent pas –comme le pense la raison- mais voir autrement que par la raison, et c’est TRÈS enrichissant –à la condition que ce soit temporaire). Il n’y a pas mon imagination, ton imagination, son imagination. Non! Il y a L’IMAGINATION (il n’y en a qu’une et elle est universelle). C.a.d. que chacun peut se servir de cette imagination pour voir l’univers autrement; puis l’ayant vu autrement, il revient dans le domaine de la raison pour travailler à faire de sa vision une réalité.
Imagines, donc, un gros ballon, comme un ballon de plage, mais énorme. Ce ballon, il a les dimensions de la Terre, et toi, tu vis à sa surface. Ce ballon roule et roule. Et toi, vivant à sa surface, tu es entraîné dans son mouvement. Parfois tu es en bas et parfois en haut, selon la position du ballon. Imagines maintenant que tu vis, non plus à la surface de ce ballon qui roule, mais tout près du centre. Tu es encore entraîné dans son mouvement, mais ce dernier a beaucoup moins d’amplitude pour toi: les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas. Enfin, ami, imagines que tu vis au centre exact du ballon. Même si celui-ci roule, toi, tu ne bouges pas car le centre du ballon est immobile.
Il n’est pas difficile de comprendre que ce mouvement qui nous entraîne est l’image exacte de nos émotions (d’ailleurs le mot émotion vient du latin E MOTIO: mouvement qui nous entraîne hors de soi –exactement comme notre ballon): et on comprend tout de suite que le «mouvement hors de soi» du ballon/émotions n’est pas le même selon que nous vivons à sa surface ou près du centre. Donc si j’ai une jalousie particulière ou une peur, il est évident que cette peur ne sera pas la même selon que je suis «à la surface» de moi-même ou que je suis plus prêt du centre de mon être (= l’âme). Et si je suis précisément au centre de moi-même, je peux bien sûr avoir des émotions, mais elles ne peuvent plus «m’émouvoir» (c.a.d. me tirer hors de moi).
Et je ne me suis pas isolé, pas coupé du monde ni de «pièce réservée à la méditation» ou à la "sadhana" (discipline spirituelle). En fait, aucune méditation, concentration ni rien de ce genre. Évidemment je ne deviendrai pas un «maître spirituel», mais je suis devenu un BIEN meilleur être humain. Et je suis plus heureux. Comment? En ayant à coeur le bonheur des autres. "Traites les autres comme tu aimerais être traité". Rendre heureux rend heureux.
Le jeu est terminé; revenons maintenant à notre raison habituelle, et travaillons à faire une réalité de cette «imagination».
«Je veux bien, mais nous sommes 6 milliards, et je suis bien seul pour cela». TRÈS BIENTÔT je dirai (dans un texte nommé L’INTERRUPTEUR GRADUEL) que le nombre n’est pas du tout important. En attendant, voir QUALITÉ OU QUANTITÉ?)
Aujourd’hui pas de questionnement ni de raisonnement, congé de philo. Au lieu de cela je te propose un jeu, le temps de lire ce texte. Mais ce n’est pas un jeu innocent. Bien sûr après y avoir joué tu te retrouveras toi-même comme à tous les jours, et en apparence rien n’aura changé en toi; mais c’est faux: quelque chose aura subtilement changé: tu ne t’en apercevras pas tout de suite mais ton regard sur les choses ne sera plus le même, ton point de vue sera différent. Et étant différent, il te sera plus facile de considérer tout ce monde qui t’entoure non comme quelque chose à contrôler mais comme de multiples auxiliaires qui ont à cœur de te voir plus heureux.
C’est le jeu de l’imagination. Mais attention: il ne s’agit pas ici d’un jeu qui nous «DISTRAIT» de la réalité, mais de quelque chose qui nous permet de mieux voir (IMAGINER ne signifie pas voir des choses qui n’existent pas –comme le pense la raison- mais voir autrement que par la raison, et c’est TRÈS enrichissant –à la condition que ce soit temporaire). Il n’y a pas mon imagination, ton imagination, son imagination. Non! Il y a L’IMAGINATION (il n’y en a qu’une et elle est universelle). C.a.d. que chacun peut se servir de cette imagination pour voir l’univers autrement; puis l’ayant vu autrement, il revient dans le domaine de la raison pour travailler à faire de sa vision une réalité.
Imagines, donc, un gros ballon, comme un ballon de plage, mais énorme. Ce ballon, il a les dimensions de la Terre, et toi, tu vis à sa surface. Ce ballon roule et roule. Et toi, vivant à sa surface, tu es entraîné dans son mouvement. Parfois tu es en bas et parfois en haut, selon la position du ballon. Imagines maintenant que tu vis, non plus à la surface de ce ballon qui roule, mais tout près du centre. Tu es encore entraîné dans son mouvement, mais ce dernier a beaucoup moins d’amplitude pour toi: les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas. Enfin, ami, imagines que tu vis au centre exact du ballon. Même si celui-ci roule, toi, tu ne bouges pas car le centre du ballon est immobile.
Il n’est pas difficile de comprendre que ce mouvement qui nous entraîne est l’image exacte de nos émotions (d’ailleurs le mot émotion vient du latin E MOTIO: mouvement qui nous entraîne hors de soi –exactement comme notre ballon): et on comprend tout de suite que le «mouvement hors de soi» du ballon/émotions n’est pas le même selon que nous vivons à sa surface ou près du centre. Donc si j’ai une jalousie particulière ou une peur, il est évident que cette peur ne sera pas la même selon que je suis «à la surface» de moi-même ou que je suis plus prêt du centre de mon être (= l’âme). Et si je suis précisément au centre de moi-même, je peux bien sûr avoir des émotions, mais elles ne peuvent plus «m’émouvoir» (c.a.d. me tirer hors de moi).
Et je ne me suis pas isolé, pas coupé du monde ni de «pièce réservée à la méditation» ou à la "sadhana" (discipline spirituelle). En fait, aucune méditation, concentration ni rien de ce genre. Évidemment je ne deviendrai pas un «maître spirituel», mais je suis devenu un BIEN meilleur être humain. Et je suis plus heureux. Comment? En ayant à coeur le bonheur des autres. "Traites les autres comme tu aimerais être traité". Rendre heureux rend heureux.
Le jeu est terminé; revenons maintenant à notre raison habituelle, et travaillons à faire une réalité de cette «imagination».
«Je veux bien, mais nous sommes 6 milliards, et je suis bien seul pour cela». TRÈS BIENTÔT je dirai (dans un texte nommé L’INTERRUPTEUR GRADUEL) que le nombre n’est pas du tout important. En attendant, voir QUALITÉ OU QUANTITÉ?)
3 commentaires:
je te rends la politesse ^^ tres jolie billet j'adre les metaphores :) toujours tres parlant.
je te conseil un petit livre dont je compte prochainement faire une petite promo sur mon blog qui s'intitule "pourquoi la tartine tombe toujours du cote du beure"
tres bon bouquin ou sont expliqués, demistifiés, les mecanismes qui nous font voir le mauvais cotédes choses
au plaisir
J'aime beaucoup ton post, il est très touchant.
De mon côté, j'applique ce principe en travaillant dans le jeux vidéo... Trouver des systèmes de jeux originaux, ou simplement des divertissements pour permettre à des personnes très éloignées de se rencontrer ^^
Tes articles font réfléchir, ça promet de jolis débats en perspective...
Merci encore pour ton com', je repasserai sous peu !
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