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Un monde merveilleux

 

 

 un monde merveilleux

 

 

 

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JE TE SALUE AMIle monde est illusion

Oui je sais, j’en ai déjà parlé; mais au risque de me répéter je vais le redire tant c’est fondamental. Contrairement à ce qu’on croit ON NE VOIT PAS LE MONDE TEL QU’IL EST, on le voit tel qu’on PENSE qu’il est. La spiritualité (qui a étudié cela en détail) l’a dit: “Le monde est illusion”. Mais bien qu’on croie comprendre, on ne sait pas vraiment ce qu’est une ILLUSION.   Comme on est certain que le monde existe, on a tôt fait d’oublier cette phrase saugrenue ou de croire qu’elle est “insensée” (au sens bouddhiste: qu’elle n’a pas sens).

Mais il faut comfemme coupéeprendre le sens du mot “ILLUSION”. Ça ne veut pas DU TOUT dire que le monde n’existe pas; bien sûr qu’il existe, mais on ne le voit pas comme il est réellement. En fait, tout ce qu’on voit est “déformé”, une sorte d’illusion: on ne voit que des APPARENCES de réalité (la “vraie” réalité nous échappe complètement); en fait, c’est un peu comme un ILLUSIONNISTE qui me montre une femme coupée en deux, alors qu’en réalité elle n’est pas coupée du tout. La vérité est qu’on vit dans des APPARENCES qui nous empêchent de voir la RÉALITÉ (tout à fait comme si on pouvait très bien voir tous les détails d’un masque, mais qu’on soit incapable de voir le visage sur lequel il est plaqué). Alors il faut apprendre à voir les choses telles quelles sont en réalité (c’est ce que j’appelle “changer de regard” ou “voir autrement”). 

“Changer de regard” ne veut PAS DU TOUT dire qu’on ne verra plus les objets coutumiers, les êtres qu’on a appris à apprécier, les maisons, les arbres et tout ce qui nous est familier. NON! On voit encore tout cela, mais on le voit TEL QUE C’EST EN RÉALITÉ. Et la RÉALITÉ est mille fois plus belle que les APPARENCES qu’on voit d’habitude. Comme dit le zen: “Maintenant tout est différent, mais rien n’a changé”. Autrement dit, quand l’illusion se dissipe on voit automatiquement la réalité sur laquelle l’illusion/apparence était plaquée.

Pas étonnant qu’on ne soit pas TOUT LE TEMPS heureux: comme on ne voit pas le monde tel qu’il est réellement, nos actions sont déphasées par rapport à LA RÉALITÉ, et au lieu d’être TOUT LE TEMPS heureux, on est parfois heureux et parfois non, en alternance. Il faut donc connaître le mécanisme de la perception, ce qui permettra de savoir pourquoi on ne perçoit pas les choses “telles qu’elles sont vraiment”. Dès lors la solution nous apparaîtra clairement, et nous saurons quoi faire pour être heureux CONTINUELLEMENT (sans effort particulier et tout naturellement).organes des sens

Le mécanisme de la perception est passablement connu. On prend connaissance du monde par les cinq sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût), et les organes des sens (yeux, oreilles, nez, bouche et peau) sont reliés par des nerfs au cerveau (siège du mental); mais les perceptions des sens ne nous parviennent pas directement: elles transitent par notre faculté mentale, qui les examine, analyse, interprète, puis nous fait part de ses conclusions*. Si on veut avoir une idée exacte du monde dans lequel on vit, il est donc très important que tout cela (sens et mental) fonctionne correctement.

*  Plusieurs personnes considèrent que nous ne sommes qu’un corps et que le “MOI” est fabriqué par le cerveau; il en découle que quand le corps meurt, il n’y a plus de “moi” (un peu comme un appareil radio: lorsqu’il ne fonctionne plus, je ne peux plus entendre l’animateur, naturellement -mais ça ne veut pas dire qu’il est mort); cela résulte simplement d’un manque de CONNAISSANCE DE SOI, ce qui est courant de nos jours (et c’est aisément corrigeable).

Or à moins d’être aveugle, sourd, etc, les sens fonctionnent bien; donc, rien à redire de ce côté-là. Mais on ne peut pas dire la même chose de la faculté mentale: elle interprète les messages des sens selon ce qu’ils sont POUR ELLE, puis nous en fait part; le feu par exemple: s’il brûle ma maison, je le trouve mauvais, et s’il cuit mon repas, je le trouve bon; mais en lui-même le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout (le mental COLORE tout ce qu’il perçoit; à cause de lui, on ne voit RIEN tel que c’est EN RÉALITÉ).

Le mental est incapable de voir la réalité des choses que lui montrent les sens; il ne peut voir que ce que ces choses sont POUR LUI (c’est donc un obstacle pour agir correctement). Mais rien de ce qui existe n’est inutile. Le mental nous trompe, certes, mais il le fait par INCAPACITÉ plutôt que par mauvaise volonté: il n’y en a pas deux comme lui pour distinguer le bien et le mal; simplement dans ce cas-ci, il n’a pas à dire si telle ou telle perception sensorielle est “bien” ou “mal”: elle EST, c’est tout (sans distinction de bien ou mal); dans ce cas, se baser sur les “interprétations” du mental pour agir est source certaine d’erreur. Selon un dicton: “Le mental est un bon serviteur, mais un mauvais maître”; mais qui est le maître qui a le mental pour serviteur?

Ici on doit parler du “MOI ordinaire” et du “MOI profond”. Dans les deux cas, c’est du même “MOI” dont il s’agit, la différence n’en étant pas une de nature mais de “stade de croissance” (exactement comme un enfant qui, en grandissant, devient  un adulte: il s’agit de la croissance de la même personne). Le “MOI ordinaire” (ou simplement: “le MOI”), tout le monde le connaît puisque c’est ainsi qu’on se désigne soi-même.  Le “MOI profond” par contre peu le connaissent car le plus souvent on n’a pas encore atteint ce stade de développement/croissance (sauf rares exceptions). De ce qui précède on peut déduire que celui qu’on appelle “MOI” aujourd’hui prendra de la profondeur et de l’ampleur en grandissant (tout à fait comme un enfant qui n’a pas terminé son développement).

On sait maintenant que si on ne vit pas dans la réalité, c’est à cause de notre faculté mentale, qui est subjective (bien moins que les sentiments, mais subjective tout de même); elle est bien INCAPABLE de nous dire comment est le monde (elle n’est pas faite pour cela), par contre elle est très utile pour autre chose. Mais cette faculté mentale nous réserve encore bien des surprises.

Ce mental est TRÈS CAPABLE, il a des capacités INOUÏES qu’on ne soupçonne même pas; présentement, les librairies foisonnent de livres du style “Les pouvoirs du mental”; OUI, aujourd’hui on peut très peu, alors si quelqu’un ou quelque chose peut quelque chose, c’est un POUVOIR (pour nous bien sûr, et c’est le signe d’une humanité dans l’enfance). Quand on sera devenu ce que j’appelle “LE MOI PROFOND” (et que la spiritualité appelle le soi), le mental aura un “vrai” pouvoir comme, par exemple, le pouvoir de faire qu’on se sente toujours en sécurité et heureux quelles que soient les circonstances.

Pour des raisons de croissance c’est assez long (“l’humanité dans l’enfance” d’aujourd’hui doit d’abord devenir une “humanité adulte”); par contre, c’est très NATUREL: le MOI est certain de devenir “le MOI profond” un jour (tout comme un enfant qui, en grandissant, devient adulte). Si on connaît plus ou moins l’histoire de notre espèce, il devient évident que celle-ci est plus dans l’adolescence que dans la petite enfance (l’Australopithèque –l’Homme tout juste sorti du singe- est un exemple d’une humanité-bébé, Neanderthal et Cro-Magnon sont des exemples d’une humanité dans la petite enfance, et nous aujourd’hui faisons partie d’une humanité adolescente); mais attention: à la toute fin de l’adolescence (un souffle, et elle devient adulte), c.a.d. que c’est IMMINENT (c’est DÉJÀ fait en principe; il s’agit de le rendre EFFECTIF –un peu comme si on avait déjà des graines de fleurs et qu’il fallait seulement les planter pour qu’elles poussent).

L’âge du commercialisme et de la consommation touche à sa fin  (il ne faut pas se laisser tromper par son APPARENTE vigueur actuelle, qui peut changer très rapidement). L’humanité DANS SON ENSEMBLE est sur le point de prendre un virage pour le mieux. (Ça toujours été possible pour quelques individus méritants, mais cette fois-ci c’est l’espèce entière qui s’apprête à “monter de classe” –sans mérite particulier, simplement parce que le temps est arrivé).  

NOUS NOUS PRÉPARONS À ENTRER LITTÉRALEMENT DANS UNE NOUVELLE ÈRE

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Rendre heureux rend heureux

 

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JE TE SALUE AMI

De nos jours un peu partout dans le monde, l’être humain tourne carrément le dos au bonheur. Ça veut dire que, quand on connait le fonctionnement du monde, espérer être habituellement heureux (ce qui est tout à fait légitime) est non seulement impossible, mais en plus, on s’éloigne du bonheur au fur et à mesure de nos actions (plus on agit et moins on est heureux).

Le fait que l’humanité n’aie pas encore atteint la paix, l’harmonie et le bonheur après tous ces millénaires, toutes ces tentatives infructueuses (sans parler des “systèmes sociaux” de toutes sortes) devrait nous mettre la puce à l’oreille: il y a quelque chose de terriblement erroné dans ce que nous faisons.  Bien sûr, la situation n’est pas du tout désespérée et ne le deviendra pas: l’être humain est suffisamment intelligent pour remarquer cette absence de paix véritable, et sera forcé de réagir bien avant “le point de non-retour” (comme toujours il ne réagira que lorsque la situation lui semblera suffisamment catastrophique –ce qui est imminent).

Ça ne peut pas continuer comme ça, il faut absolument que quelque chose change, mais comme il n’est pas encore réaliste d’espérer un changement global de l’humanité (qui est sûr de venir BIENTÔT), la seule action possible demeure l’action individuelle. L’Homme n’est pas un paresseux, et lorsqu’il s’y applique il n’y a pas de difficultés/problèegal2mes qu’il ne peut résoudre. Mais il manque de vision claire pour savoir QUOI FAIRE (c’est pour cela que c’est si long). 

Contrairement à ce que laisse entendre la démocratie, on n’est pas tous égaux: chacun est UNIQUE et différent de tous les autres (ce qu’il y a d’intéressant dans la démocratie, c’est que pour la première fois tout le monde a les mêmes droits). C’est comme les enfants d’une même famille: certains ont 2-3 ans, d’autres, une dizaine d’années, et d’autres encore sont dans l’adolescence; bien que tous aient les mêmes droits (à exister et à s’exprimer), ces enfants ne sont pas égaux –à cause même de la courbe de croissance qui leur est commune.

Quelle action individuelle peut amener un comportement qui engendrera un état de bonheur habituel et durable chez soi? Voilà qui serait intéressant de savoir. En fait il est très facile de le savoir si on procède par élimination: habituellement chacun recherche (ou essaie de bâtir) son propre bonheur; de toute évidence ça ne marche pas, puisque personne n’est heureux de façon continuelle; même si quelqu’un est relativement heureux, c’est un bonheur qui alterne avec des événements “non heureux” (difficultés de toutes sortes, situations contraires ou même hostiles, événements malheureux, etc.), et dès lors qu’il alterne, ce n’est plus un “bonheur habituel”, mais un bonheur partiel. Que faire alors puisque ce qu’on veut, c’est être TOUT LE TEMPS heureux?

Simple, il suffit de changer d’attitude (donc de comportement) pour faire l’exact opposé de ce qui ne fonctionne pas, et l’on débordera BIENTÔT de bonheur et de joie. De quel changement de comportement s’agit-il donc? Est-ce difficile? Est-ce même possible? Eh bien OUI, c’est possible, et c’est tout à fait NATUREL (mais on ne peut pas dire que ce soit facile parce que NOUS ne vivons pas d’une façon qui soit naturelle). De tous temps il y a eu quelques Hommes déterminés qui ont réalisé cela, et ils ont qualifié leur état de “bonheur transcendant”, de “joie ineffable” ou de “félicité divine”. APPRENONS COMMENT FONCTIONNE LA NATURE, PUIS CONFORMONS-NOUS Y, ET ÊTRE HABITUELLEMENT HEUREUX DEVIENDRA FACILE ET NORMAL (= la norme).

Présentement, le modèle que propose la société est “L’INDIVIDUALISME” (qui est basé sur l’idée que “je dois bâtir mon propre bonheur, car personne d’autre ne le fera pour moi). Comme on l’a vu, on sait maintenant que cela ne fonctionne pas. Alors pourquoi ne pas essayer le contraire: chercher D’ABORD à rendre les autres heureux (un genre d’entraide ou de solidarité)? De prime abord on n’en comprend pas la logique: est-ce une sorte d’altruisme? Mais alors s’il est vrai que ma priorité est mon propre bonheur, on doit admettre que la priorité de chacun des autres est aussi son propre bonheur. Dès lors il devient évident qu’un altruisme quelconque ne peut être une solution valable (quoi qu’en disent la religion et la spiritualité). La solution est donc ailleurs.

ProbabimagesCAE5DVODlement à cause du jeune âge de l’humanité, généralement on s’y prend très mal: on croit que DEVENIR RICHE (ou avoir du pouvoir, être populaire) va nous rendre  heureux. Alors on s’efforce d’obtenir ces choses (et si on y investit du temps, on les obtient). Mais ça ne marche JAMAIS (les gens riches ne SONT PAS plus heureux, ils ont des problèmes de riches, c’est tout).  Puis un jour on commence à comprendre qu’ON RÉCOLTE CE QU’ON A SEMÉ: je ne peux pas m’attendre à être heureux (ou avoir de la joie) si je n’en ai pas semé AU PRÉALABLE.

Être heureux est extrêmement simple quand on sait COMMENT (et ça s’apprend). Mais tout d’abord il faut savoir que personne n’est malheureux de façon absolue; nous connaissons TOUS des moments de pur bonheur parfois. Donc premier point: le bonheur n’est pas un inconnu pour nous. On n’a donc pas à créer le bonheur de toutes pièces, il faut seulement apprendre à le développer, c’est tout. COMMENT? QUOI FAIRE? La réponse nous est donnée dans une ancienne maxime: “FAIS AUX AUTRES CE QUE TU AIMERAIS QU’ON TE FASSE”. Bon, mais c’est qui “LES AUTRES”?

Les autres, ce n’est pas “TOUT LE MONDE”. Bien sûr, on est 7 milliards d’Homo sapiens sur cette bonne vieille Terre, mais soyons réaliste: on ne rencontrera jamais le paysan afghan ou l’ouvrier chinois, pas plus qu’on ne connaitra tous les gens de toutes les villes, ni même tout le monde de la ville où on habite. La religion le dit: aimez votre PROCHAIN; mon PROCHAIN c’est quelqu’un qui m’est proche. L’important n’est pas DU TOUT de s’occuper de tout le monde, mais de favoriser (et d’encourager) le bien-être des gens qu’on connaît. On change d’attitude, OUI, mais il faut le faire GRADUELLEMENT: on commence par le conjoint et les enfants, puis on élargit le cercle: famille et belle-famille, amis et connaissances, patrons et collègues, etc.

Comment “vouloir le bonheur de l’autre avant le mien” peut-il me rendre heureux? Chaque fois qu’on fait quelque chose pour quelqu’un d’autre (n’importe qui) cela amène une joie intérieure IMMÉDIATE. La répétition d’un geste de même nature devient une habitude. Pour être heureux de façon “habituelle”, il suffit donc de prendre l’habitude de faire ces petits gestes qui rendent heureux.

Peu à peu on passe ainsi de MOI à TOI (TOI étant tout ce qui n’est pas MOI). (À bien y penser, ce TOI est peut-être à l’origine de tout ce blabla pédant sur l’altruisme, qui sait?). “MOI” –ÉGO- est comparable à un échafaudage. Comme on l’a vu ailleurs: “Un échafaudage, c’est très utile pour ériger un édifice; mais dès que celui-ci est terminé on l’enlève (et l’édifice ne s’écroule pas). De même pour l’être humain: l’égo de Bernard est très utile pour qu’il devienne… Bernard (et non Paul ou Luc). Mais ça y est, Bernard existe maintenant: il peut donc se débarrasser de l’égo (devenu inutile), et il demeurera “reconnaissablement” Bernard (sans égo, il est encore lui-même et ne retourne PAS à l’indifférenciation originelle)” -extrait de L’altruisme.  Passer d’un mouvement centripète (égoCENTRIQUE) à l’EXPANSION d’un mouvement vers “ce qui n’est pas MOI” engendre AUTOMATIQUEMENT un état de bonheur.

Ce qu’il faut, c’est d’avoir à coeur le bonheur de notre PROCHAIN, et de le lui montrer par de petits gestes (comme, par exemple, lui sourire, lui dire un mot d’encouragement, faire quelque chose pour lui, lui consacrer du temps, le remercier, dire qu’on est fier de lui, qu’on l’aime; chacun trouvera par lui-même ce qui lui fait plaisir). Évidemment, penser à l’autre au lieu de penser à “MOI” d’abord est un complet renversement de tout ce que je savais (ou plutôt croyais savoir) sur ce qui peut me rendre heureux (j’appelle cela “changer de regard” –d’attitude ou de perspective).

Mais ce n’est pas tout. Il faut tenir compte de ce qu’on appelle “la réciprocité” (qui engendre un sentiment mutuel). Si je montre à telle personne que son bien-être m’intéresse au plus haut point, cette personne ne voudra pas être en reste et s’efforcera à son tour de me faire plaisir; c’est tout à mon avantage car, au lieu d’une (1) personne qui cherche à me rendre heureux (moi-même), il y en aura plusieurs: toutes les personnes que je m’efforce de rendre heureux. On peut comparer cela à notre corps: nous avons un seul corps, qui est composé de beaucoup d’organes (et chaque organe voit à ce que le corps soit au maximum de ce qu’il peut faire).

Je suis responsable de mon prochain, et mon prochain est responsable de moi.

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C’est qui (ou quoi) “Dieu”?

 

 

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JE TE SALUE, AMI

Certains croient en Dieu, d’autres n’y croient pas. Mais même ceux qui y croient ne savent pas vraiment ce qu’est DIEU. Pas étonnant: la religion, qui fait pourtant profession d’en parler, ne le connaît pas non plus; elle ne l’a même jamais vu; simplement elle y croit car elle a elle a lu un livre qui en parle (Torah, Bible ou Coran); c’est ce que j’appelle du blabla religieux. mystère

Selon elle, DIEU est si grand qu’on ne peut en parler: c’est un MYSTÈRE incompréhensible à l’esprit humain. Il faut donc CROIRE ce qu’en dit la religion (puisque Dieu ne parle qu’à elle car elle est L’INTERMÉDIAIRE –enfin c’est ce qu’elle dit). Comme je ne suis pas du tout quelqu’un de religieux (donc PAS un des moutons du troupeau du Seigneur dont le prêtre est le berger), alors Dieu n’est pas un “mystère incompréhensible” pour moi, je peux donc en parler librement, d’autant plus que c’est la chose la plus simple du monde (rassurez-vous messieurs les musulmans, je ne dessinerai pas Allah!). Mais qui est donc ce Dieu qui déchaîne tant les passions (on y croit ou on n’y croit pas!) et fait couler tant d’encre (maintenant, car dans le passé c’est du sang qu’on faisait couler en SON nom)?

Avant d’en parler, il me faut préciser une simple question grammaticale: est-ce que DIEU est un “Il” ou un “ça”? “Il” suggère que c’est un super grand monsieur très important (si puissant “qu’Il” peut faire tout ce qu’il veut, sans même claquer des doigts comme Joséphine). Mais comme il n’y a pas de sexe là-dedans (ce n’est ni un monsieur ni une madame), ça élimine d’emblée les “Il” et les… (j’allais dire les “ELLE”, mais dans les religions patriarcales, il est évident que le “ELLE”  n’est pas possible –même si on porte le voile). Il vaut mieux dire “ÇA”, c’est plus neutre (grammaticalement parlant, bien sûr), d’autant plus que, comme on ne le connaît pas, on ne sait pas vraiment si c’est une PERSONNE. 

Cessons d’opposer les choses (matière et esprit, naturel et surnaturel) et nous comprendrons sûrement mieux ce que la religion appelle Dieu. “Dieu” est TOUT ce qui existe et pas seulement la matière ou seulement l’esprit. Et le SURNATUREL n’est qu’un NATUREL que nous ne connaissons pas encore: à mesure que nous évoluons/progressons le SURNATUREL devient parfaitement NATUREL (jadis  allumer le feu du village était toute une responsabilité (très compliquée), alors qu’aujourd’hui il suffit d’un simple briquet; c’est-y pas beau le progrès?). Parler à quelqu’un qui est à 500 km N’EST PAS surnaturel du tout si on a le téléphone: on n’a qu’à faire un appel interurbain, et le tour est joué (alors, magie surnaturelle ou simple technologie?).

“LE TRÈS HAUT” est moins haut qu’on pense (et Allah n’est pas si akbar que ça): “Dieu” n’est pas infiniminfiniment_petit_275ent grand comme dit la religion: “c’est” INFINI, c.a.d. infiniment grand aussi bien qu’infiniment petit (puisque la dimension n’existe pas en Dieu). Quand nous pensons à Dieu, nous imaginons quelqu’un d’INFINIMENT GRAND, naturellement, car tout ce qui existe vient de “ça”. Mais c’est également INFINIMENT PETIT (comme l’atome est infiniment petit) car toute chose est faite “de ça” (c.a.d d’atomes); alors pourquoi “DIEU” ne serait pas aussi l’atome? Mais attention: PAS l’atome tel que le connaît la science, mais l’atome tel qu’il est RÉELLEMENT (notre science est si jeune qu’elle ne connaît que la surface des choses). On peut croire ou ne pas croire en “Dieu”, mais “s’Il” n’existait pas, RIEN ni PERSONNE n’existerait (l’athée doit donc son existence à cela même qu’il nie).

Mais ne laissons pas notre croyance personnelle être influencée par un petit mot de quatre lettres. Le mot DIEU est simplement la façon qu’a la religion de parler de “l’origine première” de toute chose (tout le monde a bien une origine? ou y a-t-il quelqu’un qui s’est auto-engendré?). DIEU, on peut très bien ne pas y croire, mais on serait bien stupide de croire qu’on n’a aucune origine, non?

dieuET NOUS SOMMES DE LA NATURE DE NOTRE ORIGINE (a-t-on déjà vu un bananier donner des pommes?). Alors l’histoire d’Adam qui a été chassé du paradis terrestre parce qu’il avait désobéi à Dieu, n’est que cela: UNE HISTOIRE. Croit-on réellement que ce qu’on est n’est pas déterminé par notre origine? Alors, si notre origine est divine, il en découle que nous sommes divins.

Dieu n’est pas EXTÉRIEUR à sa création (un peu comme un horloger qui ferait une horloge): tout a été créé de sa substance propre (puisqu’il n’y avait rien d’autre); il en découle donc que nous sommes divins aussi (POTENTIELLEMENT seulement, il faut encore apprendre à le devenir effectivement -comme Jésus, Mahomet, et beaucoup d’autres l’ont fait). 

Si ce que la religion appelle Dieu a tout créé, alors tout ce qui est en nous (ou plutôt ce que nous sommes: conscience, intelligence, amour, joie, vie, etc.) c’est à “ÇA” que nous le devons; alors merci “Dieu”!

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L’altruisme

 

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SALUT AMI

Les religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) ont une idée  erronée de l’ALTRUISME qui découle d’une fausse conception de l’EGO. Il me faut donc “remettre les pendules à l’heure” à ce sujet. L’égo N’EST PAS la chose indésirable (ni l’altruisme, la chose souhaitable) que ces religions voudraient nous faire croire (d’autres religions, sans mentionner le mot altruisme ont une croyance assez semblable au sujet de l’égo, comme le bouddhisme qui nous exhorte à être bienveillant).

Pour ces religions l’EGO est mauvais, et la réponse qu’elles ont trouvé, c’est de combattre cet EGO par l’altruisme. Totalement inadéquat! C’est entendu, je suis doté d’un égo, mais les 7 milliards d’autres individus humains en sont pourvu aussi, non? Alors pourquoi devrais-je aplatir mon égo devant l’égo de l’autre? (ça élimine d’emblée tous les altruismes religieux ou moraux). Nous sommes TOUS importants, et une humanité complète comprend TOUT LE MONDE; s’il en manque un seul, elle n’est pas complète: chacun est unique et précieux (de toute évidence je suis inclus dans ce “TOUT LE MONDE” puisque ce n’est pas “TOUT LE MONDE SAUF MOI”). 

Du simple fait que j’existe sur Terre, j’ai nécessairement des qualités ET des défauts (quelqu’un qui n’aurait QUE des qualités et aucun défaut, ça n’existe pas); et la religion aime les qualités en moi, mais condamne mes défauts. Je suis donc contraint de remarquer qu’elle ne m’aime pas comme je suis (elle voudrait que je sois autre que je suis, quelqu’un qui n’existe pas: qui a toutes les qualités et aucun défaut).  Au nom de son IDÉAL, elle nie la RÉALITÉ de mon être (de plus elle est éminemment SUBJECTIVE, ce qui est bien et ce qui est mal –les “obligations” et les “interdits”- variant dans chaque religion). En fait, elle croit que la Terre est mauvaise et que “Dieu” n’y est pas (“Il” est au ciel, c.a.d. quelque part “en haut”, un lieu qu’on connaîtra peut-être APRÈS la mort –si on le mérite bien sûr) et la Terre est “une vallée de larmes” où la vie est une “expiation du péché de notre ancêtre Adam”. Tout ça parce qu’au départ la religion a décrété que l’EGO est mauvais.

Il faut savoir que la Terre N’EST PASle royaume de Satan” des religions monothéistes, c’est un lieu d’apprentissage: nous sommes en train d’apprendre (depuis des milliers d’années: réincarnation) que les bonnes actions rendent heureux et que les mauvaises actions rendent malheureux (et la meilleure façon de l’apprendre, c’est de le VIVRE); et comment pourrais-je l’apprendre si la religion me défend de faire de mauvaises choses (on ne veut pas se “complaire dans le péché”, on veut seulement APPRENDRE À ÊTRE HEUREUX)? Enfants, nous avons tous grandi en faisant des mauvais coups parfois; et pourtant on n’est pas devenu des bandits, n’est-ce pas? Alors la religion qui voudrait m’empêcher de faire de mauvaises choses parfois, c’est exactement comme si elle ne veut pas que je fasse ma propre expérience et que j’apprenne les choses PAR MOI-MÊME (ça signifie qu’elle n’a pas de respect pour ce que je suis, et qu’elle me dit quoi faire et quoi ne pas faire; comment on appelle ça déjà? Ah oui: un dictateur). N’oublions pas que, quel que soit son âge, chacun de nous fait partie d’une humanité dans l’enfance; alors, quelle que soit ma conception de “Dieu”, c’est la conception d’un enfant (“Dieu” n’est pas comme cela DU TOUT: c’est mille fois plus intéressant).

Un enfant n’a pas la science infuse, il doit apprendre ce qui rend heureux par “essai et erreur” (au cours de multiples vies), ce qui l’aide à grandir en connaissance, et quand il est adulte, il sait comment être toujours heureux; ET LA RELIGION VOUDRAIT EMPÊCHER CELA? Totalement inacceptable. (Le fait que nous ne soyons pas toujours heureux devrait nous mettre la puce à l’oreille: nous n’avons pas encore la connaissance d’une humanité adulte).

Avec le passage des siècles,  l’humanité a vieilli: elle a pris de l’expérience, et bien qu’elle soit encore dans l’enfance, ce n’est plus un petit enfant, plutôt un adolescent (mais un adolescent à la toute fin de l’adolescence: un souffle et elle sera du côté des adultes). Et comme son intellect est bien développé, il suffit de lui expliquer les choses pour qu’elle comprenne (ce qui facilitera encore plus la découverte de son “moi profond” et son affranchissement de l’égo).

En fait, il existe une solution bien plus satisfaisante à cette double question de l’égo et de l’altruisme. Il s’agit de ce que j’appelle “LE VRAI MOI” ou “LE MOI PROFOND” (et que la spiritualité appelle LE SOI). LE SOI, c’est le “moi” de tout le monde ENSEMBLE (c.a.d. que c’est un moi SANS ÉGO). Je l’appelle le “VRAI MOI” pour bien montrer que même sans égo notre individualité existe encore (avec tout ce qui la caractérise, pensées, souvenirs, etc.), mais c’est un MOI SANS ÉGO (comment expliquer à des gens dotés d’un égo que sans égo ça continue parfaitement –sauf que c’est mille fois mieux?). Dans ce MOI PROFOND, l’autre est un autre moi-même (ou plutôt il n’y plus “d’autre”, il n’y a que MOI partout): moi ici, moi là et moi là-bas (et surtout pas un petit moi limité à mon corps). 

Bien sûr, il faut absolument  se débarrasser de l’EGO car il me limite extrêmement en me convainquant que je ne suis qu’une petite personne individuelle que j’appelle MOI (alors que le véritable MOI est tout le monde). Pour répondre à la question de l’altruisme, il faut d’abord comprendre ce qu’est l’EGO (qui n’est pas la mauvaise chose que nous dit la religion). Mais commençons par le commencement. Il n’y a que “Dieu” et RIEN d’autre. Le monde (et tout ce qu’il contient) est donc  “ÇA” (= Dieu). TOUT ce qui existe a été fait par “ça” (ou plutôt EST “ça” puisqu’il n’y a rien d’autre). TOUT est possible en “Dieu”, mais rien n’existe RÉELLEMENT (pour NOUS, qui sommes différenciés): tout existe EN POTENTIEL seulement (comme s’il n’y avait que des GRAINES DE FLEURS, mais pas de fleurs réelles).

Il fallait donc quelque chose qui donne une myriade de formes à cette substance consciente, UNE et INFINIE, où tout existe EN POTENTIEL (c.a.d. qui n’est pas différenciée). Comment passe-t-on de “Dieu” à MOI (puisque “Dieu” n’est pas différencié, et que je le suis)? C’est ici que l’EGO entre en scène. Grâce à l’EGO, tout ce qui existe EN POTENTIEL en “Dieu” est doté d’une FORME reconnaissable. Si j’existe, c’est bien grâce à l’égo, alors merci l’égo (EGO est un mot latin qui veut simplement dire “MOI”). L’EGO EST UNE SORTE DE MOULE QUI SERT À MOULER LA SUBSTANCE DIVINE INDIFFÉRENCIÉE EN LA MULTITUDE DE CHOSES ET D’ÊTRES DIFFÉRENCIÉS QUI NOUS ENTOURE  (TOUT CE QUI EXISTE est donc fait de substance divine -puisqu’il n’y a rien d’autre- et a un EGO (sauf rares exceptions) qui lui donne une forme).

On peut comparer l’égo à un échafaudage.  Un échafaudage, c’est très utile pour ériger un édifice; mais dès que celui-ci est terminé on l’enlève (et l’édifice ne s’écroule pas). De même pour l’être humain: l’égo de Bernard est très utile pour qu’il devienne… Bernard (et non Paul ou Luc). Mais ça y est, Bernard existe maintenant: il peut donc se débarrasser de l’égo (devenu inutile), et il demeurera “reconnaissablement” Bernard (sans égo, il est encore lui-même et ne retourne PAS à l’indifférenciation originelle). L’égo est aussi comme une coquille d’oeuf qui ISOLE et protège l’embryon (le “jaune”) qui pourra se FORMER (= prendre une forme) et devenir foetus, puis poussin; mais dès que le poussin est formé, il doit absolument briser sa coquille car il n’a plus besoin d’être ISOLÉ (et le monde HORS de la coquille est mille fois plus intéressant que le monde DEDANS); de plus s’il reste dans la coquille, non seulement il ne peut plus grandir, mais il est sûr de mourir.

Qu’est-ce qui se passe quand un individu n’a plus d’égo? Eh bien, de super belles choses. Au tout début –et pour un court temps- il est un peu “perdu”: les limites de son individu –qui le séparent des autres individus (ici c’est “moi”, là c’est Paul, et là-bas c’est Luc)- n’existent plus, alors pour un moment il ne sait plus qui il est. Mais ça ne dure pas. Bientôt il s’aperçoit d’une chose remarquable: comme il n’est plus limité à un seul petit individu (qu’il appelle MOI), il peut être TOUT LE MONDE: sa “conscience”, n’étant plus limitée à son corps, est libre d’aller là, là, ou là –n’importe où. Sans égo, il existe encore, mais la définition de “MOI” est  très différente: ce n’est plus un petit moi personnel, mais le moi de tout le monde (et s’il a un problème qu’il ne peut résoudre, l’un de ces “moi” le pourra sûrement).

La CONSCIENCE, n’étant plus liée à un petit corps, est libre d’aller partout de corps en corps (selon une loi que je ne comprend pas encore très bien), mais ce dont je suis sûr, c’est que ce passage du “moi ordinaire” au “moi profond” est parfaitement NATUREL et NORMAL (comme il est NORMAL qu’un adolescent devienne adulte en grandissant: c’est une simple question de croissance, et c’est SÛR d’arriver).                                 

Il y a longtemps, je croyais que chacun avait sa conscience propre, mais maintenant je SAIS qu’il n’y a qu’une seule conscience, et elle permet à chacun d’être conscient (de même qu’il y a “L” ‘oxygène –qui n’appartient à personne en particulier- mais  qui permet à MON corps, TON corps, SON corps de vivre).

Réaliser qu’on est d’essence divine produit souvent un choc en nous au début car la religion nous a habitué à croire depuis notre naissance qu’on est une créature très ordinaire, c.a.d. pleine de “péchés”; C’EST 100% FAUX! (voir aussi Le lion qui se croyait un mouton). Il y a longtemps j’ai lu un conte comme ça: un jeune homme était garçon de ferme, jusqu’au jour où un émissaire du roi lui prouva qu’il était de naissance royale. Tu n’es pas “ordinaire”, tu es d’essence divine (la plupart ne s’en souviennent même pas), il faut apprendre à s’en souvenir, c’est tout.

Mais comment réaliser  qu’on est d’essence divine? Facile, puisqu’on l’est DÉJÀ (même si on ne s’en souvient pas): il n’y a RIEN à construire, il faut seulement S’EN APERCEVOIR, c’est tout. “Dieu” est PARTOUT (et pas seulement au sommet de la conscience, comme dit la spiritualité).

Et puisque CELA (= Dieu) est PARTOUT, où qu’on regarde c’est là. On ne peut donc pas se tromper de méthode: quoi qu’on fasse, ça peut servir à s’apercevoir que c’est là. On ne le voit généralement pas parce qu’on ne sait pas regarder (c’est pourquoi je parle souvent de “changer de regard” ou de “voir autrement”).

L’Homme est ainsi fait qu’il aime AGIR (ça lui donne l’impression qu’il contrôle la situation): “MÉDITEZ DE TELLE FAÇON PENDANT 50,000 HEURES, ET VOUS RÉALISEREZ LE DIVIN”.  Évidemment, ce n’est pas inutile puisque tout peut servir, mais pourquoi se compliquer ainsi la vie? Faut-il s’asseoir à part dans un coin, les yeux fermés,  pour trouver “Dieu”? C’est comme les gens religieux qui croient que “Dieu” n’est que dans une bâtisse qu’on appelle une “église” (mosquée, synagogue). Je répète: C’EST PARTOUT: alors on peut le trouver PARTOUT et de TOUTES les manières (à la condition de le chercher).

On a encore à apprendre qu’il n’est pas nécessaire de FAIRE (suivre telle méthode ou telle autre selon tel ou tel gourou). LA NATURE* est notre véritable mère puisqu’elle nous a donné la vie, et connais-tu une seule mère qui ne ferait pas tout pour que son enfant chéri soit heureux?; il n’y a donc RIEN de spécial à faire pour réaliser sa descendance divine, mais seulement LA LAISSER FAIRE (voir Le contrôle et Le laisser faire).

*  NATURE. Nous appelons nature ce qui n’est que LA NATURE MATÉRIELLE (son corps). Elle a aussi tout un aspect d’intelligence, de conscience et de sagesse. Et elle est beaucoup plus grande et puissante que son enfant humain. (Et l’Homme serait beaucoup plus intelligent s’il écoutait l’intelligence de la Nature  -c’est ce qui est en train de se faire, et c’est très prometteur pour l’avenir de l’Homme).

Le divin vaut-il la peine qu’on s’aperçoive de sa présence? Eh bien ça dépend. Certains vivent sans croire en “ÇA” et disent que “Dieu” n’existe pas; mais j’ai toujours vu que ce Dieu en qui ils ne croient pas est la définition puérile de Dieu que donne la religion. “Dieu” n’est pas comme cela DU TOUT. Et comment est ce Dieu que nous adorons volontiers?

C’est ce que dira le prochain article.

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Notre environnement

 

 

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SALUT AMI

Le mot français ENVIRONNEMENT a longtemps voulu dire “ce qui entoure, dans les environs de”, mais il y a quelques dizaines d’années, une nouvelle signification (venant probablement de l’anglais “environment”) s’y est ajoutée: conditions dans lesquelles un être humain, animal vit. C’est cette  autre signification qui retient mon attention aujourd’hui.

C’est quoi au juste “l’environnement”? Synonyme de milieu de vie, ce mot regroupe l’ensemble des éléments nécessaires à notre vie. Par exemple, on sait que l’être humain a besoin d’oxygène pour vivre; son environnement doit donc en contenir. De nos jours la question de l’environnement s’est répandue dans le monde entier comme une traînée de poudre: tous ou presque sont sensibilisés au fait que la survie de notre espèce  dépend de la qualité de notre “environnement” (il y a une quarantaine d’années c’était seulement Greenpeace).

Cette notion est assez nouvelle pour l’humanité, et pour l’apprendre elle doit passer par une étape EN APPARENCE malheureuse car sa façon d’apprendre c’est de solutionner des problèmes; elle en a donc un de taille à résoudre: son environnement se dégrade à une vitesse phénoménale. Mais il suffit de connaître l’Homme pour savoir que cette “dégradation de son environnement” n’est pas un signe que ce sera bientôt la fin, mais plutôt un signe qu’il est en train d’apprendre.

Il faut savoir qu’avant la présente notion “d’environnement” l’Homme était convaincu d’être “le centre de la création”: il utilisait les espèces animales pour son plaisir, pour le servir, pour son utilité ou commercialement, exploitait abondamment les ressources de la Terre, etc., mais depuis une vingtaine d’années cette idée qui attribue à l’Homme une place centrale a entièrement disparue pour laisser place à la notion d’environnement. De nos jours on considère même la Terre comme un organisme vivant (alors qu’il y a à peine 50 ans, cette idée aurait paru saugrenue à la plupart).

La notion d’environnement est plus juste, et surtout me semble un signe de la maturité nouvellement acquise de cette humanité, annonçant un progrès prochain. On remarque d’abord qu’il y a une telle interdépendance entre notre environnement et nous, que s’il venait à disparaître, nous disparaitrions aussi, automatiquement. Cette interdépendance absolue est une excellente chose (qui est pourtant mal comprise): ça ne veut pas du tout dire que l’Homme va disparaître, mais plutôt qu’il est en train d’apprendre quelle est la condition pour qu’il continue.

Et puisque l’Homme est très habile pour solutionner des problèmes, nul doute qu’il résoudra celui-ci aussi. On peut même dire que, tout comme l’écolier, il progresse grâce aux problèmes qu’il doit résoudre (cela le rend plus fort et le force à avancer). Son histoire est jalonnée de problèmes/difficultés de toutes sortes qu’il a dû résoudre et il s’en est toujours tiré haut la main (aujourd’hui l’humanité vit et se développe sur toute la Terre); eh bien ce ne sera pas différent cette fois-ci. Bien sûr, la situation présente semble plus grave ou plus préoccupante, mais c’est simplement parce que l’enjeu est plus important: une  JOIE habituelle, toujours présente à l’arrière-plan de tout ce qu’il fait.

En fait INTERDÉPENDANCE veut dire que nous pouvons agir sur cet environnement, et qu’il agit sur nous; présentement nous   sommes en train d’apprendre en détail comment tout cela fonctionne (la façon humaine d’apprendre, c’est de résoudre des problèmes). Il est vrai que PRÉSENTEMENT c’est assez chaotique, mais ce sera bref (relativement) et ça préfigure un avenir des plus intéressants.

Il en découle que la qualité de notre vie dépend de la qualité de notre environnement, et que, sachant cela, il est sûr et certain que DEMAIN sera drôlement plus intéressant qu’AUJOURD’HUI car nous saurons quoi faire pour cela.  Inutile d’essayer d’être heureux si le monde qui nous entoure n’y est pas favorable. Par contre si l’environnement est agréable, nous nous sentirons heureux TOUT NATURELLEMENT (et sans effort): il est strictement IMPOSSIBLE d’être longtemps désagréable dans un endroit où tout nous incite à être agréable. Donc, être heureux est extrêmement facile: il suffit de prendre soin de notre environnement.

Le processus est simple, et il commence à être connu. L’erreur de l’Homme, c’est de se croire supérieur à (ou indépendant de) son milieu. C’est faux, il en est TOTALEMENT dépendant: IL BAIGNE DEDANS, IL EN FAIT PARTIE, IL EN A BESOIN (sinon il crève). Qu’est-ce qui se passe en soi quand on est dans un milieu agréable? Tout d’abord, on se sent super bien (si on était nerveux, stressé ou en colère, assez vite on se détend et ça disparaît pour ne laisser qu’un sentiment de JOIE et une confiance inébranlable en la vie). Le milieu déteint sur soi, on devient comme lui: s’il est agréable, on le devient aussi (naturellement et sans effort). Et comme ce n’est pas MON ENVIRONNEMENT À MOI TOUT SEUL, mais celui de tout le monde, c’est tout le monde qui ressent cette joie et cette confiance. Mais ce n’est pas tout.

Puisque l’être humain est un “animal social” il y a “contagion” d’un être humain à l’autre: si l’un se sent bien, il sera porté à sourire. L’autre le voyant sourire, sourira aussi (s’il est nerveux, stressé ou en colère, peu à peu le sentiment de bien-être du premier déteindra sur lui, et il se sentira bien aussi). Peu à peu il y a “contagion” de ce sentiment agréable de personne en personne: la joie de l’un déteint sur l’autre, et bientôt cette JOIE est un sentiment général.

Utopique? Trop beau pour être vrai? Au contraire, c’est absolument certain de se produire bientôt (et d’une façon TRÈS simple). Ici nous devons nous souvenir que nous sommes entièrement dépendants de notre milieu de vie: s’il change, nous changeons aussi, AUTOMATIQUEMENT. Par exemple, lorsque l’hiver arrive et qu’il fait froid, on n’a aucun effort à faire pour CHANGER: tout ce qu’on a à faire c’est de s’adapter aux nouvelles conditions (s’habiller plus chaudement, chauffer la maison, etc.).

Eh bien présentement les conditions de vie sont en train de changer, drastiquement: bientôt il sera IMPOSSIBLE de vivre comme maintenant: PARTOUT on devra s’adapter aux conditions nouvelles (qui sont 100 fois plus belles que maintenant). TOUT LE MONDE changera automatiquement  (ce n’est pas réservé à un groupe d’élus ou de privilégiés).

Le monde change, et nous changeons avec lui.  

 

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L’AIDE (4) S’entraider

 

 

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Des trois formes d’aide, celle-ci n’est pas encore disponible, mais le sera BIENTÔT (c’est imminent). Pour l’instant l’humanité est encore trop individualiste, ce qui fait qu’actuellement vouloir bénéficier consciemment de cette aide serait irréaliste car l’humanité ne remplit pas encore les conditions (nous serons conduits par les circonstances à changer cela). Je ne ferai donc que le mentionner rapidement.

En RÉALITÉ, nous nous aidons bien l’un l’autre, mais comme nous vivons dans les APPARENCES (et non dans la RÉALITÉ), nous n’en sommes généralement pas conscients (ou nous en sommes conscients THÉORIQUEMENT seulement: ça n’a aucun impact sur notre mode de vie qui demeure désespérément individualiste). Par exemple, chacun de nous bénéficie de l’aide du médecin, du policier, du vendeur, etc. (en fait chacun se croit seul, tout en recevant l’aide (involontaire) de tous les autres).

Il faut dire que, sans être une inconnue pour nous, seules des bribes de cette forme d’aide sont disponibles pour nous (du moins en Occident) car notre mode de vie est trop individualiste (beaucoup de peuples SEMBLENT moins individualistes que nous, Occidentaux, mais ils tombent dans l’excès opposé car chez eux les droits de la famille prévalent souvent sur les droits de l’individu). Il y a des avantages certains à être un individu bien formé, mais aucun à être individualiste, l’idéal étant de tendre vers l’équilibre entre l’individu et le groupe (tribu, société, collectivité, communauté).

De tous temps les grands progrès ont eu lieu au cours de brèves périodes de “crises” (suivies de longues périodes d’assimilation de ces progrès). De nos jours l’humanité se prépare à vivre un autre de cesbonds quantiques” qui la propulsera de façon aussi spectaculaire que soudaine loin en avant (quitte à “digérer” ensuite ce progrès pendant plusieurs siècles).

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le changement est dans l’air, impossible de ne pas le sentir; tout change: les valeurs humaines, la technologie, même la Nature est bouleversée. Tout le monde sent que “demain ne sera pas une simple continuation d’aujourd’hui”: ce sera TRÈS différent (et ce n’est pas pour dans des siècles, n’est-ce pas, C’EST IMMINENT). De toute évidence, présentement on passe par une période assez chaotique qui ressemble à la fin. Mais le sens de tous ces changements nous échappe: ça n’annonce pas la fin de l’Homme du tout, mais la fin d’une civilisation. Et c’est une bonne nouvelle (comme une crise d’adolescence qui annonce l’âge adulte prochain). Soyons réalistes: personne ne souhaite que tout continue comme maintenant: on veut bien que ça change à la condition d’être encore là “pour jouir du spectacle”.

Eh bien nous n’allons pas vers la fin (ceux qui annoncent la fin -du monde ou de l’Homme- ne comprennent pas la merveille qui est là,TOUTE PRÊTE, et qui attend simplement que nous soyons prêts, pour s’imposer à nous). Au contraire, l’humanité est en pleine croissance, COMME UN ADOLESCENT!

On sait qu’un adolescent n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte. Alors, c’est pareil pour l’humanité: avant de goûter aux joies de l’âge adulte, on doit passer par une période (chaotique mais assez brève) qui nous libèrera des vieilles valeurs du passé. Plus spécifiquement qu’est-ce qui va se passer? J’ai envie de répondre: RIEN (il y aura des changements bien sûr, mais les choses changent toujours de toutes façons: alors rien de spécial). On avance vers l’avenir comme un adolescent devient adulte: on est tous passé par là et personne n’est mort, n’est-ce pas?

Et on n’a rien de particulier à faire. Il faut savoir qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, ça va arriver tout de même (exactement comme un adolescent qui deviendra adulte qu’il le veuille ou non). L’Homme est l’éternel améliorateur: il insiste pour améliorer ce que la Nature a fait (selon ce que lui PENSE qui est bien, ce qui a été catastrophique jusqu’à maintenant). Et pourquoi cherche-t-il à améliorer la Nature? PARCE QU’IL EST INCAPABLE DE VOIR QU’ELLE EST DÉJÀ PARFAITE (c’est pourquoi j’ai dit plusieurs fois qu’il faut “changer de regard”, “voir autrement” ce qui permettra de voir la Nature telle qu’elle est –et non telle que nous PENSONS qu’elle est). C’est le “LAISSER FAIRE” dont parle la spiritualité: les choses se font sans notre aide, et tout ce que nous pouvons faire, c’est de s’y adapter (comme l’hiver qui arrive sans demander notre approbation: tout ce qu’on peut faire, c’est de s’y adapter le mieux possible).

Les choses changent, mais tout continue comme avant. Tout nous montre que demain sera très différent d’aujourd’hui, mais s’il n’y aura pas de continuation, il y aura par contre continuité. En fait, ce n’est pas le monde qui va changer, c’est NOUS, les Hommes, qui nous apprêtons à le voir tel qu’il est en réalité (on ne voit que les APPARENCES des choses). Comme dit le zen, “maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. Qu’est-ce cela veut dire? Simple: c’est comme si on voyait le monde à travers des lunettes-soleil, et que soudainement les lunettes nous sont arrachées des yeux: alors on voit LE MÊME monde, mais au lieu que tout nous paraisse sombre, soudainement tout est clair.

Alors dans un premier temps on est ébloui par cette clarté soudaine, on ne distingue plus rien. Mais c’est très bref. Peu à peu on distingue une chose puis une autre, tout est là, mais cent fois plus beau (en réalité les choses n’ont pas changé du tout, elles ont toujours été comme ça; simplement on les voit telles qu’elles sont en réalité).

Mais le zen parlait de quelques individus qui suivaient une voie spirituelle; cette fois-ci c’est l’espèce entière (tout le monde) qui va changer de niveau, “monter de classe”, non par un mérite quelconque, mais simplement parce que LE TEMPS EST ARRIVÉ (quand le soleil paraît, il brille POUR TOUT LE MONDE, non pour quelques privilégiés seulement). Puisque dans cette splendeur incroyable nous verrons les choses très différemment, nous rebâtirons le monde selon notre nouvelle vision. Pratiquement nous serons enclins à développer ce qui nous manque le plus aujourd’hui: la joie et la fraternité. Ce sera une véritable révolution de nos valeurs et de notre mode de vie (100 fois plus beau que maintenant).

La révolution humaine qui se prépare est comparable à la révolution d’Internet qui, en quelques années, a complètement changé la façon dont nous communiquons. Par exemple, présentement chacun a quelques amis avec qui il se sent bien, tandis qu’une foule de personnes lui sont indifférentes (la réciproque est vraie aussi: nous sommes l’ami de quelques-uns, et indifférents à la plupart). Eh bien cela va changer complètement: plus personne ne nous sera indifférent, et nous ne serons plus indifférents à personne. Les conséquences sont incalculables.

Quand nous sommes avec des amis, nous sommes à l’aise, rions/sourions, nous sentons bien, avons du plaisir: bref, nous ressentons de LA JOIE et nous sommes HEUREUX. Mais on ne reste pas toujours avec des amis, bientôt on devra prendre le métro pour retourner chez-soi. Et là, fini la joie et le bonheur: nous sommes dans une foule d’inconnus (c.a.d. de gens qui nous sont indifférents et à qui nous sommes indifférents)… jusqu’à la prochaine soirée avec des amis, où nous pourrons nous sentir bien de nouveau. Est-ce cela la vie? Une soirée de bonheur/joie et une semaine d’indifférence?

Pourquoi ne serions-nous pas heureux tout le temps? Parce que ça n’a jamais été fait? Ça, est-ce que n’est pas nier tout progrès? Quand j’étais enfant, je volais des bonbons au magasin du coin; aujourd’hui je ne suis plus un enfant, et je ne vole plus. Alors, OUI, le changement/progrès existe: ce qui n’aurait pas été naturel quand j’étais enfant (ne pas voler), l’est devenu sans effort particulier aujourd’hui; pas parce que “voler n’est pas bien”, mais parce que je COMPREND que celui que je volerais est un autre moi-même.

Je ne suis ni altruiste ni idéaliste (en fait, j’ai des défauts et des qualités, COMME TOUT LE MONDE); simplement, puisque je ne suis pas INDIVIDUALISTE, je suis un être humain avant d’être un individu humain (littéralement et sans effort particulier). Et puisque je ne suis pas différent de toi, il est certain que ça va t’arriver aussi; j’ai seulement pris un peu d’avance pour te montrer que c’est possible (naturel et FACILE), c’est tout.

Il y a évolution (croissance), et plus le temps passe, plus l’humanité grandit. Et plus elle grandit, plus sa VRAIE nature se révèle. De nos jours, on est très loin de la connaître cette “vraie nature”. Ressentir de la JOIE simplement parce que nous sommes vivants (existons) devrait être NATUREL et NORMAL (= la norme); ressentir de la JOIE simplement parce que l’autre existe devrait être NATUREL et NORMAL (et c’est ce qui s’en vient). Alors, tu comprend maintenant pourquoi je ne cesse pas de dire que

CE QUI S’EN VIENT EST PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE

 

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L’AIDE (3) 10% d’efforts pour 90% d’aide

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Tout le monde a des problèmes/difficultés dans la vie (quelqu’un qui n’en aurait jamais, ça n’existe pas), c’est donc tout à fait NORMAL d’en avoir (mais il est également normal de chercher à les résoudre). Il faut dire que l’Homme n’est pas un paresseux: face à un problème (intérieur ou extérieur), il se retrousse les manches, s’attèle à la tâche et trouve une solution acceptable.

Ça fait de lui un être très progressiste: alors que les animaux ne prospèrent que si les conditions leur sont favorables, l’Homme, lui, progresse et se développe quelles que soient les conditions (bonnes ou mauvaises). Et là, on ne peut s’empêcher d’admirer cette force de progrès qui semble innée chez lui. Et si on se demande comment il s’y prend pour résoudre ses problèmes, on obtient deux genres de réponses (et les deux ensemble nous permettent de faire une découverte extraordinaire). 

On remarque tout d’abord que quelque chose ou quelqu’un semble l’aider à résoudre ses difficultés*. Les anciens, sensibles à cela, parlaient d’ÊTRES invisibles qui semblaient très puissants qu’ils appelaient les dieux protecteurs (la religion les appelle nos “anges gardiens”); de nos jours on ne croit pas à quelqu’un qui viendrait d’ailleurs nous aider, on considère généralement que c’est une inspiration (une idée soudaine qui ne dépend pas du raisonnement) ou une intuition (une sorte d’instinct ou de pressentiment, ou encore une connaissance directe, sans recours au raisonnement), bref des facultés assez vagues et mal définies que nous détiendrions et qui ne passent pas par le raisonnement habituel (la connaissance de soi étant encore peu répandue, ces choses sont plutôt vagues).

*  RÉSOUDRE SES DIFFICULTÉS. À la condition toutefois qu’on montre qu’on a besoin d’aide (en le demandant par exemple). J’appelle cela la règle du 10%-90%: tout ce qu’on a à faire c’est de demander (comme un bébé demande à sa mère de l’aider car lui ne peut pas) pour indiquer notre volonté et c’est eux qui se tapent tout le boulot (j’explique pourquoi plus loin). Si, hypothétiquement, on recevait de l’aide sans l’avoir demandé ou contre notre volonté, les “anges gardiens” ne seraient pas des anges gardiens mais des dictateurs; et si on ne croit pas à des “anges gardiens” invisibles (ce qui est parfaitement légitime), on n’a aucune raison de demander ou de recevoir de l’aide: on ne peut alors compter que sur soi-même pour régler nos difficultés –si on peut. 

Que cela soit une faculté INTÉRIEURE ou que cette aide vienne d’une source EXTÉRIEURE, on doit admettre que cela nous facilite la vie en répondant à une de nos questions (Comment résoudre ce problème?) et en apportant la solution; on sait que l’humanité est encore dans l’enfance (elle n’a que 3-4 millions d’années alors que la Terre en a 4,5 milliards): quel que soit son âge, chacun de nous fait donc partie d’une humanité dans l’enfance; une observation attentive montre que la source de cette aide dépend de notre stade de croissance (il est évident qu’un adolescent peut/sait davantage qu’un enfant de deux ans).

Un minimum de connaissance en développement de l’enfant nous apprend qu’un très jeune enfant ne se sort pas d’une situation embarrassante tout seul (il en est bien incapable): il s’en remet à ses parents, et s’attend à ce qu’ils le fassent pour lui. Puis les années passent et l’enfant grandit. Un jour il devient adolescent (= plus un enfant mais pas encore un adulte).

Dans sa croissance l’humanité a suivi les mêmes étapes et passé par les mêmes stades que l’enfant. Toute jeune, elle se sentait impuissante sauf si son dieu favorisait ses desseins; alors elle tentait, par toutes sortes de moyens (sacrifices, suppliques, prières) de s’attirer “ses bonnes grâces” . Puis les générations passèrent et l’humanité grandit; aujourd’hui, c’est une humanité adolescente, et comme tout adolescent, elle se prépare à devenir adulte; alors elle prend ses distances avec Dieu (délaisse les lieux de culte, se dit même athée, etc.). Bref, elle veut faire les choses PAR ELLE-MÊME, et découvre peu à peu qu’elle peut agir seule, sans l’aide d’un quelconque dieu.

Il est donc NORMAL qu’une humanité dans l’enfance reçoive de l’aide (de même qu’il est normal qu’un enfant ne puisse tout faire par lui-même et qu’il aie besoin d’aide). Ce qui n’est pas normal, c’est qu’à cause de  notre individualisme, chacun croit qu’il est seul pour régler ses problèmes. Or c’est une APPARENCE seulement (et cette apparence nous EMPÊCHE de connaître la RÉALITÉ: une aide extérieure existe bien).

Une fois l’ÉGO séparateur aboli, personne n’est seul*; en fait la définition de “MOI” devient complètement différente.  Différente comment? J’ai bien essayé de le dire, mais je crois qu’actuellement c’est impossible: les mots n’existent pas encore pour parler de ce dont on n’a aucune notion. ÉGO veut dire “MOI” en latin, alors on peut être tenté de raisonner que PAS D’ÉGO = PAS DE MOI; ce qui est absolument faux.

*  SEUL implique que “JE” ne compte pas pour “LES AUTRES”. Mais s’il n’y a pas “D’AUTRES”, s’il n’y a que “MOI” (ou “Ça) et rien d’autre, comment quelqu’un peut-il se sentir seul? Dès qu’on a aboli l’EGO (le sens du MOI) il se passe 2 choses intéressantes:

1) L’individu que chacun de nous est EXISTE ENCORE (avec toutes ses pensées, sentiments, souvenirs, etc.). ON NE RETOURNE PAS À LA SOUPE ORIGINELLE INDIFFÉRENCIÉE. On est encore un individu, sauf que c’est très différent (100 fois mieux).

2) On ne sent plus “MOI” et “LES AUTRES”: ça donne l’impression que c’est MOI partout. En fait c’est beaucoup plus intéressant que cela, mais je ne sais pas comment dire. Il n’y a plus “LES AUTRES”, il n’y a que “MOI”, mais ce n’est pas un MOI personnel, c’est le MOI de tout le monde (il y a moi ici, moi là et moi là-bas): par exemple, moi ici publie un texte sur son blog, et moi là-bas le lit; c’est formidable toute cette joie qui va de MOI à MOI (et qui se multiplie en ce faisant); la spiritualité évite de dire “MOI” et parle du SOI. Alors comme ceux qu’on appelle “les anges gardiens” (je ne sais pas qui ils sont, mais ils existent réellement, et leur aide est d’une efficacité fantastique) n’ont pas d’égo, nous ne sommes pas “des autres” pour eux, nous faisons partie d’eux; alors ils nous aident volontiers (un peu comme une mère qui fait beaucoup pour son enfant: elle n’a pas l’impression d’aider UN ÉTRANGER).

On peut comparer l’égo à un échafaudage. Un échafaudage, c’est très utile pour ériger un édifice, mais quand celui-ci est terminé, on l’enlève et l’édifice ne s’écroule pas. De même tout ce qui existe (dont l’être humain) est fait de substance divine (la SEULE substance qui existait AU TOUT DÉBUT –à l’origine). Cette substance contient tout EN POTENTIEL, mais n’est pas différenciée, elle est UNE; il fallait donc quelque chose pour la DIFFÉRENCIER en une multitude d’êtres. C’est le rôle de l’ÉGO.  Pendant longtemps j’étais resté avec la vieille idée religieuse (l’égo est mauvais, il faut s’en débarrasser); or je me suis aperçu que c’est complètement faux: TOUT est d’origine divine (l’égo aussi): il faut savoir à quoi sert cet EGO, c’est tout.

Si l’ÉGO n’existait pas, aucun d’entre nous n’existerait, il n’y aurait que Dieu et rien d’autre. Mais nous EXISTONS maintenant (on n’a plus besoin d’égo pour exister): il faut donc s’en débarrasser. C’est comme une coquille d’oeuf: sans coquille le “jaune” ne deviendra jamais poussin, mais dès que le poussin est formé, il doit briser sa coquille, s’en LIBÉRER, sinon il ne pourra pas se développer (et devenir poule): IL MOURRA DANS SA COQUILLE.

Aujourd’hui nous sommes donc à une étape cruciale de notre développement (et c’est très prometteur POUR DEMAIN); évidemment, pour nous aujourd’hui, demain n’existe pas encore: tout ce que nous voyons, c’est que ça va mal (si mal que certains prévoient la fin du monde ou de l’humanité). Bien sûr, ils se trompent puisque l’humanité a un long et glorieux avenir devant elle. Il faut comprendre le sens de ce que l’on vit (ou plutôt le sens de LA VIE).

C’est comme en horticulture: avant qu’on puisse voir le joli chrysanthème, il a bien fallu en semer la graine, non? Et cette graine a dû germer (pourrir) pour pouvoir pousser, n’est-ce pas? Eh bien aujourd’hui nous sommes à l’étape du pourrissement (c’est garant que demain sera super beau/bien). C’est maintenant, le difficile: les vieilles valeurs obsolètes fichent le camp, plusieurs ressources vitales seront bientôt en pénurie, il est de plus en plus difficile de maintenir un semblant d’ordre dans une société tellement individualiste que chacun (individu, entreprise ou pays) tente par tous les moyens de n’agir que pour ses intérêts propres, sans tenir compte de ceux des autres, le gouvernement n’a plus d’autorité vraie (quoi qu’il décide, il y a ceux qui sont POUR et ceux qui sont CONTRE), les partis politiques sont de plus en plus incohérents dans leur cohérence et illogiques dans leur logique, les jours fériés et les fêtes perdent leur signification, etc. Bref, c’est tout notre mode de vie qui graduellement ne veut plus rien dire. Et puisque nous ne connaissons pas le sens de ce que nous vivons, nous croyons que ce sera bientôt la fin. MAIS C’EST MAL VU.

On sent bien que tout change autour de nous, mais on ne comprend pas le sens de tous ces changements: on voit bien ce qu’on perd, mais on ne voit pas ce qui doit prendre la place (ça existe DÉJÀ, tout prêt à venir, mais c’est comme la plante: avant qu’on la voie paraître au grand-jour, elle existait déjà sous terre); alors on est malheureux, on manque terriblement de joie et d’amour, naturellement. SAUF QUE NOUS NE COMPRENONS PAS  LE SENS DE TOUT CELA.

En fait c’est très simple: présentement l’humanité traverse une sorte de “crise d’adolescence” qui fera d’elle  une merveilleuse humanité adulte; alors tout va bien, on est seulement “en préparation”. Demain sera plus beau que nos plus beaux contes de fée.

JE VAIS TE CONTER UNE HISTOIRE MERVEILLEUSE…  

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L’AIDE (2) “La Providence” ou l’aide partout

 

 

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Seule la religion nous a parlé de ce qu’elle appelle “la divine Providence”, la science (qui connaît encore si peu) n’ayant trouvé aucune preuve d’une quelconque forme d’aide intérieure. Mais cette expression religieuse des plus vagues ne dit rien de ce dont il s’agit vraiment, et comme cette chère Église ne comprend pas elle-même ce qu’elle prétend nous enseigner, il n’est pas étonnant que nous en ayons une idée complètement erronée. 

Je me substitue donc à elle le temps d’un article. Mais d’abord une mise en garde: toi et moi sommes UNIQUES, alors ce qui est vrai pour l’un n’est pas nécessairement vrai pour l’autre; bien sûr ce que je dis est vrai POUR MOI car c’est MON expérience, mais toi seul peut savoir si c’est vrai POUR TOI;  c’est donc À TOI de sentir si ce que je dis peut être utile POUR TON PROGRÈS.

Lorsqu’on pense à “la Providence”, on imagine que “Dieu”, dans Sa grande bonté, nous fournit ce qu’il nous faut pour vivre (un peu comme un Homme donne à manger à son chien). C’est du moins ce que je comprend de l’enseignement de madame l’Église: un Dieu tout-puissant qui trône au CIEL (où au Ciel? Ça personne ne sait: quelque part “en haut”), et qui de là, garde un oeil paternel et protecteur sur sa créature humaine habitant la  Terre (“une vallée de larmes” où nous “expions le péché de notre ancêtre Adam” dit-elle littéralement). Puisque le ridicule ne tue apparemment pas, je réclame le droit de dire mes propres stupidités.  Voici donc ce qu’est “la providence” POUR MOI (je peux me tromper bien sûr, mais ça ne peut pas être pire que  les inepties de “la très sainte Église”).

maman-et-bebeUn bébé a besoin de sa maman pour tout ce qui le concerne (il est si impuissant que  si personne ne s’occupe de lui, il meurt). L’humanité aussi est une espèce très jeune (elle n’a que 3-4 millions d’années alors que la Terre en a 4,5 milliards), et  il y a NÉCESSAIREMENT quelqu’un (ou quelque chose) qui s’assure qu’elle aie tout ce qui est nécessaire à sa croissance et son développement: la Nature (que la religion appelle “La Providence”). C’est comme un oeuf (de poule): le vitellus (le “jaune”) ne deviendra embryon, puis foetus et finalement poussin, que s’il y a une quantité suffisante d’albumine (le “blanc”) pour assurer son développement. De même l’humanité ne peut croître et se développer que si elle a de l’aide pour cela.

La Nature la mène facilement à son plein développement (au moyen de sa stratégie de développement: l’évolution). Quand elle était bébé (Australopithèque) c’était facile: attentive au besoin de son enfant humain, elle n’avait qu’à produire tout ce qui lui fallait pour vivre. Plus tard (Cro-Magnon), en plus de faire la même chose, elle encouragea son développement intellectuel. Puis les siècles se sont écoulés et les générations se sont succédées; l’humanité a grandi. De nos jours, l’humanité n’est plus un jeune enfant, mais pas encore un adulte: plutôt un adolescent. Mais attention, pas n’importe quel adolescent, un à la toute fin de l’adolescence: un souffle, et elle tombe du côté adulte.

Et comme tout adolescent*, l’humanité d’aujourd’hui a besoin de prendre ses distances avec sa mère (la Nature), car elle se prépare à être une humanité adulte.

*  HUMANITÉ ADOLESCENTE.  De nos jours notre conception de la Nature est si erronée qu’on ne la considère plus avec le respect qu’on doit à sa mère (celle à qui on doit la vie), mais comme une chose mécanique et sans vie dont on peut légitimement exploiter les ressources. On croit même que la Nature, c’est “les p’tits oiseaux, les lacs et les montagnes”. Mais non, ça c’est LA NATURE MATÉRIELLE (son corps); elle a aussi tout un aspect d’intelligence, de sagesse et de conscience. Il faut dire que les toutes dernières recherches de la science montrent que la terre est une entité vivante. C’est encourageant pour l’avenir de l’espèce: ça montre que l’âge adulte n’est pas loin. Quand elle sera adulte, l’humanité  reviendra vers sa mère la Nature (mais comme un collaborateur, non comme un enfant qui a besoin d’elle).

Des trois formes d’aide, c’est la seule qui soit si automatique qu’on n’aie pas besoin de DEMANDER pour la RECEVOIR (mais il faut savoir qu’elle existe, sinon elle est là mais on ne SAIT pas qu’on peut en bénéficier librement). Où qu’on regarde, cette forme d’aide y est; c’est partout autour de  nous, littéralement; on baigne dedans, ça nous colle à la peau tellement c’est proche, mais on ne la voit pas. En fait, on ne voit pas les choses telles sont (un peu comme la forêt qu’on ne voit pas parce que les arbres la cachent). Cela parce qu’on ne sait voir que les APPARENCES, et pas la RÉALITÉ (c’est pourquoi j’ai dit qu’il fautchanger de regard”, “voir autrement”).recolter-ce-qu-on-seme 

Notre époque est très intéressante à cet égard: c’est comme si les circonstances nous criaient: “Mais vous ne voyez donc pas que telle action amène nécessairement tel résultat?” (ON RÉCOLTE CE QU’ON A SEMÉ). Alors c’est simple: on est en train d’apprendre à voir et à agir différemment (et plus on apprend, plus les circonstances sont “amicales” et “coopérantes”). Fantastique! Et simple,  SIMPLE! Chacun s’évertue (et parfois s’acharne) à se construire une vie agréable où il est relativement confortable et heureux. En fait l’humanité est si jeune qu’on connaît très mal la vie: elle est ainsi faite que chacun peut être heureux automatiquement, du simple fait d’être vivant. On respire, et c’est du bonheur qu’on respire (lorsqu’on connaît/comprend la vie).

On n’a pas à  se battre contre la vie pour “se tailler une place au soleil”: la vie est DÉJÀ DE NOTRE COTÉ, il faut s’en apercevoir, c’est tout. Pour s’en apercevoir, facile (pour nous les Hommes): il n’y a qu’à l’étudier (apprendre comment elle fonctionne) -mais il n’y a pas beaucoup de gens qui veulent l’étudier, la plupart n’y voyant aucun intérêt car la vie, ils croient  déjà la connaître (quoique de nos jours ils soient de plus en plus nombreux à essayer de la comprendre). Alors on dort n’importe comment, on mange n’importe comment: on vit n’importe comment (il y a même des gens qui pensent que pour dormir il suffit de s’étendre sans bouger et de fermer les yeux, ou que manger veut dire avaler des aliments); après ils vont voir le médecin: “Docteur, je souffre d’insomnie (ou d’indigestion); que dois-je faire?”. On SOUFFRE PARCE QU’ON NE CONNAÎT PAS LA VIE (on ne sait pas comment elle fonctionne); quand on la connaît, LA VIE EST SOURCE DE BONHEUR, pas de maladie/difficulté (“de souffrance” comme disent les bouddhistes). Quelqu’un qui SAIT comment fonctionne la vie ne sera jamais blessé par elle (tout comme quelqu’un familier avec le maniement des armes ne se blessera jamais avec son pistolet).

Apprendre ce qu’est la vie est facile; en fait, c’est comme si la vie faisait tout pour qu’on la connaisse/comprenne. Ces dernières années ont été riches d’enseignement pour nous. Nous avons appris par exemple qu’il y a une telle interdépendance entre notre environnement et nous, que s’il vient à disparaître, nous disparaîtrons aussi, AUTOMATIQUEMENT. Et comme nous ne voulons pas disparaître, nous serons amenés à protéger notre environnement. Intéressant, non?

La vie, c’est facile, mais il faut apprendre comment elle fonctionne pour maximiser les bons résultats de façon à être heureux tout le temps; simple, non? Et chacun (sans aucune exception) a tout ce qu’il faut pour “apprendre comment elle fonctionne”. De tous temps il y a eu de rares individus qui savaient cela, et ils ont été heureux au-delà de tout ce qu’on peut imaginer; mais cette fois-ci ce n’est pas seulement “de rares individus”, c’est tout le monde (l’espèce entière): collectivement on va “monter de classe”, sans mérite particulier, simplement parce que c’est le temps: LA SAISON DE L’HOMME EST ARRIVÉE.

La vie est sur le point de devenir merveilleuse. Merveilleuse, comment? En fait, on continue de faire comme d’habitude (prendre son café du matin, lire le journal, promener le chien) mais avec une petite différence, et cette “petite différence” change tout. Un peu comme l’arrivée du printemps: après le long hiver, soudain c’est l’arrivée du temps chaud (le soleil est plus fort, la neige fond, les journées allongent, l’air est agréable et la température, plus chaude). LA NATURE FAIT, et toutes les créatures qui dépendent d’elle (dont l’Homme) s’adaptent aux circonstances (l’Homme enlève son manteau et porte des tenues plus appropriées, est enclin à se montrer plus sympathique et plus souriant avec ses semblables, etc.).

C’est la même chose pour l’humanité (à une toute autre échelle). Depuis des milliers d’années l’Homme est si habitué à ce que les choses soient difficiles qu’il ne peut pas croire qu’un jour ce sera différent (“C’est comme ça la vie; soyez raisonnable enfin”,  “Il faut souffrir pour être belle”: OUI, IL FAUT SOUFFRIR, c’est cela le malheur). TU GAGNERAS TON PAIN À LA SUEUR DE TON FRONT”, “TU ENFANTERAS DANS LA DOULEUR”: toute la souffrance du monde tient en ces phrases. Mais c’est MAL compris; en fait, le temps n’était pas venu pour qu’on comprenne autrement.

On est tellement habitué à souffrir qu’on ne peut pas imaginer qu’un jour ce sera différent (c’est imminent). Le monde est fait de joie. Cette joie/bonheur est la VRAIE chose et la souffrance est PLAQUÉE sur la vie (comme un masque est plaqué sur le visage et nous empêche de le voir).  Présentement c’est une période de transition (assez chaotique) où la vie est plus facile, mais où ce n’est pas encore la joie. Comment ce sera?

Comme dit le zen: “maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. C’est comme si présentement on voyait tout à travers des lunettes sombres, et tout à coup les “lunettes noires” nous sont arrachées des yeux. Tout d’abord on cligne des yeux car on est tellement habitué à voir la noirceur que cette lumière soudaine nous aveugle. Assez vite cependant, on s’habitue et on voit une chose puis une autre: TOUT ce qu’on voyait avant on le voit encore, sauf que maintenant tout est super beau (c’est ce que j’appelle le “changement de regard”).

Et la Terre n’est pas “une vallée de larmes”, c’est simplement “une terre non cultivée” dont nous avons hérité. Gageons qu’ayant trouvé la joie, nous en ferons un jardin magnifique (un véritable “paradis” où il ne sera plus nécessaire de mourir avant de pouvoir y aller).

VIENS FRÈRE, PRENDS MA MAIN, ET VIENS RIRE AVEC MOI SUR UNE TERRE HEUREUSE ET BELLE.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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