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NDE (Near Death Experience)



 
Une des choses qui pèse le plus sur l’humanité et l’empêche d’être pleinement heureuse, c’est l’idée millénaire que nous allons mourir un jour. On peut dire sans craindre de se tromper que tant que la mort existera cela finira toujours mal.

 
Nous avons l’habitude d’opposer vie et mort. Et puisque nous sommes du côté de la vie, forcément la mort inquiète un peu, d’autant plus que nous n’avons aucun contrôle sur elle: elle peut survenir à tout moment; et puis qu’arrive-il lorsque nous sommes morts? Là, opinions et croyances divergent, mais nous n’avons aucune certitude, puisque personne n’est revenu “du royaume des morts” pour nous dire ce qu’il y a.

 
NOTE.  Il suffit de réfléchir un peu pour voir que si nous opposons vie et mort,  cela prouve que nous ne savons pas ce qu’est la Vie (explication dans La Vie). La mort n’est pas le contraire  de la Vie : elle en fait partie. La mort est la perte du corps, et l’Homme est beaucoup plus qu’un corps.
vie et Vie. Au moyen de la majuscule je distingue la Vie (V majuscule) telle qu’on la trouve sur son propre plan d’existence (la religion l’appelle Vie Éternelle) et sa manifestation terrestre temporaire (vie); vie et Vie sont donc deux mots distincts.


Or il y a des gens qui n’ont pas cette incertitude, car ils “savent”. On a vu à la télé ou entendu parler de certaines personnes qui étaient cliniquement mortes pendant plusieurs minutes, puis qui sont revenues à la vie, et qui ont raconté leur “expérience de la mort” en ajoutant que mourir est une chose agréable, et pas du tout l’anéantissement de l’être que l’on croit généralement.


On trouve des exemples de ces “ressuscités” à toutes les époques et dans beaucoup de payssceptique, mais davantage à notre époque où les techniques médicales de réanimation ont beaucoup progressé. Parallèlement à cela, on constate que le nombre de sceptiques a beaucoup augmenté.


Il convient alors de se questionner sur l’utilité de ce scepticisme. Il ne fait aucun doute qu’être sceptique protège de toutes sortes de superstitions et de fausses connaissances. Mais c’est aussi une limitation importante: à cause de lui nous n’avons pas accès à des connaissances dont nous n’avons  pas personnellement l’expérience. Dans ce cas on dit que le scepticisme est déraisonnable et il indique un grave manque de confiance  (comme par exemple un sceptique qui lirait le journal du matin et vérifierait personnellement tous les faits rapportés car il ne fait pas confiance aux journalistes). `


Mon expérience montre que c’est souvent le contraire: si d’emblée l’on fait confiance à quelqu’un, il tâchera alors de se montrer digne de notre confiance (la confiance engendre la  confiance). Dans le cas de la mort, si je suis sceptique je ne saurai ce qui se passe à ce moment-là que lorsque je serai moi-même mort. Ridicule, non?


J’ai mentionné que ces NDE (ou expérience de la mort) ont eu lieu dans divers pays et à différentes époques. Or en lisant ces récits, on ne peut qu’être frappé par leur étrange concordance: impression de voir son corps de l’extérieur, de voyager dans un tunnel, de revoir sa vie, etc.


Nous croyons que la vie est la période entre la naissance et la mort. Mais nous ne savons pas ce qu’est la vie. En fait, la “vie” est une manifestation de la “Vie”. Cette manifestation peut cesser de “se manifester” mais la Vie, elle, ne cesse jamais de “vivre” (sinon ce ne serait plus la Vie mais la mort).
Il est utopique de croire qu’un jour la science médicale aura tant progressé qu’elle trouvera le secret de l’immortalité, mais ce qu’on peut envisager pour l’être humain, c’est que sa  conception de la Vie lui montre que MOURIR FAIT PARTIE DE LA VIE et que lorsqu’il quitte la vie il fait encore partie de la Vie.


On croit qu’aujourd’hui on est vivant, et qu’un jour on sera mort. Mais puisqu’on ne sait pas ce qu’est la Vie, comment pouvons-nous savoir que  nous sommes vivants aujourd’hui? (on peut se poser la question, non?) Et quelle preuve avons-nous que de l’autre côté (du côté de la “mort”) nous ne sommes pas vivants aussi? (peut-être même PLUS vivants –ou vivants d’une manière complètement inconnue)


Or des milliers de gens (qui ne se connaissaient pas) ont dit la même chose: même après avoir été déclarés morts, ils étaient parfaitement vivants, avec tous leurs souvenirs terrestres, leur caractère habituel, etc. La SEULE différence, c’est qu’ils n’avaient plus de corps physique. Accidentellement ils ont eu la même expérience que connaissent les mystiques et les “maîtres spirituels” du monde entier:


AVEC OU SANS CORPS ON EST TOUJOURS VIVANT

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La réalité et les apparences






      Les apparences sont très importantes pour nous, êtres humains; d’ailleurs notre langage le prouve amplement (juger sur les apparences, sauver les apparences, apparence trompeuse, flatteuse, engageante, etc.); en fait, avec les années je me suis peu à peu aperçu que nous sommes incapables de voir les choses et les êtres tels qu’ils sont; ça veut dire que nous ne voyons RIEN du monde tel qu’il est réellementchar


Nous naissons, vivons et mourons, bref nous traversons la vie… sans jamais connaître la réalité.  Nous ne voyons du monde que l’apparence que nous montrent nos lunettes mentales déformantes. Tout comme un chat ne voit pas LE monde, mais SON monde, un monde très félin, de même la faculté mentale de chaque individu colore LE monde; dès lors il ne voit pas LE monde mais SON monde.


Nous avons même une science qui nous dit comment est le monde (Nous affirmons sérieusement qu’il y a telle et telle loi, et nous pouvons prouver ce que nous disons) Ce n’est pas tout à fait faux, mais c’est une toute petite apparence superficielle d’une vaste réalité que nous ne connaissons pas. La science étudie le domaine de la matière et en tire des lois: “En vertu de la loi de gravité, un corps qui flotte dans l’air est impossible”. Donc, selon ce mental qui se permet de nous dire ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, la lévitation n’est pas possible, et ce, même s’il y a plusieurs cas attestés dans de nombreux pays et à toutes les époques. Être sceptique dans ce cas frise l’ignorance pure et est déraisonnable.

 
Sri Aurobindo La spiritualité, qui a étudié le mental de près, a déclaré que “le monde est illusion”, et Mère (la compagne de Sri Aurobindo) après s’êtMèrere minutieusement penchée sur le mental pendant des années a dit de lui qu’il recouvre la réalité “d’un sortilège” (c’est son propre mot). Attention! Les mots sont importants. Un MIRAGE, c’est quelque chose que l’on voit mais qui n’existe pas en réalité, tandis qu’une ILLUSION, c’est quelque chose qui existe, mais qu’on voit autre qu’il n’est en réalité (ou dont on ne voit qu’une apparence). Et un sortilège nous empêche de voir la réalité en nous montrant la chose sous une apparence trompeuse.  Dans cette même conversation, Mère comparait le mental à une pelure d’oignon: “une pelure d’oignon, c’est terriblement mince, mais rien ne passe à travers”. Autrement dit le mental met un mince voile entre nous et la réalité.


Quand on dit à quelqu’un qu’il ne perçoit qu’une apparence de réalité, son premier réflexe est souvent de demander: “Mais alors, à quoi ressemble la réalité?” C’est sans importance! De toute façon pas un sur 1 million (c’est un euphémisme!) ne pourrait supporter de voir la réalité telle qu’elle est. Personnellement, j’accorde une certaine importance (ou une importance certaine) aux apparences; il faut seulement savoir que ces apparences  cachent une réalité que nous avons avantage à connaître (un masque aussi cache le visage; il convient de savoir qui se cache derrière ce masque, mais ça ne veut pas dire que le masque est mauvais ou qu’il est inutile). Puisque le mental NE PEUT PAS voir la réalité, ce N’EST PAS avec lui que nous pouvons la connaître.


D’ailleurs, avec du recul on peut voir les choses autrement: peut-être que LA RÉALITÉ PORTE UN MASQUE POUR QU’ON PUISSE SUPPORTER SON ÉCLAT, QUI AUTREMENT SERAIT INSOUTENABLE (de même qu’un astronaute ne peut pas atterrir sur le soleil car la chaleur y est insoutenable). Quoi qu’il en soit, si c’est la réalité des êtres et des choses que nous voulons connaître, il faut devenir conscient de quelque chose qui le peut (comme ce “moi véritable”), le mental, lui, ne le peut pas; et si on ne peut pas CHERCHER SON MOI VÉRITABLE présentement, c’est OK aussi; il faut seulement savoir que tout ce qu’on voit est coloré (comme quelqu’un qui ne verrait le monde qu’à travers des lunettes de soleil).

binaire
À cause de sa structure binaire, le mental raisonne que “ou bien on voit la réalité, ou bien on voit une apparence”: c’est l’un ou c’est l’autre. Mais ce n’est pas comme ça du tout; les choses ne sont pas doubles comme il croit, mais multiples. Quand on dissout l’illusion matérielle, on ne débarque pas soudainement dans la réalité: on voit une illusion moindre –sur un autre plan (certes le monde est plus vrai, mais ce n’est pas LA réalité absolue).


Ce n’est pas le mental qui peut connaître/voir la réalité, c’est le moi véritable (l’âme), et comme cette partie centrale et très intime de notre être est encore inconsciente pour nous, il faut s’efforcer d’en devenir conscient (de la meilleure manière que l’on connaisse). Tout notre effort consistera donc à calmer le mental. Le mental réduit au silence, l’être s’universalise spontanément.


Et un être universel, ça connaît des choses universelles. Dès lors on comprend que des choses comme la télépathie, la bilocation ou la lévitation (et bien d’autres choses encore) soient parfaitement naturelles pour le vrai moi, alors qu’elles sont impossibles (ou très difficile, et ANORMALE) pour le mental.
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Mental et âme





Tournesol Salut ami 
Le plus souvent on ne “pense” pas à la “pensée”, on s’en sert, c’est tout. C’est si automatique qu’on ne “réalise” (au sens anglais de realize) généralement pas à quel point  la faculté mentale est remarquable; on raisonne peut-être qu’on n’a pas besoin de connaître une chose pour s’en servir (tout comme on peut conduire une automobile sans connaître la mécanique). Mais si on connaît bien l’outil dont on se sert, on sait alors ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire, et on n’a pas de fausses attentes. C’est donc tout à notre avantage de connaître le mental (non seulement le mental, mais TOUT de nous –d’où CONNAISSANCE DE SOI).
 
La première chose qu’on remarque, c’est que ceux qui ont étudié la faculté mentale l’ont fait à l’aide de… leur faculté mentale. Autrement dit, c’est le mental qui étudie le mental; il y a là un “conflit d’intérêt” évident; pas étonnant qu’on en aie une idée aussi inexacte et limitée. C’est exactement comme si un élève faisait corriger son devoir par un autre élève: comment ce dernier peut-il juger de ce qui est exact ou non? Par contre, s’il fait corriger son devoir par un professeur, le résultat sera bien meilleur. C’est donc quelque chose de “supérieur” au mental qui est le plus apte à connaître le mental (comme le professeur pour l’élève).
”Mais il n’y a rien de supérieur au mental: c’est ce que nous avons de plus capable”. Si, il y a: le mental l’appelle l’âme, c’est le véritable moi (“plus moi que moi”  dit la spiritualité). Naturellement, dans 99% des cas on ne connaît pas l’âme –il y a même des gens qui ne croient pas à l’âme. Curieux, c’est le “véritable moi” et ils disent que ça n’existe pas.
Mais pas si curieux que ça puisque même ceux qui croient à cette “âme” ne l’ont jamais vue (sauf rares exceptions). C’est normal, puisque cette partie intime de soi est encore inconsciente (en fait l’âme n’est pas inconsciente du tout: c’est nous qui sommes inconscients d’elle). En fait c’est simple: le mot âme est la façon ignorante du mental pour dire “vrai moi”; et après il dit “j’y crois” ou “je n’y crois pas”; c’est comme si quelqu’un disait: JE CROIS (ou JE NE CROIS PAS)  que j’existe.
On sait que le mental est une faculté commune à tout Homme qui nous permet d’avoir MA pensée, TA pensée, SA pensée. Autrement dit on a une opinion favorable ou défavorable de l’âme  avec quelque chose (le mental) qui ne sait RIEN de l’âme, mais qui se permet de dire qu’elle existe ou n’existe pas.  Tout remarquable qu’il soit, le mental n’est certainement pas la dernière étape de l’évolution (sinon il n’y aurait plus d’évolution: son ultime échelon atteint –le mental- l’évolution disparaîtrait). Il est donc raisonnable de penser qu’il sera dépassé un jour.
Au début, quand l’Homme est apparu, sa faculté mentale lui rendait d’inestimables services: au lieu de s’adapter à son environnement comme l’animal, l’Homme pouvait adapter son environnement à lui (le transformer selon SES besoins), ce qui l’amena progressivement à “découvrir” et “inventer” une multitude de choses (parfois utiles, mais pas toujours). Mais comme le mental lui rendait de fiers services, au fil des millénaires, l’Homme faisait de plus en plus appel à ce mental. Aujourd’hui l’Homme ne peut même pas porter un verre d’eau à ses lèvres sans que ce ne soit autorisé par le mental. C’est un statut d’esclave ou de prisonnier, pas d’Homme libre.
NOTE. Au risque de ne pas comprendre, il ne faut pas prendre ce qui précède au pied de la lettre ou le lire au premier degré. Je ne raconte pas les choses telles qu’elles sont réellement, mais d’une manière qui  FACILITE LA COMPRÉHENSION.
On comprend dès lors que la spiritualité se soit fixé comme but de LIBÉRER l’Homme. Mais pas tous les Hommes, seulement ceux qui sentent que la matière est un boulet qui les empêche d’avancer, d’aller plus loin (on ne LIBÈRE pas quelqu’un qui ne se sent pas PRISONNIER, n’est-ce pas).
À mon avis on trouve ici une faiblesse de la spiritualité (elle n’a pas que des qualités!) Elle ne désire pas rendre l’humanité dans son ensemble plus heureuse, mais seulement ceux qui peuvent supporter “l’air raréfié des hauteurs spirituelles” (la science non plus n’a pas réussi à apporter le bonheur à l’humanité; elle nous a seulement apporté le consumerisme que l’on connaît et qui nous éloigne toujours plus du bonheur, nous le comprenons maintenant).
On dit que le mental est “un bon serviteur mais un mauvais maître”. Si nous comprenons le sens de cette phrase, nous pourrons le traiter de façon plus juste et l’utiliser plus efficacement.
Le mental est excellent pour AGIR (faire les choses), mais il a une vision très limitée quand il s’agit de CONNAÎTRE les êtres et les choses. Normal: il n’est pas fait pour connaître (ni pour COMPRENDRE d’ailleurs, contrairement à ce qu’on croit souvent). Par contre, il n’y en a pas deux comme lui pour EXPLIQUER ce qu’une autre partie de nous (le “moi véritable” ou âme) connaît. À cause de lui nous ne voyons pas la réalité, mais une simple APPARENCE de réalité vue À TRAVERS nos lunettes mentales déformantes.
Deviens ce que tu es”, nous exhorte le sage; pas “deviens meilleur que tu es” ou “deviens quelqu’un d’autre”. C.a.d. que ce n’est pas quelque chose que je dois construire: c’est quelque chose que je suis DÉJÀ. Simplement comme j’en suis généralement inconscient, tout mon effort portera donc à en devenir conscient.
Lorsqu’on est conscient de ce véritable moi (“plus moi que moi” dit la spiritualité, qui a étudié la question de près), le monde apparait TRÈS différent. Bien sûr, on voit encore les copains, les objets familiers, la maison où on habite et toutes les choses de la vie quotidienne, mais ils semblent subtilement différents, ils sont plus vrais (“Maintenant tout a changé, et pourtant tout est le même” dit le zen). Puis on comprend: eux n’ont pas changé, c’est le REGARD que nous portons sur eux qui est différent.
Cette “âme” en laquelle certains croient et que d’autres réfutent (mais que très peu connaissent) est véritablement remarquable. Non seulement on ne perd RIEN en la découvrant, mais on GAGNE beaucoup: des connaissances incommensurablement plus étendues, une vie beaucoup plus heureuse et beaucoup plus harmonieuse, les relations avec les autres changent du tout au tout, etc. TOUT EST PLUS VRAI.


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“Mental” et “mentir”

 

 

Tournesol Salut ami Aujourd’hui, congé de philo! Au lieu de cela, ami, je prends ta main et je t’entraîne, le temps d’un article, dans mon délire imaginatif, ou peut-être dans mon délire tout court tant il est vrai qu’un Homme doit parfois cesser d’être “sensé” de la manière ordinaire afin de trouver un “sens” nouveau aux êtres et aux choses. Sens” me fait penser à “sens des mots” et par extension à ÉTYMOLOGIE (origine des mots) et moi qui adore les mots, je n’ai pu m’empêcher de philosopher à leurs sujets.

Certaines personnes ont la parole facile, et j’entends encore Dalida: “parole, parole…”. Comme dit le proverbe “la parole est d’argent, mais le silence est d’or” (MOTus et bouche cousue, dit-on aussi): il ne faut pas parler pour ne rien dire car les mots ont du pouvoir. Il y a quelque mois une amie blogueuse m’a rappelé une chose très vraie, mais que j’avais tendance à oublier: “Un seul sourire, un seul mot d'amitié et encore mieux d'amour, et tous les nuages sont dissipés” et le dictionnaire en ligne Évène  constate aussi la puissance des mots:

                      mots 

Nous savons que les mots français viennent surtout de deux langues mortes (le latin et le grec) et nous avons tendance à penser que toutes les langues mortes sont égales entre elles (“Bien sûr voyons! Une langue morte ne peut pas être plus morte qu’une autre!”) Sauf que c’est faux car nous manquons de la perspective nécessaire pour juger de façon adéquate. Au temps où un quidam pouvait déambuler en toge romaine sur la Via Liber et saluer son voisin d’un AVE AMICUS MEUS, le sanscrit était déjà une langue morte.

Parler des mots, oui, mais de quels mots? L’Homme est un être mental: aujourd’hui je parlerai donc du mot MENTAL. On notera tout d’abord que le mot français MENTAL vient du latin MENS, qui lui, vient du sanscrit MANAS (मनस्), et le Projet Babel dit du mental que“Les deux principaux ancêtres latins de cette famille sont le nom mens, gén. mentis, «esprit, intelligence» et le verbe mentiri, «mentir»”.

Cette double étymologie devrait nous mettre la puce à l’oreille quant à la nature binaire du mental; cela permet à l’Homme de distinguer deux choses là où il y a UNITÉ, mais du coup ça le rend incapable de percevoir cette unité  (explication plus bas). C’est à la fois une bonne et une mauvaise chose, la nature du mental le poussant, non pas à chercher ce qui est vrai (il n’est pas fait pour ça), mais à démontrer que ce qu’il croit qui est vrai, est effectivement vrai (autrement dit, qu’il a raison).

          

Un exercice mental que l’on donne aux étudiants en droit consiste à prouver qu’une personne est innocente; puis à prouver que la même personne, ayant fait la même chose, est coupable. Cela donne une incomparable souplesse mentale. Cela montre aussi que le mental ne cherche  pas à connaître la vérité (il en est bien incapable, le pauvre), mais à démontrer ce qui est vrai POUR LUI (autrement dit à prouver –par des “…parole, parole…”- que ce qu’il dit est plus vrai que ce que dit l’avocat d’en face).

Si SA vérité est différente de la vérité de l’autre, cela suggère qu’il n’y a pas UNE vérité, indépendante de tout ce qu’on peut en penser, mais que chacun a la sienne (d’où: c’est ENSEMBLE qu’on est le plus fort). Dans un sens, MENTAL = MENSONGE. Il faut donc sortir du mental (et non pas l’abolir) pour sortir du mensonge.

Et comme il y a 6 milliards d’êtres MENTAUX, il y a donc 6 milliards de vérités dans le monde. La spiritualité, remarquant ce “mensonge”, a dit que “le monde est illusion” et a cherché des moyens de dissiper cette illusion. Qu’est-ce qui reste quand il n’y a plus d’illusion? Est-ce que le monde disparaît? Bien sûr que non! C’est le mensonge (mentire) qui disparaît. Le monde, lui, devient vrai. En fait, ce n’est pas tout à fait exact. Le monde ne devient pas vrai: IL EST VRAI, il a toujours été vrai, il n’a jamais  cessé d’être vrai. L’illusion ne se dissipe que pour nous, les êtres humains. La matière telle qu’elle est réellement est libre.

Il n’y a que l’Homme pour ne pas voir LE monde, mais SON monde, l’illusion (ou le “mensonge”) n’existe QUE pour lui. Ce mensonge est sur le point de se dissiper collectivement, pour TOUT LE MONDE –sans distinction morale de méritoire ou non- (c’est le vrai sens du mot apocalypse, qui ne signifie pas FIN DU MONDE ou FIN DE L’HOMME, mais RÉVÉLATION car l’autre nous sera transparent, “révélé”). Quand l’illusion –l’APPARENCE- est dissipée, qu’est-ce qu’on voit? On voit le monde tel qu’il est: un véritable “paradis terrestre”. Ce qui attend l’Homme est plus beau que ses plus beaux contes de fée.

Évidemment, le mental ne ment pas volontairement. En fait un de ses deux ancêtres latins (mentior, mentiri) veut litt. dire mentir par ignorance/omission, tromper non sciemment. Autrement dit, le mental est si limité qu’il “prend des vessies pour des lanternes” et a réussi à nous convaincre que ces vessies sont en fait des lanternes. Par exemple, le mental  (ou plutôt une de ses facultés, la raison) nous a convaincu que “l’âme" –que j’appelle le vrai moi, et dont la spiritualité dit qu’il est “moi plus que moi”- n’existe pas, simplement parce que lui est INCAPABLE de la voir.

En fait le mental est excellent pour AGIR, mais pour CONNAÎTRE la réalité des êtres et des choses, il est aussi aveugle qu’une taupe. C’est un inventeur hors pair (s’il a pu inventer la batterie électrique, c’est parce qu’en observant l’énergie il y a facilement distingué un pôle positif et un pôle négatif). Mais pour CONNAÎTRE, il ne vaut rien (pas tout à fait rien, mais presque).

Bien sûr, pour connaître il est de loin meilleur que les émotions, mais comparé à la faculté inouïe qui tente de se frayer un chemin pour s’établir dans l’Homme, le mental est tout petit, infime “comme un grain de riz” dit l’upanishad. Si c’est la connaissance que l’on cherche, alors il faut aller au-delà du mental car là, le mental ne peut plus rien pour nous (même si lui se croit encore très capable).

Il y a une centaine d’années Sri Aurobindo écrivait dans un raccourci saisissant (dans Pensées et Aphorismes): “Le mental fut une aide, le mental est l’obstacle”. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? Nous savons que grâce au mental, l’Homme a pris la tête de l’évolution et domine partout sur la planète (“il est en haut de la chaîne alimentaire” dit la science). Mais maintenant le mental, qui a permis à l’Homme de progresser loin au-delà de l’animal, se croit si important et si nécessaire pour l’Homme, qu’il l’empêche de progresser: de nos jours la faculté mentale est devenue un carcan pour une majorité d’Hommes qui ont la capacité d’aller plus loin.

La matière est libre”, qu’est-ce que ça veut dire? Beaucoup de belles choses, mais avant tout que nous en sommes PRISONNIERS (c.a.d. que nous sommes LIMITÉS par la perception de troglodyte du mental); c’est pourquoi le but de la spiritualité est de nous LIBÉRER (mukti, moksha). Mais libérer de quoi? Bien sûr si je ne sens pas que je suis PRISONNIER DE (limité par) la matière telle que je la connais, je n’ai aucune raison de vouloir m’en LIBÉRER. On doit savoir que ce n’est pas du tout de la matière qu’il faut se libérer, mais du “mensonge” qui nous empêche de voir la matière telle qu’elle est.

Présentement on sait ce qu’est la matière (ou plutôt on CROIT le savoir): une personne ne peut pas être à Montréal et à Osaka en même temps; en vertu de la loi de gravité, un corps qui flotte dans l’air est impossible; tout le monde sait qu’on ne peut pas être continuellement heureux: il y a alternance de moments heureux et de moments malheureux.

Il faut savoir qu’il n’y a pas un gramme de vrai dans cela. C’est complètement faux. La matière est (et peut) BEAUCOUP plus que ce qu’on en croit. Il n’est pas question de s’illusionner ou d’imaginer des choses, alors, qu’est-ce qu’on sait VRAIMENT de la matière? On sait que tout est fait d’atomes (ça veut dire toi, moi, et tout le monde; et puis la montagne, la maison et Fido).

On sait aussi que les atomes, ça ne reste pas sagement sur place à former mon corps, ton corps, son corps, et il n’y a pas des  atomes français, des atomes canadiens et d’autres japonais: non,  c’est partout, et ça voyage continuellement partout. Alors, être à plusieurs endroits en même temps, savoir -voir et entendre- tout ce qui se passe partout (et bien d’autres choses merveilleuses) est non seulement possible, mais tout à fait naturel (sauf pour le mental, qui décidément est borné). Et dire que nous nous fions à lui.

Le mental était très bien au début, quand l’Homme était à peine sorti du singe; mais l’Homme a grandi, aujourd’hui le mental est devenu un boulet que nous traînons et qui nous empêche d’avancer/progresser (du moins une majorité d’êtres humains). Un petit pantalon d’enfant, c’était très bien quand nous étions enfants, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui

IL FAUT ALLER AU-DELA

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La matière inorganique


 SALUT AMI. Le dictionnaire nous apprend que la vie est la durée entre la naissance et la mort. Mais cette définition est très restrictive: elle suppose qu’après la mort il n’y a plus de vie; or tous ceux qui affirment qu’il y a une vie après la mort ne seront pas d’accord. La vérité est qu’on ne sait pas ce qu’est la vie, et pourtant on ose dire quelles conditions sont nécessaires à la vie: “la vie pourrait exister sur Mars car on y a découvert de l’eau (sous forme de glace) aux pôles”. Selon Wikipedia il n’existe pas encore de définition scientifique unanimement partagée de la vie.


Comme l’Homme est un être binaire, il distingue facilement deux choses là où il y a unité. C’est très pratique pour AGIR (faire les choses), mais pour CONNAÎTRE ça le limite beaucoup: cela ne lui montre qu’une apparence de réalité, au lieu de la réalité telle qu’elle est réellement. Par exemple, la réalité nous montre qu’il y a une chose qu’on appelle l’humanité; mais l’être humain ne perçoit cette chose UNE qu’après avoir d’abord distingué des hommes et des femmes; puis il raisonne qu’hommes et femmes font tous deux partie de l’humanité (ça peut se passer très vite, mais il y a toujours ces étapes).


Ainsi dans ce monde matériel (= fait de matière) il distingue deux sortes de matière: l’organique et l’inorganique; puis il raisonne qu’organique ou non, il s’agit de matière. Si cette distinction est pratique pour agir (on n’agit pas de la même manière avec la matière selon qu’elle est organique ou inorganique), cela l’empêche de reconnaître que TOUTE matière est TOUJOURS vivante. La distinction que l’Homme fait entre le vivant (végétal, animal et humain) et le reste est fausse et lui suggère que les minéraux (les pierres, les planètes) ne sont pas vivants.


Si on percevait la matière telle qu’elle est vraiment (sans distinction d’organique ou d’inorganique), alors il deviendrait tout de suite évident que toute matière est toujours vivante, mais ce n’est pas le cas; c’est pourquoi la spiritualité dit que “le monde est illusion” (ce qui veut simplement dire que nous ne le percevons pas tel qu’il est en réalité). En d’autres mots, nous ne percevons RIEN de la réalité: une APPARENCE seulement est tout ce qui “tombe sous les sens” (ce n’est pas la faute des sens, mais de ce qui perçoit à travers les sens: la faculté mentale, qui déforme la réalité).


TOUT dans ce monde est fait d’atomes, et il n’est rien de plus semblable à un atome qu’un autre atome: au niveau atomique on ne distingue pas des atomes organiques et d’autres inorganiques: c’est une distinction purement mentale,  et SEUL l’Homme fait cette distinction. La réalité montre que la montagne, la maison ou la table sont constitués des mêmes éléments que Bertrand, Nathalie, le chien, ou même le moustique qui me pique, car tous sont faits d’atomes. Si, d’une part, les atomes qui constituent la montagne et ceux qui constituent l’être humain ne sont ni organiques ni inorganiques, mais sont semblables, et que, d’autre part, un atome, ÇA BOUGE CONTINUELLEMENT (les atomes qui constituent la table seront peut-être en moi la minute d’après –et vice versa), comment pouvons-nous dire que cet homme est vivant et que cet autre ne l’est pas? Comment pouvons-nous dire que la table n’est pas vivante?


C’est une distinction purement humaine qui peut être utile pour modifier notre environnement et l’adapter à nous (agir, changer les choses), mais pour connaître ce que sont réellement les êtres et les choses qui nous entourent, c’est pitoyable: ça ne nous montre qu’une APPARENCE des choses telle que nous le font voir nos lunettes mentales déformantes.


On sait que tout est constitué d’atomes. Et l’atome, on sait ce que c’est (ou plus exactement on croit savoir ce que c’est). Et puisque l’Homme est excellent pour AGIR et FAIRE quelque chose, à mesure qu’il a une bribe de connaissance quelconque, il s’en sert. C’est ainsi qu’il s’est servi de sa (très primitive) connaissance de l’atome pour inventer toutes sortes d’applications (la bombe atomique, la médecine nucléaire, etc.) Or on ne connaît que très superficiellement les atomes. Pendant longtemps on croyait même que les atomes forment la matière, et que la matière, mon dieu, c’est très “matériel”.


Jusqu’à ce jour de 1905 où un nommé Albert Einstein a prouvé que la matière est convertible en énergie. Voilà qui est intéressant: la matière est donc de l’énergie concentrée. La science a découvert (partiellement) ce que le mysticisme sait depuis longtemps. Mais le mysticisme a une connaissance plus large et plus profonde que la science (qui elle, est plus précise par contre).


C’est probablement incompréhensible pour nous, mais pour les mystiques, la matière n’est pas seulement convertible en énergie, mais l’énergie est convertible en vie, la vie en conscience, la conscience en Dieu. Autrement dit, ultimement il n’y a que le divin, et rien d’autre. Alors, cette sorte d’exclusivité (moi je suis matérialiste, par conséquent je ne veux rien savoir de la spiritualité ou du mysticisme) m’apparaît comme une préférence mentale (pas MATÉRIELLE) qui est inadéquate pour m’aider à comprendre davantage le monde qui m’entoure.


Idem pour les spiritualistes, qui croient avoir trouvé LA réponse, mais qui s’enferment dans une logique qui les sépare/isole des autres, alors que ce qu’ils recherchent vraiment, c’est sentir qu’ils sont un avec tous les autres (tous les autres = les autres humains tout d’abord, mais aussi tout le vivant, et TOUT CE QUI EXISTE –sans distinction d’organique ou d’inorganique).


Puisque tout ce qui existe est fait d’atomes (qui se déplacent continuellement),  alors les mêmes éléments qui me composent seront peut-être dans la montagne (la table, Fido ou ce Taliban) la minute d’après, et que leurs atomes seront en moi. Je suis donc forcé de reconnaître que rien de ce qui existe ne m’est étranger, et puisque rien ne m’est étranger, ça signifie que RIEN ne peut être une menace pour moi. Je n’ai plus qu’à faire de cette conception (qui n’est qu’un potentiel) une réalité, pour être en parfaite sécurité.

Jigé


Le père, comme figure d’autorité

Tournesol

SALUT AMI. Il y a quelques jours, alors que je faisais une sorte de bilan de ma vie, je me suis souvenu d’une chose intéressante de mon adolescence qui m’a permis de comprendre l’idée inadéquate que nous nous faisons de Dieu.

Adolescent, parfois quand j’étais seul et que je m’apprêtais à faire une chose que je croyais mal, il me semnonblais entendre la voix réprobatrice de mon père: “Non!” Puis le temps a passé, je suis devenu jeune adulte, et la voix de mon père a cessé de se faire entendre. J’ai trouvé ce souvenir très instructif. Il est courant en psychologie de dire que  “la voix du père” est une projection de ce que JE crois qui est bien ou mal. Pourquoi le père? Parce que pour l’enfant, c’est LA figure d’autorité présente dans sa vie qui lui apprend ce qui est bien et ce qui est mal. 

Puisque le père représente toute figure d’autorité, il représente aussi l’image que je me fais de Dieu. Tout comme je perçois mon père différemment maintenant qu’au temps de mon  enfance, on peut dire que l’idée que l’Homme se fait de Dieu a évolué à mesure qu’il grandissait.

Pour l’Augodstralopithèque (l’Homme à peine sorti du grand singe), Dieu prenait la forme du tonnerre, de l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles qui avait le pouvoir d’anéantir l’harmonie de son monde; le seul dieu qu’il connaissait, c’était son monde, et toutes les mauvaises choses qui arrivaient, c’était “dieu en colère” contre lui. Beaucoup plus tard, l’Homme ayant grandi et dépassé ces premières peurs, il imaginait que les cieux étaient peuplés d’êtres géants, invisibles et  puissants, mais faits à son image, avec des qualités et des défauts.

Plus tard encore, dominant cette “société des dieux” (hommes et femmes comme lui –ou plutôt dieux et déesses), il imagina un Dieu unique, si grand qu’Il n’avait plus rien en commun avec lui; c’est l’âge du monothéisme où un Dieu plein de compassion veille sur ses créatures (qu’Il a créé, comme un potier crée un vase ou un horloger, une horloge). Aujourd’hui, l’Homme en est là. Mais cet âge d’un étrange monothéisme touche à sa fin. C’est imminent, tous les signes le montrent (quelques dizaines d’années tout au plus). Ce sera suivi par quoi? Qu’est-ce qui est plus grand qu’un Dieu unique? Et…  si l’Homme en avait fini des dieux? S’il avait assez grandi pour cesser d’adorer quelqu’un d’extérieur à lui, et qu’il soit prêt à prendre son destin en main?

Si l’Homme découvrait que cet être tout puissant n’est pas extérieur à lui, mais EN LUI? Si c’était lui-même (potentiellement bien sûr)? Et les paroles du sage nous reviennent: “Un dieu tout puissant se cache en lui”. Alors l’Homme n’aurait de cesse de découvrir ce dieu intérieur, et de faire une réalité de ce potentiel. L’exhortation: “Deviens ce que tu es” est claire maintenant; ça signifie

Deviens le dieu que tu es

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“Avec le temps toute chose engendre son contraire”

 

Tournesol

SALUT AMI. On sait ce qu’est une loi scientifique: la science, ayant longuement étudié le monde physique, en a tiré des lois lui permettant d’inventer toutes sortes d’objets pour notre vie (parfois utiles, mais pas toujours). Mais il n’y a pas que les lois scientifiques au monde: il y en a d’autres, dont les lois spirituelles, qu’il peut être intéressant de connaître.

Il est vrai que la spiritualité n’a pas vraiment étudié la matière, son domaine d’expertise étant l’esprit (dont la science –si compétente dans son propre domaine- n’a qu’une idée très vague et très limitée). Or la spiritualité s’est aperçue en explorant les multiples mondes/plans entourant la Terre (il n’y a pas que le plan matériel dans l’univers!) que ce qu’elle appelle “la manifestation” (= TOUT ce qui existe, sur tous les plans) a été créé selon les même lois simples (“En haut comme en bas” –Hermès Trismégiste).

Une de ces lois spirituelles dit que “Toute chose donnée en se développant engendre son contraire”.  À première vue ça semble illogique: quoi? le noir engendre le blanc? De plus, on n’est peut-être pas enclin à la spiritualité. Dans la vie “rien ne veut RIEN dire”, tout ce qui existe a une raison d’exister. Ça veut dire le matérialisme ET la spiritualité aussi. Alors, qu’est-ce que cette phrase veut dire et qu’est-ce que ça peut m’apprendre?

Si je regarde le cycle de la journée, je remarque qu’on y distingue deux périodes opposées: le jour et la nuit. Si cette phrase dit vrai, comment le jour (si clair) peut-il donc engendrer une nuit si sombre? La réponse est simple, et permet une foule d’applications, dans divers domaines.

JN Tout d’abord, s’il fait jour présentement, ce ne sera pas soudain la nuit la seconde d’après; il y a croissance graduelle du jour, puis une longue période de plein développement (ou maturité), suivi d’un déclin progressif –mais inexorable- jusqu’à la tombée de la nuit. C’est ainsi que dans le jour on distingue le matin, l’après-midi et le soir, où la qualité de la lumière varie grandement (id. pour les ténèbres de la nuit).

Le jour et la nuit ne sont pas la simple juxtaposition de contraires que s’imagine la science, c’est le jour qui, en se développant, devient de plus en plus sombre, jusqu’à se changer en nuit; de même la nuit, après être devenue de plus en plus sombre, s’éclaircit graduellement jusqu’à devenir aurore, période de transition où c’est encore la nuit mais où le jour qui va naître fait déjà sentir son influence. Il y a donc INTERDÉPENDANCE entre le jour et la nuit, c.a.d. que l’un dépend de l’autre pour son existence même (pas de jour = pas de nuit), et puisque chacun a besoin de l’autre, il y a complémentarité plutôt que simple opposition.

Ce cycle jour/nuit est très fertile puisqu’il permet la venue d’un nouveau cycle jour/nuit (qui a tendance à se renouveler). Il y a donc une assez longue transition où jour et nuit se chevauchent: c’est encore le jour mais la nuit n’est pas loin (id. pour la nuit). La période de transition commune aux deux est donc très importante puisqu’elle permet le passage harmonieux de l’un à l’autre.

J’ai pris l’exemple du jour et de la nuit parce qu’il est facile à comprendre. Mais cette loi est générale et peut s’appliquer à beaucoup de choses: la vie de l’individu humain (comment la naissance mène à la mort et réciproquement, la mort appelle une nouvelle naissance), l’existence de l’humanité, pourquoi et comment l’espèce humaine est  sortie du grand singe, etc.

Tout ça pour dire que la spiritualité peut être aussi intéressante que la science (en fait les deux sont complémentaires), et que nous avons tort d’être exclusifs: ni la science ni la spiritualité n’a réponse à tout et si on néglige l’une au profit de l’autre, c’est nous les perdants. Pour ma part, j’accueille favorablement toute explication de MON monde, qu’elle vienne de la science ou de la spiritualité.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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