.

.






Sécurité totale







Chacun de nous cherche à être heureux dans la vie (ou plus exactement s’efforce d’obtenir quelque chose –argent, notoriété ou autre- qui le rendra heureux croit-il). Si on y pense, même le meurtrier agit pour être heureux: il ne commet pas son meurtre pour être plus malheureux, il veut tout simplement éliminer un obstacle à l’acquisition de quelque chose qui, selon lui, le rendra heureux. Cependant ce n’est pas de bonheur que je veux t’entretenir aujourd’hui, ami, mais d’une chose sans laquelle on ne peut être heureux: la sécurité.

En fait si bonheur et sécurité sont différents, ils sont si intimement liés que je ne peux avoir l’un si je n’ai pas l’autre. Et ce que j’appelle sécurité est une certitude intime qu’il ne peut rien m’arriver de fâcheux. En définissant sécurité, il devient clair que le monde dans lequel je vis n’en offre aucune. C’est même le contraire: je vis dans un monde d’aléas et de hasards où tout peut surgir inopinément dans ma vie et me frapper à l’improviste, et je n’ai AUCUN contrôle sur toute cette partie de ma vie. Comment alors puis-je espérer être heureux un jour? C’est absolument, rigoureusement IMPOSSIBLE.

Ce monde, j’ai appris à le connaître, et à moins d’être un mésadapté social, j’y suis assez à l’aise. Bien sûr, il y a des hauts et des bas, mais c’est tout à fait normal puisque c’est comme ça la vie: parfois je me sens bien et d’autres fois, non. On parle même du yoyo de la vie. Évidemment ce n’est pas parfait, mais c’est comme ça la vie, non?

Officiellement, il y a UNE espèce humaine, composée de 6 milliards d’individus répartis en 195 pays. Et chaque individu humain est séparé de tous les autres par un sac de peau qu’il appelle son corps. Et comme tous ont leur propre pensée (comme moi), ça veut dire que les 5 milliards 999,999 autres ne veulent pas ce que JE veux. Ce sont des individus à part entière (tout comme moi) Je ne LES contrôle pas, et ça, c’est une source constante d’insécurité potentielle. Est-ce que l’un d’eux ne va pas me dévaliser? Et si tel autre faisait du mal à ma chérie?

Il y a aussi tous les événements heureux ou malheureux qui arrivent continuellement dans ma vie. J’en contrôle un petit nombre (comme mon mariage), ce qui me laisse croire que je suis «le maître de mon destin», mais la plupart échappent complètement à mon contrôle. Ma maison passe au feu, ou bien un de mes proches se meurt d’un cancer, ou encore je n’ai aucun revenu, alors «comment vais-je vivre?» Tous ces événements sont dus au hasard semble-t-il: peut-être l’un ou l’autre peut-il apparaître dans ma vie, peut-être que non. Je n’ai aucun moyen de le savoir car ça ne dépend pas de moi.

En fait, c’est simple, comme toujours (il n’y a que le mental pour qui ça paraît compliqué). Ce pauvre mental complique tout, même ce qui est simple: la vie pourrait être si belle, mais il prévoit tout, même ce qui n’est pas arrivé (il joue continuellement un film intérieur). Et puisqu’il est formateur (il est excellent pour donner "forme" aux choses, et faire qu’elles existent) tout cela arrive, naturellement. Il n’a que l’imagination de la grisaille, mais pour l’imagination lumineuse et ensoleillée, on ne peut pas compter sur lui.

Il faut donc aller au-delà du mental, passer outre. Aller au-delà du mental ne veut pas du tout dire se débarrasser de lui. Il est bien trop utile pour cela. Mais il est essentiel que ce soit nous, le maître (présentement on ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres si ce n’est pas d’abord autorisé par le mental: c’est un statut d’esclave, pas d’Homme libre). Pas étonnant que la spiritualité parle de libération, et cherche à calmer ce mental (il est si actif qu’il nous empêche de devenir conscient de notre éternité). Comme j’ai déjà dit: LE MENTAL EST UN MAUVAIS MAÎTRE MAIS UN EXCELLENT SERVITEUR. On doit réaliser que ce qu’on appelle l’âme est en fait le moi véritable –éternel et divin- qui est inconscient (parce qu’on n’a pas appris à la connaître).

P
our la connaître, ça pourrait être facile si le mental ne compliquait pas tout. En tout cas c’est naturel (puisque ça fait DÉJÀ partie de moi). Il suffit de débloquer ce qui bouche l’accès. Et qu’est-ce qui bouche l’accès à ce moi véritable? Le mental, bien sûr (lui, c'est le pseudo-moi; il m'a convaincu que LUI, c'est MOI). Comment faire pratiquement? Les chemins sont multiples: tout mène là. Il suffit de CHERCHER activement (et avec suffisamment de persévérance) et on est sûr de trouver.

Et quand on a trouvé ce moi vrai, ce «moi plus moi que moi», il se produit une chose extraordinaire: non seulement on est toujours heureux au-delà de nos rêves les plus fous, mais TOUT se passe EN NOUS, rien n’est étranger, et on est D’ACCORD pour que ce arrivera de toute façon, arrive. Et ça, c’est la SÉCURITÉ ABSOLUE.











Attiser l’aspiration



Ce texte est la suite de L’ASPIRATION



On dit “attiser l’aspiration” comme on attise un feu car l’aspiration est de la nature du feu: tout comme le feu, elle se nourrit de tout ce que l’on jette dedans, et ainsi elle croît.




Chacun de nous est DÉJÀ divin (quelque part dans son être) mais puisque c’est inconscient, il ne le sait pas. Pour devenir conscient de cet état divin, pas besoin de le développer (puisque c’est déjà en soi); il suffit d’enlever ce qui empêche de s’en apercevoir. L’UNIQUE chose qui permet cela, c’est l’aspiration. Mais chez presque tous, l’aspiration est peu développée au départ (puisqu’on a négligé de le faire). Il faut donc apprendre à la développer, c’est tout; et comme ça ne se développe pas du jour au lendemain, mais que c’est assez long1, il faut que cette découverte soit suffisamment importante pour qu’on veuille y investir du temps (le plus souvent des années).

Ce n’est pas très difficile mais c’est assez long. La spiritualité parle de LIBÉRATION2, mais se libérer de quoi? «Pour pour pouvoir accéder à notre véritable nature –qui est éternelle et divine- il faut au préalable se détacher de toute une partie de soi qui est mortelle». Tout le monde a cette partie divine en lui, mais ce n’est pas tout le monde qui ressent le besoin de trouver cela maintenant (c'est pourquoi on dit qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus).

«La volonté se prouve par l’action» dit-on, et certaines actions sont plus aptes que d’autres à nourrir et développer l’aspiration en soi. On les regroupe sous l’appellation générique de discipline spirituelle (ou sadhana). C.a.d. que les multiples formes de méditation, le japa (répétition à haute voix ou à voix basse d’une syllabe sacrée –comme le OM), le prânayama (circulation de l’énergie vitale dans le corps, la plupart du temps sous forme d’exercices de respiration) sont autant de moyens valables qui servent à développer en nous l’aspiration (par l’application répétée d’une volonté orientée dans ce sens).

Mais de même que «tous les chemins mènent à Rome», théoriquement tout peut servir à trouver le divin en soi et en dehors de soi (ce qui ultimement est la même chose) puisque le divin, c’est tout ce qui existe. En pratique cependant, il en va autrement. On peut considérer qu’à travers chacune de ses vies (voir La réincarnation) on progresse/évolue, on fait un pas de plus vers le bonheur (ou plutôt vers la divinité que nous sommes secrètement, et qui est bonheur absolu). En fait, cette description est exacte, mais ça ne nous APPARAÎT pas comme cela (et
apparaît veut dire ne voir qu’une apparence et pas la réalité).

L’Homme est ainsi fait qu’il ne peut faire une chose que s’il croit que ça vaut la peine. Alors des personnes à la mentalité spirituelle sont convaincues que LEUR forme de méditation (celle qu’elles pratiquent) est meilleure que telle autre forme, ou encore que LEUR maître spirituel est meilleur que tel autre. La réalité est toute autre: TOUTES les formes de disciplines spirituelles servent à développer l’aspiration, et c’est l’aspiration qui rend la réalisation de notre divinité possible.
Mais il y a plus. L’aspiration est comme un feu qui brûle tout ce qu’on jette dedans. «Alors, que peut-on bien jeter dedans?» Simple, répond la spiritualité: tu ne trouveras ton être éternel que si tu renonces à ce qui est mortel en toi. Alors on brûle tout ce qui est mortel, justement. Mais attention, «brûler» est parfois douloureux; tout dépend de ce que l’on entend par mortel.

En fait, il s’agit de «brûler» un à un, toutes les composantes de mon ego –c.a.d. ce qui me sépare des autres. Armé de mon désir (de réaliser ma divinité), je renonce à cela, je le «jette dans le feu» de ce désir. Et peu à peu –au cours des années- je m’aperçois que ce désir qui m’a mis en route change de nature: il devient ASPIRATION. Le désir est très humain, mais lorsqu’il devient aspiration, il peut mener au-delà de l’humain (voir L’Homme de désir).


Je m’aperçois que celui que j’appelle moi est en train de changer. Avant moi c’était un petit individu, comme 6 milliards d’autres (mais plus important à mes yeux que les «autres»). Maintenant mes frontières individuelles ont changé: je ne sais plus où finit moi et où commence l’autre, ce qui fait que, par exemple, MA connaissance, SA connaissance et celle de CET AUTRE LÀ-BAS se confondent. C’est pourquoi j’ai dit qu’on sait des choses qu’on ne se savait pas savoir. Celui que j’appelais moi, il n’est pas parti du tout: ce sont tous les autres qui se sont ajoutés. L’impression est: Enfin je suis devenu adulte. Et comme on est tous les autres, on n’a de cesse que tous puissent sentir comme cela aussi.

Il y a un certain temps mon ordi est tombé en panne mais je n’avais pas les connaissances techniques pour le réparer. Or un jour que j’étais sans ego (c.a.d. que puisque je n’étais pas particulièrement MOI, je pouvais être tout le monde) un de mes amis me téléphone: «Essaie donc telle chose». EXACTEMENT ce qu’il me fallait pour réparer. Et si je n’avais pas eu d’ego du tout (pas seulement à ce moment-là), le problème n’aurait pas pu se produire.



Et puisque j’ai changé, le regard que je jette sur les êtres et les choses est différent; on ouvre un oeil, puis un autre: «Voyons, cette Terre, elle est bien polluée? Pourquoi est-elle si magnifique dans ce cas?»: on réalise qu’on ne voyait qu’une APPARENCE. La phrase NOUS SOMMES TOUS RELIÉS, ce n’est plus une simple phrase, c’est une réalité. Tout le monde fait partie de moi. Cet Homme qui marche dans une rue d’Osaka, c’est MOI-LÀ-BAS. Pourquoi prendre l’avion pour Osaka: J’Y SUIS DÉJÀ (en pensée, bien sûr; mais quand on sera «l’Homme après l’Homme» on pourra y être CORPORELLEMENT).

Si l’on dit à un adolescent: tu ne deviendras un adulte que si l’adolescent en toi disparaît, tout le monde comprend que c’est un processus normal de croissance (nous avons tous passé par là). Mais nous oublions une chose: quel que soit notre âge aujourd’hui, nous faisons partie d’une humanité dans l’adolescence. Or s’il est éminemment souhaitable que l’humanité accède à l’âge adulte (puisque chacun de ses membres disposera alors de facultés TRÈS intéressantes), pour ce faire «l’humanité-adolescente» devra disparaitre.

Parmi les gens aujourd’hui, il y a ceux qui comprennent que c’est un processus de croissance et qui sont d’accord pour progresser/grandir: ils ont bien un minimum d’inquiétude puisqu’une «humanité-adulte», on n’a jamais vu ça, alors ça inquiète un peu. Et puis il y a ceux qui ne veulent pas y penser parce que ça leur «fout la trouille». Pourquoi? Parce qu’ils sont (ou croient être) beaucoup plus «le mortel» que l’éternel. Rassurons-nous, il n’est pas question de mourir mais de GRANDIR.

Mais attention, si tout le monde peut trouver sa VRAIE NATURE (éternelle et divine), ça ne veut pas du tout dire que c’est à la portée de tous présentement. Le plus souvent on est d’accord pour trouver «son être éternel», mais rarement pour renoncer à «ce qui est mortel». Autrement dit on veut bien changer, à la condition de rester le même. Alors, tout le monde a ce qu’il faut pour réaliser sa vraie nature mais tous n’en sont pas capables MAINTENANT (c’est comme la pomme sûre sur l’arbre: un jour elle sera sucrée et délicieuse, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle le soit MAINTENANT).

Donc, pour devenir éternel (pas immortel mais sans âge) il suffit de «brûler» (c.a.d. de se défaire de) tout ce qui empêche de prendre conscience de cette divinité intérieure qui m’est cachée mais qui est «le vrai moi» (un peu comme un masque dissimule mon vrai visage). Certaines personnes ne connaissent d’elles que le masque, alors si on leur demande d’ôter le masque, elles ne peuvent pas car elles ont l’impression que si elles le font, elles vont disparaître.

Mais c’est faux! De toute façon, à la fin de la vie le masque tombe: le corps meurt pour de bon, et là on s’aperçoit que ça continue très bien. Le problème, c’est qu’on est persuadé qu’on est le corps; alors quand le corps meurt, on croit que c’est nous qui mourons.

AVEC OU SANS CORPS ON EST TOUJOURS VIVANT




__________
1. Pour «se faire des muscles» ça prend du temps, non? Eh bien, pour développer l’aspiration aussi. 2. On ne désire se libérer de quelque chose que si on sent que ça nous limite, sinon pourquoi se libérer? Si je ne sens pas que ma condition présente est une entrave, je n’ai aucune raison de chercher à m’en libérer.













Y a-t-il une âme?







Il y a la vie et son contraire, la mort. La vie, on ne sait pas vraiment ce que c’est, mais il est évident que nous sommes vivants: «Voyons, ça ne se discute même pas». La mort non, plus, on ne sait pas vraiment ce que c’est: «C’est quand on n’est plus vivant. Voilà!» Qu’est-ce qu’il y a après cette vie? Là, les opinions (c.a.d. les croyances) varient beaucoup: certains croient que c’en est fini de tout ce qui fait un MOI, tandis que d’autres croient plutôt que le MOI continue sous une autre forme. La mort du corps qui devient cadavre, ça, oui, on connaît. On connaît même de mieux en mieux, et de nos jours plus personne ne croit plus à la mort cardiaque: «Tout le monde sait que la mort réelle, c’est la mort du cerveau, voyons!»

Si on résume, on ne sait ni ce qu’est la vie ni ce qu’est la mort; et on ose prétendre qu’on sait quand on est vivant. Et si on se trompait? Si on ne sait pas ce qu’est la vie, comment peut-on dire qu’on est vivant? Et puisqu’on ne sait pas vraiment ce qu’il y après la mort, comment peut-on savoir si on n’est pas vivant là aussi? On peut légitimement se poser ces questions, non? Et encore: s’il est possible que la science puisse dire que «la mort clinique, c’est la mort cérébrale» ce n’est qu’en restreignant volontairement son champ de recherche (comme une loupe permet de mieux voir, mais en ce faisant, diminue de beaucoup le champ de vision). La science souffrirait donc d’une sorte de myopie intellectuelle qui l’empêcherait de savoir avec certitude si l’âme existe ou non. Inutile donc d’espérer d’elle une réponse valable à ce sujet.

Comment, alors, peut-on logiquement affirmer qu’il n’y a pas d’âme? Même la science (qualifiée de matérialiste puisqu’elle n’étudie que la matière) est incapable de l’affirmer. Elle ne peut que dire: présentement nous n’avons aucune preuve de son existence. Peut-être y en a-t-il une, peut-être pas; on ne sait pas vraiment. Sauf que… des gens (qualifiés de sages et non de stupides) nous affirment que non seulement l’âme existe, mais que c’est notre être véritable (inconscient, donc inconnu), «plus moi que moi, disent-ils», qu’eux ils en sont devenus conscients et que ça été la plus formidable expérience de leur vie, qu’en devenant conscients de l’âme ils ont automatiquement eu ses capacités. Ces sages ne tarissent pas d’éloges sur leur découverte, et sont même prêts à nous dire comment procéder pour faire la même découverte.

Mais pourquoi les croirions-nous? Bien sûr ce ne sont pas de fieffés menteurs qui cherchent à nous tromper. On n’oserait pas dire non plus qu’ils sont stupides; après tout, ils sont comme nous: ils cherchent à être heureux, et chercher à être heureux, ce n’est pas stupide. Eux disent qu’ils ont trouvé quelque chose qui rend heureux de façon permanente (pas parfois heureux et parfois non). Nous pouvons légitimement ne pas les croire. Mais, soyons logiques. Si nous n’avons jamais essayé –essayé sérieusement- comment pouvons-nous affirmer qu’ils se trompent? Si quelqu’un me dit: Voilà le chemin qui mène au bonheur et que je rejette d’emblée sa solution, je me prive de la possibilité de savoir que c’est peut-être faux.

En résumé, l’âme existe peut-être, qui sait? Si elle existe vraiment, mais qu’on ne se donne pas la peine de chercher, c’est nous les stupides, non? Après tout qu’est-ce qu’on risque? Si elle n’existe pas, ça nous aura coûté du temps mais on sera plus riche intellectuellement; et si elle existe (et qu’elle soit le vrai moi comme ils disent), alors j’aurai découvert qui je suis vraiment; et ça c’est formidable. Mais dans les deux cas j’aurai gagné. Cool, non?










Le Christianisme



Avant de publier ce texte j’ai beaucoup hésité: je le dis ou pas? Parfois c’était oui, et parfois non: Est-ce que le temps est venu de le dire? En fait j’ai écrit ce texte il y a plusieurs mois déjà, mais c’est seulement aujourd’hui que je trouve le courage de le rendre public.

L’an dernier, alors que j’écrivais un article sur le karma (plus de détails sur
karma), je mentionnai le mot de réincarnation. Immédiatement un monsieur très catholique (intéressant mais peu tolérant) s’objecta, me citant la bible pour me rappeler que la réincarnation n’existe pas. S’ensuivit une assez longue correspondance où je déclarai que les chrétiens avaient déjà cru en la réincarnation. Les faits historiques, les voici: jusqu'au 6e siècle la Bible contenait de nombreuses références à la réincarnation et cette croyance était largement répandue chez les Chrétiens d'alors. Mais comme tous les Hommes, ils avaient tendance à remettre tout effort à plus tard ("Oh ce défaut-là je le surmonterai dans ma prochaine vie"). Alors au 2e Concile de Constantinople en 553 les cardinaux d’alors décidèrent d'expurger de tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament toute mention de la réincarnation et de décourager cette croyance. C'est depuis ce jour-là que les Chrétiens ne croient plus à la réincarnation.

Aucune citation de la Bible n'est donc une preuve pour moi car les cardinaux qui ont approuvé la Bible, en ont retiré tout ce qui est en faveur de la réincarnation et ont laissé tout ce qui plaide pour une vie unique. Pauvre de moi, j’ai eu droit alors à une autre citation: "Quiconque ajoutera ou retranchera un seul mot au livre de la Bible sera puni de mort éternelle!" Puisque je ne crois pas que ce livre dise la seule et unique vérité, me voilà donc condamné à mourir encore et encore (= éternellement), qui l’eut cru? Mais cet épisode m’a donné une mesure intéressante du pouvoir de cette Église sur notre conscience.

Jusqu’à ces derniers siècles, l’Église catholique était partout présente et régulait tous les détails de notre vie. Et pour cela, plus elle était riche et avait du pouvoir politique, plus elle était influente et pouvait contrôler tous les aspects de notre vie. Jusqu’au jour où un nommé Napoléon a dit: «ASSEZ!» et a relégué cette puissante Église à un tout petit territoire romain appelé VATICAN. C’est depuis ce jour-là que dans les pays occidentaux religion et gouvernement sont INDÉPENDANTS.

Mais attention: je ne suis pas anti clérical du tout (ce qui ne veut pas dire que je gobe leurs stupidités) puisque je suis profondément convaincu que TOUT ce qui existe a du bon ET du mauvais, et l’Église Chrétienne n’y fait pas exception: elle fournit une aide très utile à tous ceux pour qui la spiritualité passe par la religion. Mais elle est un obstacle (je pèse mes mots) pour tous ceux qui ont la capacité d’aller plus loin (et de nos jours ils sont de plus en plus nombreux). Je ne suis pas un guerrier mais un amoureux de la Vérité et je pourfends le mensonge OÙ QU’IL SE TROUVE (et le Vatican aimerait nous faire croire qu’il ne dit que la vérité).

Au tout début, les choses se passèrent très bien: un Araméen nommé Jésus (un peu zélé, comme les gens du Moyen-Orient) découvrit sa véritable nature –divine, fut appelé Christ (l’oint, le béni), s’aperçut qu’il était «la Vie», et put agir comme un fils de Dieu. C’est à sa mort que les choses se gâtèrent. Des disciples de ce Christ, enthousiastes (pour ne pas dire zélés) et très intéressés à répandre «la bonne nouvelle», c.a.d. à imposer leur vision du monde, fondèrent une secte appelée CHRÉTIEN qui se démarqua très tôt des religions d’alors par son intolérance. Alors ils furent persécutés, naturellement, ce qui attira l’attention sur eux et leur donna encore plus d’importance. Jusqu’au jour où un empereur romain du nom de Constantin, converti au christianisme, éleva cette secte au rang de religion d’état. Les siècles passèrent et le christianisme acquit l’importance que l’on sait.

Ce que l’on sait moins par contre c’est que le christianisme doit son existence à un mensonge. Dès le début, ils ont déclaré que Jésus-Christ est LE SEUL ET UNIQUE fils de Dieu, venu sur Terre pour sauver les Hommes, pauvres pécheurs qui vivent dans une «vallée de larmes» (la Terre, qui pour eux est un lieu d’expiation) mais que s’ils ont la FOI, alors ils pourront aller au paradis (ils ne risquaient rien à dire cela car le paradis, c’est APRÈS la mort). Depuis le commencement on nous a trompés, manipulés. Mais ce n’est rien de nouveau: de tous temps il y a eu des Hommes qui ont manipulés d’autres Hommes pour les contrôler.

La vérité est que chacun de nous est potentiellement divin, potentiellement fils de Dieu, peut potentiellement tout ce qu’il ne peut pas aujourd’hui, peut potentiellement être PLEINEMENT heureux DANS CE MONDE. En fait, c’est notre véritable nature, qui est divine. Alors, oui, Jésus est divin, mais aussi Robert, Bernard et Francine (à la condition de faire de ce potentiel une réalité). Sinon c’est accepter de changer à la condition de rester le même: on veut être heureux sans renoncer à ce qui nous rend malheureux.

Nous ne sommes pas superstitieux et si un supposé médium ou un prétendu clairvoyant veut nous baratiner, nous l’envoyons promener; mais si un prêtre nous affirme sérieusement que dans tout l’univers il n’y a qu’un seul fils de Dieu, alors Vas-y Charlie: il a les coudées franches. Après tout, il est «le gardien des troupeaux du Seigneur» et nous, les moutons, non?


Un doigt pointe vers la lune













Étrange, je n’ai pas la conscience d’un sage, mais pas non plus la conscience humaine courante d’un homme; et pourtant je les comprends tous deux intimement. Il semble que je sois une sorte d’intermédiaire entre ces deux: j’explique à l’un comment est l’autre. Moi qui parle plusieurs langues, je suis comme un traducteur qui dit en langage terrestre ce qu’il voit dans un ailleurs qui en réalité n’est pas très loin de la Terre (en fait il s’agit de notre planète, mais divine –ce qu’elle n’a jamais cessé d’être mais que nous sommes incapables de voir).

Tout le monde naît avec «un regard qui comprend». Puis, au bout de quelques mois (graduellement mais assez rapidement) on oublie, on s’adapte au nouvel environnement. Pour une raison que j’ignore, je ne me suis jamais «adapté» (ou alors je n'ai pas "oublié"). Au contraire, pour moi, il fallait absolument que ce soit la Terre qui incarne les conditions que je venais de quitter. C’était presque une question de vie ou de mort, n’est-ce pas.

Alors très jeune je constatais des choses qui me semblaient aberrantes, et il fallait absolument que je comprenne: pourquoi cette alternance de joie et de peine, alors que l’état normal est une joie permanente? Peut-être que si je comprenais comment la joie éternelle est devenu ce mélange joie/souffrance, je pourrais faire l’opération inverse, et faire que tous les contacts nous apportent une joie permanente. Extérieurement, j’étais un garçon heureux (c.a.d. «normal»). C’est intérieurement que ça bouillonnait: comment retrouver ce bonheur perdu? Ce bonheur si merveilleux que j’avais connu, je ne l’avais plus; c’était INACCEPTABLE. CHERCHES ET TU TROUVERAS, dit-on. Alors j’ai cherché, cherché. J’ai grandi en cherchant: comment la joie est-elle devenue souffrance? (voir
L’HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES)

Ce que je ne savais pas, c’est que la quête allait être si longue. J’ai essayé toutes sortes de choses. Alors du «haut» de leur incompréhension ils ont dit: «C’est un mauvais garçon». Mais non! Ce n’est ni un bon ni un mauvais garçon: c’est un garçon qui cherche. Et qui cherche PARTOUT, sans distinction de bien ou de mal. Assez tôt, j’ai été attiré par la religion: on aurait dit qu’ils savaient. J’ai même fait un an de séminaire. Ce fut très instructif: je me suis rendu compte qu’ils ne savaient pas, mais qu’ils parlaient comme s’ils savaient. J’ai donc dit adieu pour toujours à la religion. Mais j’avançais dans ma quête: je savais où la joie n’est pas.

Adolescent, j’ai découvert la spiritualité. Au cours des années j’ai probablement lu des centaines de livres sur toutes les formes de spiritualités, pratiqué la méditation, le japa, le prânayama et bien d’autres choses encore. J’ai même brièvement connu un authentique gourou (il y en a tellement de faux!) qui avait des vraies réponses, mais pas celle que je cherchais. Après toutes ces années j’avais bien trouvé la paix de l’esprit, mais pas la joie qui dure. Or c’est cela que je voulais, pour toute la Terre. Alors mon chemin s’est écarté de celui de la spiritualité.

Cette spiritualité est très attirante: elle connaît des choses TRÈS intéressantes et vous donne les moyens de vérifier ce qu’elle dit. Mais il y a un hic. Je ne pourrais savoir cela qu’à la condition d’abandonner le monde: «vous ne réaliserez votre nature éternelle qu’en vous détachant de ce qui est mortel en vous». Elle avait raison bien sûr, mais je me suis toujours méfié des conditions: je ne voulais pas être heureux tout seul dans un ciel quelconque, je voulais que la Terre devienne un lieu de joie et de délices. Alors good-bye spiritualité. J’étais coincé: la seule chose qui me semblait intéressante, n’acceptait de partager ses secrets avec moi qu’à la condition que je renonce à la seule chose qui m’intéresse. TOTALEMENT INACCEPTABLE.

La spiritualité ne m’offrait qu’une réponse partielle et la science, une réponse inadéquate. Que faire? J’en étais là dans mes recherches quand j’ai eu la plus formidable expérience de ma vie et qui s’est révélée à travers un AVC (voir récit dans
Une histoire vraie).

Beaucoup de personnes me disaient: Un AVC? pauvre de toi! Mais je ne sentais pas du tout comme cela. Au début, il est vrai, on voit beaucoup plus ce que l’on perd (je ne peux plus marcher, peux plus… ) Puis une NOUVELLE connaissance émerge graduellement (sinon on deviendrait fou, je pense). Alors on sait: dans la vie, il n’y a pas du pour et du contre. Non! TOUT VA DANS LE SENS. Mais on est INCAPABLE de voir que TOUT EST LA RÉPONSE. J’avais cherché tellement longtemps, si intensivement cherché et avec cet AVC est venue LA réponse. Toute cette connaissance, cette joie, ce bonheur ineffable, je n’avais fait que les chercher et maintenant ils étaient là.

J’étais heureux oui, mais il manquait quelque chose. Je voyais bien que ce que j’appelle MOI, c’est seulement une infime partie de l’humanité, et ce que je voulais vraiment, c’était que toute cette humanité connaisse cette joie formidable, ce bonheur perpétuel (ou plutôt que la Terre redevienne un paradis). «PAS ENCORE, dit une voix, MAIS BIENTÔT, TRÈS BIENTÔT». Et là j’ai eu une vision grandiose, mais si belle! J’ai commencé ce blog pour dire la formidable joie qui attend patiemment que nous soyons capables de la voir. Je peux en témoigner, frère, DEMAIN SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE.




L’aspiration




On ne peut pas aspirer à RIEN; on doit absolument aspirer à quelque chose. Un Homme qui se noie dans la rivière parce qu’il ne sait pas nager n’aspire qu’à UNE SEULE chose: de l’air.

Il y a quelques milliers d’années de rares Hommes aspiraient à être plus qu’un individu humain. Alors, après leur avoir fait passer des épreuves (pour voir s’ils avaient les qualifications) des écoles initiatiques –encore plus rares- leur donnaient une sorte de discipline spirituelle qu’ils devaient pratiquer pendant plusieurs années, après quoi ils avaient le statut d’un dieu, pouvaient prophétiser ou avaient toutes sortes de capacités que n’avait pas l’Homme de la rue.

De nos jours, où la connaissance s’est démocratisée, de nombreuses personnes, à la mentalité spirituelle, ont entendu dire que leur véritable nature (subconsciente, donc inconnue) est divine et éternelle. Alors ils se présentent chez le gourou ou le maître spirituel. Là, pas d’épreuves ni de test (que pas un sur mille ne réussirait de toutes façons). Après un minimum de théorie, on leur donne une sadhana (discipline spirituelle), et plusieurs années de pratique plus tard, on voit peu de résultats. Alors le gourou, dans sa grande sagesse, déclare qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

POURQUOI y a-t-il beaucoup de candidats à «l’état divin» et si peu de «réussite»? On a vu que l’homme qui va se noyer n’aspire qu’à UNE SEULE chose: de l’air. Mais aujourd’hui chez les disciples (ou plutôt apprentis-disciples) de tel ou tel gourou, on trouve rarement une telle INTENSITÉ D’ASPIRATION. À notre époque agitée, notre façon de vivre est remplie d’agitation du matin au soir: entre s’occuper des enfants et du conjoint, le travail, le bus à prendre, la pelouse à tondre, le repas à préparer –et les mille autres choses qui nous occupent l’esprit- on se souvient parfois: «Ah oui! Il faut trouver mon être éternel».

CHERCHES ET TU TROUVERAS, dit-on. Oui, mais il faut chercher réellement, EXCLUSIVEMENT pendant des années jusqu’à ce qu’on trouve. Pas 30 minutes le soir, et le reste du temps faire mille autres choses. À notre époque très peu de personnes ont cette aspiration exclusive; on veut être divin, oui mais en même temps on ne veut pas renoncer à être «un être humain parmi des millions d’autres»: on a des préoccupations très humaines et on désire des accomplissements très humains. Pas étonnant alors qu’on ait si peu de résultats.

C’est NORMAL de rechercher des accomplissements humains; après tout, on est humain, non? Ceux qui sentent en eux un besoin d’être plus, c’est NORMAL aussi; après tout on n’est pas sorti du singe que pour faire seulement un homme, ce serait un pauvre accomplissement. Après le singe, l’Homme. Et après l’Homme, quoi? Pas un Homme + (+ d’argent, d’intelligence ou de santé), mais une espèce divine, un Homme divin (que j’appelle «l’Homme après l’Homme» faute d’un meilleur nom).

Cet Homme divin, vous croyez que c’est possible, ou vous êtes à jamais un Homme, PRISONNIER d’une molécule D’ADN? La spiritualité parle de libération, mais se libérer de quoi? Et ceux qui ne se sentent pas prisonniers dans leur peau d’Homme, pourquoi voudraient-ils se libérer? En fait on ne devrait rechercher les accomplissements divins que lorsque les accomplissements humains nous laissent indifférents ou n’ont plus d’intérêt pour nous. Alors on les laisse tomber, on s’en détache sans effort particulier (comme un adulte abandonne son petit pantalon d’enfant parce qu’il n’entre plus dedans).

De toute façon le but de la vie c’est d’être HEUREUX, pas d’être divin. Mais il y a une explication très encourageante au nombre grandissant de candidats à «l’état sublime» et c’est prometteur pour l’avenir de notre espèce (et bon signe pour les grandes intelligences qui veillent sur le développement de notre humanité).

D’abord le grand nombre de personnes intéressés par la spiritualité (encore une minorité, mais 100,000 fois ou 1 million de fois plus nombreuse qu’il y a à peine 2-3 mille ans). Ceux qui ont «des yeux pour voir» comme disent les Écritures, ou qui savent voir dans les événements les signes annonciateurs des choses à venir sont tous d’accord pour dire que l’espèce humaine traverse présentement une grave crise qui verra son aboutissement d’ici quelques dizaines d’années tout au plus. Mais c’est une «crise d’adolescence» qui mènera vers l’âge adulte. C.a.d. qu’après sera cent fois mieux que maintenant.

Les changements seront si nombreux et radicaux (quoique assez graduels) qu’on peut dire sans crainte de se tromper que la société de demain aura un visage très différent de celui d’aujourd’hui (Je compte expliquer cela dans un futur article). UN de ces changements sera la diminution de l’importance de la faculté mentale dans notre vie, tandis que l’aspiration (qui est une qualité de l’âme) pourra s’exprimer directement dans notre corps, sans passer par le mental -comme c’est le cas présentement- ce qui nous confèrera des aptitudes très intéressantes. Mais l’aspiration peut nous aider dès maintenant à dépasser le mental (individuellement, pas en tant qu'espèce).

La véritable aspiration (dont nous ne connaissons que des bribes) est de la nature du feu: elle brûle tout ce qu’on jette dedans. Sachant cela, nous pouvons utiliser cette caractéristique à notre avantage. Je m’attarderai donc à développer cette thèse importante dans un prochain article (ATTISER L’ASPIRATION).








L’enfer d’Adam



Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création. Ève fut créée à partir d'une côte d'Adam (Genèse 2:21,22). Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d'Eden (Wikipedia). Le même livre nous raconte comment Adam, ayant désobéi à son créateur et mangé «le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal», fut chassé à jamais du paradis terrestre.

Mais la bible ne parle pas un langage rationnel: elle parle en paraboles, un langage que nous ne comprenons plus et qui nous semble des histoires pour enfants aussi merveilleuses que fictives. Il nous faut donc interpréter ce qu’elle dit et le traduire dans un langage que nous pouvons comprendre (si nous pouvons bien sûr).

C’est depuis ce jour-là, nous dit-on, que les Hommes vivent tant bien que mal sur une Terre qui n’est plus le lieu de délices où le créateur avait originellement placé Adam. La religion parle de paradis et d’enfer et elle situe cela dans un AUTRE MONDE. Mais c’est faux! Il n’y a pas deux mondes (celui-ci et celui où nous irons après notre mort), IL N’Y EN A QU’UN. Ça veut dire que le monde peut être à la fois un paradis OU un enfer; un lieu de délices et de bonheur OU un lieu de souffrance, selon ce que nous en faisons.

Adam n’est pas du tout le nom du premier humain. En hébreu, ADAM est un nom collectif qui désigne l’humanité (l’Homme en général) et Ève –héb. Hevah- la nature universelle qui fait intimement partie de lui. Les premiers humains étaient beaucoup plus proches de leur ancêtre singe que de l’Homme moderne, et comme tout animal, vivaient en harmonie avec leur environnement (le «paradis terrestre» de la bible).

Alors l’être humain, poussé par la Nature (Hèvah) et à la suggestion du serpent (nahash, l’évolution) acquit la conscience de soi et s’aperçut de l’existence du bien et du mal (avant cela aucun animal ne faisait cette distinction): dès lors il ne vit plus la Terre comme elle est réellement: magnifiquement belle, mais comme un mélange de beauté et de laideur. Et il connut la souffrance (l’animal ne sait pas: maintenant je souffre… maintenant je suis heureux; seul l’Homme fait cette distinction). (Pour plus de détail sur Adam et Ève, voir
Le paradis terrestre)

La religion qui a fait du serpent le symbole du mal et de la tentation s’adressait à une humanité dans l’enfance. Et comme à tout enfant, on lui raconte des histoires. Maintenant l’humanité a grandi, et nous n’avons plus besoin d’histoires mais de comprendre. Alors NON, le serpent N’EST PAS le symbole du mal, il représente l’évolution qui a projeté l’humanité loin au-dessus de l’animal. Et si la religion ne sait pas s’adapter, et continue de nous raconter des histoires d’enfant, bientôt nous n’aurons plus besoin d’elle (quel avenir a une religion dont personne ne veut ?) TOUTES les religions ont eu un début, et TOUTES auront une fin.

Et ce lieu de délices qu’est le paradis, ce n’est pas après la mort: C’EST ICI, SUR TERRE. L’Homme, parce qu’il ne sait pas vivre, a fait un terrible gâchis de sa planète. Mais s’il n’a plus accès à ce paradis, nulle part il n’est dit que celui-ci n’existe plus. Où est le paradis? Quelque part en Afrique, ou dans une Shamballah quelconque?

Et si le paradis n’était dans aucun lieu géographique? Si c’était un lieu PSYCHOLOGIQUE? Ça voudrait dire qu’il suffirait que notre regard change pour que nous voyions une Terre magnifique partout autour de nous. Et tout existe comme avant: nos confortables maisons, nos jolis vêtements, et toutes ces choses qui donnent de la valeur à nos vies. Maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même, dit le zen.

Plus de Terre polluée, finie le vol éhonté des richesses de la Terre sous prétexte d’exploitation; les animaux, on voit à leur bien-être au lieu de les mettre en danger ou de les menacer d’extinction. UN SIMPLE REGARD À CHANGER. QUI EÛT CRU QUE CE FUT SI SIMPLE?



Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

Articles les plus consultés

COMBIEN DE PAGES ONT VISITÉ MES AMIS ET D'OÙ SONT-ILS?



Compteur gratuit
DEPUIS JUIN 2009


Flag Counter





CES AMIS SONT ABONNÉS À CE BLOG