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Yin-yang






Ami lecteur je te salue

Tout le monde connaît cet antique symbole chinois qui représente la dualité dynamique présente partout et à tous les étages de l’univers; mais ce que l’on sait moins c’est que sa signification est différente selon que nous sommes occidental ou oriental, les occidentaux y voyant une opposition alors que les orientaux y accordent un sens de complémentarité. Les deux sont vrais et utiles, chacun à son point de vue propre, l’occidental favorisant l’agir ou l’action1, tandis que la notion orientale permet une meilleure connaissance (philosophique ou métaphysique).

Une simple batterie, par exemple, doit absolument être formée d’un pôle positif et d’un pôle négatif2
. L’oriental, percevant la complémentarité des deux pôles, en conclue que «le YIN et le YANG ensemble reforment l’unité dont ils sont issus». L’occidental, moins spéculatif mais plus pratique, constate qu’il y a deux pôles opposés qui mis ensemble produisent un courant électrique, et invente… la batterie.

Puisque chacun désire ce qui lui fait défaut et que l’autre a, il est à remarquer que l’aspect de complémentarité a de plus en plus tendance à être accepté en Occident, les orientaux, eux, découvrent et sont de plus en plus attirés par l’aspect de deux forces opposées et les applications pratiques auxquelles cela conduit. Si l’on comprend où cela mène, on ne peut que constater une tendance inévitable à faire de l’humanité une espèce homogène où, chacun, tout en gardant sa nature propre d’oriental ou d’occidental, est graduellement (mais assez rapidement) enclin à comprendre l’autre, de sorte qu’on peut prévoir sans crainte de se tromper que d’ici quelques dizaines d’années tout au plus, tous les individus (ou du moins un nombre suffisant) seront suffisamment «ligotés» en une seule espèce pour permettre à l’ensemble de l’espèce de faire «un grand bond en avant». (PLUS, PLUS TARD)

Le YIN est représenté par la partie noire et symbolise tout ce qui est féminin, tandis que le YANG (partie claire) symbolise le masculin. Sur le plan physique toute chose est soit Yin soit Yang (de la même manière que dans le génie de la langue française, une chose est soit masculine soit féminine –il n’y a pas de genre neutre comme dans les langues anglo-saxonnes). Il est à noter que chacune des deux parties contient en son centre un tout petit peu de la valeur complémentaire. Cela montre que l’unité originelle (représentée par le cercle extérieur) est plus qu’une simple adjonction, mais que chacun contient un peu de l’autre. Ainsi, par exemple, en tout homme est un minuscule représentant de la femme qui fait qu’il n’est pas purement masculin (de même pour la femme).

Cet antique symbole est très riche en significations «cachées». En fait elles ne sont cachées ces significations qu’à l’entendement de «l’Homme de la rue»; ceux qui ont «des yeux pour voir» disent les Écritures, comprennent parfaitement. On peut y voir la façon dont l’UN (certains, à la mentalité religieuse, disent Dieu) a créé le monde, et la manière dont nous, Hommes, pouvons «retourner à l’UN» («retourner» : il ne nous a pas quitté puisqu’il n’y a que lui; c’est NOUS qui l’avons relégué aux oubliettes. Enfin…).

En nous servant du formidable outil dont la Nature nous a pourvu (le mental), c.a.d. en raisonnant logiquement, on peut parvenir à une raison suffisante (mais non une certitude cependant) de croire à l’existence de cela qui dépasse infiniment la raison. "Qui a créé l’Homme?" "La Nature." "Qui a créé la Nature?" "Heu... Big bang." "QUI A CRÉÉ BIG BANG? EST-CE QU'IL S'EST CRÉÉ TOUT SEUL?" "Les conditions étaient propices/réunies." "Qui a créé les conditions" "Heu... Nous ne savons pas."3.

Si nous sommes logiques, nous sommes forcés de tenir le raisonnement suivant: 1) L’unité originelle a pu créer tout ce merveilleux univers en se différenciant en deux forces complémentaires. 2) Chacune de ces deux forces contient son complémentaire, et est donc potentiellement l’unité complète. Mais c’est fantastique! Cela signifie que chacun de nous, homme ou femme, est POTENTIELLEMENT complet, homme ET femme (en conscience bien sûr, puisque notre corps est né et mourra homme ou femme).

En d’autres mots, chacun de nous peut retourner à l’UN en rétablissant l’unité en lui (sur tous les plans d’existence). On peut faire cela en réunissant dynamiquement la force positive et la force négative. C’est ce que les alchimistes du Moyen-âge appelaient «créer l’androgyne en soi».
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1. Je ne donnerai qu'un exemple de cette tendance qui pousse les peuples occidentaux à l'action: LES STATISTIQUES qui sont pratiques pour prendre un décision ou gérer une situation, mais qui sont très pauvres pour connaître les choses. 2. Les termes de POSITIF et de NÉGATIF ne signifient nullement bon/mauvais ou supérieur/inférieur. Il n’y a aucune notion morale dans le YIN-YANG. Il faut considérer ces deux mots dans leur sens physique (comme une batterie a besoin d’un pôle positif et d’un pôle négatif pour produire un courant électrique). 3. Remarquons qu’à cause de la nature du mental, on peut «prouver» une chose, puis, du même souffle, «prouver» son contraire. Impossible donc avec le mental d’obtenir une certitude absolue. Ce que je m’efforce donc de faire dans ces articles est seulement d’incliner à se questionner : «et si c’était vrai?» ; à chacun ensuite de prendre ce qui lui convient.










La synchronicité


Ami lecteur je te salue

R
écemment j’ai découvert un blog consacré à la
SYNCHRONICITÉ. J’étais déjà familier depuis longtemps avec cette notion importante qui dépasse les limites de la seule raison et je l’ai trouvé si intéressante que j’ai décidé de lui consacrer un article. Selon WIKIPEDIA en psychologie analytique la synchronicité est une notion développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung qui décrit «l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit». Jung lui-même associe la synchronicité aux notions d’archétype et d’inconscient collectif.

O
n peut en tirer plusieurs applications qui dépassent le champ de la «raison raisonnante» et paraissent ésotériques à des personnes non averties, comme l’astrologie, les tarots et le Yi King (ou I Ching). Dans le tarot, par exemple, les 22 arcanes majeurs décrivent l’ensemble des événements de la vie. Alors comment «tirer telle carte» peut-il «prédire» l’avenir? Ici se situe la notion (abstraite, pour beaucoup de personnes) d’archétypes dont ces cartes sont le symbole. (Comprendre ce qu’est un archétype est plus facile si l’on admet que l’univers est le divin qui se manifeste -de plus en plus absent en APPARENCE seulement- à mesure qu’on descend les «échelons de l’être»- à travers les nombreux plans d’existence, dont le plan physique est le plus bas, et où le divin SEMBLE absent). Pour comprendre l’inconscient collectif, on doit savoir que les 6 milliards d’individus que nous sommes font partie de UNE espèce humaine (un peu comme UN corps est formé de nombreux organes); cette espèce humaine ayant des caractéristiques propres (sur tous les plans d’existence) que nous, humains, avons en commun.

C
'est simple: puisqu’il y a unité dans l’univers (cf de nombreux autres articles), le hasard NE PEUT PAS exister (on l’appelle «hasard» parce qu’on est incapable de voir ce qui unit deux choses –ou une série de choses) et nous sommes tous reliés. Je corrige donc la définition de Wikipedia: «…qui ne présentent APPAREMMENT pas de lien de causalité…». Pas étonnant alors qu’une simple carte puisse montrer l’image de ce que nous sommes (et de ce que nous serons, puisque sur le plan archétypal le temps n’existe pas). Lorsque
l’Homme de la rue remarque inopinément une occurrence de cette synchronicité, il la qualifie spontanément de COÏNCIDENCE.

P
ersonne ne peut nier que son corps est constitué de plusieurs organes ayant chacun une fonction essentielle. Or il suffit qu’un tout petit de ces organes (une dent par exemple) fasse mal pour que tout le corps ait mal (donc, inconsciemment, chaque organe). De même sur la Terre, TOUT est relié et des personnes et/ou des choses de même nature (certains disent de même «famille») bougent ensemble sans considération de distance. Je souffre d’une mauvaise circulation, et en même temps il y a grève des transports en France. Pur hasard, dira-t-on. Or on a déjà vu que le hasard n’existe pas, il n’y a que des événements dont je ne peux percevoir ce qui les relie (nous oublions toujours que tout est relié).

S
i on regarde bien, on ne peut déduire qu’une seule chose de la synchronicité: elle est une démonstration même de l’unité du monde. C’est-à-dire que le monde est comme UN corps, et que tel événement/chose qui se produit est signe que de nombreux autres événement/choses (que nous les connaissions ou non) sont reliés –ou sont «de même famille».












Petits cycles, grands cycles








CE TEXTE EST LA SUITE DE "LE TEMPS, CET ALLIÉ"


Ami lecteur je te salue

De nos jours on ne sait pas vivre. En fait, on ne l’a jamais su, mais disons qu’aujourd’hui on le sait encore moins. Et puisque nous croyons que la quantité peut remplacer la qualité, cela ne va pas s’améliorer, au contraire. Le temps par exemple: aujourd'hui tout doit être immédiat. Pour se vêtir on ne va plus chez le tailleur: on achète du «prêt-à-porter» (comme ça on sauve... du temps). Pour se nourrir on va dans des restaurants fast-food, (c’est tellement mieux!) Il y a même du speed dating pour trouver le partenaire idéal en 2 minutes! On court, on court, on est toujours pressé. Pour aller où? Au bout de la vie? On oublie de vivre, et tout à coup c’est déjà la fin.

Récemment j’expliquais que le temps est notre allié, on a appris alors qu’il y a un temps pour tout: si je sème un pépin aujourd’hui, je ne peux raisonnablement pas m’attendre à cueillir une pomme demain, n’est-ce pas? Alors, pourquoi cette hâte de vivre? Si on examine bien, on s’aperçoit que la hâte de vivre, c’est la hâte d’en finir; c’est l’appel de la mort (c.a.d. le contraire de la vie).

Le mot à la mode, c’est RÉUSSIR. On veut apprendre le ski, le piano, le dessin (n’importe quoi), il faut RÉUSSIR tout de suite, sinon pourquoi commencer? Résultat: on ne réussit les choses qu’à moitié). On entend même dire qu’il faut «RÉUSSIR sa vie». Pour devenir un as de la natation, il ne suffit pas de se lancer dans la piscine puis de battre des bras; il faut apprendre, et pratiquer, pratiquer pratiquer encore. J’ai même vu quelqu’un qui voulait «devenir conscient de son âme» en un weekend de manière à épater les copains du bureau le lundi matin. Pour toute chose, il faut du temps. Ça tombe bien puisque du temps on en a; on a même toute la vie.

LE TEMPS, nous le connaissons très mal. Nous croyons même qu’il nous est hostile, alors que c’est un précieux allié qui peut nous apprendre beaucoup. Il faut prendre le «temps» de le connaître, c’est tout. Tout comme notre corps est composé d’organes de toutes sortes, et que chacun est essentiel, de même le temps est composé de cycles. Et les cycles sont très utiles pour nous situer (un peu comme une borne sur une route).

Il y a toutes sortes de cycles: des petits dans des grands, des plus petits dans les petits et des plus grands qui englobent les grands: c’est sans fin. Comme leur nom le dit, les cycles se répètent périodiquement, et c’est très utile pour prévoir (et même prédire) les choses. Par exemple, tout le monde sait qu’une journée se divise en matin, après-midi, soir et nuit; alors s’il est minuit présentement et qu’il fait noir, il n’est pas difficile de «prédire» que dans 8 heures ce sera le matin et qu’il fera clair. Cet exemple est très simple et tout le monde comprendra, mais ça reste vrai pour toutes sortes de cycles, même plus complexes.

Par exemple, un cycle à très large amplitude (si large que ça dépasse de beaucoup la perception d’un être humain) a eu lieu lorsque le grand singe est devenu Homme, il y a quelque 5 millions d’années; et maintenant le cycle se répète: l’Homme est sur le point de devenir «un autre être» (que j’appelle l’Homme après l’Homme). Tous les signes montrent que c’est imminent (et ce sera graduel; en fait ça s'étendra sur des siècles).

Donc le temps se divise en cycles, et un cycle, c’est quelque chose de «cyclique» par définition (c.a.d. quelque chose qui se répète périodiquement). Pourtant s’il est vrai qu’un cycle est répétitif, il ne se répète pas à l’identique pour autant, mais À UN NIVEAU SUPÉRIEUR. Par exemple, ce matin n’était pas IDENTIQUEMENT pareil au matin d’hier, mais légèrement différent. Ce changement imperceptible permet le progrès; ainsi, ce n’est pas l’exacte même journée qui se répète jour après jour, mais une «variation», les mêmes éléments se perpétuant avec suffisamment de variations, ce qui permet de dire que c’est une «AUTRE» journée.

D’autre part, si un cycle est OBJECTIVEMENT toujours de la même longueur (une minute dure toujours 60 sec.), SUBJECTIVEMENT c’est une toute autre histoire, et une minute passée à «bailler aux corneilles» ou une minute passée à bavarder avec la jolie voisine n’auront pas la même longueur du tout.

Mais il y a plus: un peu comme un entonnoir qui est large au début puis qui rétrécit beaucoup, un même cycle est long au début, puis de plus en plus court. Ainsi, si l’année d’il y a 10,000 ans et cette année-ci sont bien formées des 4 saisons ou des 365 jours que l’on connaît, la longueur de ces jours diffère grandement. Tout se passe comme s’il y avait accélération du temps (probablement jusqu’à ce que commence le cycle suivant). Aujourd'hui un an passe beaucoup plus vite que, disons, il y a 10,000 ans.

Les cycles sont éternels (du moins en est-il ainsi depuis que la Terre existe). Ce qui m’amène à un aspect des cycles qui n’est pas évident, et qui exige, pour qu’on s’en rende compte, une excellente connaissance du fonctionnement de la nature. Bien sûr les cycles se succèdent de manière ininterrompue; mais il ne faut pas croire que l’un commence gentiment quand l’autre est terminée. La vérité est que les deux se chevauchent légèrement, l’un projetant l’ombre des gloires à venir, alors que l’influence de l’autre se fait encore sentir. Par exemple, s’il fait nuit présentement, ce ne sera pas soudainement le jour la minute suivante. Il y a une période de transition, appelée aurore, où la pénombre règne; ce ne sont plus les ténèbres de la nuit, et pas encore la clarté du jour qui va naître.

En vérité, nous sommes à ce difficile moment de l’Évolution où le mental oppose l’Homme à lui-même (ou, selon le mental, un individu humain à un autre). La victoire du soleil sur la nuit ne fait aucun doute, mais quand? L’Homme peut collaborer; son aspiration a le pouvoir d’accélérer les choses.

ALORS QU’ATTENDONS-NOUS?
















Le temps est notre allié







Ami lecteur je te salue

La conception habituelle du temps montre que nous en avons une image limitative et partiellement fausse. Plusieurs d’entre nous, voyant le déclin du corps avec l’âge, le considère plus ou moins comme une force hostile, tandis que d’autres sont assez indifférents. Qu’en est-il au juste?

Nous pouvons utiliser TOUT ce qui existe pour apprendre à devenir plus heureux. Le temps n’y fait pas exception. N’oublions pas que tout –absolument tout- est le divin (donc chacun de nous aussi –POTENTIELLEMENT bien sûr). En fait une partie essentielle, primordiale et centrale -mais inconsciente- de nous est éternelle (le mental l’appelle l’âme). C’est notre VÉRITABLE nature. Le corps (physique) est une toute petite partie de nous, et le corps peut souffrir, être malade ou mourir sans que nous en soyons affectés –à la condition d’être conscient de «l’âme» (tout comme les cheveux sont une toute petite partie du corps, et beaucoup de cheveux –ou même tous- peuvent mourir sans que le corps en souffre). Et puisque nous sommes du divin qui s’ignore, nous avons avantage à prendre conscience du divin en nous (c.a.d. l’âme, notre véritable nature, qui est aussi notre être central). Et comme l’âme est divine et que le divin est heureux par définition, en devenant conscient de l’âme, on devient automatiquement pleinement heureux.





Et comme il n’y a rien d’autre que le divin dans tout ce merveilleux univers, TOUT peut nous servir à trouver cette nature divine, éternelle et heureuse; et le temps fait partie de ce «TOUT». Pour toute chose il y a un temps propice (le timing comme disent les anglais); les agriculteurs parlent de saison. Dans un verger il y a des centaines de pommiers, et sur chaque pommier poussent des centaines de fruits. Si on cueille une pomme et qu'on y goûte, on la trouve sûre: c'est qu'elle n'est pas mûre. Après quelques mois elle sera sucrée et délicieuse car ce sera la saison alors. Entre la pomme sûre et la pomme mûre, une seule chose s'est passée: du temps.

Il n'y a pas très longtemps une personne âgée m'écrivait qu'avec le passage des ans, elle se sentait vieillir et parlait même du «du déclin de l'âge». Je la comprenais très bien, mais elle avait tort. Supposons qu'elle ait eu le pouvoir d'arrêter le temps. Comme il n'y a plus de temps TOUT s'arrête et cesse d'évoluer. Alors non seulement son corps arrête de vieillir, mais elle ne serait même pas née, puisque le fœtus aurait cessé de se développer bien avant sa naissance. Heureusement, le temps existe! Il nous permet d'évoluer, de changer: grâce à lui le progrès est possible. Je comprenais très bien cette personne, seulement elle se trompait de cible: ce n'est pas le temps qu'elle aurait dû blâmer mais le vieillissement du corps.

Or, il est de la nature de toute chose physique (notre corps aussi) qu'après la croissance vienne le déclin graduel qui mène à la désintégration. Cela permet à des choses nouvelles de venir, et ainsi il y a un renouvellement perpétuel, au lieu de la perpétuation des mêmes éléments -qui conduirait assez vite à un tarissement. Il existe cependant une solution à ce problème (si c'est un problème pour nous): puisque notre corps est sûr de vieillir et de mourir un jour, qu'est-ce qui, en nous, ne meurt jamais et reste éternellement jeune (pas immortel, mais sans âge -puisque là le temps n'existe pas)? Recherchons cela qui est immuable en nous. Pourquoi cet attachement à un corps qui est sûr de nous décevoir un jour? Le corps est un merveilleux instrument; mais ce n'est qu'un instrument: ce n'est pas nous (en fait c'est une part de nous, mais si infime que ça ne ne peut pas nous empêcher d'être pleinement heureux -tout comme quelques cheveux peuvent mourir sans conséquence pour le bien-être du corps). Comme le chandail que nous portons: il nous tient au chaud, alors c'est très utile. Mais quand il est usé on le jette et on s'en procure un neuf.

Dans le prochain article (Petits cycles, grands cycles) je parlerai de la façon dont la force évolutive (= de progrès) se manifeste dans le temps.




Une apparente réalité



Je ne t’apprends rien en disant que l’Homme est un être mental. Mais sais-tu, ami, que le mental est si subjectif qu’il ne perçoit pas la réalité des êtres et des choses? Il ne peut voir de la réalité qu’une APPARENCE -assez superficielle d’ailleurs (de la même façon qu’un chat ne perçoit qu’un monde très félin). Nous ne percevons donc pas la réalité telle qu’elle est réellement mais seulement une ressemblance très partielle de la réalité vue à travers des lunettes mentales déformantes.

La spiritualité nous répète depuis des millénaires que le monde est illusion (ça ne veut nullement dire qu’il n’existe pas, bien sûr, mais que nous le percevons faussement), et la science nous apprend qu’il n’y a rien qui ressemble à une montagne, une maison, un chien ou un Homme, mais que TOUT est fait d’une unique chose: des atomes (source d’une FORMIDABLE énergie); et un atome de granit ou un atome d’aile de papillon, c’est pareil.

La science, qui a un merveilleux moyen d’investigation, est basée sur le mental, et donc ne peut connaître de la réalité qu’une mince couche (assez superficielle) appelée LA MATIÈRE. Elle est donc qualifiée de matérialiste parce qu’elle ne reconnaît (et donc n’étudie) qu’UN SEUL PLAN D'EXISTENCE: la matière, et rejette tous les autres plans simplement parce qu’elle est incapable de les percevoir et que c’est «une hypothèse non nécessaire» (selon elle).

La spiritualité a une vue/vision beaucoup plus large, mais comme toutes les choses d’origine humaine, se sert aussi du mental (d’ailleurs science et spiritualité sont toutes deux basées sur l’expérience, tandis que la religion est basée sur le dogme). Or comme chacun sait, l’expérience scientifique est très différente de l’expérience spirituelle. L’immense avantage de la spiritualité, outre sa connaissance des multiples plans d'existence, indépendants de –mais qui ont une énorme influence sur- notre monde quotidien, est qu’elle offre les moyens de mettre le mental au repos, de façon à rendre actives des facultés qui peuvent connaître directement ces plans d’existence. Son inconvénient majeur, à part le fait qu’elle ne s’adresse qu’au petit nombre, est que la voie qu’elle propsose est longue et difficile, de sorte que tous ses adeptes ne réussissent pas nécessairement (du moins dans cette vie).

Or un tel résultat, pour intéressant qu’il soit, est inacceptable et anti-évolutif (c.a.d. qu’évolutivement parlant, ça n’a aucun sens). C’est toute l’humanité qui évolue (qui est sortie du singe, par exemple), et c’est toute l’humanité qui passera au prochain stade de l’évolution (mais pas d’un bloc), et non quelques «sages» seulement. Selon la vision de la spiritualité (intéressante mais limitée), les Hommes sont sur Terre pour apprendre à être heureux, et après de nombreuses vies où il a successivement expérimenté une chose puis une autre (richesse, notoriété, etc.), l’Homme est amené à s’intéresser puis à rechercher activement sa véritable nature (qui peut le rendre pleinement heureux) –qui est au plus profond de lui, mais inconnue, non consciente). Ce n’est pas très pratique -et surtout il faut de nombreuses vies pour cela.

La science est plus pratique, s’adresse à toute l’humanité, et tout le monde peut apprendre ses méthodes et devenir scientifique. Mais elle souffre de myopie (tellement en fait qu’elle ne reconnaît même pas sa propre myopie; par exemple, elle croit sérieusement que la pensée est secrétée par le cerveau (ce qui équivaut à dire que la musique qu’on entend dans la radio portative est engendrée par la dite radio).

De ce qui précède on peut déduire que science et spiritualité ont tous deux des avantages et des inconvénients, et que l’une peut compenser les inconvénients de l’autre. Il y aurait donc un immense avantage pour l’ensemble de l’espèce humaine à ce que science et spiritualité fusionnent, ou au minimum, on peut imaginer que ces deux demeurent distinctes sans s’opposer, et en sachant que l’une est aussi vraie que l'autre (comme deux façons différentes de concevoir une chose unique). Ainsi le maximum d’entre nous pourra avoir accès à une «réalité plus vraie» et non à une simple apparence (à la condition de la rechercher –cette recherche sera grandement facilitée par la nature de l’ère à venir). JE PARLERAI DE CETTE NATURE DANS UN TEXTE À VENIR.

Quant à la réalité et à l’apparence, je dirai seulement que LA RÉALITÉ telle qu’elle est nous échappera toujours car elle nous dépasse de toutes parts (
n’est-ce pas là la définition même du divin?), mais que nous pouvons percevoir une apparence moindre (ou une réalité plus grande) que celle d’aujourd’hui –à la condition de le rechercher.




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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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