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Donnez au suivant

 

Pay it forward

 

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Quand on s’adresse au mental (la tête) en nous, on fait appel à la raison, on lui parle comme on explique les choses à un grand garçon: tu sais, si tu veux récolter de l’amour dans la vie, il faut D’ABORD en semer. Mais personne n’est QUE raisonnable (= une tête seulement et rien d’autre). Il y a le coeur aussi. Et le coeur, on ne lui parle pas comme à la tête, c’est l’enfant éternel en chacun de nous. Et un enfant raffole d’histoires merveilleuses; ça fait appel à une faculté magique qui l’émAlice au pays..erveille: l’imagination.

Il y a beaucoup de belles histoires qui s’adressent à l’enfant en nous, comme Le petit prince, Alice au pays des merveilles, ou Peter Pan. Aujourd’hui je vais te parler de l’une de ces histoires; cependant il ne s’agit pas d’un livre mais d’un film: “Pay it forward” (payez au suivant; en Europe: un monde meilleur). J’ai vu ce film américain* à deux reprises (la première fois c’était il y a une bonne dizaine d’années). Je l’avais complètement oublié, mais un blog qui en parlait récemment me l’a remémoré (merci Alice!). (Voir un extrait du film sur Youtube).

*  NOTE SUR LE TITRE.  Pour les Américains,  qui ont éminemment le sens des affaires, une chose gratuite ne vaut pas grand-chose. Au contraire, si une chose a de la valeur, on trouve normal de PAYER pour l’avoir (d’où le titre: PAY it forward). Comme je n’ai pas beaucoup le sens de propriété (“ça, c’est à MOI”), je préfère dire:DONNEZ au suivant” (dans le sens d’échanger gratuitement). 

TrevorLe sEugène Simonetynopsis du film est surprenant de candeur, mais le développement de l’action est si graduel qu’on se laisse facilement prendre au jeu: dans une école secondaire de la banlieue de Las Vegas le nouveau professeur de sciences sociales, Eugène Simonet, donne un travail de session à ses élèves: trouver une idée pour rendre le monde meilleur et la mettre en pratique. Tout un travail que seul le jeune Trevor McKinney prendra au sérieux. Peu à peu, à sa manière, il changera le monde mais surtout, il transformera radicalement son propre univers.

Comme tous les jeunes de son âge, il croit en la bonté de l'humanité, et veut encourager ceLa mère de Trevortte bonté naturelle à s’exprimer. Son idée est simple et ressemble un peu aux chaînes pyramidales: il rend un service important à trois personnes, mais n’attend rien en retour. En échange, le jeune élève passe le relais: il demande aux personnes aidées de rendre service à trois personnes à leur tour. Et ainsi de suite. Il s'attèle très sérieusement à cette tâche et aide un SDF, le professeur Simonet (et indirectement sa propre mère, alcoolique), et son ami Adams, qui ont chacun leurs problèmes. Trevor va se révéler un garçon inventif et généreux, mais aussi en manque d'affection et de repères dans un monde qui l'ignore. Cependant il est déterminé à changer le monde pour le meilleur et son idée se rendra plus loin qu'on pense car contre toute attente il réussit (infos prises ça et là sur le web).

Un film touchant qui réveille l’enfant qui dort en tout adulte, et dont on sort transformé à tout jamais. Pour peu qu’on soit idéaliste, on se prend même à rêver: “et si s’était possible?” Ceux qui ont vu ce film sont éminemment enthousiastes; j’ai lu des centaines de commentaires et c’est toujours la même chose, on dirait qu’il a touché quelque chose de fondamental (et de très humain) en chacun. Comme je suis un incurable idéaliste, j’ai voulu savoir POURQUOI ce système n’est pas possible, et je me suis demandé à quelle condition cela pourrait l’être. Ce que j’ai trouvé est si fantastique que j’ai tout de suite décidé de t’en faire part, ami.

Évidemment, on remarque tout de suite la faille dans son plan. Habituellement une chaîne pyramidale est tournée vers le haut de la pyramide, c.a.d. qu’elle tend à favoriser l’initiateur de la chaîne; de plus celle-ci stagne souvent ou est brisée; sans compter une inévitable saturation: après un certain nombre de participants la chaîne s’arrête d’elle-même, faute de “maillons”. Mais ici il s’agit d’une sorte de “chaîne de bonté” tournée vers la base; EN THÉORIE il ne devrait donc pas y avoir saturation puisque les participants possibles sont illimités (la seule condition pour pouvoir participer, c’est d’avoir un problème à résoudre; or des problèmes, tout le monde en a). Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas résoudre les problèmes de tout le monde et ainsi vivre dans “UN MONDE MEILLEUR” alors?

La réponprobl-expse risque de surprendre, mais pour peu qu’on y réfléchisse, est très logique: parce que nous avons BESOIN de problèmes à résoudre pour progresser dans la vie (tout comme un élève a besoin d’avoir des problèmes pour pouvoir les résoudre et ainsi apprendre). PAS DE PROBLÈME À RÉSOUDRE = PAS DE PROGRÈS. Tout le monde sait qu’il n’y a pas que les événements heureux qui nous donnent de l’expérience, et nous permettent de progresser dans la vie, il y a aussi les événements “qui ne sont pas heureux” (comme les problèmes et les difficultés par exemple -à moins que les difficultés de la vie te rendent heureux!?!).

Bien sûr, ce ne sont pas toujours les mêmes problèmes puisque nous les résolvons à mesure qu’ils se présentent, mais ils sont remplacés par d’autres. Faisons-nous à l’idée: des problèmes, nous en aurons du jour de notre naissance au jour de notre mort: c’est inévitable, et c’est une bonne chose puisqu’ils nous servent à acquérir de l’expérience (à la condition de les résoudre). En fait, lorsqu’on résoud un problème, deux choses se produisent: 1) ce n’est plus un problème, et 2) nous devenons plus forts et plus capables (nous avons acquis de L’EXPÉRIENCE).

Cependant il faut se garder de croire que pour avoir “un monde meilleur” il ne faut plus avoir de  problèmes (ou que quand on n’aura plus difficultés/problèmes, on pourra enfin relaxer et  être heureux); eh bien ce n’est pas comme ça, et je suis en mesure de t’assurer qu’on peut-être TOTALEMENT heureux tout en ayant un problème majeur (mon corps est  sévèrement handicapé).

Tout se résume à une question: pourquoi une idée comme celle de Trevor ne peut-elle pas réussir? En fait c’est simple et tient à la nature même de l’individu: tous les individus que nous sommes pensent différemment et ont leur opinion propre (si tout le monde avait la même idée, pas besoin d’être 7 milliards: un seul suffirait). Mais ce n’est pas ce que nous voyons: chacun a (ou peut avoir) une idée différente de celle du voisin sur ce qui rendra le monde meilleur. AUCUN individu, si large d’esprit soit-il, ne pourra donc persuader tous les autres que son idée est la meilleure (à moins d’être le plus grand des dictateurs, qui impose par la force SON idée à tous les autres –ce qui implique qu’il pense que seule son idée est bonne et que tous les autres se trompent).

La solution (il y en a nécessairement une puisqu’un problème insoluble, ça n’existe pas) ne peut donc pas êtrclee individualiste car elle doit absolument tenir compte de tous les individus (il n’est pas question qu’un individu impose le bonheur à tous les autres). Une solution valable doit donc être suffisamment large pour inclure tout le monde. Bien, nous avançons. Pour que le monde change, la condition SINE QUA NON est que nous (en tant qu’ESPÈCE) soyons différents, c.a.d. soyons mis en face de conditions qui nous forceront à changer. C’est élémentaire: si  rien ne force l’humanité à changer, elle rencontrera les mêmes obstacles, commettra les mêmes erreurs, trouvera les mêmes “remèdes” à ces erreurs, et se retrouvera au même point qu’aujourd’hui. Une “humanité nouvelle” (notez l’expression!) passe donc nécessairement par une PRISE DE CONSCIENCE collective, qui engendrera des COMPORTEMENTS nouveaux. Cela peut-il se produire, ou est-ce utopique de le  penser (auquel cas il n’y aurait aucune place intéressante pour l’Homme dans un monde futur)?

Effectivement, il y a bien quelque chose de si puissant que cela puisse offrir à TOUS les individus de l’espèce l’opportunité (ou la nécessité) de changer: la nature. Lorsqu’on dit “NATURE”, beaucoup pensent aux champs, aux arbres et aux petits oiseaux.  NON, ça c’est la NATURE MATÉRIELLE. Nous oublions toujours que la Nature n’est pas que matérielle: elle a aussi tout une dimension d’intelligence, de conscience et de sagesse. Et elle est des milliers de fois plus puissante que le plus puissant des Hommes  (qu’elle a engendré, ne l’oublions pas). 

En fait la Nature est si puissante que nous faisons en tout temps tout ce qu’elle veut (à moins que tu sois dans l’illusion que les Hommes décident LIBREMENT de leurs actions): elle n’a qu’à faire circuler une vague de froid et vlan! tout le monde, partout, s’habille plus chaudement (sans distinction de pays ou de race). En 2011 elle lance une vague de liberté sur les pays arabes, et vlan! des milliers d’arabes revendiquent la liberté (les Hommes croient toujours savoir ce pourquoi ils manifestent, mais ils font partie de la Nature, et NE PEUVENT PAS NE PAS FAIRE ce qu’elle les incite à faire). Cette NATURE est véritablement notre mère (elle a engendré tout ce qui existe –y compris les êtres humains). Et une mère a à coeur de voir ses enfants heureux.

Sauf que son enfant humain est maintenant dans l’adolescence, c.a.d. un âge ingrat où il a besoin de ne pas l’écouter afin de découvrir par lui-même ce qu’il peut et ne peut pas faire. Mais cet “âge difficile” achève: aujourd’hui une forte majorité d’êtres humains sont à la toute fin de l’adolescence de l’espèce humaine. Et après l’adolescence vient l’àge adulte (c.a.d. un âge où non seulement il écoute à nouveau la Nature, mais où il devient son COLLABORATEUR), et qui sera véritablement un âge nouveau où, comprenant mieux la Nature, il sera en mesure de construire “un monde meilleur”.

QUAND (et non “si”) l’humanité deviendra adulte –et c’est imminent- elle connaîtra/comprendra la Nature beaucoup mieux qu’aujourd’hui et ses problèmes diminueront (nos problèmes actuels sont en TRÈS grande partie dûs au fait que nous connaissons mal la Nature et donc que nous ne vivons pas d’une façon “naturelle”). Bien sûr il y aura encore des hauts et des bas dans la vie (mais les hauts seront moins hauts et les bas, moins bas: tout sera moins extrême, plus harmonieux).

Ce qui prémoi-nous2cède n’est vrai qu’au niveau collectif (= tous les êtres humains pris comme espèce unique); c’est l’avenir évolutif de notre espèce. Mais il y a aussi une évolution individuelle (dont je ne dirai qu’un mot car cela sort du sujet d’aujourd’hui). Pour le comprendre, rappelons-nous (du moins ceux qui s’occupent de spiritualité) que l’évolution individuelle est une évolution concentrée, c.a.d. que l’individu est tellement concentré sur sa sâdhana –discipline spirituelle- qu’il  peut obtenir en une seule vie les mêmes résultats que l’espèce obtiendra en des milliers d’années d’évolution “normale”.

En fait, le processus est simple et peut se résumer en deux phrases:

1) si être individualisé est une excellente chose (ça permet à l’origine UNE de l’Univers (Dieu) d’être multiple -POTENTIELLEMENT, ce n’est pas encore le cas), par contre l’individualisme est une grave limitation car ça nous empêche de percevoir qu’on est TOUT ce qui existe (et donc que TOUT est possible) en nous convainquant (au moyen de l’ÉGO) que nous ne sommes qu’un petit individu (un infime point dans la vie infinie).

2) comme l’origine UNE de l’Univers (que la religion appelle Dieu) est PARTOUT (en fait il n’y a qu’elle et RIEN d’autre), tous les moyens sont bons, et quoi qu’on fasse, on est SÛR de la trouver (à la condition de la chercher, bien sûr); on ne peut donc pas se tromper. Il en découle que les différences d’Écoles spirituelles, de Gourou, ou de sâdhana ne sont utiles que parce que nous sommes tous uniques et différents (l’important est de CHERCHER, et non la technique utilisée pour chercher).

On peut résumer ce travail individuel par une brève formule: RENDRE HEUREUX REND HEUREUX.

 

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Semer de l’amour

 

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Je-te-salue2_thumb_thumb4_thumb_thum_thumbCHOW Ching Lie

Dans son récit autobiographique parsemé de maximes chinoises “Il n’y a pas d’impasse sous le ciel”, Chow Ching Lie (une romancière de Shanghai) disait que L'amour est comme une plante: il faut le semer et il poussera”. Tout agriculteur sait que pour pouvoir récolter, il faut au préalable avoir semé; et si l’on a semé des patates, on ne récoltera pas des carottes.

C’est pareil pour l’amour: il faut D’ABORD en donner si on veut en recevoir. Un jour quelqu’un a commenté un de mes textes: “Comment puis-je aimer les autres alors qu’on ne m’aime pas?”. C’est “mettre la charrue avant les boeufs”: si on aime d’abord, on débordera tellement d’amour reçu qu’il sera facile ensuite de donner le trop-plein. De nos jours il est courant que des personnes se plaignent que le monde est sans amour: normal, puisqu’ils n’en ont pas semé.

Personnrendre heureuxellement, je me suis aperçu qu’il fallait “donner d’abord,  recevoir ensuite” il y a 25 ans environ, et j’en constate la véracité tous les jours. Ce blog par exemple: quand j’ai commencé il y a 5 ans, qu’il soit achalandé ou non ne me préoccupait pas beaucoup, mais je lisais et commentais beaucoup de blogs, et je laissais souvent l’adresse du mien; aujourd’hui il y a eu plus de 117,000 visiteurs de 40 pays différents; je continue “mes visites de blog” et j’apprends énormément sur les sujets les plus variés.

Ce n’est pas du tout que je sois devenu “altruiste” (“être altruiste” est une chose religieuse, et je n’ai pas la fibre religieuse): c’est encore “moi” qui compte, mais la définition de ce MOI a beaucoup changé: ce n’est plus un “moi” limité à ma petite personne, mais un “moi” qui inclut tout le monde (connu ou inconnu); l’impression est d’avoir perdu des limites, de m’être agrandi à la dimension du monde. C’est formidable! Et puisque je ne suis pas un sage (ni un môssieu très important) si ça été possible avec moi, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas possible avec toi aussi (si c’est cela que tu veux bien sûr).

On croit connaître le monde, mais c’est faux: on n’en connaît qu’une croûte superficielle, une APPPARENCE seulement, et pas la RÉALITÉ. La preuve c’est que nous souffrons, alors que la réalité c’est que la vie même est faite de joie et d’amour. Pas étonnant dans ce cas que le monde nous paraisse rempli de haine, de violence et de crime (chomme,terree qui n’est qu’une APPARENCE, et pas la RÉALITÉ): nous sommes incapables de voir qu’en RÉALITÉ le monde est rempli d’amour.

Tout se passe comme si on était très habile pour discerner tous les détails d’un masque, mais qu’on soit INCAPABLE de voir le visage qu’il dissimule.  Le monde peut être TOUT ce que l’on veut, et c’est à chacun de déterminer ce qu’il sera pour lui. En fait, on vit dans un monde aux possibilités infinies, et si on n’est pas PARFAITEMENT heureux dans cet océan de joie et d’amour, inutile d’accuser Dieu, le destin, ou que sais-je: il n’y a que soi à blâmer.

Mais ça, ce n’est pas surprenant puisque, quel que soit son âge aujourd’hui, chacun de nous fait partie d’une humanité dans l’enfance (elle n’a que 3-4 millions d’années alors que la Terre en a 4,5 milliards); et un enfant n’est heureux que s’il se sent aimé par sa mère (rappelons que pour un jeune enfant, sa mère est tout son univers; alors, s’il ne sent pas que sa mère l’aime, c’est comme si l’univers le rejetait).

Aujourd’hui, en cette fin de cycle, beaucoup ne croient même plus à leur origine divine (Dieu = amour), ni que la Nature est leur mère (elle a engendré toutes les créatures, non?). La vérité est que ce monde dans lequel on vit est rempli d’amour, et si on ne ressent pas cela, il n’y a pas 36 solutions: il faut apprendre, c’est tout.

En fait, ce n’est pas “mal” de ne pas percevoir l’amour qui nous entoure et dans lequel nous baignons, c’est simplement signe que nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance, c’est tout; quand nous ferons partie d’une humanité-adulte, ce sera évident. La démocratie dans laquelle nous baignons depuis que nous sommes nés nous a persuadé que tout le monde est égal. C’EST FAUX ET ARCHI-FAUX: chacun est unique, c.a.d. différent de tous les autres. Ce que l’on doit dire (et que la démocratie met en évidence), c’est que tout le monde A LES MÊMES DROITS (de vivre, penser, s’exprimer, etc.).

Il y a une chose qu’aujourd’hui nous comprenons bien: c’est le phénomène de la perception. Ce n’est rien de nouveau, ça toujours été comme ça, mais aujourd’hui ça saute aux yeux tellement c’est évident; un être humain ne perçoit pas le monde directement, mais par un phénomène que la science a mis en évidence: les informations sur le monde nous sont fournies par les cinq sens, et transitent par le cerveau (siège du mental); celui-ci les interprète, puis nous en fait part.

Autrement dit, pour que ce que nous percevons du monde soit exact, deux choses sont nécessaires: 1) que les sens fonctionnent bien, et 2) que le mental interprète correctement leurs messages. Or, à moins d’un accident, les 5 sens fonctionnent normalement (sinon nous serions aveugles, sourds, etc.). Reste le mental. Par nature le mental est subjectif (bien moins que les émotions, mais subjectif tout de même); ce qu’il nous transmet des informations des sens n’est pas exact, c’est une fabrication mentale.

Le feu, par efeuxemple: s’il cuit mon repas je le trouve bon, mais s’il brûle ma maison je le trouve mauvais; pourtant le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout. Je m’aperçois donc que la feu que je perçois existe bien, mais que le mental l’interprète faussement en le qualifiant de bon ou de mauvais. Le mental me montre quelque chose qui n’existe pas (un feu BON ou un feu MAUVAIS, ça n’existe pas). En d’autres mots, JE NE VOIS JAMAIS LE MONDE TEL QU’IL EST RÉELLEMENTT, je ne vois du monde qu’une fabrication de mon mental qui ne montre que ce que le monde est POUR LUI (de même qu’un chat ne perçoit pas “LE” monde, mais seulement le monde très félin que lui montre son cerveau de chat).

Parfois c’est plus grave: il n’y a rien du tout, mais le mental me fait voir quelque chose (comme lorsque je vois une oasis dans le désert, alors qu’il n’y en a pas); ou bien il y a vraiment quelque chose, mais le mental me dit qu’il n’y a rien (comme le fait que nous trouvons que “le monde est sans amour”, alors que nous baignons continuellement dans l’amour).

Alors la véritable question n’est pas “pourquoi le monde est sans amour? mais “pourquoi ne perçoit-on pas l’amour qui est PARTOUT autour de soi?”. On a vu que ce n’est pas à cause des sens mais du mental. La solution nous apparaît donc clairement: non pas abolir le mental* en nous, mais apprendre à court-circuiter son action dans ce cas bien précis, passer outre (temporairement bien sûr).

*  ABOLIR  LE  MENTAL n’est  pas  une solution réaliste car il est très utile, mais pour interpréter les messages des sens, il ne vaut rien (enfin… très peu). C’est comme utiliser un tournevis pour percer des trous dans une planche: un tournevis, c’est très utile mais pas pour faire des trous.

Donc, le mental est SUBJECTIF; mais nous disposons tous du mental: que faire alors? On a vu que se débarrasser de lui N’EST PAS une bonne solution (il est très utile pour AUTRE CHOSE). Il faut donc apprendre à percevoir les êtres et les choses directement, sans l’aide du mental (qui n’est pas une aide pour percevoir, bien au contraire). Est-ce possible? Oui, et ça déjà été fait (par de rares Hommes que nous qualifions de sages).

Lorsqu’on perçoit les choses directement, sans l’aide du mental, le monde apparaît alors tel qu’il est VRAIMENT, tel qu’il a toujours été et n’a jamais cessé d’être: rempli d’amour (VIVRE est alors comme “baigner dans l’amour” tout le temps). C’est un FORMIDABLE changement bien sûr, mais ce n’est pas le monde qui a changé, c’est nous (j’appelle cela “le changement de regard”). Et ce n’est pas réservé à quelques sages qui ont cumulé les disciplines spirituelles et les heures de méditation, c’est pour tout le monde (enfin… tous ceux qui veulent). Moi-même par exemple, je ne suis pas un “sage” (loin de là), et pourtant je baigne dans cet amour du matin jusqu’au soir, et ça me rend totalement heureux. Alors si c’est possible avec moi, pourquoi ça ne le serait pas avec toi?

Un simple changement de regard: qui eut cru que ce soit si facile?

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La faillite de notre civilisation

 

 

Civilisation

 

Je-te-salue2_thumb_thumb4_thumb_thumFrance-faillite

Le 28 jan. 2013 dans un sondage auprès de ses lecteurs, Le Figaro demandait: “Pensez-vous que la France est en faillite?”. La question de la faillite possible de la France est posée régulièrement dans les médias français; en 2012 la journaliste Simone Wabler publie même “Pourquoi la France va faire faillite”.

Le fait est que ce n’est pas seulement la France qui va faire faillite, c’est le monde. Inutile de fermer les yeux pour essayer de ne pas voir ou de prétendre que tout va comme d’habitude. Non, ça ne va pas du tout: le MONDE est en crise (financière, économique, et sociale, c.a.d. humaine), il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.

On sait que ça va mal dans la zone euro  (Grèce, Italie, Espagne); alors oui, la France est fragilisée et sera vraisemblablement en récession d’ici quelques années (tout comme  d’autres pays européens d’ailleurs). Et on oublie toujours que tous les pays sont inter-reliés: de l’autre côté de l’Atlantique, la fière Amérique s’efforce de garder la tête hors de l’eau (il ne faut pas se fier à son fragile et temporaire regain de vigueur). Mais ce n’est rien de nouveau: la plupart des pays sont “super endettés”, alors la crise, on la prépare depuis longtemps. ET CETTE CRISE N’EST PAS UNE MAUVAISE NOUVELLE, comme nous allons le voir.

Bien sûr, croissance ou austérité ne valent RIEN: dans les deux cas c’est le vieux système qui tente de se perpétuer, ce qui ne fait qu’entretenir la crise. Il faut quelque chose de radicalement nouveau. Comment ça va venir? Personne ne le sait (puisque ce n’est pas encore là), mais ÇA VA VENIR. Ça existe DÉJÀ quelque part, mais c’est comme une fleur: la semence est encore sous terre (donc invisible). Quand ça sortira, ce sera beau!

Il faut savoir comment fonctionnent les choses: ce ne sera pas une chute nette et bien marquée, comme l’imagine le mental, mais quelque chose de plus organique, avec des avancées et des reculs, des hauts et des bas (il ne faut pas se méprendre: on ne reviendra jamais au niveau d’avant “la crise”). Et il n’y a pas que la crise financière: les dictateurs de nombreux pays pensent-ils réellement qu’ils pourront continuer longtemps à voler les richesses de leur pays, tandis que le peuple souffre?

Évidemment, c’est une période critique, des milliers de personnes perdent leur emplois, d’autres souffrent par millions dans leur chair, des femmes sont violées ou défigurées par de l’acide, des enfants sont exploités pour leur travail ou utilisés dans des guerres insensées, etc. etc. etc.; LA MISÈRE HUMAINE EST PARTOUT; si le but était de rendre l’Homme heureux, alors c’est un lamentable échec; mais si notre civilisation ne fonctionne plus (ou plutôt mène au désastre), il vaut beaucoup mieux le savoir que ne pas le savoir, non?

En fait, c’est mal vu. Si on prend du recul, la perspective change et on voit cela d’un tout autre oeil: ce n’est pas que le monde soit soudainement devenu mauvais ou désastreux, c’est NOUS qui sommes devenus plus conscients (et étant plus conscients, les choses nous apparaissent sous leur vrai jour, telles qu’elles ont toujours été et qu’elles SONT réellement -et non telles qu’elles nous PARAISSENT). Cette crise est donc une excellente nouvelle: nous passons des APPARENCES à la RÉALITÉ (au lieu de ne voir que le MASQUE, nous allons voir le VISAGE sur lequel il est plaqué).

La “texture” même du monde nous a TOUJOURS paru faite de haine, de violence et de crime, mais ça nous paraissait naturel (“c’est comme ça la vie”); aujourd’hui nous sommes plus conscients, et nous déplorons que ce que nous voyons n’est pas beau. Mais c’est une GRÂCE de le voir: ça nous permet de refaire le monde sur d’autres bases (en mieux cette fois-ci). En fait, le monde doit nous apparaître injuste pour que nous puissions en bâtir un plus juste. Et la crise fait ressortir “ce qui ne convient plus et doit disparaître”. Alors, merci la crise!

Pendant des milliers d’années le monde avançait bien, d’un pas hésitant peut-être mais il avançait. Des prophètes avaient pourtant avertis les Hommes: leurs visions leur montraient une humanité renouvelée, naître après bien des épreuve. Mais c’était toujours pour plus tard. Eh bien ça y est, nous y sommes: il n’y a plus de “plus tard”. Maintenant nous allons “voir”.

Il y a quelque chose de radicalement nouveau dans le monde, quelque chose qui n’est pas dans le monde que nous avons étudié. Une jolie fleur, ça commencé par n’être qu’une toute petite graine. Pendant longtemps on ne voyait rien car elle était sous terre; un jour (simplement parce que le temps était venu et que les conditions étaient favorables) elle a fendu la terre, poussé, et fleuri admirablement. Le temps est venu pour l’humanité de “fleurir” et de s’épanouir.

Il y a un siècle la semence d’un monde nouveau  a été plantée. Pendant longtemps on ne voyait rien; extérieurement on ne percevait que la résistance qu’elle provoquait à une échelle planétaire: 1ère grande guerre, 2e guerre mondiale. Aujourd’hui, elle fend la terre pour sortir: alors ça grince, naturellement, et on crie, on se lamente “ça va mal dans le monde”, “récession,  “chômage”, “crise”, etc., une étrange fébrilité s’empare des gens et leur fait faire des choses déraisonnables (acheter, acheter, acheter dans les magasins et consommer, consommer, consommer, pointer dans les bureaux/usines et travailler, travailler, travailler comme un esclave, puis perdre son emploi et chercher, chercher, chercher un autre emploi, etc.). Mais la plante ne fait pas que sortir de Terre, et puis c’est fini, elle disparaît; non, ce n’est que le début: après elle pousse et fleurit; quand elle fleurit c’est si beau qu’on ne peut que l’admirer (présentement c’est les douleurs de l’enfantement: quand le bébé sera là, ce sera splendide).

Se lamenter est INUTILE: qu’on le veuille ou non, c’est sûr de venir (tout comme un adolescent ne reste pas toujours un adolescent: un jour il devient adulte). Bien sûr que le monde est en crise, mais C’EST MAL VU: il ne va pas mal, il devient adulte. Un adolescent n’a pas d’effort à faire pour devenir adulte, n’est-ce pas: c’est la Nature qui fait tout. Cette “nouvelle conscience” de l’Homme (appelons-la comme ça) pousse dans les atomes de tous les corps du monde entier; et ça poussera jusqu’à ce que ça soit dehors, à la vue de tout le monde. Il n’y a AUCUNE exception (à moins que ton corps ne soit pas fait d’atomes!?!).

Extérieurement la transition se passe “comme d’habitude”: il y a une crise, on s’y attèle et on la règle (avec nos pitoyables moyens), c’est INTÉRIEUREMENT que ce sera différent (comme après la tempête: tout à coup on respire mieux). ET PAS DE FIN DU MONDE, de comète géante qui tombe sur Terre, d’épidémies mortelles, d’invasion de sauterelles ou que sais-je. Les malheurs, les difficultés et les problèmes, c’est MAINTENANT qu’on les vit (incohérence du mental, confusion des mots, fébrilité excessive du rythme de vie, toutes sortes de problèmes psychologiques, etc.) Quoi qu’il puisse arriver à partir de maintenant, ce ne peut être qu’une bonne chose car ça va vers la sortie du vieux système. Et la crise nous AIDE à passer de là à là.

Il faut savoir qu’une crise ne dure pas : elle arrive, fait son boulot de crise, puis s’en va. Le cycle d’une crise est intéressant et très instructif. Tout d’abord, s’il y a crise, c’est que quelque chose l’a CAUSÉE (une chose qui n’a pas de cause ça n’existe pas): une crise ne se produit donc pas sans raison. Elle vient nous dire que ça ne va pas du tout, qu’on suit une mauvaise voie: prenons une autre route, et pfft, bye bye la crise (mais inutile d’abolir les services, réduire le budget, couper, couper; couper les dépenses; ça c’est la vielle méthode obsolète, et ça fait que la crise perdure).  

Notre faculté mentale, qui est très utile, vaut un gros zéro quand il s’agit de comprendre (elle n’est pas faite pour comprendre). Elle est très habile pour faire une distinction entre les choses (“ça c’est BIEN, et ça c’est MAL”), mais pour le progrès TOUT VA DANS LE SENS, sans distinction de bien ou de mal.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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