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Notre environnement

 

 

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SALUT AMI

Le mot français ENVIRONNEMENT a longtemps voulu dire “ce qui entoure, dans les environs de”, mais il y a quelques dizaines d’années, une nouvelle signification (venant probablement de l’anglais “environment”) s’y est ajoutée: conditions dans lesquelles un être humain, animal vit. C’est cette  autre signification qui retient mon attention aujourd’hui.

C’est quoi au juste “l’environnement”? Synonyme de milieu de vie, ce mot regroupe l’ensemble des éléments nécessaires à notre vie. Par exemple, on sait que l’être humain a besoin d’oxygène pour vivre; son environnement doit donc en contenir. De nos jours la question de l’environnement s’est répandue dans le monde entier comme une traînée de poudre: tous ou presque sont sensibilisés au fait que la survie de notre espèce  dépend de la qualité de notre “environnement” (il y a une quarantaine d’années c’était seulement Greenpeace).

Cette notion est assez nouvelle pour l’humanité, et pour l’apprendre elle doit passer par une étape EN APPARENCE malheureuse car sa façon d’apprendre c’est de solutionner des problèmes; elle en a donc un de taille à résoudre: son environnement se dégrade à une vitesse phénoménale. Mais il suffit de connaître l’Homme pour savoir que cette “dégradation de son environnement” n’est pas un signe que ce sera bientôt la fin, mais plutôt un signe qu’il est en train d’apprendre.

Il faut savoir qu’avant la présente notion “d’environnement” l’Homme était convaincu d’être “le centre de la création”: il utilisait les espèces animales pour son plaisir, pour le servir, pour son utilité ou commercialement, exploitait abondamment les ressources de la Terre, etc., mais depuis une vingtaine d’années cette idée qui attribue à l’Homme une place centrale a entièrement disparue pour laisser place à la notion d’environnement. De nos jours on considère même la Terre comme un organisme vivant (alors qu’il y a à peine 50 ans, cette idée aurait paru saugrenue à la plupart).

La notion d’environnement est plus juste, et surtout me semble un signe de la maturité nouvellement acquise de cette humanité, annonçant un progrès prochain. On remarque d’abord qu’il y a une telle interdépendance entre notre environnement et nous, que s’il venait à disparaître, nous disparaitrions aussi, automatiquement. Cette interdépendance absolue est une excellente chose (qui est pourtant mal comprise): ça ne veut pas du tout dire que l’Homme va disparaître, mais plutôt qu’il est en train d’apprendre quelle est la condition pour qu’il continue.

Et puisque l’Homme est très habile pour solutionner des problèmes, nul doute qu’il résoudra celui-ci aussi. On peut même dire que, tout comme l’écolier, il progresse grâce aux problèmes qu’il doit résoudre (cela le rend plus fort et le force à avancer). Son histoire est jalonnée de problèmes/difficultés de toutes sortes qu’il a dû résoudre et il s’en est toujours tiré haut la main (aujourd’hui l’humanité vit et se développe sur toute la Terre); eh bien ce ne sera pas différent cette fois-ci. Bien sûr, la situation présente semble plus grave ou plus préoccupante, mais c’est simplement parce que l’enjeu est plus important: une  JOIE habituelle, toujours présente à l’arrière-plan de tout ce qu’il fait.

En fait INTERDÉPENDANCE veut dire que nous pouvons agir sur cet environnement, et qu’il agit sur nous; présentement nous   sommes en train d’apprendre en détail comment tout cela fonctionne (la façon humaine d’apprendre, c’est de résoudre des problèmes). Il est vrai que PRÉSENTEMENT c’est assez chaotique, mais ce sera bref (relativement) et ça préfigure un avenir des plus intéressants.

Il en découle que la qualité de notre vie dépend de la qualité de notre environnement, et que, sachant cela, il est sûr et certain que DEMAIN sera drôlement plus intéressant qu’AUJOURD’HUI car nous saurons quoi faire pour cela.  Inutile d’essayer d’être heureux si le monde qui nous entoure n’y est pas favorable. Par contre si l’environnement est agréable, nous nous sentirons heureux TOUT NATURELLEMENT (et sans effort): il est strictement IMPOSSIBLE d’être longtemps désagréable dans un endroit où tout nous incite à être agréable. Donc, être heureux est extrêmement facile: il suffit de prendre soin de notre environnement.

Le processus est simple, et il commence à être connu. L’erreur de l’Homme, c’est de se croire supérieur à (ou indépendant de) son milieu. C’est faux, il en est TOTALEMENT dépendant: IL BAIGNE DEDANS, IL EN FAIT PARTIE, IL EN A BESOIN (sinon il crève). Qu’est-ce qui se passe en soi quand on est dans un milieu agréable? Tout d’abord, on se sent super bien (si on était nerveux, stressé ou en colère, assez vite on se détend et ça disparaît pour ne laisser qu’un sentiment de JOIE et une confiance inébranlable en la vie). Le milieu déteint sur soi, on devient comme lui: s’il est agréable, on le devient aussi (naturellement et sans effort). Et comme ce n’est pas MON ENVIRONNEMENT À MOI TOUT SEUL, mais celui de tout le monde, c’est tout le monde qui ressent cette joie et cette confiance. Mais ce n’est pas tout.

Puisque l’être humain est un “animal social” il y a “contagion” d’un être humain à l’autre: si l’un se sent bien, il sera porté à sourire. L’autre le voyant sourire, sourira aussi (s’il est nerveux, stressé ou en colère, peu à peu le sentiment de bien-être du premier déteindra sur lui, et il se sentira bien aussi). Peu à peu il y a “contagion” de ce sentiment agréable de personne en personne: la joie de l’un déteint sur l’autre, et bientôt cette JOIE est un sentiment général.

Utopique? Trop beau pour être vrai? Au contraire, c’est absolument certain de se produire bientôt (et d’une façon TRÈS simple). Ici nous devons nous souvenir que nous sommes entièrement dépendants de notre milieu de vie: s’il change, nous changeons aussi, AUTOMATIQUEMENT. Par exemple, lorsque l’hiver arrive et qu’il fait froid, on n’a aucun effort à faire pour CHANGER: tout ce qu’on a à faire c’est de s’adapter aux nouvelles conditions (s’habiller plus chaudement, chauffer la maison, etc.).

Eh bien présentement les conditions de vie sont en train de changer, drastiquement: bientôt il sera IMPOSSIBLE de vivre comme maintenant: PARTOUT on devra s’adapter aux conditions nouvelles (qui sont 100 fois plus belles que maintenant). TOUT LE MONDE changera automatiquement  (ce n’est pas réservé à un groupe d’élus ou de privilégiés).

Le monde change, et nous changeons avec lui.  

 

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L’AIDE (4) S’entraider

 

 

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Des trois formes d’aide, celle-ci n’est pas encore disponible, mais le sera BIENTÔT (c’est imminent). Pour l’instant l’humanité est encore trop individualiste, ce qui fait qu’actuellement vouloir bénéficier consciemment de cette aide serait irréaliste car l’humanité ne remplit pas encore les conditions (nous serons conduits par les circonstances à changer cela). Je ne ferai donc que le mentionner rapidement.

En RÉALITÉ, nous nous aidons bien l’un l’autre, mais comme nous vivons dans les APPARENCES (et non dans la RÉALITÉ), nous n’en sommes généralement pas conscients (ou nous en sommes conscients THÉORIQUEMENT seulement: ça n’a aucun impact sur notre mode de vie qui demeure désespérément individualiste). Par exemple, chacun de nous bénéficie de l’aide du médecin, du policier, du vendeur, etc. (en fait chacun se croit seul, tout en recevant l’aide (involontaire) de tous les autres).

Il faut dire que, sans être une inconnue pour nous, seules des bribes de cette forme d’aide sont disponibles pour nous (du moins en Occident) car notre mode de vie est trop individualiste (beaucoup de peuples SEMBLENT moins individualistes que nous, Occidentaux, mais ils tombent dans l’excès opposé car chez eux les droits de la famille prévalent souvent sur les droits de l’individu). Il y a des avantages certains à être un individu bien formé, mais aucun à être individualiste, l’idéal étant de tendre vers l’équilibre entre l’individu et le groupe (tribu, société, collectivité, communauté).

De tous temps les grands progrès ont eu lieu au cours de brèves périodes de “crises” (suivies de longues périodes d’assimilation de ces progrès). De nos jours l’humanité se prépare à vivre un autre de cesbonds quantiques” qui la propulsera de façon aussi spectaculaire que soudaine loin en avant (quitte à “digérer” ensuite ce progrès pendant plusieurs siècles).

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le changement est dans l’air, impossible de ne pas le sentir; tout change: les valeurs humaines, la technologie, même la Nature est bouleversée. Tout le monde sent que “demain ne sera pas une simple continuation d’aujourd’hui”: ce sera TRÈS différent (et ce n’est pas pour dans des siècles, n’est-ce pas, C’EST IMMINENT). De toute évidence, présentement on passe par une période assez chaotique qui ressemble à la fin. Mais le sens de tous ces changements nous échappe: ça n’annonce pas la fin de l’Homme du tout, mais la fin d’une civilisation. Et c’est une bonne nouvelle (comme une crise d’adolescence qui annonce l’âge adulte prochain). Soyons réalistes: personne ne souhaite que tout continue comme maintenant: on veut bien que ça change à la condition d’être encore là “pour jouir du spectacle”.

Eh bien nous n’allons pas vers la fin (ceux qui annoncent la fin -du monde ou de l’Homme- ne comprennent pas la merveille qui est là,TOUTE PRÊTE, et qui attend simplement que nous soyons prêts, pour s’imposer à nous). Au contraire, l’humanité est en pleine croissance, COMME UN ADOLESCENT!

On sait qu’un adolescent n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte. Alors, c’est pareil pour l’humanité: avant de goûter aux joies de l’âge adulte, on doit passer par une période (chaotique mais assez brève) qui nous libèrera des vieilles valeurs du passé. Plus spécifiquement qu’est-ce qui va se passer? J’ai envie de répondre: RIEN (il y aura des changements bien sûr, mais les choses changent toujours de toutes façons: alors rien de spécial). On avance vers l’avenir comme un adolescent devient adulte: on est tous passé par là et personne n’est mort, n’est-ce pas?

Et on n’a rien de particulier à faire. Il faut savoir qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, ça va arriver tout de même (exactement comme un adolescent qui deviendra adulte qu’il le veuille ou non). L’Homme est l’éternel améliorateur: il insiste pour améliorer ce que la Nature a fait (selon ce que lui PENSE qui est bien, ce qui a été catastrophique jusqu’à maintenant). Et pourquoi cherche-t-il à améliorer la Nature? PARCE QU’IL EST INCAPABLE DE VOIR QU’ELLE EST DÉJÀ PARFAITE (c’est pourquoi j’ai dit plusieurs fois qu’il faut “changer de regard”, “voir autrement” ce qui permettra de voir la Nature telle qu’elle est –et non telle que nous PENSONS qu’elle est). C’est le “LAISSER FAIRE” dont parle la spiritualité: les choses se font sans notre aide, et tout ce que nous pouvons faire, c’est de s’y adapter (comme l’hiver qui arrive sans demander notre approbation: tout ce qu’on peut faire, c’est de s’y adapter le mieux possible).

Les choses changent, mais tout continue comme avant. Tout nous montre que demain sera très différent d’aujourd’hui, mais s’il n’y aura pas de continuation, il y aura par contre continuité. En fait, ce n’est pas le monde qui va changer, c’est NOUS, les Hommes, qui nous apprêtons à le voir tel qu’il est en réalité (on ne voit que les APPARENCES des choses). Comme dit le zen, “maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. Qu’est-ce cela veut dire? Simple: c’est comme si on voyait le monde à travers des lunettes-soleil, et que soudainement les lunettes nous sont arrachées des yeux: alors on voit LE MÊME monde, mais au lieu que tout nous paraisse sombre, soudainement tout est clair.

Alors dans un premier temps on est ébloui par cette clarté soudaine, on ne distingue plus rien. Mais c’est très bref. Peu à peu on distingue une chose puis une autre, tout est là, mais cent fois plus beau (en réalité les choses n’ont pas changé du tout, elles ont toujours été comme ça; simplement on les voit telles qu’elles sont en réalité).

Mais le zen parlait de quelques individus qui suivaient une voie spirituelle; cette fois-ci c’est l’espèce entière (tout le monde) qui va changer de niveau, “monter de classe”, non par un mérite quelconque, mais simplement parce que LE TEMPS EST ARRIVÉ (quand le soleil paraît, il brille POUR TOUT LE MONDE, non pour quelques privilégiés seulement). Puisque dans cette splendeur incroyable nous verrons les choses très différemment, nous rebâtirons le monde selon notre nouvelle vision. Pratiquement nous serons enclins à développer ce qui nous manque le plus aujourd’hui: la joie et la fraternité. Ce sera une véritable révolution de nos valeurs et de notre mode de vie (100 fois plus beau que maintenant).

La révolution humaine qui se prépare est comparable à la révolution d’Internet qui, en quelques années, a complètement changé la façon dont nous communiquons. Par exemple, présentement chacun a quelques amis avec qui il se sent bien, tandis qu’une foule de personnes lui sont indifférentes (la réciproque est vraie aussi: nous sommes l’ami de quelques-uns, et indifférents à la plupart). Eh bien cela va changer complètement: plus personne ne nous sera indifférent, et nous ne serons plus indifférents à personne. Les conséquences sont incalculables.

Quand nous sommes avec des amis, nous sommes à l’aise, rions/sourions, nous sentons bien, avons du plaisir: bref, nous ressentons de LA JOIE et nous sommes HEUREUX. Mais on ne reste pas toujours avec des amis, bientôt on devra prendre le métro pour retourner chez-soi. Et là, fini la joie et le bonheur: nous sommes dans une foule d’inconnus (c.a.d. de gens qui nous sont indifférents et à qui nous sommes indifférents)… jusqu’à la prochaine soirée avec des amis, où nous pourrons nous sentir bien de nouveau. Est-ce cela la vie? Une soirée de bonheur/joie et une semaine d’indifférence?

Pourquoi ne serions-nous pas heureux tout le temps? Parce que ça n’a jamais été fait? Ça, est-ce que n’est pas nier tout progrès? Quand j’étais enfant, je volais des bonbons au magasin du coin; aujourd’hui je ne suis plus un enfant, et je ne vole plus. Alors, OUI, le changement/progrès existe: ce qui n’aurait pas été naturel quand j’étais enfant (ne pas voler), l’est devenu sans effort particulier aujourd’hui; pas parce que “voler n’est pas bien”, mais parce que je COMPREND que celui que je volerais est un autre moi-même.

Je ne suis ni altruiste ni idéaliste (en fait, j’ai des défauts et des qualités, COMME TOUT LE MONDE); simplement, puisque je ne suis pas INDIVIDUALISTE, je suis un être humain avant d’être un individu humain (littéralement et sans effort particulier). Et puisque je ne suis pas différent de toi, il est certain que ça va t’arriver aussi; j’ai seulement pris un peu d’avance pour te montrer que c’est possible (naturel et FACILE), c’est tout.

Il y a évolution (croissance), et plus le temps passe, plus l’humanité grandit. Et plus elle grandit, plus sa VRAIE nature se révèle. De nos jours, on est très loin de la connaître cette “vraie nature”. Ressentir de la JOIE simplement parce que nous sommes vivants (existons) devrait être NATUREL et NORMAL (= la norme); ressentir de la JOIE simplement parce que l’autre existe devrait être NATUREL et NORMAL (et c’est ce qui s’en vient). Alors, tu comprend maintenant pourquoi je ne cesse pas de dire que

CE QUI S’EN VIENT EST PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE

 

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L’AIDE (3) 10% d’efforts pour 90% d’aide

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Tout le monde a des problèmes/difficultés dans la vie (quelqu’un qui n’en aurait jamais, ça n’existe pas), c’est donc tout à fait NORMAL d’en avoir (mais il est également normal de chercher à les résoudre). Il faut dire que l’Homme n’est pas un paresseux: face à un problème (intérieur ou extérieur), il se retrousse les manches, s’attèle à la tâche et trouve une solution acceptable.

Ça fait de lui un être très progressiste: alors que les animaux ne prospèrent que si les conditions leur sont favorables, l’Homme, lui, progresse et se développe quelles que soient les conditions (bonnes ou mauvaises). Et là, on ne peut s’empêcher d’admirer cette force de progrès qui semble innée chez lui. Et si on se demande comment il s’y prend pour résoudre ses problèmes, on obtient deux genres de réponses (et les deux ensemble nous permettent de faire une découverte extraordinaire). 

On remarque tout d’abord que quelque chose ou quelqu’un semble l’aider à résoudre ses difficultés*. Les anciens, sensibles à cela, parlaient d’ÊTRES invisibles qui semblaient très puissants qu’ils appelaient les dieux protecteurs (la religion les appelle nos “anges gardiens”); de nos jours on ne croit pas à quelqu’un qui viendrait d’ailleurs nous aider, on considère généralement que c’est une inspiration (une idée soudaine qui ne dépend pas du raisonnement) ou une intuition (une sorte d’instinct ou de pressentiment, ou encore une connaissance directe, sans recours au raisonnement), bref des facultés assez vagues et mal définies que nous détiendrions et qui ne passent pas par le raisonnement habituel (la connaissance de soi étant encore peu répandue, ces choses sont plutôt vagues).

*  RÉSOUDRE SES DIFFICULTÉS. À la condition toutefois qu’on montre qu’on a besoin d’aide (en le demandant par exemple). J’appelle cela la règle du 10%-90%: tout ce qu’on a à faire c’est de demander (comme un bébé demande à sa mère de l’aider car lui ne peut pas) pour indiquer notre volonté et c’est eux qui se tapent tout le boulot (j’explique pourquoi plus loin). Si, hypothétiquement, on recevait de l’aide sans l’avoir demandé ou contre notre volonté, les “anges gardiens” ne seraient pas des anges gardiens mais des dictateurs; et si on ne croit pas à des “anges gardiens” invisibles (ce qui est parfaitement légitime), on n’a aucune raison de demander ou de recevoir de l’aide: on ne peut alors compter que sur soi-même pour régler nos difficultés –si on peut. 

Que cela soit une faculté INTÉRIEURE ou que cette aide vienne d’une source EXTÉRIEURE, on doit admettre que cela nous facilite la vie en répondant à une de nos questions (Comment résoudre ce problème?) et en apportant la solution; on sait que l’humanité est encore dans l’enfance (elle n’a que 3-4 millions d’années alors que la Terre en a 4,5 milliards): quel que soit son âge, chacun de nous fait donc partie d’une humanité dans l’enfance; une observation attentive montre que la source de cette aide dépend de notre stade de croissance (il est évident qu’un adolescent peut/sait davantage qu’un enfant de deux ans).

Un minimum de connaissance en développement de l’enfant nous apprend qu’un très jeune enfant ne se sort pas d’une situation embarrassante tout seul (il en est bien incapable): il s’en remet à ses parents, et s’attend à ce qu’ils le fassent pour lui. Puis les années passent et l’enfant grandit. Un jour il devient adolescent (= plus un enfant mais pas encore un adulte).

Dans sa croissance l’humanité a suivi les mêmes étapes et passé par les mêmes stades que l’enfant. Toute jeune, elle se sentait impuissante sauf si son dieu favorisait ses desseins; alors elle tentait, par toutes sortes de moyens (sacrifices, suppliques, prières) de s’attirer “ses bonnes grâces” . Puis les générations passèrent et l’humanité grandit; aujourd’hui, c’est une humanité adolescente, et comme tout adolescent, elle se prépare à devenir adulte; alors elle prend ses distances avec Dieu (délaisse les lieux de culte, se dit même athée, etc.). Bref, elle veut faire les choses PAR ELLE-MÊME, et découvre peu à peu qu’elle peut agir seule, sans l’aide d’un quelconque dieu.

Il est donc NORMAL qu’une humanité dans l’enfance reçoive de l’aide (de même qu’il est normal qu’un enfant ne puisse tout faire par lui-même et qu’il aie besoin d’aide). Ce qui n’est pas normal, c’est qu’à cause de  notre individualisme, chacun croit qu’il est seul pour régler ses problèmes. Or c’est une APPARENCE seulement (et cette apparence nous EMPÊCHE de connaître la RÉALITÉ: une aide extérieure existe bien).

Une fois l’ÉGO séparateur aboli, personne n’est seul*; en fait la définition de “MOI” devient complètement différente.  Différente comment? J’ai bien essayé de le dire, mais je crois qu’actuellement c’est impossible: les mots n’existent pas encore pour parler de ce dont on n’a aucune notion. ÉGO veut dire “MOI” en latin, alors on peut être tenté de raisonner que PAS D’ÉGO = PAS DE MOI; ce qui est absolument faux.

*  SEUL implique que “JE” ne compte pas pour “LES AUTRES”. Mais s’il n’y a pas “D’AUTRES”, s’il n’y a que “MOI” (ou “Ça) et rien d’autre, comment quelqu’un peut-il se sentir seul? Dès qu’on a aboli l’EGO (le sens du MOI) il se passe 2 choses intéressantes:

1) L’individu que chacun de nous est EXISTE ENCORE (avec toutes ses pensées, sentiments, souvenirs, etc.). ON NE RETOURNE PAS À LA SOUPE ORIGINELLE INDIFFÉRENCIÉE. On est encore un individu, sauf que c’est très différent (100 fois mieux).

2) On ne sent plus “MOI” et “LES AUTRES”: ça donne l’impression que c’est MOI partout. En fait c’est beaucoup plus intéressant que cela, mais je ne sais pas comment dire. Il n’y a plus “LES AUTRES”, il n’y a que “MOI”, mais ce n’est pas un MOI personnel, c’est le MOI de tout le monde (il y a moi ici, moi là et moi là-bas): par exemple, moi ici publie un texte sur son blog, et moi là-bas le lit; c’est formidable toute cette joie qui va de MOI à MOI (et qui se multiplie en ce faisant); la spiritualité évite de dire “MOI” et parle du SOI. Alors comme ceux qu’on appelle “les anges gardiens” (je ne sais pas qui ils sont, mais ils existent réellement, et leur aide est d’une efficacité fantastique) n’ont pas d’égo, nous ne sommes pas “des autres” pour eux, nous faisons partie d’eux; alors ils nous aident volontiers (un peu comme une mère qui fait beaucoup pour son enfant: elle n’a pas l’impression d’aider UN ÉTRANGER).

On peut comparer l’égo à un échafaudage. Un échafaudage, c’est très utile pour ériger un édifice, mais quand celui-ci est terminé, on l’enlève et l’édifice ne s’écroule pas. De même tout ce qui existe (dont l’être humain) est fait de substance divine (la SEULE substance qui existait AU TOUT DÉBUT –à l’origine). Cette substance contient tout EN POTENTIEL, mais n’est pas différenciée, elle est UNE; il fallait donc quelque chose pour la DIFFÉRENCIER en une multitude d’êtres. C’est le rôle de l’ÉGO.  Pendant longtemps j’étais resté avec la vieille idée religieuse (l’égo est mauvais, il faut s’en débarrasser); or je me suis aperçu que c’est complètement faux: TOUT est d’origine divine (l’égo aussi): il faut savoir à quoi sert cet EGO, c’est tout.

Si l’ÉGO n’existait pas, aucun d’entre nous n’existerait, il n’y aurait que Dieu et rien d’autre. Mais nous EXISTONS maintenant (on n’a plus besoin d’égo pour exister): il faut donc s’en débarrasser. C’est comme une coquille d’oeuf: sans coquille le “jaune” ne deviendra jamais poussin, mais dès que le poussin est formé, il doit briser sa coquille, s’en LIBÉRER, sinon il ne pourra pas se développer (et devenir poule): IL MOURRA DANS SA COQUILLE.

Aujourd’hui nous sommes donc à une étape cruciale de notre développement (et c’est très prometteur POUR DEMAIN); évidemment, pour nous aujourd’hui, demain n’existe pas encore: tout ce que nous voyons, c’est que ça va mal (si mal que certains prévoient la fin du monde ou de l’humanité). Bien sûr, ils se trompent puisque l’humanité a un long et glorieux avenir devant elle. Il faut comprendre le sens de ce que l’on vit (ou plutôt le sens de LA VIE).

C’est comme en horticulture: avant qu’on puisse voir le joli chrysanthème, il a bien fallu en semer la graine, non? Et cette graine a dû germer (pourrir) pour pouvoir pousser, n’est-ce pas? Eh bien aujourd’hui nous sommes à l’étape du pourrissement (c’est garant que demain sera super beau/bien). C’est maintenant, le difficile: les vieilles valeurs obsolètes fichent le camp, plusieurs ressources vitales seront bientôt en pénurie, il est de plus en plus difficile de maintenir un semblant d’ordre dans une société tellement individualiste que chacun (individu, entreprise ou pays) tente par tous les moyens de n’agir que pour ses intérêts propres, sans tenir compte de ceux des autres, le gouvernement n’a plus d’autorité vraie (quoi qu’il décide, il y a ceux qui sont POUR et ceux qui sont CONTRE), les partis politiques sont de plus en plus incohérents dans leur cohérence et illogiques dans leur logique, les jours fériés et les fêtes perdent leur signification, etc. Bref, c’est tout notre mode de vie qui graduellement ne veut plus rien dire. Et puisque nous ne connaissons pas le sens de ce que nous vivons, nous croyons que ce sera bientôt la fin. MAIS C’EST MAL VU.

On sent bien que tout change autour de nous, mais on ne comprend pas le sens de tous ces changements: on voit bien ce qu’on perd, mais on ne voit pas ce qui doit prendre la place (ça existe DÉJÀ, tout prêt à venir, mais c’est comme la plante: avant qu’on la voie paraître au grand-jour, elle existait déjà sous terre); alors on est malheureux, on manque terriblement de joie et d’amour, naturellement. SAUF QUE NOUS NE COMPRENONS PAS  LE SENS DE TOUT CELA.

En fait c’est très simple: présentement l’humanité traverse une sorte de “crise d’adolescence” qui fera d’elle  une merveilleuse humanité adulte; alors tout va bien, on est seulement “en préparation”. Demain sera plus beau que nos plus beaux contes de fée.

JE VAIS TE CONTER UNE HISTOIRE MERVEILLEUSE…  

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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