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La fin du monde selon les mayas







Plusieurs blogs ayant consacré un article au calendrier maya, à la fin du monde, ou au 21/12/2012, j’ai décidé d’en parler aussi, histoire de ne pas être en reste et d’y ajouter mon blabla; d’autant plus que je ne me fais jamais prier pour dire ce que je pense.



Aujourd’hui 31 décembre. Le 21 ça fait 10 jours déjà et toujours pas de fin du monde à l’horizon. Pourtant on nous l’avait bien annoncé; on ne peut plus se fier aux gens de nos jours, c’est décevant. Le lendemain de ce jour suCJCpposément fatidique, j’étais à siroter tranquillement mon café en écoutant je ne sais plus quel programme à la télévision, quand l’animateur remarqua que les mayas s’étaient bien trompés.



Pauvres mayas! Ils ont “le dos large” et par conséquent ils peuvent en prendre, mais il faut dire “les vraies choses”: les mayas n’ont jamais dit que le 21 décembre 2012 ce serait la fin du monde. JAMAIS. C’est Carl Johan Calleman* (un américain d’origine suédoise) qui a écrit un livre sur le calendrier maya, puis comme il s’était bien vendu, un 2e, puis un 3e. Sa théorie est que, puisque le calendrier maya se termine le 21/12/2012, il n’y aura pas de 22 déc. 2012. Simple (et même simpliste, non?), mais ça marche: il avait trouvé le filon.


* Wikipédia  note que le terme de MAYANISME désigne “les croyances new age associées à la mythologie maya pré-colombienne. Ces mayanistes ne doivent pas être confondus avec les experts de la civilisation maya auxquels on donne parfois le même nom” et ajoute que “Un des aspects les plus récents du mayanisme est l’interprétation nouvelle du calendrier maya. José Argüelles et Carl Johan Calleman en sont des représentants. Le 21 décembre 2012 est une date à laquelle les mayanistes new age accordent une grande importance. Cette date correspond à la fin d’un cycle du calendrier maya et marquerait un changement dans la conscience mondiale et le début d’un nouvel âge”.
On pcaleut dire qu’il a exploité le filon au max puisque ses livres lui ont rapporté énormément de joli$ billet$ vert$. D’ailleurs, s’il est vrai qu’il était le premier, il n’a pas le monopole des livres sur le calendrier maya. Dès que son premier livre fut publié et eut accroché l’intérêt du public, on a vu apparaître une pléthore d’auteurs sur le sujet –tous subitement experts sur le calendrier maya. Et tous disaient que le 21 déc. 2012 marquerait la fin du monde pour nous. Bien sûr il est toujours possible que leur motivation première ait été de nous faire bénéficier de leurs lumières sur les mayas et leur calendrier de pierre, et que l’idée de profiter de la situation ne les ait pas effleurés, qui sait? 


Quoi qu’il en soit de ces considérations monétaires, il faut savoir que les mayas (et les anciens en général) n’avaient pas la même conception des choses que nous: nous sommes plus rationnels, tandis que leur conception dépendait largement de la vision religieuse des choses, ce qui fait qu’ils se faisaient une idée cyclique du temps, et nous, une idée linéaire (“la flèche du temps” de la science). Alors si on tente de les comprendre à notre façon, on est sûr de se tromper. Pas étonnant donc que Mr. Calleman (et tous les auteurs qui ont suivi ses traces) ait erré à tel point que sa conclusion soit fausse, et qu’il n’y aura pas de fin du monde. Congé de fin du monde donc pour tout le monde!


Mais rien de ce qui existe n’étant 100% négatif, les MAYANISTES (dont Mr. Calleman) ont tout de même un côté positif puisqu’ils annoncent “un changement dans la conscience mondiale et le début d’un nouvel âge”; ils ne sont pas les seuls d’ailleurs, puisqu’en astrologie, l’Ère du Verseau (qui est imminente) serait “l’âge de l’Esprit”, et que la science même appelle “planétarisation” la période actuelle qui verra l’émergence d’une “humanité nouvelle” (c’est son mot); ce qui ne surprend personne: actuellement nous subissons des changements tels que ce qui serait surprenant, c’est que les choses continuent encore longtemps sans provoquer des “conditions nouvelles”.
 
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Esprit et âme

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On a souvent tendance à confondre ESPRIT et ÂME; bien sûr, cette confusion est normale puisque quel que soit notre âge, on fait tous partie d’une humanité dans l’enfance (et on ne peut pas s’attendre à ce qu’un enfant* fasse ce genre de distinction), mais ceux qui s’intéressent à une forme ou une autre de spiritualité ont avantage à apprendre à les distinguer, car ces deux mots recouvrent des réalités très différentes.

* ENFANT: un  “non adulte” dont l’âge varie de bébé à adolescent. Aujourd’hui une très forte majorité de personnes font partie d’une humanité à la toute fin de l’adolescence (et après l’adolescence vient l’âge adulte).

Parmi les êtres humains, il y a ceux qui croient que “quelque chose” d’eux survit à la mort du corps; ils ne SAVENT pas clairement ce que c’est, mais ils y croient et, ne l’ayant pas vu, ils en donnent (ou s’en font) une idée incertaine ou erronée. Et il y a ceux, athées ou agnostiques*, qui ne croient pas à cette idée “incertaine ou erronée” (la définition très inadéquate que donne la religion au mot DIEU ou ÂME ne peut qu’ajouter à cette confusion et, dès lors, il n’est pas étonnant que certains individus -qualifiés d’athées- n’y croient pas).

* Un  ATHÉE,  c’est  quelqu’un  qui  ne  croit ni à Dieu ni  à  rien  de  divin,  tandis  que  pour  l’AGNOSTIQUE,  il  est impossible de savoir si Dieu existe car il y a autant d’arguments en faveur de “Son” existence que contre.

(On devrait dire: IMPOSSIBLE pour le mental, car l’ESPRIT, lui, le peut –c’est même naturel pour lui).

Pour pouvoir parler de façon compréhensible de l’esprit et de l’âme, il me faut d’abord dire quelques mots du mental du point de vue de l’évolution. Parmi les principes qui sont apparus au cours de l’évolution (comme les émotions et les sentiments) la faculté mentale est la plus récente (et étant la plus récente, elle a une forte tendance à se croire la plus importante); le mental a d’irremplaçables qualités (et bien sûr de nombreuses limitations aussi), mais sans les émotions et les sentiments, tout l’aspect affectif serait inexistant. On peut donc conclure que s’il est vrai que le mental est important, nos autres facultés le sont aussi –car elles sont UNIQUES (le mental ne peut donc pas les remplacer).

Bien que le mental soit la dernière faculté que l’évolution ait mis de l’avant, ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas d’autres à venir et qu’ayant développé le mental, elle va s’arrêter là et disparaître. L’ÉVOLUTION VA TOUJOURS DE L’AVANT, PAR DÉFINITION. Il est donc ABSOLUMENT CERTAIN qu’un autre principe évolutif  s’ajoutera au mental un jour (et non le remplacera*). Eh bien, la prochaine faculté qui naîtra dans l’humanité sera l’ESPRIT; c’est exactement ce que dit l’astrologie en parlant de l’ère du Verseau (qui est à nos portes): “Ce sera l’âge de l’esprit”.

*  Quand l’évolution a fait apparaître le mental en nous,   les émotions ne sont pas disparues, n’est-ce pas:  le mental s’y est AJOUTÉ, et ces dernières se sont affinées beaucoup au contact du mental (un Homme a des émotions beaucoup plus complexes et raffinées que celles d’un canard ou d’une musaraigne) et quand l’esprit sera une partie/faculté normale de l’Homme, sa faculté mentale ne disparaîtra pas mais deviendra un “mental spiritualisé”.

Tout comme le mental d’aujourd’hui est beaucoup plus complexe (travaillé) que chez l’Australopithèque, de même l’ESPRIT est évolutif aussi, et dans mille ans l’Homme sera plus habile à s’en servir que lorsqu’il sera tout juste apparu en nous. Mais ne nous y trompons pas: dès le début l’ESPRIT sera très différent de nature que le mental; évolutivement parlant, la principale différence, c’est qu’il n’est pas encore manifesté dans l’Homme, tandis que les émotions, les sentiments et le mental le sont. Il y a aussi une différence de nature: le mental excelle à individualiser les êtres et ne connaît que par opposition (par exemple il ne sait qu’une personne est jeune qu’en la comparant à une autre plus âgée), ce qui limite énormément notre connaissance, tandis que l’esprit perçoit du premier coup d’oeil ce que tous ont EN COMMUN. Ainsi du simple fait qu’il est un être humain tout individu partage certaines caractéristiques psychologiques avec chacun des autres; or constater cela est difficile pour le mental, alors que c’est très facile (et même naturel) pour l’esprit.

D’une certaine façon on peut dire que le mental tend à INDIVIDUALISER/OPPOSER, et l’esprit, à UNIFIER/HARMONISER (les deux étant nécessaires). En fait, l’ESPRIT ne va pas du tout prendre la place du mental, mais s’AJOUTER à lui: ça va nous accomplir: notre faculté mentale ne pourra pas ne pas être influencée par l’ESPRIT; chacun d’entre nous disposera librement d’un “mental spiritualisé” (beaucoup plus capable que le mental pensant actuel).

L’ÂME est très différente, mais est aussi plus difficile à expliquer. Elle est faite de la substance même de Dieu, et comme “Lui”, n’évolue pas: elle est donc éternelle et parfaite (ceux qui ne croient pas en Dieu ne croient pas à l’âme non plus car ces deux sont intimement reliées). On dit que L’ÂME EST LE REPRÉSENTANT DIRECT DE DIEU DANS L’HOMME (pour ne parler que de celui-ci), ce qui n’explique rien, car QUI EST DIEU? Or, notre idée de “Dieu” est généralement inadéquate (surtout à notre époque). Je comble donc plus bas cette lacune.

Dit en termes que tous peuvent comprendre (mais qui semblent ne rien vouloir dire –car les mots n’existent pas), L’ÂME EST CE QUI NOUS ANIME (du lat. anima), c.a.d. nous permet de vivre/exister, et TOUT LE MONDE, sans exception* EST DE NATURE DIVINE (et non “a une âme”). Tout comme l’oxygène permet à notre corps de vivre, ainsi la Vie (V majuscule) permet à tous les êtres d’exister. Ce que la religion appelle “Dieu” n’est autre que le principe de Vie. Quand Jésus a pris conscience qu’il était divin, il n’a pas dit “Je suis Dieu” mais “Je suis la Vie”. (Ceux qui ont fondé le christianisme ont FAUSSEMENT déclaré que Jésus était le seul être divin dans l’univers, alors que chacun de nous l’est EN POTENTIEL; pour Jésus, ce POTENTIEL était devenu EFFECTIF; depuis toujours il y a eu plusieurs êtres divins dans beaucoup de pays).

* TOUT LE MONDE.  Puisque chaque individu peut penser librement (au lieu que tous aient les pensées de l’espèce), certains peuvent ne pas croire à l’âme, mais ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. Ceux qui se disent “matérialistes” (mais qui ne connaissent pas vraiment les merveilles de la matière) nient que l’ESPRIT existe indépendamment du mental; en fait pour eux ESPRIT et MENTAL sont synonymes (esprit caustique, esprit cartésien). L’ESPRIT N’EST JAMAIS CARTÉSIEN; SEUL LE MENTAL PEUT L’ÊTRE.

Peu importe ce que l’on pense, que l’on soit croyant ou athée, on est VIVANT, non? Croire ou ne pas croire que l’on soit vivant est superflu et inutile (c’est exactement comme si on disait: “l’oxygène, moi j’y crois (ou je n’y crois pas). D’ailleurs c’est uniquement le mental qui utilise le mot ÂME, et comme il ne voit pas la RÉALITÉ mais seulement une APPARENCE de réalité (= ce que l’âme est POUR LUI) on ne doit pas s’étonner que ce mot soit assez superficiel et sans signification vivante. La spiritualité préfère dire “LE SOI”. Personnellement, pendant un temps, je disais “le vrai moi” ou “le moi véritable” pour bien montrer que le JE ne disparais pas quand l’égo est aboli; au contraire, la sensation est d’être ACCOMPLI

C.a.d. d’être PLUS COMPLET.

 

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EGO (4) Le rôle du mental

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Voici déjà le 4e (et dernier) article sur l’EGO et j’ai l’impression de n’avoir fait qu’effleurer le sujet: il y aurait encore tant à dire. Mais j’ai dit le plus important: ce n’est pas du tout que l’égo soit mauvais, c’est l’IDÉE que nous en avons qui est erronée. Depuis longtemps je sais ce qui se prépare pour mes frères en humanité parce que c’est identiquement la même chose en moi; seulement en moi ça ne se “prépare” pas: c’est arrivé déjà. J’appelle cela le phénomène de la “pomme rouge”.

Dans un verger, il y a des centaines de pommiers, et sur chaque pommier, des milliers de pommes; toutes les pommes deviendront rouges et mures dans les mêmes semaines: c’est que c’est LA SAISON. Quelques-unes deviendront rouges un peu avant les autres, comme pour leur montrer que le temps est venu. Pour une raison que j’ignore “ma pomme est rouge”; alors, je sais que la saison de l’Homme est arrivée.

L’égo n’est pas une spécialité des êtres humains comme beaucoup semblent le croire: TOUT ce qui existe a un égo (sinon ça n’existerait pas). Comme je suis né dans une famille catholique, j’étais resté avec l’idée habituelle des religions: l’égo est une mauvaise chose dont il faut se débarrasser. Plus facile à dire qu’à faire, et surtout COMPLÈTEMENT ERRONÉ, comme j’allais le découvrir. La vérité est que RIEN DE CE QUI EXISTE N’EST INUTILE (si une chose nous semble inutile, c’est parce que nous ne connaissons pas son utilité). Tout a une raison d’être, même cet égo tant décrié qui nous affuble: il faut savoir à quoi il sert, c’est tout.

Le photo-blog -sans prétention, mais aux titres accrocheurs- d’une graphiste parisienne (Julie/lulie) disait en date du 2 mai 2007 que “l'extension logique de l'ego, c'est dieu”; il y a beaucoup de vrai là, comme si l’UNITÉ originelle (= Dieu) se manifestait dans notre monde par une DIVERSITÉ inouïe. Dit en mots que tous peuvent comprendre, l’EGO est un genre de moule qui donne une forme individuelle à tout ce qui existe (donc qui les tire de l’inexistence, qui les “CRÉE”): le vivant bien sûr (végétal, animal et humain), mais aussi les choses inorganiques  (métaux, planètes, etc.), plus le temps et l’espace, à partir de la seule chose qui existe: la substance divine (parfaite mais indifférenciée –pour nous).

Certains croient à un Dieu tel que la religion le décrit; mais le temps de cette image puérile est révolu; cette pauvre description convenait il y a quelques milliers d’années, quand l’humanité était encore dans la petite enfance. Depuis l’humanité a vieilli: Dieu n’est pas du tout comme cela, même si les perroquets (pardon: les prêtres, rabbins, imams, etc.) disent le contraire: nous ne sommes pas “de pauves pécheurs” comme disent ceux qui ont étudié leur Livre sacré –Torah, Bible, Coran- et répètent ses paroles comme des perroquets. Le malheur est que la religion s’imagine que si ça déjà été vrai, ça l’est encore aujourd’hui. Ce raisonnement est PARTIELLEMENT vrai, mais est très simpliste: il ne tient pas compte que l’Homme progresse/évolue; “Dieu” est EXACTEMENT le même aujourd’hui qu’il y a 100,000 ans; c’est nous, les Hommes, qui avons changé: aujourd’hui nous en avons une  meilleure conception qu’alors.

Donc, dans un premier temps, l’égo est très utile pour me permettre d’exister indépendamment de TOUT CE QUI N’EST PAS MOI (c.a.d. le reste du monde). Mais comme j’évolue, tandis que l’égo n’a pas besoin d’évoluer*, après un certain temps il se produit un décalage; l’égo restreint DE BEAUCOUP mes capacités: en m’en débarrassant je m’élargis tout naturellement, et j’y gagne de nombreuses choses que je ne savais pas avoir.

*  L’égo n’évolue pas:  il est exactement pareil aujourd’hui qu’il y a un million d’années.  C’est NOUS, les Hommes, qui évoluons (pour se limiter à l’être humain): il est évident qu’aujourd’hui l’Homme est plus évolué que le Néanderthalien, et Dieu ou l’égo n’avait pas le même sens pour lui qu’il a pour nous.

“DIEU” n’a pas besoin d’évoluer: c’est DÉJÀ parfait. De même l’égo: pourquoi évoluerait-il? Pour devenir un meilleur EGO? L’égo N’A PAS besoin de devenir meilleur, il fait DÉJÀ superbement “ce pour quoi il existe”: ISOLER chacun de nous du grand TOUT. C’est nous, les Hommes, qui comprenons “Dieu” et l’EGO de mieux en mieux, à mesure que nous ÉVOLUONS.

Le rôle de l’EGO tient en trois mots: ISOLÉ DU MONDE. Dans un premier temps l’EGO nous isole du monde (un peu comme un embryon de poussin est à l’abri du monde, isolé par la coquille de l’oeuf). Puis, lorsque l’être est formé, l’égo limite extrêmement nos capacités: on doit alors se débarrasser de cet EGO qui nous ISOLE (c.a.d. nous COUPE) DU MONDE (tout comme le poussin doit briser la coquille de son oeuf car il est prêt pour le monde extérieur).

La vérité est qu’il n’y a pas mon MOI, ton MOI, son MOI; il n’y a qu’UN MOI, et c’est le MOI de tout le monde (la spiritualité, qui a étudié cela de près, dit “LE SOI” pour parler du MOI de tout le monde); c’est en passant à travers l’individu humain que l’égo devient personnel (il devient MON moi): les animaux n’ont pas cela. Il en découle que l’EGO n’est pas une mauvaise chose du tout: c’est l’IDÉE que j’en ai qui est complètement ERRONÉE.

Autrement dit, avec l’égo, il y a “MOI” et “LES AUTRES”. Et les autres, c’est tout ce qui n’est pas “moi” (c.a.d. le reste du monde). Alors le tableau devient clair: au lieu de percevoir un vaste Océan de Vie, on ne perçoit que des milliards de gouttelettes individuelles (et À MES YEUX, je suis la plus importante de ces gouttelettes).

Maintenant que l’individu que j’appelle MOI est formé, l’EGO peut se dissoudre sans que JE disparaisse: le MOULE (= l’égo) n’est plus utile. En fait l’EGO est comme un échafaudage: très utile pour ériger un édifice, mais quand ce dernier est fini, on peut l’enlever sans que l’édifice ne s’écroule. La raison d’être d’un moule, c’est de MOULER à partir de quelque chose, non? Si l’Homme (et tout ce qui existe) a été FORMÉ (moulé) par l’EGO, de quelle substance a-t-on été formé? De la seule substance qui existait alors: LA SUBSTANCE DIVINE.

Autrement dit, tout ce qui existe est POTENTIELLEMENT divin (à chacun de faire le nécessaire pour que ce le soit EFFECTIVEMENT).

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EGO (3) Le divin

 

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Certains croient en Dieu, d’autres n’y croient pas, mais tout le monde SAIT que l’égo existe puisque nous sommes confrontés en permanence à ses conséquences (bonnes ou mauvaises); et pour pouvoir parler du rôle de l’égo de façon compréhensible, il me faut d’abord parler brièvement de Dieu.

Les religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islam) sont plus évoluées que les religions qui ont précédé (polythéisme et animisme); et pourtant on constate qu’elles ont servi à opposer des Hommes à d’autres Hommes, et des pays à d’autres pays dans la même espèce (l’espèce humaine). Est-ce que ça veut dire que la religion est une mauvaise chose? Bien sûr que non.

Ça veut tout simplement dire que notre idée de la religion est erronée, ce qui est INÉVITABLE dans une humanité dans l’enfance (l’espèce humaine n’a que 3-4 millions d’années, alors que la Terre en a 4,5 milliards). Et pourquoi est-elle erronée? PAS À CAUSE DE L’EGO, mais de notre faculté mentale, qui a une idée tout à fait erronée de l’EGO (beaucoup croient même que l’égo est une mauvaise chose).

Le livre sacré des  religions monothéistes (Torah, Bible ou Coran) nous apprend que “l’Homme a été créé à l’image de Dieu”, mais la réalité montre que c’est l’Homme qui s’est forgé un Dieu à sa propre image: une sorte de super grand monsieur éternel et tout-puissant, au tempérament inégal (parfois compatissant, parfois irrité), qui règne comme un juge suprême là-haut dans son ciel (c.a.d. très loin de la Terre, où nous habitons), et qui est occupé à nous surveiller: “Aha, celui-là a fait un péché!” Et shlac, en enfer!

Il ne faut pas s’étonner de cette image anthropomorphique de Dieu puisque nous faisons tous partie d’une humanité dans l’enfance (c.a.d. l’âge de la superstition et non de la connaissance vraie). Plus intéressant pour nous est le fait que certains croient à cette image de Dieu, tandis que d’autres n’y croient pas (c’est ainsi que l’humanité est divisée en croyants et en athées).

En examinant ces deux catégories, on s’aperçoit que s’il y a des croyants et des athées, c’est qu’au lieu d’avoir une “pensée de masse” (une pensée unique pour l’ensemble de l’humanité), chacun a sa propre idée individuelle, indépendante de celles des autres individus. Or, c’est l’EGO qui permet cela, et si on veut savoir ce qu’est l’EGO, on s’aperçoit qu’il joue un rôle semblable à celui d’une “coquille d’oeuf”.

Tout comme l’embryon du poussin peut se développer en toute sécurité dans sa coquille, bien à l’abri/isolé des dangers du monde, ainsi l’EGO isole tout être de la masse et lui permet de se développer. Mais une fois que le poussin est bien formé, celui-ci doit briser sa coquille afin de voir le monde tel qu’il est en dehors de l’oeuf; ainsi lorsque notre personnalité est formée (comme c’est le cas présentement), l’EGO est devenu inutile et limite DE BEAUCOUP notre perception de la vie:  on doit alors s’en débarrasser.

L’univers n’a pas été fait de poussière comme dit la Torah, de “rien” comme dit la Bible, ou de fumée comme dit le Coran (qu’est-ce que c’est que cette “poussière” ou cette “fumée” et a-t-on déjà vu quelque chose qui est fait de “rien”?), il est fait de la substance même de “Dieu” (un peu comme le corps du bébé est fait de la même substance que le corps de sa mère); nos “Livres sacrés” sont les Livres sacrés d’une humanité dans l’enfance: ils ont déjà été très bien, mais l’humanité a grandi depuis. Aujourd’hui nous n’avons pas besoin de récits fabuleux et “miraculeux”, d’exhortations puériles (ne voles pas, ne tues pas) ou de conseils irréalistes (ne fais pas de “péchés”): nous avons besoin de SAVOIR (oui, l’humanité est dans l’enfance; mais elle n’est plus un bébé de 2 ans; plutôt un adolescent de 17 ans –et à 18 ans elle sera adulte, c.a.d. sortie de l’enfance).

Puisque l’univers –et tout ce qu’il contient- vient de Dieu, il est véritablement divin (POTENTIELLEMENT bien sûr, à chacun d’en faire une réalité vivante); nous sommes si peu évolués que nous sommes incapable de voir que TOUT (absolument tout) est divin puisqu’il n’y a que ÇA et rien d’autre. La substance divine est éternelle, faite de Vie suprême, joie suprême, conscience suprême, etc. (la religion appelle “Dieu” tout ce qui est suprême pour nous); c’est une substance où tout est possible mais sans forme particulière; et TOUT est fait de la substance divine (puisqu’il n’y que ça). TOUT ce que nous voyons (EN NOUS ET HORS DE NOUS) est donc divin; et puisque c’est divin, ça veut dire que c’est PARFAIT, “comme ça DOIT ÊTRE”. De toutes les créatures, seul l’Homme est INCAPABLE de voir la perfection qui est partout.

Toi, moi, et tout le monde, sommes donc POTENTIELLEMENT divins; il y a 2000 ans un juif nommé Jésus a découvert qu’il était VÉRITABLEMENT divin; il n’était pas le seul d’ailleurs puisque dans beaucoup de pays et à toutes les époques, plusieurs personnes avaient fait cette même découverte (ceux qui ont fondé le christianisme ont faussement déclaré qu’il était le seul et unique); comme chacun de nous est POTENTIELLEMENT divin aussi, il vaut beaucoup mieux le prendre comme modèle que l’adorer (Jésus était EFFECTIVEMENT divin, alors que pour nous ce n’est encore qu’un POTENTIEL).

DIEU est comme “une pâte à modeler*”: ça n’a pas de forme particulière, tout y est possible (ça peut TOUT faire) mais il n’y a rien: ça nous APPARAÎT vide –sans aucune forme- (pour NOUS qui sommes incapables de savoir quoi que ce soit sur Dieu); il a donc fallu que quelque chose donne forme à cette multitude d’êtres et de choses que nous voyons. Ce “quelque chose”, c’est l’égo, qui sert à MOULER la “pâte à modeler” en TOUT ce qui existe.

*   C’est  une image seulement  (une illustration pour nous aider à comprendre).  Dieu n’est pas une “pâte à modeler  infinie et éternelle”; en fait, personne ne sait ce qu’est “DIEU” lui-même (même pas le plus sage des “sages”). ÉTERNEL veut dire que puisque le temps n’a pas encore été créé, il n’y a pas d’avant/après, de jeune/âgé, etc. Tout existe en possibilité seulement dans un “sans âge” dont on ne peut rien dire.

(N.B. : Il est très difficile de parler de ces choses car il n’y a aucune correspondance avec les choses de notre monde)

Autrement dit, si “Dieu” n’avait pas créé l’EGO, rien de ce qui existe n’existerait: pas d’univers, pas de temps, même “l’espace” n’existerait pas (et bien sûr, personne d’entre nous). Rien qu’un Dieu éternel et infini tout seul (“dans les cieux” dit la religion, mais en fait il n’y avait même pas de “cieux”).

Peut-être Dieu est-il personnel, peut-être non: c’est (=Il est) si grand que nous, Hommes, ne pouvons RIEN en connaître; tout ce que nous pouvons savoir, c’est que chacun de nous est d’essence divine. Il est très intéressant de comparer “DIEU” à un vaste océan de Vie dont nous (= tout ce qui existe) sommes les milliards de milliards de gouttelettes. Chacun de nous est le plus important à ses yeux; mais nous ne sommes QU’UNE des gouttelettes: nous ne savons RIEN des autres gouttelettes ni du vaste Océan de Vîe d’où nous sommes sortis.

Pour FORMER et INDIVIDUALISER l’être, l’égo est un outil formidable. Mais c’est fait maintenant: on est individualisé déjà (depuis longtemps): on peut se débarrasser de l’EGO sans aucune conséquence fâcheuse pour soi (tout comme un échafaudage est très utile pour ériger un édifice, mais quand celui-ci est fini, on l’enlève -et l’édifice ne s’écroule pas). Un être humain a le même avantage à se débarrasser de l’EGO que le poussin à briser sa coquille. Pour un Homme sans égo, le monde est cent fois plus beau que “dans la coquille” (en langage spiritualiste “briser la coquille de l’égo” c’est être “deux fois né”).

Au début de l’évolution (et pendant longtemps) il était normal d’avoir un EGO: ça nous a aidé à grandir. Mais on ne reste pas toute sa vie “dans une coquille”: tôt ou tard, il faut se débarrasser de l’EGO. Qu’est-ce qui se passe quand on n’a plus d’égo? C’est la question qui fera l’objet du prochain article.

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EGO (2) Égocentrisme

 

 

mon égo - ton égo

 

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Cette série d’articles parle de l’EGO, et dans une perspective de croissance, l’égo est ce qui nous a permis d’exister, ce qui ne peut pas être une mauvaise chose; c’est “Dieu” (défini dans la 3e partie) qui a créé tout ce qui existe –y compris l’EGO- et tout ce “qu’Il” fait est très bien (notez la majuscule, comme si Dieu était un monsieur très important!). En fait, ce n’est pas que l’EGO soit mauvais, c’est que notre mental en a une perception erronée*.

*   Le mental, qui fonctionne en mode binaire, voit du bien et du mal là où tout va dans le sens.  C’est ainsi que, selon sa perception limitée, l’égo est mauvais, ce qui est extrêmement réducteur, car il restreint la vaste réalité au minuscule point de vue individuel qu’il en a.

ÉGO a formé les mots égoïsme et égocentrisme, ces trois mots pouvant s’énoncer comme suit: l’égocentrisme (dont la première manifestation est l’égoïsme) est une déformation de l’EGO, mais qu’entend-on précisément par ce terme? Wikipédia en donne une bonne définition: “L’égocentrisme consiste à ne concevoir le monde que de son seul point de vue, tendance à ramener tout à soi, à se sentir le centre du monde”.

Les choses SONT/EXISTENT en elles-mêmes (même si hypothétiquement le mental disparaissait, elles existeraient quand même). Mais le mental est INCAPABLE de les voir comme elles sont, il ne peut voir que ce qu’elles sont POUR LUI: il insiste pour dire qu’elles sont bonnes ou mauvaises (selon le point de vue qu’il en a). Voir les choses “de son point de vue”, n’est-ce pas là la définition même du mot égocentrisme? Par exemple, si le feu brûle sa maison, l’Homme le trouve mauvais, et s’il cuit son repas, il le trouve bon; mais en lui-même le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout.

Or l’égocentrisme, cette stratégie de la nature qui dote chacun de nous d’un “moi” individuel (au lieu qu’il ne soit quun simple élément de la masse) parvient à ses fins en ISOLANT les êtres humains de la vaste immensité originelle (exactement comme la coquille ISOLE dans un oeuf le poussin à naître  pour le protéger des dangers extérieurs et s’assurer qu’il a des conditions optimales pour son développement). Ainsi chacun a ses propres émotions, ses propres sentiments, ses propres pensées (au lieu d’avoir celles de la masse).

En dernière analyse, l’EGO est très utile, mais nous devons nous débarrasser de l’idée erronée que nous en avons (qui est égo-centr-ique): avec un peu de recul, il devient évident que l’égo est un outil formidable pour FORMER et INDIVIDUALISER l’être. Mais c’est fait maintenant: on est individualisé déjà (depuis longtemps): on peut se débarrasser sans crainte de l’EGO séparateur (tout comme un échafaudage est très utile pour ériger un édifice, mais quand celui-ci est fini, on l’enlève). C’est seulement l’égocentrisme qui nous empêche de nous débarrasser de L’EGO.

Comme toujours, nous devons nous appuyer sur la réalité. Or que nous apprend la réalité? Il y a 7 milliards d’êtres humains comme moi sur Terre (parmi des milliards et des milliards d’êtres vivants). La Terre même est une toute petite planète parmi les milliards de planètes de notre galaxie. Et ce vaste univers comprend des milliards de galaxies.

Donc la simple réalité me prouve que je suis une minuscule, infime créature, alors que l’égocentrisme insiste pour me faire croire que je suis le plus important (à mes yeux bien sûr). Autrement dit, je suis INCAPABLE de percevoir les choses telles qu’elles sont en réalité, je ne peux les voir que par rapport à moi (ÉGO-CENTR-isme), ce qui est une limitation extrême de ma perception: ça ne me montre pas comment sont vraiment les choses (et les êtres) qui m’entourent, mais comment elles M’APPARAISSENT. En d’autres mots, À CAUSE DE L’ÉGOCENTRISME, JE NE VOIS PAS LA RÉALITÉ MAIS UNE APPARENCE (je ne vois pas le visage, mais le masque qui le recouvre).

On ne peut parler de l’égo sans parler de Dieu. Je parlerai donc du divin dans la prochaine partie.

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EGO (1) Égoïsme

 

moi

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Du simple fait que nous sommes sur Terre, nous sommes dotés d’un égo (je parlerai plus tard des rares exceptions). Mais l’EGO, est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Défaut ou qualité? En fait nous verrons que le rôle de l’ego est nécessaire et primordial dans notre croissance –et que si nous croyons qu’il est fondamentalement mauvais, c’est que nous ne le connaissons pas suffisamment bien. Les quatre prochains articles seront donc consacrés à combler cette lacune, et à la fin nous saurons quoi faire avec l’ego (ça varie chez chacun selon son stade de croissance).

Un peu d’étymologie tout d’abord: le mot latin EGO veut simplement dire “MOI”; pas d’ego signifie donc pas de moi. Je  parlerai du rôle de l’ego, plus tard, pour le moment souvenons-nous que si chacun de nous existe, c’est grâce à l’égo. En examinant ce mot latin de plus près, on constate qu’il a contribué à former deux mots français très importants pour vivre en société: ÉGOÏSME et ÉGOCENTRISME. Aujourd’hui je n’examinerai que le premier de ces deux mots (qui cachent des réalités très différentes).

Un ÉGOÏSTE, c’est quelqu’un qui n’agit que pour ses propres intérêts, sans tenir compte de ceux des autres. Est-ce bien ou mal? Tout dépend de son niveau de développement: en regardant cela de près, on s’aperçoit que l’égoïsme est une simple question d’âge, de croissance et de maturité. Le bébé qui vient au monde n’a pas de conscience DE SOI* (celle-ci n’apparaît qu’entre 1 et 2 ans): il ne peut donc pas être égoïste.

*  Il importe de distinguer CONSCIENCE et CONSCIENCE DE SOI.  Le nouveau-né est CONSCIENT et sensible, mais ne se considère pas comme une personne à part de sa mère (il est joyeux si elle rit, pleure quand elle est triste, etc.): il n’aucune CONSCIENCE DE SOI.

Puis vers 1-2 ans, il prend conscience que sa mère et lui sont deux personnes différentes. C’est l’apparition de l’ÉGO: il sait qu’il y a “MOI” et maman. Plus tard, en grandissant il comprend graduellement qu’il y a tous ces “autres que lui” (ses frères et soeurs tout d’abord, puis plus tard ses camarades de classe), et chacun de ces autres est doté d’un égo aussi (comme lui). Être égoïste lui est très utile alors pour se démarquer et “se distinguer de la masse des autres”.

C’est plus tard, lorsqu’il arrive en société, que l’on s’aperçoit d’une chose remarquable (comme quoi la vie est la meilleure des éducatrices): continuer de s’affirmer ou d’être égoïste permet bien de “s’élever au-dessus de la masse des anonymes”, de “se faire un nom”, mais si on s’élève trop, on se retrouve seul et l’Homme, cet “animal social”, a BESOIN de vivre parmi les autres Hommes.

Par la force des choses, on apprend donc tout naturellement que pour vivre en société, on a avantage à tenir compte des autres (c’est ce que les anciens sages entendaient par: “ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse)”. De nos jours les égoïstes purs sont assez rares; ils sont considérés comme des associables, et comme personne n’aime traiter avec eux, ils se retrouvent généralement seuls (celui qui est généralement qualifié d’égoïste n’est pas, le plus souvent, un “pur égoïste”, il est seulement plus égoïste que la moyenne).

Il faut savoir que, quel que soit son âge aujourd’hui, chacun de nous fait partie d’une humanité dans l’enfance. Il est donc NORMAL d’être égocentriste. La vie est ainsi faite cependant qu’à la longue on est forcé de constater que la vie en société est beaucoup plus facile et agréable si l’on tient compte des autres (qui ont un égo aussi). De ce fait, de nos jours les vrais égoïstes sont assez rares. 

Remarquons cependant que l’humanité ne forme pas un bloc monolithique: si la plupart des individus ont sensiblement le même âge “humain”, il y en a qui sont des “bébés de l’évolution” et d’autres qui sont un peu plus matures que la moyenne des gens (tout comme, dans une même famille, on retrouve des enfants de 2 ans, d’autres de 6-7 ans, et des ados de 17 ans); comme il y a “évolution collective” cependant, une observation attentive des événements de ce 21e siècle (tant humains que mondiaux) montre que la très forte majorité des êtres humains fait partie d’une humanité à la toute fin de l’adolescence. Et après l’adolescence vient… l’âge adulte.

Donc l’ÉGOÏSME n’est plus viable aujourd’hui (s’il existe encore de purs égoïstes, ce ne peut être que des gens TRÈS malheureux). Par contre, tout le monde (ou presque*) est ÉGOCENTRIQUE –et c’est NORMAL à une certaine période de croissance- mais ça nous limite beaucoup aussi.

* Les seuls (et rares –pour le moment) qui n’ont pas d’ego sont considérés comme des “sages” (ce sont des personnes comme nous qui nous indiquent comment nous serons un jour).

Le prochain texte sera consacré à l’ÉGOCENTRISME et là nous ferons des découvertes inattendues.

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Effort irrégulier, résultat cumulatif

 

cultiver son champ

 

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De nos jours il y a une chose qui peut paraître illogique de prime abord: de plus en plus de personnes sont au courant des choses spirituelles*, certains même s’y consacrent assidûment, mais peu arrivent à découvrir le divin en eux (et beaucoup ne croient pas à ces choses). Il peut être intéressant de chercher à savoir pourquoi il en est ainsi.

*  Toutes les librairies ont une section “SPIRITUALITÉ” et ces livres se vendent très bien.

Inutile de répéter le fameux Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus” qu’on entend parfois dans les ashrams (centres de développement spirituel): cette parole de sagesse tente d’expliquer un phénomène assez nouveau à notre époque, mais de dire cela ne nous aide pas du tout. Mieux vaut étudier posément le phénomène, histoire de le comprendre, ce qui nous permettra de savoir pourquoi tant de gens abandonnent (souvent temporairement, mais parfois de façon définitive) et d’y apporter une solution valable.

Une constatation, tout d’abord. Autrefois (jusqu’à, disons, 2-3 mille ans) il y avait très peu de gens qui avaient une “aspiration spirituelle” (comparé à aujourd’hui), mais leur ASPIRATION était beaucoup plus intense et exclusive; on parlait alors de VOCATION, et les rares personnes qui avaient cette vocation ne voulaient pas se marier, élever des enfants, etc. (bref avoir une vie “dans le siècle” comme on disait alors). Ils se consacraient EXCLUSIVEMENT à la recherche spirituelle. Ils étaient très peu nombreux, mais avaient des RÉSULTATS EXTRAORDINARES.

Puis les siècles ont passé et le monde a changé. La connaissance s’est réduite en qualité et a augmenté en quantité (c.a.d. que beaucoup plus de gens ont accès à la connaissance, mais celle-ci a beaucoup diminué): c’est ce qu’on appelle “la démocratisation de la connaissance”; aujourd’hui presque tout le monde sait lire et écrire (alors qu’il y a à peine 2000 ans, c’était seulement 3-4% de la population), nous avons une connaissance matérielle beaucoup plus poussée qu’alors, mais la connaissance spirituelle d’aujourd’hui est très réduite.

De nos jours on ne parle plus de “vocation spirituelle”: certains veulent “réussir” à la spiritualité, mais en même temps, ils veulent réussir leur vie amoureuse, parentale, professionnelle, etc. Pas étonnant qu’après des années de méditation soutenue, ils n’ont toujours pas découvert le divin auquel ils aspirent: le moins qu’on puisse dire, c’est que le “climat social” ne s’y prête pas. Mais cela dénote une recherche de l’équilibre (assez inconsciente, il faut le dire) qui sera garante d’une humanité plus heureuse dès que “le pas significatif aura été pris” (ce qui est imminent).

Par ailleurs, on remarque que beaucoup de gens se disent athées aujourd’hui, alors qu’autrefois c’était très peu. C’est facile  à comprendre si on se souvient que les rares personnes qui avaient la connaissance la transmettaient à la majorité illettrée d’alors sous forme d’histoires ou de légendes (que ces derniers avaient tendance à croire à la lettre). Autrement dit, le doute d’aujourd’hui compense la superstition d’autrefois –et ce doute est aussi DÉRAISONNABLE que l’était leur superstition. C’EST LA FAÇON QU’A L’HUMANITÉ DE PROGRESSER: comme un balancier qui va d’un extrême à l’autre (de la superstition à l’athéisme).

Parfois (souvent), n’ayant pas ou peu de résultats, beaucoup abandonnent la sadhana (discipline spirituelle) après quelques mois de pratique, puis recommencent 2-3 ans plus tard, abandonnent à nouveau, etc. C’est que le rôle de sadhak (celui qui suit une sadhana) a beaucoup changé (tout comme la société d’ailleurs): autrefois celui qui embrassait “la vocation spirituelle” ne faisait que cela, à l’exclusion de toute autre chose (il était considéré comme “mort” à la société), alors qu’aujourd’hui une telle exclusivité n’est plus possible (à moins de vivre en ermite).

Comme aucun effort spirituel n’est perdu, même ces pauvres tentatives sont prometteurs et donneront des résultats intéressants (mais pas ceux auxquels on s’attend): CES EFFORTS SONT CUMULATIFS. C’est comme un cultivateur qui laboure son champ: s’il a un champ de 1000 hectares et que dans un premier temps il en laboure 50, il en aura encore 950 à labourer, mais les 50 qu’il a faites, il n’a pas à les refaire. Autrement dit, ce qui est fait EST FAIT, de sorte que chacun est certain d’atteindre son but un jour (pour peu qu’il n’abandonne pas définitivement –auquel cas c’est remis à une vie ultérieure).

Et quand on a atteint ce but, on s’aperçoit d’une chose surprenante: si on cherchait l’Infini, c’est parce que l’Infini a décidé que c’est notre tour (“Il” est Tout-Puissant, oui ou non? Alors s’Il est vraiment TOUT-PUISSANT, “Sa” volonté ne peut pas ne pas se réaliser). Mais il ne faut pas PERSONNALISER la chose: l’Infini ne nous a pas choisi personnellement. C’est simplement que nous avons atteint le point où la prochaine étape est de réaliser que “le Suprême est en nous” (un peu comme la prochaine étape après l’adolescence est l’âge adulte).

En fait c’est une simple question de croissance. L’humanité est comme une famille; dans une famille, il y a des enfants de tous âges: moins de 2 ans, 6-7 ans, 17 ans; tous sont frères, mais seuls les ados de 17 ans auront 18 ans l’an prochain (18 ans = l’âge adulte). L’humanité dans son ensemble est comme cet ado de 17 ans et s’apprête à devenir adulte. Ce n’est pas une question de mérite, c’est une question de croissance: ÇA VA ARRIVER TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE LE TEMPS EST VENU (tout comme le temps est froid parce que l’hiver est arrivé).

Prépares-toi, frère: ça va être l’heure!

  

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Voir avec le coeur (2)

 

Voir avec le coeur

 

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Nous sommes si habitués à nous servir de notre faculté mentale que nous ne remarquons même plus à quel point c’est un merveilleux instrument. Il n’y en a pas deux comme lui pour expliquer les choses (et aussi inventer: imiter lmentale peu qu’il connaît de la nature). Mais pour nous dire quoi faire, il est pitoyable: il ne peut que distinguer les choses en bien et mal, et sa compréhension du monde est très morale: il nous exhorte à faire le bien et à ne pas faire le mal.

Ça peut donner un monde relativement ordonné (comme maintenant), mais c’est aussi très ARTIFICIEL (= fait par l’Homme). Si nous voulons un monde harmonieux, il faut laisser faire madame la Nature (côté harmonie, elle est très forte, alors que les Hommes n’ont pas encore appris à développer cette qualité). Mais ça vient: les Hommes savent maintenant qu’essayer de faire comme la Nature est très avantageux pour eux. À mesure que nous comprendrons mieux la Nature, nous pourrons en tirer DES LOIS (= une façon très humaine et artificielle de comprendre la Nature afin de pouvoir mieux la COPIER/IMITER ).

Les Hommes sont sur le point de s’apercevoir que tout ce qu’ils font, ne peut réussir que si ça suit ce qu’ils ont découvert de la Nature (qu’ils appellent “les lois de la Nature”); et cela, parce qu’ils font partie de la Nature; ils sont sur le point de s’apercevoir que le monde très cartésien qu’ils ont élaboré depuis trois cent ans sur les conseils de René Descartes est en train de faire faillite, lamentablement.

Autrement dit, on a longtemps cru que le mental pouvait être un TÉMOIN IMPARTIAL, détaché de la Nature (afin de pouvoir découvrir ses “secrets”), mais qu’en fait il est subjectif (moins que les émotions, mais subjectif tout de même); et ses “secretsCHANGER DE REGARD” ne nous sont cachés que parce que C’EST NOUS qui nous nous sommes placés à l’extérieur d’elle (afin de mieux pouvoir l’observer): avec lui, les choses ne peuvent pas être (simplement ÊTRE) sans qu’il les qualifie de bien ou de mal. Mais si on laisse les choses ÊTRE sans les qualifier, on comprend CE QU’ELLES SONT “de l’intérieur” pour ainsi dire, (parce qu’elles font partie de nous), c’est formidable!

Tout ce qu’il faut pour cela, c’est CHANGER DE REGARD afin de voir avec le coeur, et non avec la tête car “l’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur” (A. de Saint-Exupéry).

Il y a certainement plus de 30 ans, S (une copine nettement hétéro) me conta une expérience homosexuelle qu’elle venait de faire. À la fin comme je ne disais rien, elle sourit et me dit qu’elle ne se sentait pas jugée*; c’est alors que je réalisai que je n’avais rien dit simplement parce que je ne savais pas si c’était bien ou mal.

* Ça fait très longtemps; aujourd’hui je le dirais autrement: c’est l’être humain que j’aime, peu importe son action.

Depuis longtemps j’avais bien remarqué que “quelque chose” en moi ouvrait les coeurs et incitait à la confidence, mais je ne savais pas vraiment ce que c’était: empathie ou écoute attentive, qui pourrait dire? C’est cette histoire de S qui m’a fait comprendre: c’est le mental (la tête) qui, en nous, distingue le bien et le mal, et moi je n’écoutais pas la personne avec la tête mais avec le coeur (pour le coeur il n’y a ni bien ni mal, il n’y a que la personne).

Mais il y a autre chose. Quand j’écoutais quelqu’un, j’étais attentif et très présent, donc pas du tout inconscient. Voyons, récapitulons pour bien comprendre: le mental (qui ne peut pas ne pas porter un jugement de valeurs) espommet absent –temporairement bien sûr- tandis que la conscience (qui est très éveillée) est présente. Comme une même chose ne peut pas être en même temps absente et présente, force m’est de conclure que MENTAL et CONSCIENCE sont deux choses différentes (en d’autres mots, la conscience n’est pas QUE mentale; elle a même des “pouvoirs”* que le mental n’a pas).

* Le mental est si peu capable qu’il parle de POUVOIR pour qualifier ce qu’il ne peut pas faire, et qui est tout à fait naturel pour la conscience.

Je ne suis pas spécial; j’ai mon caractère, défauts-et-qualités comme tout le monde; et je n’ai pas fait que des bonnes actions dans ma vie. Alors si “VOIR AVEC LE COEUR” a été possible avec moi, pourquoi ce ne le serait pas avecpommier tout le monde. Je suis simplement “la pomme rouge”.

Dans un pommier, il y a des milliers de pommes. Et toutes deviendront rouges dans les mêmes semaines. C’est que c’est la saison. Quelques une seront mûres un peu avant les autres, comme pour leur dire: “Prépares-toi, ça va être l’heure”. Pour une raison que j’ignore, ma pomme est rouge, alors

Réjouis-toi, frère: ça va être la saison de l’Homme.

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La menace salafiste

islam

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En relisant plusieurs de mes anciens textes,  je me suis aperçu que je parlais assez souvent de l’Islam, mais pas du bImmagineouddhisme ou des autres religions. Pourquoi, puisque pour moi c’est l’Homme qui compte, pas sa religion ou sa nationalité? En examinant cela de près cependant, j’ai vu que ce n’était pas du tout les musulmans qui étaient en cause, mais une toute petite partie de l’Islam: le salafisme.

J’ai entendu parler pour la première fois du salafisme il y a 6 mois environ (oui je sais: je retarde). Avant cela, je croyais qu’il y avait des musulmans peu (ou normalement) religieux, et des musulmans très religieux; puis j’ai appris que ceux qui sont très religieux, sont en fait des extrémistes/radicaux que l’on appelle des salafistes.  Comme je ressens le salafisme comme une menace potentielle pour les valeurs humaines, je me suis renseigné et j’ai découvert que le salafisme est totalement INCOMPATIBLE avec les droits de la personne. 

On sait ce que sont les droits de la personne, puisque nous vivons en démocratie, mais qu’est-ce au juste que ce salafisme auquel nousalafi5s sommes confrontés depuis quelques années? De l’arabe salaf, (prédécesseurs), le salafisme n’est pas nouveau, et on en trouve des traces dès le IXe siècle; en fait, chaque fois que la société musulmane traverse une crise politique, économique ou sociale, il est question de revenir à l’Islam des origines. Contrairement aux Occidentaux (qui sont résolument tournés vers l’avenir), le salafisme prône un retour en arrière: à l’Islam de Mahomet (VIIe siècle).

De nos jours cependant, on  entend par salafisme une sorte de fondamentalisme musulman à double visage: une mouvance traditionaliste (qui prône une islamisation “en douceur”) et une mouvance djihadiste (par l’action violente). Ces deux aspects d’un Islam extrémiste prétendent constituer “la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles”. Il faut savoir que ces deux mouvances (qui prônent des moyens d’action différents), ne s’entendent que sur leur haine de ce qu’ils appellent “les valeurs occidentales”, qui ne sont en fait que les valeurs universelles propres à l’espèce humaine.

Bien qu’ils soient fortement minoritaires (env. 10% des musulmans), à cause de leur activisme et de leur militantisme exacerbé, de leur accoutrement ostensiblement prosélyte, ils donnent facilement l’impression qu’ils sont majoritaires. En Occident, la pensée salafiste occupe déjà une place prépondérante dans la plupart des mosquées, répandant une idéologie politico-religieuse incompatible avec les valeurs universelles; bien qu’ils ne soient pas très nombreux, partout où ils éune salafiste à Québecmigrent, les salafistes donnent mauvaise réputation à tous les arabes. En mars 2012 j’écrivais dans L’Occident et la charia (1):

Au  Canada  on  a  remarqué que les musulmans peu pratiquants s’intègrent mieux que ceux qui sont très religieux  (ce qui me fait dire que ce n’est pas les arabes qui causent problème, c’est la religion). Selon le dernier recensement, le Canada compte un peu moins de 600,000 musulmans, dont 108,000 au Québec, mais le “phénomène de la charia” est récent: en 2005 une mouvance islamiste minoritaire mais agissante a tenté sans succès d’imposer des tribunaux basés sur la charia en vue d’arbitrer des litiges familiaux (voir la vidéo de Radio-Canada); évidemment les chances de succès étaient nulles dès le départ, mais connais-tu un seul immigrant, autre que musulman, qui essaie d’imposer SA loi dans TON pays?

Les v5cpaleurs totalitaires des salafistes sont diamétralement opposées aux nôtres: ils sont contre toute idée de laïcité, de démocratie, toutes les notions de liberté qui contredisent leur vision de l'islam; ils rejettent les homosexuels et les relations sexuelles avant ou hors mariage (c.a.d. illicites selon eux), ne reconnaissent pas les valeurs de fraternité en dehors de l'oumma (la nation islamique). Le salafisme n'accepte pas la liberté de conscience ou d’expression. Il est d’accord pour endoctriner et convertir des non-musulmans, mais refuse catégoriquement qu'un musulman puisse renier l'islam pour une autre religion.  

Il faut savoir que le salafisme est l’ennemi de l’humanité -et pas DU TOUT des Occidentaux ou des Juifs comme ils prétendent (tout comme, il y a 70 ans, l’ennemi de l’humanité était le parti National Sozialistich, pas le peuple allemand). ATTENTION: je ne dis pas du tout que les salafistes sont des nazis, mais il faut savoir que les salafistes incarnent une force de “racisme religieux” tout comme les nazis incarnaient jadis un racisme national. 

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Qui sont les légionnaires du Christ?

 

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Alors que j’écrivais SCANDALE AU VATICAN, j’ai lu dans mes recherches qu’un des documents dérobés par le majordome du pape était un fax ultraconfidentiel adressé à Benoît XVI qui mentionnait des scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ. Comme tout catholique, je n’étais pas surpris par les multiples scandales sexuels de l’Église car j’y étais habitué, mais qui  donc sont les “Légionnaires du Christ”? P Degollado

Ma curiosité avait été piquée, il fallait que je sache; j’ai donc fait une recherche Google, et Wikipédia m’a informé: “La Légion du Christ (LC) est une congrégation religieuse de prêtres catholiques, de droit pontifical, fondée en 1941 au Mexique par le père Marcial Maciel Degollado. Cette congrégation est présente sur tous les continents. Elle comprend en 2010, 867 prêtres et 2 262 séminaristes, ainsi que 124 paroisses. Ses membres sont appelés les «légionnaires du Christ». Ils ont longtemps été appréciés du Saint-Siège et du pape Jean-Paul II”.

Bien, j’avançais mais qui est ce Père Degollado qui a fondé la Légion du Christ? “…Proche des papes et notamment de Jean-Paul II, il participa à plusieurs synodes, et devint consultant permanent de la Congrégation pour le clergé. Il a été publiquement accusé d'actes de pédophilie sur leurs personnes par d'anciens séminaristes, en 1956 et 1997, actes pour lesquels il a toujours clamé son innocence…”

Si j’ai bien compris,  celui qui a fondé la Légion du Christ est un pédophile qui prenait ses victimes parmi les séminaristes de son Ordre. Et quand lesdits séminaristes sont devenus prêtres, les anciennes victimes du fondateur-pédophile sont devenus agresseurs à leur tour; le 11 juillet 2012 un journal on-line (UCA News) écrivait: “Will the Legion of Christ's woes never end? Now a group of women ex-pupils have taken an extensive range of grievances to the Vatican” (trad.: Les malheurs de la Légion du Christ finiront-ils un jour? Un groupe d’ex-élèves féminins viennent de faire parvenir une large gamme de griefs au Vatican). Pas étonnant que l’Ordre des Légionnaires du Christ aie connu des scandales sexuels à répétition: ils ont suivi les traces de leur fondateur.

Mais la Légion du Christ n’est pas une exception dans une Église pure et très morale: cette Église a un interminable historique de scandales sexuels, dont voici les plus récents:

    • Le 24 juillet 2012 Mgr. William Lynn, le plus haut responsable de l'Église catholique américaine est reconnu coupable d'avoir couvert des prêtres pédophiles, et a été condamné à une peine de trois ans de prison. Il était investi de la mission de protéger l'Église des scandales et de maintenir les fidèles dans l'ignorance.
    • Le 13 février 2012 une plainte visant le pape et le Saint-Siège déposée en 2010 par une victime présumée d'un prêtre américain a été abandonnée, a annoncé l'avocat du plaignant. La plainte avait été déposée en avril 2010 devant un tribunal fédéral du Wisconsin par une victime présumée du prêtre Lawrence Murphy, accusé d'avoir abusé sexuellement de plus de 200 garçons dans une institution pour enfants sourds du Wisconsin dès les années 1950.
    • Le 23 avril 2012 l’ex-prêtre Edward Avery de Philadelphie avait plaidé coupable à la veille de son procès et avait été condamné à une peine de deux ans de prison.
    • Le 13 juin 2012, alors qu’il était à Dublin (Irl.) le cardinal Marc Ouellette du Vatican a demandé pardon aux victimes d'agressions sexuelles. Il a également rencontré des victimes, ce qu'il n'avait jamais fait publiquement lorsqu'il était archevêque de Québec.
    • En 2007, au moment où il était archevêque de Québec, Mgr Marc Ouellet avait demandé pardon pour les erreurs commises par l'Église québécoise avant 1960. On l'avait critiqué pour ne pas avoir inclus dans ses excuses les erreurs survenues après cette date.
    • Dans les années 1990 James Brennan, à Philadelphie aussi, était accusé d'agressions sexuelles contre de jeunes garçons, mais le jury n'avait pas été en mesure de rendre un verdict.

Je retiens donc que la même Église qui nous exhorte à ne pas commettre de “péchés” afin de ne pas déplaire à Dieu, omet de suivre ses propres conseils. Autrement dit, elle n’est pas “sans péché”, mais nous dit de l’être; comment on appelle celui qui dit une chLe papeose et en fait une autre? Ah oui: UN HYPOCRITE. Elle a même chargé des cardinaux de s’assurer qu’on ne sache rien de ses mauvaises actions.

Avec toutes ces plaintes pour abus sexuel qui frappent l’Église, le Vatican se devait de faire quelque chose;  c’est que ça coûte cher, tous ces scandales (“les coûts financiers directs du scandale de pédophilie atteignent plus de deux milliards de dollars” –payés avec l’argent de NOS quêtes, en passant); alors le pape Benoît XVI a convoqué un symposium sans précédent pour éviter les scandales pédophiles qui l'ont entachée ces dernières années, et à l’ouverture de ce symposium le 6 février 2012 il a plaidé pour «un profond renouveau de l'Église». Un exercice de relations publiques, dénoncent les regroupements de victimes.

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Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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