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Connaissance de soi

 






Si je veux pouvoir récolter des pommes, je dois d’abord avoir un pommier; c’est un pré-requis nécessaire (je ne peux pas récolter les pommes d’un autre) et je ne peux contrôler ma vie si je ne me connais pas moi-même (je suis un élément essentiel de ma vie, non?) Or depuis des années je constate que rares sont ceux qui se connaissent (qui se connaissent réellement).

On peut apprendre théoriquement de quoi est composé un être humain en lisant un livre sur la spiritualité –à la condition qu’il en parle (la science est de bonne volonté mais elle est encore très jeune, et sa connaissance de l’être humain, primitive et inadéquate). Ce blog consacré à la Connaissance de soi sensibilise ses lecteurs à l’importance de se connaître: il est conçu comme le point de départ d’une recherche qui produira de nombreux (et éminemment intéressants) résultats qui nous rendront BEAUCOUP plus heureux (dans CE monde, pas après la mort comme dit la religion).

Il y a quelques mois, alors que je parlais des sentiments et des émotions, j’ai remarqué que beaucoup de gens confondent ces deux mots et les utilisent plus ou moins comme synonymes. Il ne viendrait à l’idée de personne de dire que le cœur et l’estomac, c’est la même chose, n’est-ce pas? C’est élémentaire! Et pourquoi est-ce élémentaire? Parce qu’on l’a appris à l’école (en lisant des livres d’anatomie). Eh bien, en lisant des livres sur la spiritualité, il devient ÉLÉMENTAIRE qu’une émotion est très différente d’un sentiment (pour plus de détails voir
Sentiments et émotions: un peu de théorie, Gérer ses émotions, Origine des émotions, Apaiser les émotions et Les émotions).

En fait, la spiritualité étudie de nombreux plans d’existence, et certains sont si intéressants qu’elle a tendance à mésestimer émotions, sentiments et pensées (qu’elle considère généralement comme des obstacles1 sur la voie du "bonheur qui dure"). Toutes les formes de spiritualité ont développés des moyens astucieux de mettre tout cela au repos (parfois de façon permanente mais le plus souvent temporairement) et de réaliser ce qu’elles appellent «le silence mental».

Une fois «le silence mental» réalisé, notre être psychologique (émotions, sentiments, pensées) devient si calme qu’il n’est plus un obstacle (et devient transparent) aux plans supérieurs de conscience qui font partie de nous (et que nous ne connaissons pas, car ces trois sont si actifs et agités qu’ils nous empêchent de les voir). Ces composantes de notre être deviennent donc perceptibles et révèlent leurs caractéristiques –super intéressantes- dont une qui nous rend TOUJOURS heureux –quoi qu’il arrive- de façon égale (pas parfois plus heureux et parfois moins heureux).

Donc la première étape est de connaître ce qu’est un être humain. Mais ce n’est que de la théorie, ce qui est loin d’être suffisant. Après il faut «partir à l’aventure» (c’est une étape remplie de découvertes très intéressantes). On est à la fois le chercheur et la chose recherchée; on part en quête… de soi-même. Au bout du voyage on se connaît dans les moindres détails. D’abord on est heureux –plus heureux que dans nos rêves les plus fous.

Mais il y a plus (infiniment plus). On s’aperçoit très tôt qu’on est fait de la même manière (ou selon le même plan) que l’univers («en haut comme en bas» disait Hermès Trismégiste): ce qui fait que, se connaissant, on connaît du coup tout l'univers et on peut facilement agir sur tous ses points. Autrement dit on peut infiniment plus qu’on croit qu’on peut. Tu comprends maintenant pourquoi je dis qu'une divinité gît, inconnue, au centre de l'Homme.

Le dicton dit vrai: CHERCHES ET TU TROUVERAS. Si l’on cherche RÉELLEMENT (= sérieusement, pas une fois de temps en temps), il est impossible de ne pas trouver. IMPOSSIBLE.

Le mental est curieux de nature: lorsqu’on prononce les mots de CONNAISSANCE DE SOI, alors il ouvre un œil puis l’autre, très intéressé à apprendre. Mais si on prononce ensuite le mot ASPIRATION, alors son intérêt retombe et il se rendort. C’est que l’aspiration est une qualité de l’âme, pas du mental. Et comme il ne croit généralement pas à l’âme (ou s’il y croit parfois, il ne peut rien en connaître), l’aspiration, il ne sait pas vraiment ce que c’est. Le danger est alors de
croire que ce n’est pas un moyen très pratique.

Mais c’est faux! C’est si pratique que c’est la fin définitive du RÈGNE du mental sur nous (pas la fin du mental du tout, mais la fin de sa suprématie2 sur nous). J’ai dit quelque part que LE MENTAL EST UN BON SERVITEUR, MAIS UN MAUVAIS MAÎTRE.

Au départ, le plus souvent, nous avons peu d’aspiration (parce que n’avons pas appris à la développer). Alors il n’y a pas 36 façons: il faut apprendre, c’est tout. Au tout début, ça peut paraître difficile (c’est parce que c’est nouveau, alors on ne sait pas exactement quoi3 faire). Mais l’aspiration, c’est comme un bébé: plus on la nourrit, plus elle croît.

L’ASPIRATION est si importante que je lui consacrerai un prochain article.
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1 Ce n’est un obstacle que par rapport à ces merveilleux plans «supérieurs» de conscience qu’ils nous empêchent de connaître par leur agitation; en soi ils ne sont pas un obstacle du tout : c’est une partie de nous (mais une toute petite partie). 2. On n’est même pas libre de porter un verre d’eau à ses lèvres sans que ce ne soit autorisé par le mental : c’est un statut d’esclave, pas d’Homme libre. 3. C’est là que l’exemple de quelqu’un qui a cette aspiration –comme un maître spirituel- peut nous être utile (mais n’est cependant pas obligatoire).












«Incarner le personnage»




Dans un précédent article j’ai tenté d’inférer la nécessité de l’existence de l’âme du fait même de notre existence (voir Notre être véritable). Mais qu’est-ce que cette mystérieuse ÂME que je suis censé avoir, et surtout quelle relation a-t-elle avec moi? Pour expliquer cela il m’est apparu approprié d’utiliser l’exemple de l’acteur et son personnage.

Tout d’abord, une évidence: l’acteur n’est pas AUTRE que son personnage, c’est la même personne. Si l’on comprend que l’acteur représente l’âme éternelle et divine, et que MOI, c’est le personnage, alors il devient évident que cette âme est «plus moi que moi» (et que ce n’est pas le personnage qui a un acteur, mais plutôt l’acteur qui incarne le personnage). En fait lorsque j’en deviens conscient, je n’ai pas l’impression de connaître une «autre personne» mais d’être devenu «le vrai moi», d’être complet, réalisé. Et ça ne détruit rien de ce que je suis, ça s’ajoute. Je suis donc plus moi que moi. L’impression est que j’étais adolescent et je suis devenu adulte; et être adulte, c’est cent fois mieux qu’être adolescent, non? On a donc tout avantage à devenir conscient de ce moi véritable qu’est l’âme.

En fait l’âme est DÉJÀ consciente d’être moi, c’est moi qui ne sais pas qu’en réalité je suis l’âme (tout comme l’acteur SAIT qu’il joue un personnage). Bientôt les conditions seront beaucoup plus faciles pour faire cette découverte en tant qu’espèce, simplement parce que le temps est venu (auparavant ce ne pouvait être qu’un accomplissement individuel, comme le ferait un «sage»).

On dit de l’acteur qu’il «entre dans la peau de son personnage», qu’il «habite, incarne son personnage». En fait ces deux (acteur/personnage) sont de nature très différente: le personnage n’a qu’une brève existence, une sorte de costume ou de masque1 que l’acteur endosse le temps d’un rôle; cela implique, naturellement, que l’acteur vit BEAUCOUP plus longtemps que son personnage (on peut même dire qu’il lui survit). De cette évidence on peut déjà comprendre que cette âme que je ne connais pas vit beaucoup plus longtemps que le petit moi qui dure une centaine d’années puis disparaît.

Mais ce n’est pas tout. L’acteur peut exister sans le personnage, mais ce dernier n’existe pas sans un acteur qui lui prête vie. Si l’acteur correspond à l’âme, on peut en conclure que celui que je crois que je suis est le personnage, et aussi que sans l’âme (= le véritable moi) je n’existerais pas.

Puisque je suis le personnage, certains en déduisent faussement que je suis la marionnette de l’âme. Ils se trompent complètement; en fait, c’est tout le contraire, et le personnage dépend des circonstances de la pièce, mais non l’acteur qui, lui, est libre. J’ai donc tout avantage à devenir conscient de l’âme qui est ma vraie nature (donc «plus moi que moi»).
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1. Dans l’Antiquité l’acteur portait un masque à la bouche très grande et proéminente (appelé per sona : résonner à travers) qui lui permettait d’être entendu partout dans l’amphitéâtre. À l’époque moderne l’acteur porte rarement un masque mais le mot PERSONNAGE est resté.









Le MOI véritable




Dans ce blog j’ai souvent parlé de «notre être véritable», que j’appelle aussi «être central» et que nous appelons généralement ÂME. Cet être vrai est si discret et inconnu de chacun, que certains doutent même de son existence, surtout à notre époque hyper rationnelle où nous ne sommes pas sensibles à tout ce qui n’est pas strictement physique ou du moins «raisonnable» (et notre définition de ce qui est raisonnable est TRÈS étroite et limitative).

Normal en un sens puisqu’à notre époque matérialiste les choses de l’esprit sont suspectes (en fait nous appelons esprit une mince croûte superficielle de ce qu’est véritablement l’esprit). La science même, qui est très objective, et aussi très jeune (ses premiers balbutiements remontent à peine à l’Antiquité grecque) ne dit pas que l’âme n’existe pas; elle dit «présentement nous n’avons aucune preuve de son existence». De plus, nous nous méfions du mot âme, souvent associé à la religion, ce qui nous la rend automatiquement suspecte.

Il y a 2300 ans Démocrite (le philosophe matérialiste grec), après avoir étudié l’univers, en a déduit l’existence de l’atome sans jamais l’avoir vu (cf. Démocrite dans Des atomes tout-puissants). Est-il possible en regardant cette merveilleuse Nature (et sa stratégie de développement: l’Évolution), d’en déduire l’existence d’une âme divine et éternelle et cela, sans la voir?

Nous savons que notre corps est composé de nombreux organes (l’un d’eux étant le cœur). Le cœur est super important puisque sans lui notre corps ne pourrait pas vivre. De même cet être unique et très complexe qu’est l’Homme est formé de nombreuses parties et une partie primordiale (et même «centrale») de l’Homme s’appelle ÂME. Bien que normalement on ne puisse pas la voir, l’âme permet à notre être d’exister; on peut donc en déduire la nécessité de l’existence de l’âme puisque sans elle, rien de ce qui compose un Homme n’existerait.

Quand à la prétendue explication de la science, elle est loin de me satisfaire. Je peux accepter que la science ignore des choses ou n’en aie qu’une conception limitée (après tout elle est encore très jeune), mais quand elle me présente sa pauvre explication comme LA vérité, alors j’ai du mal à la prendre au sérieux. Elle ne croit pas à l’âme, soit. Mais la spiritualité –qui est basée sur l’expérimentation, comme la science- AFFIRME que l’âme existe (et nous donne les moyens de le vérifier). Alors de quel droit la science dénigre-t-elle la spiritualité? A-t-elle le monopole de la vérité? La science n’a pas aimé que la religion du Moyen Âge dise: «Hors de l’Église point de salut», devra-t-on dire un jour: «Hors de la science point de salut»?

Les preuves de la science ne sont valables que pour la science. Elle a prouvé le phénomène de l’Évolution, qu’elle nous présente très sérieusement comme l’explication vraie. Dans un autre article (voir La boîte vide) j’ai expliqué qu’on ne peut retirer d’une boîte une chose qui ne s’y trouve pas déjà. Si l’Évolution a su produire un être mental appelé Homme c’est parce que le mental était DÉJÀ présent dans la Nature (en principe, bien sûr): selon Sri Aurobindo il y a une «in-volution» qui précède toute É-VOLUTION. Essayez donc de faire pousser un arbre sans aucune graine préalable.

L’Homme, être mental, a pu é-voluer à partir du singe parce que le mental existait DÉJÀ dans la Nature (en principe, en «potentialité», c.a.d. sous forme de graine). Et la Nature –qui est très complexe- comprend de nombreux plans d’existence (dont le nombre et la nomenclature varie selon les systèmes). Mais la science ne reconnaît –et donc n’étudie- qu’un seul de ces plans: le physique (qu’elle excelle à étudier d’ailleurs). Et sur le plan physique, surprise, PAS D’ÂME!
Ce n’est donc pas par la science que nous pourrons apprendre quoi que ce soit sur l’âme.

L’âme existe RÉELLEMENT. Cette âme éternelle et divine est même notre véritable nature. À travers les âges et dans tous les pays des personnes (que nous qualifions de «sages») en témoignent. Il est primordial de connaître ce «moi plus moi que moi» car il a des caractéristiques super intéressantes qui rendent notre vie incroyablement plus heureuse (+ toute sortes de choses éminemment souhaitables).


(Cette mystérieuse ÂME que je suis censé avoir, quelle relation a-t-elle avec moi? C’est ce que j’expliquerai prochainement dans "Incarner le personnage").







Des atomes tout-puissants


Ami lecteur je te salue

La science –qui est encore dans l’enfance puisqu’elle n’existe que depuis l’antiquité grecque- a de toute évidence des limitations fondamentales qu’elle devra absolument surmonter pour pouvoir aller plus loin. Mais dire cela n’est pas du tout une condamnation (un enfant aussi est beaucoup plus limité qu’un adulte, mais ce n’est pas une raison pour s’en débarrasser, non?) Simplement il lui faut croître encore. Et cela se fera (un enfant ne reste pas indéfiniment un enfant: un jour il sera adulte).

Un des signes que nous approchons d’une nouvelle ère pour l’humanité est la découverte au 20e siècle de l'atome (redécouverte plutôt puisque la conception théorique de Démocrite1 remonte à 2300 ans). Mais la science en donne une explication des plus primitives. Il lui suffirait de voir l’ensemble des atomes tel qu’il est réellement pour que l’humanité dans son ensemble fasse un ÉNORME bond en avant.

Les connaissances qui lui manque, la spiritualité -qui n’est pas meilleure que la science, simplement différente- les possède et la science a tort de les négliger. On ne peut comprendre la science que si on admet qu’elle est encore dans l’enfance. D’une part elle veut connaître les choses par elle-même sans parti-pris, et d’autre part, si elle veut connaître une chose et qu’on lui dise que la spiritualité connaît la réponse, immédiatement elle fait preuve d’un parti-pris très puéril.

Selon ses propres dires, la science n’a qu’une raison d’être: rendre l’humanité heureuse; mais qui est cet être humain qu’elle veut rendre heureux? La spiritualité a étudié cela en détail, et la science aurait avantage à en tenir compte (sous peine d’allonger considérablement son propre chemin). Personnellement, je fais usage de tout moyen que je trouve utile pour ma vie, peu importe sa provenance.

La science est souvent qualifiée de matérialiste parce qu’elle n’étudie que le plan matériel. La spiritualité enseigne (et donne les moyens d’explorer) de nombreux autres plans (qui ont chacun leur nature et caractéristiques propres). Par exemple, la science a étudié le plan matériel et déclare qu’en vertu de la loi de gravité un corps qui flotte dans l’air est impossible; pourtant dans tous les pays et à toutes les époques, il y a eu des cas AVÉRÉS de lévitation. Qu’est-ce que cela veut dire? Se pourrait-il que ces personnes (par leur évolution, sainteté, etc.) aient touché un plan de conscience où la loi matérielle de gravité ne joue plus?

Donc la science a découvert l’existence de l’atome et s’est aperçue que ce corpuscule infiniment petit contient une force infiniment grande; et qu’est-ce qu’elle s’est empressée de faire de cette connaissance? Une BOMBE. Heureusement cette toute jeune science, qui enseigne que TOUTE matière est fait d’atomes, ne sait extraire l’énergie que de rares matières lourdes (comme l’uranium), et ce, par des moyens primitifs et fort couteux –en VIOLENTANT horriblement la matière.

La distinction science/spiritualité2 m’apparaît donc comme une importante limitation à notre connaissance des choses; elle doit être (et sera) dépassée. Présentement nous sommes au point où c’est INÉVITABLE. La spiritualité dit que l’Absolu (ou Dieu), omnipotent, a créé tout l’univers. La science dit que tout ce qui existe est constitué d’atomes infiniment petits recélant une force infiniment grande. Et si ces deux disaient la même chose (avec des mots différents puisque leurs méthodes sont différentes)?
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1. Philosophe matérialiste grec (460-370 av. JC). Ayant étudié l’univers il en déduit la nécessité de l’existence de l’atome longtemps avant que les Hommes aient des microscopes assez puissants pour le voir (tout comme les spiritualistes ont déduit l’existence d’un Dieu créateur de l’univers longtemps avant d’en devenir conscients). 2. SCIENCE + SPIRITUALITÉ = CONNAISSANCE .









La réconciliation des frères ennemis











Il y a quelque temps la paix entre Israël et les Palestiniens est revenue à l’ordre du jour (pour la Xième fois) et on a suggéré la création de 2 pays indépendants; il existe même une «Feuille de route» (une de plus…) pour réaliser cela. Depuis un an j’ai consacré 3 articles à la question israélienne (pour plus de détails, voir Le conflit Israélo-Palestinien, Guerre à Gaza et Le racisme réincarné). Or, je ne suis ni pro-Israël ni pro-Palestiniens puisqu’il est évident pour moi que tout le monde a quelque chose d’intéressant à offrir qui peut enrichir le monde. Pourquoi écrire autant sur ces 2 peuples qui se détestent mutuellement et de façon si radicale alors?

Dans une même famille, si deux frères ne sont pas en bons termes, il n’y a pas un simple froid entre eux: ils se DÉTESTENT vraiment; et lorsqu’ils sont en bons termes, ils S’AIMENT vraiment (beaucoup plus que deux hommes de familles différentes). Pourquoi? Parce que leur lien est émotif, pas raisonnable. Or, selon l’Ancien Testament des Chrétiens (= la Torah des Juifs), Israéliens et Palestiniens sont frères car ils ont le même père (voir l’histoire dans
Guerre à Gaza).

Il y a près de deux ans (je crois) moi qui ne suis pourtant pas religieux, j’ai participé pendant 2 semaines à un forum de discussion sur la religion –sur un autre site- composé d’une majorité de Français (la plupart de souche française et beaucoup, d’origine arabe). Et là j’ai vu une chose très intéressante (et instructive). BEAUCOUP des sujets de discussion portaient sur les différences Chrétiens/Musulmans (du genre mon dieu est plus grand que le tien).

Ça m’a permis de comprendre pourquoi deux personnes d’origine différente se comprennent tellement peu qu’ils en arrivent à se détester (on était en France, alors bien sûr ce n’est qu’une guerre de mots, mais au Proche-Orient, c’est un véritable conflit).
En fait il existe UNE espèce humaine sur Terre composée de 195 pays (tout comme mon corps est composé de multiples organes qui ensemble me permettent de vivre et d’agir). Si un de ces organes se croit indépendant des autres et recherche son développement personnel au détriment de l’ensemble, cela produit un désordre et je suis malade, mais si un pays veut se développer au détriment des autres, on croit que c’est normal. Ces deux peuples incarnent la haine dans le monde: cela réglé, toute autre haine, n’importe où dans le monde, individuelle ou collective, est sûre de régresser et de disparaître (progressivement bien sûr). Donc, je m’intéresse de près à la situation du Proche-Orient parce que cela réglé, je serai -et tout le monde sera- plus libre sur la Terre. On oublie toujours que NOUS SOMMES TOUS RELIÉS: comment puis-je être PLEINEMENT heureux si ça va mal là?

Donc, j’ai BESOIN d’une harmonie entre Israéliens et Palestiniens pour que je puisse vivre en harmonie. Sinon je peux vivre, certes, mais comme maintenant: pas très harmonieusement, et même assez chaotiquement. Peu importe la distance puisque NOUS SOMMES TOUS RELIÉS. Si mon cœur fait des siennes, je ne peux pas bien aller: C’EST IMPOSSIBLE. Et si le Proche-Orient s’entre-déchire, c’est TOUTE la Terre qui va mal (donc moi aussi).

Créer deux pays indépendants ne règlera rien. Ils continueront à se détester de part et d’autre de leurs frontières, c’est tout. Une véritable solution serait que ces deux peuples habitent un unique pays, peu importe que ce soit réaliste ou non AUJOURD’HUI: il n’y a AUCUNE autre solution valable. QUAND ça se produira (parce que c’est SÛR de se produire –et plus tôt qu’on ne croit), ça voudra dire que leur haine mutuelle n’existe plus (et donc que la haine dans le monde sera sur le point de disparaître –ces 2 peuples sont «l’échantillon-témoin1»). Ainsi UNE NOUVELLE ÈRE SERAIT OUVERTE POUR L’ENSEMBLE DE L’HUMANITÉ.
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1. Les scientifiques n’ont pas besoin d’analyser toute l’eau de l’Océan Atlantique pour connaître sa composition: des échantillons-témoins leur suffisent. Eh bien (pour des raisons trop longues à expliquer ici) le Proche-Orient est «l’échantillon-témoin» de la Terre pour la haine.








Une époque pas comme les autres





Nous vivons à une époque unique, extraordinaire. Bien sûr chaque époque est unique, mais la nôtre l’est un peu plus, si l’on peut dire: il n’y en a pas deux comme elle. C’est l’époque où les choses promises seront réalisées. Et nous sommes LÀ. Depuis des siècles ou des millénaires des prophètes ont dit ce qu’ils voyaient pour notre espèce. Mais c’était toujours pour plus tard; les siècles ont passés, et maintenant ça y est. Nous y sommes! C’EST L’HEURE. «Et les choses promises seront réalisées». Maintenant, nous allons voir. Maintenant, nous allons vivre la chose.

On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, selon notre tournure d’esprit. Pour les prophètes, c’est pareil: il y a ceux qui ont vu la mort de notre espèce, et ceux qui prédisent sa nouvelle naissance. Et pourtant ils disent tous la même chose. Comment cela se peut-il?

En fait c’est simple puisqu’il ne s’agit là que d’un phénomène de croissance somme toute très ordinaire. Une croissance, qu’est-ce que c’est? C’est un phénomène temporel de transition, très courant par lequel un «petit» devient un «grand». C’est très banal: on voit ça tous les jours et ce n’est rien de nouveau; c’est peut-être l’échelle qui est nouvelle pour nous: une espèce qui devient une autre espèce, on ne voit pas ça tous les jours; il faudrait remonter à l’époque où des singes sont devenus des Hommes pour cela. Maintenant le cycle se répète: l’Homme va donner naissance à «l’Homme après l’Homme». Et comme «l’Homme après l’Homme» on ne sait pas ce que c’est, ça inquiète un peu. On redoute l’INCONNU. Normal, non?

Tout le monde connaît le phénomène. Un enfant grandit, grandit puis devient un adulte. L’Homme de Cro-Magnon et de Néanderthal représentaient une humanité dans l’enfance (et l’australopithèque, le nouveau-né humain). Depuis plusieurs siècles elle passe par cet âge ingrat appelé adolescence. C’est difficile certes, mais aucun âge n’est éternel et ça mène à… l’âge adulte, qui est tellement mieux! Donc l’humanité d’aujourd’hui est dans l’adolescence (pas étonnant que la vie soit faite de moments heureux ALTERNANT avec des moments malheureux, alors que l’état NATUREL est une joie inaltérable, qui ne bouge pas, puisque nous ne connaissons pas encore ce naturel-là­ –notre VRAIE NATURE).

Un adolescent devient un adulte: tout le monde est passé par là. Ce qu’on sait moins, c’est que l’adolescent que nous étions a dû mourir/disparaître pour laisser place à l’adulte que nous sommes. Et être adulte, c’est drôlement mieux, non? Il peut faire toutes sortes de choses, alors que l’adolescent peut en faire certaines, avec la permission.

Un Homme, ça n’évolue pas indéfiniment; un jour vient où il est tellement évolué que pour pouvoir continuer à se développer, il doit passer dans une autre espèce. Bien sûr que nous sommes évolués; mais ça ne veut pas du tout dire que nous sommes avancés (la nuit vient APRÈS, mais n'est pas meilleure que le jour). Eh bien, nous en sommes là (pas tout à fait mais presque: c’est IMMINENT). Ça presse, ça presse! L’urgence de la situation, on ne peut pas la dire. Aujourd’hui l’humanité suffoque sous les interminables «TU NE PEUX PAS» de ce faiseur de lois qu’est le mental. Il faut vraiment être conscient d’une autre vie, libre et heureuse, pour voir que le mental, malgré sa bonne volonté, nous emprisonne dans un terrible carcan d’impossibilités (alors que sans ses lois, tout est possible car la matière est libre).

Tout le monde sent que quelque chose doit se passer. Mais quoi, ça on ne sait pas. Il n’y a qu’à voir: les événements autour sont impossibles, et nous étouffons. C’est presque au point impossible déjà. Les Hommes sensibles regardent et se questionnent: «Quoi! C’est ça la vie?»

Un jour, il y a des millions d’années, des amphibiens suffoquaient dans leur mare de boue. Alors ils ont dû inventer la respiration pulmonaire, sinon ils crèveraient. Mais cela leur a permis d’aller à la prochaine étape de l’évolution: ils ont formé les mammifères. Aujourd’hui des Hommes cherchent désespérément AUTRE CHOSE. N’importe quoi mais QUE ÇA CHANGE, bon sang! La merveille, c’est qu’IL Y A QUELQUE CHOSE. On ne tombe pas dans rien: IL Y A QUELQUE CHOSE, et dès que nous aurons fait le pas nécessaire nous nous en apercevrons (ou plutôt ça se révèlera à nous). Le mot APOCALYPSE veut dire révélation.



Alors il faut aspirer de toutes nos forces à cette APOCALYPSE. C’est tout à notre avantage, n’est-ce pas.














Le garde-fou








Notre faculté de raisonner ne cesse de m’étonner car, bien employée, elle peut nous mener à la prochaine étape de l’évolution. En fait si le mental est un escalier, la raison est le garde-fou qui nous empêche de tomber. Mais l’escalier n’est qu’un moyen très pratique pour me rendre à la pièce du dessus. Sans escalier il est presque impossible (ou très difficile) de m’y rendre. Mais ce qui est important, c’est là où je veux me rendre: la pièce du dessus. Quand j’y serai, l’escalier ne me sera plus d’aucune utilité (sauf éventuellement pour redescendre). Je serai libre alors d’explorer la pièce à ma guise.

Pouvoir raisonner est donc extraordinaire. Et de toutes les créatures, c’est seulement nous, êtres humains, qui sommes dotés de raison. Y a pas à dire, la Nature savait ce qu’elle faisait quand elle a fait sortir l’Homme du singe (par l’intermédiaire de sa stratégie de développement: l’évolution, bien sûr). Ceux qui croient que tout cela est le fruit du hasard n’avaient pas toutes les données.

Qu’est-ce qu’il y a dans la pièce du dessus? Ça on ne sait pas encore puisqu’on n’y est jamais allé. Mystère donc. Mais l’escalier mène LÀ. Irons-nous là-haut ou préférons-nous rester ici?







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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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