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Étymologie




Je te salue ami. J’aime la langue française, alors pas étonnant que je m’intéresse à l’étymologie des mots. Aujourd’hui je me sens plus philosophique, alors je me questionne sur l’origine du mot étymologie lui-même: il vient diréty-quoiectement du mot grec ἐτυμολογία (etumología), qui est formé des mots ἔτυμος  (étumos: véritable) et λόγος (logos: discours, raison). Donc, “science du véritable”, mais du véritable quoi?

 
Selon la définition couramment acceptée, l’étymologie d’un mot nous  renseigne sur son origine véritable. Vient-il d’une autre langue? D’un autre mot de la même langue? En connaissant l’étymologie d’un mot on fait parfois des découvertes très intéressantes. Qui se douterait par exemple, que le mot orteil, a la même origine que le mot article? Et pourtant tous deux viennent du latin articulum (l’un du latin classique et l’autre, du latin vulgaire)? Ou encore que les mots CHOSE et CAUSE ont la même origine (lat. causa)? Pourquoi dit-on plomberie lorsque l’on parle de la tuyauterie d’une maison? Parce qu’à l’origine les tuyaux étaient en plomb.

 
Mais il y a peut-être une autre définition du mot étymologie. Et si ETUMOLOGIA ne voulait pas dire “origine  véritable” mais “sens véritable”? Les implications seraient alors surprenantes, déroutantes même. On serait obligés d’admettre qu’en évoluant, le sens de beaucoup de choses n’a pas progressé mais, au contraire, a perdu du contenu (tout comme les anglais ont adopté le mot français PRUNE en restreignant son sens à celui de pruneau), et qu’au point de vue spirituel, les Anciens étaient plus avancés que nous. 

 
Par exemple, le mot UNIVERS: pour un grec de l’antiquité, l’univers comprenait de nombreux plans d’existence (dimensions), et de nombreuses personnes, très puissantes et invisibles (qu’il appelait dieux et déesses) déterminaient le cours des événements humains, alors que de nos jours, nous n’avons plus la notion de plan, quant aux dieux et déesses, “ce n’est qu’une mythologie qui n’a pas d’existence réelle et plus personne ne croit à ces superstitions”.

 
Peut-être que pour pouvoir progresser autant dans la connaissance de la matière, il a fallu perdre la notion de multiples plans d’existence. C’est simple: puisque nous ne croyons qu’au plan matériel il n’y a que lui à étudier. Dans Le matérialisme j’écrivais:

 
…aujourd’hui presque tout le monde sait lire et écrire (au lieu de quelques centaines il y a à peine 2-3000 ans) et la science est répandue dans tous les pays. D’un autre côté, s’il est vrai que beaucoup plus de personnes ont une connaissance, disons intéressante, force nous est de constater que le niveau général de connaissance a beaucoup baissé comparé à celui des sages de l’antiquité (tellement en fait que beaucoup sont convaincus qu’aujourd’hui nous sommes plus avancés que les sages d’autrefois).
 

 
Ça dépend à quel point de vue: matériellement, il est évident que nous avons énormément progressé (pour nos ancêtres plus sages, l’aspect matériel était peu important), mais le prix à payer a été très lourd: la perte du contact avec le véritable moi –que le mental appelle “âme”- qui  est TOUJOURS heureux, quoi qu’il arrive, a une nature telle que ses capacités nous semblent des pouvoirs inouïs (inouïs pour nous qui pouvons si peu). Il y a même des gens qui croient que le véritable moi n’existe pas.
 

C’est psychéainsi que la notion de psyché nous est devenue étrangère (non, une psyché ce n’est pas un miroir). C’est le nom que les grecs de l’antiquité donnaient à l’âme (Ψυχή / Psykhế). Aujourd’hui nous parlons un langage rationnel alors que la mythologie parle un langage symbolique; ce qui fait que nous sommes incapables de voir les vérités qu’elle contient.

 
Psyché, fille de roi (= de Dieu) n’a pas encore trouvé de mari (n’est pas encore réalisée dans l’Homme). Elle est d’une extrême beauté, mais personne ne la demande en mariage. Aphrodite, jalouse, demande à Éros (le désir  de l’Homme) de la rendre amoureuse du mortel le plus vil qui soit, mais il tombe lui-même amoureux de Psyché.
 

Tous les soirs, Éros la rejoint dans sa chambre (son intérieur), lui demandant de ne jamais chercher à connaitre son identité, cachée par l'obscurité de la chambre. Toutes les nuits, il lui rend visite puis la quitte avant l'aurore. La jeune femme apprécie de plus en plus les étreintes et les mots doux qu'ils échangent alors. Rien ne manque au bonheur de Psyché, si ce n'est de connaître le visage et le nom de son amant nocturne, et de revoir sa famille. Ses deux sœurs, amenées au palais par Zéphyre, sont folles de jalousie face à tant de richesse et de bonheur. Elles cherchent à persuader Psyché que son époux n'est rien d'autre qu'un horrible monstre qui finira par la dévorer. Terrifiée à cette idée, elle profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe à huile afin de percer le mystère. Elle découvre alors le jeune homme le plus radieux qu'elle ait jamais vu. Mais une goutte d'huile brûlante tombe sur l'épaule du dieu endormi, qui se réveille aussitôt et s'enfuit, furieux d'avoir été trahi.
 
 
Folle de chagrin et de remords, Psyché se jette dans une rivière. Mais la rivière compatissante la dépose sur la berge, où est assis le dieu Pan. Ce dernier conseille à Psyché de tout faire pour reconquérir l'amour d'Éros. Alors la princesse part à la recherche de son amant. Elle erre de temple en temple, sans succès. Enfin, elle parvient au palais d'Aphrodite, qui la soumet à toutes sortes d'épreuves, comme une esclave.
 

 
Entre-temps, Éros s'est échappé du palais de sa mère, qui l'y avait enfermé. Toujours épris de Psyché, il la ranime doucement avec la pointe d'une de ses flèches. Puis il l'emmène devant Zeus en personne, qui convoque les dieux de l'Olympe (dont Aphrodite, enfin apaisée) et annonce publiquement le mariage d'Éros et Psyché. Celle-ci est invitée à consommer l'ambroisie, ce qui lui confère l'immortalité. Le dieu et la nouvelle déesse sont alors unis en présence de tout le panthéon, et un merveilleux banquet s'ensuit.
Quelque temps plus tard, Psyché donne à Éros une fille, nommée Volupté. L'amour (Éros) et l'âme (Psyché) sont ainsi réunis pour l'éternité.


De nos jours la plupart des gens sont prisonniers d’un seul langage (le langage rationnel), ce qui fait qu’ils sont INCAPABLES de comprendre la mythologie grecque, qu’ils considèrent comme “un ensemble de récits mythiques qui n’a aucune existence réelle”. Mais en se remettant dans le contexte de l’époque, et avec l’aide certaines clés, nous pouvons arriver à comprendre.

 
Les sages d’autrefois, peu nombreux, avaient la connaissance (beaucoup plus que les scientifiques d’aujourd’hui) mais la seule façon de la transmettre à leurs concitoyens qui ne savaient même pas lire, était à travers des récits fabuleux. Ainsi ce que ces grecs appelaient dieux et déesses ne sont que ce que nous appelons forces de la Nature: différents langages pour dire la même chose.

 
Pour celui qui y est attentif, l’étymologie d’un mot ne montre pas seulement ce qu’il voulait dire à l’origine, mais ce que nous avons perdu.

 
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Le matérialisme

Tournesol

 

 

JE TE SALUE AMI. Je connais assez bien le matérialisme même si je ne partage pas ses idées car j’ai plusieurs amis agnostiques ou matérialistes ici sur Blogger et dans la vie.

Je me souviens d’une collègue de travail qui était croyante, pas par conviction mais parce que son mari l’était; et s’il avait été agnostique, elle l’aurait été également. Moi qui ai peu le sens pratique, j’admirais son attitude pragmatique: pour elle, ce qu’on pense était peu important, c’est ce qu’on était qui comptait. Elle aimait Frank, alors qu’il soit d’avis que Dieu existe ou non, elle l’aurait aimé de toute façon.

Plusieurs années plus tard, je suis devenu comme cela aussi. Bien sûr, je suis plus intellectuel, alors je peux dire pourquoi j’aime telle ou telle personne, et je sais: ce qui fait que j’aime quelqu’un n’a absolument rien à voir avec son opinion, ses croyances ou que sais-je mais avec ce qu’il/elle est.  En fait, c’est l’être humain que j’aime, pas son idée sur Dieu.

Rien n’a réponse à tout, ni la spiritualité ni le matérialisme, et tous deux ont des forces que l’autre n’a pas, ce qui fait que chacune a avantage à connaitre l’autre. On peut même dire qu’il y a là une sorte de complémentarité qui peut bénéficier à tous. Pour peu que j’observe mes contemporains cependant, on rencontre peu cette complémentarité: au lieu de cela, chacun semble être exclusivement matérialiste ou exclusivement spiritualiste.

Pour moi, tout exclusivisme, quel qu’il soit, est une limitation à notre compréhension des choses; simplement je comprend qu’on doive souvent être exclusif car il est difficile pour beaucoup d’admettre qu’une chose puisse être à la fois vrai et fausse, ou qu’une chose soit vraie et qu’en même temps son contraire soit vrai aussi: si l’être humain pense en mode rationnel et linéaire, pourquoi lui parler en mode global et sphérique?

Si l’on compare le matérialisme à la jambe gauche et la spiritualité  à la jambe droite on peut se demander comment ce bipède d’Homo sapiens peut avancer avec seulement une jambe. Pas étonnant que sa marche en avant soit si hésitante et remplie de faux pas. De plus, une simple observation nous renseigne: nous savons que nous sommes composés d’un corps ET d’un esprit. Alors il faut une connaissance approfondie des deux si on veut bien se connaitre.

La science étudie la matière (le corps) et la spiritualité étudie l’esprit; alors il est évident que pour une connaissance complète de l’être humain nous avons besoin des deux. Mais ce n’est pas ce que l’on voit: de nos jours le matérialisme étudie l’esprit, ce qui fait qu’on a une très pauvre (et très erronée) idée de ce qu’est véritablement l’esprit. Je peux comprendre qu’une science dans l’enfance étudie l’esprit (même si c’est en dehors de son domaine de compétence), mais quand elle me présente ses résultats comme LA vérité, il m’est difficile de la prendre au sérieux. Il est très courant pour la science d’appeler ESPRIT l’ensemble émotions/sentiments/pensées; quant au véritable esprit (qui est indépendant du corps), elle n’en a aucune notion, et nie même son existence puisque, selon elle, il n’y a rien qui soit indépendant du corps.

Mais il y a plus. De nos jours on trouve des gens qui ont une PENSÉE matérialiste et des gens qui ont une PENSÉE spiritualiste. Et ces deux se tiennent chacun dans son coin, connaissant l’existence de l’autre mais n’en tenant pas compte. Or tout cela est faux (c.a.d. mal compris). En RÉALITÉ il n’y a pas des matérialistes et des spiritualistes, il n’y a que des Hommes (matérialisme ou spiritualisme ne sont que des formes de pensée qui nous EMPÊCHENT de voir ce qu’ils sont vraiment en COLORANT ou TEINTANT notre pensée –en leur accolant une étiquette).

Si nous sommes en vie aujourd’hui c’est bien grâce au soleil. S’il n’y avait pas de soleil la Terre serait une planète morte, et toi et moi ne serions pas ici pour en parler. On dit souvent que “le soleil brille pour tout le monde”, pas “tout le monde sauf les spiritualistes (ou sauf les matérialistes)”. C.a.d. que tout le monde est nécessaire pour une connaissance plus complète. J’ai envie de partager une connaissance que j’ai mis des années et des années à comprendre pourquoi et comment elle est vraie. Je l’appelle “s + s = S” (petit s + petit s = grand S):

s   s = S

 

Dans un autre article (Un rapprochement futur science/spiritualité?) j’ai expliqué que science ET spiritualité sont nées de la division du SAVOIR. Pendant longtemps seules quelques personnes, appelées “sages”, avaient accès au savoir, pendant que la majorité des Hommes croupissait dans l’ignorance (ils ne savaient même pas lire). Voyant cela quelques-uns de ces sages résolurent de rendre le savoir accessible à tous. Ils s’aperçurent alors que seules les connaissances matérielles pouvaient être mises à la portée de tous, et pas les merveilleuses connaissances de l’esprit qui s’exprimaient dans un langage mystique impossible à dire en langage rationnel.

C’est ainsi que le fabuleux savoir de ces sages connut une étrange division: toute la partie qui s’occupait des choses matérielles devint la SCIENCE, tandis que la partie qui traitait des choses de l’esprit fut appelée SPIRITUALITÉ. Au début les choses se passèrent bien, science et spiritualité étudiant la même chose, mais d’un point de vue différent (matériel ou spirituel).

Ce n’est que plus tard que les choses se gâtèrent. À mesure que les siècles passaient ces “deux soeurs nées d’une même mère” s’éloignèrent de plus en plus l’une de l’autre. À notre époque le divorce est complet, chacune se méfiant de l’autre. Le résultat est mitigé: presque tout le monde sait lire et écrire (au lieu de quelques centaines il y a à peine 2-3000 ans) et la science est répandue dans tous les pays. D’un autre côté, s’il est vrai que beaucoup plus de personnes ont une connaissance, disons intéressante, force nous est de constater que le niveau général de connaissance a beaucoup baissé comparé à celui des sages de l’antiquité (tellement en fait que beaucoup sont convaincus qu’aujourd’hui nous sommes plus avancés que les sages d’autrefois).

Ça dépend à quel point de vue: matériellement, il est évident que nous avons énormément progressé (pour nos ancêtres plus sages, l’aspect matériel était peu important), mais le prix à payer a été très lourd: la perte du contact avec le véritable moi –que le mental appelle “âme”- qui  est TOUJOURS heureux, quoi qu’il arrive, a une nature telle que ses capacités nous semblent des pouvoirs inouïs (inouïs pour nous qui pouvons si peu). Il y a même des gens qui croient que le véritable moi n’existe pas.

On dit que “ce qui a été séparé sera réuni à nouveau”. Il est INÉVITABLE qu’un jour science et spiritualité reforment le SAVOIR; pas le savoir des sages d’autrefois mais un bien plus grand savoir, un savoir “qui a monté de classe” pour reprendre la comparaison avec l’élève (tu sais, celui qui est là pour APPRENDRE).

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Le temps

 

Tournesol

JE TE SALUE AMI. (Heu… de quoi vais-je donc parler aujourd’hui? Du temps, tiens!) Pas de la pluie et du beau temps, mais du temps qui passe (comme dans “tempus fugit”). H Reeves

Puisque l’Homme est un être binaire (à cause de la structure particulière de sa faculté mentale), tout ce qu’il perçoit est polarisé, et le temps n’y fait pas exception. C’est très pratique pour FAIRE/AGIR (inventer des choses), mais pour CONNAITRE (savoir, découvrir), c’est totalement inadéquat: ça ne nous montre pas les choses telles qu’elles sont EN RÉALITÉ, mais seulement une APPARENCE de réalité telle que nous montrent nos lunettes mentales. On peut donc dire que le mental déforme la réalité, et une même chose, disons une balle de laine, est très différente pour un chat ou pour un Homme. La spiritualité dit même que “le monde est illusion” et la science moderne a découvert la même chose: “L’observateur influe sur la chose observée” –Hubert Reeves.

Le monde est illusion” ne veut pas du tout dire qu’il n’existe pas (ce qui serait absurde), mais qu’il est MAL VU. Autrement dit nous ne le voyons pas tel qu’il est réellement. Par exemple, le feu brûle, c’est tout, mais nous ne le voyons pas comme ça: s’il brûle notre maison nous le trouvons mauvais, et s’il cuit notre repas, nous considérons qu’il est bon. C.a.d. que ce que nous CONNAISSONS des êtres et des choses est coloré par ce que nous en pensons.

Donc pour nous, le temps a une double nature: d’un côté, “il accomplit toute chose” comme disait Rabelais, et de l’autre, il les accule à leur fin. Si on y pense, c’est le processus de croissance normal, comme par exemple la maturation d’un fruit: grâce à l’action du temps une petite pomme sûre devient graduellement une grosse pomme sucrée. Puis le temps montre son autre visage, celui que nous aimons moins: la grosse pomme rouge ratatine, ratatine, et à la fin elle meurt. Autrement dit, le temps nous propulse de la naissance à la mort selon une action qui nous parait double: d’abord il encourage la croissance, puis produit un inévitable déclin/dépérissement. Mais c’est une FAUSSE perception (disons une perception ERRONÉE). La RÉALITÉ est toute autre.

Le temps, il agit sur tout le monde, accomplit toute chose, me donne de l’expérience, vieillit mon corps; Chronosmais personne ne l’a vu: qui (ou quoi) est-il?  Ami ou ennemi? Dans la mythologie grecque, Chronos (Χρόνος) est le dieu du temps, apparu au tout début du “monde-oeuf” (le Big Bang des anciens!); les Anglais l’appellent Father Time (Père Temps). Ce n’est pas un ennemi, au contraire.  Il veut seulement notre bien, mais nous ne voyons pas comme cela; il nous SEMBLE que, tout comme un père, parfois il nous punit et parfois nous récompense (en fait, SEUL l’Homme perçoit ainsi).

En fait ce “Chronos qui dévore ses enfants” est très mal compris et notre relation au temps est inadéquate: bien sûr, c’est vrai qu’il nous APPARAIT comme cela (ce n’est qu’une APPARENCE), mais il ne détruit notre corps à la longue que pour nous libérer (sinon nous serions prisonnier de ce petit corps pour l’éternité). Mais dès que nous savons que nous sommes beaucoup plus que le corps (que nous sommes vaste comme l’univers, en fait), le TEMPS montre son vrai visage: un auxiliaire précieux sans qui notre divinité ne deviendrait jamais réalité, mais resterait toujours à l’état de potentiel (un potentiel si inconscient que beaucoup nient même leur propre divinité intérieure et croient qu’ils sont le corps).

En réalité le temps est un formidable ami. On comprend un jour que RIEN n’est contre, tout va dans le sens de notre plus grand progrès: les “bonnes expériences” sont une sorte de leçon et les “mauvaises expériences”, une autre sorte de leçon; nous apprenons de tout, c’est formidable! (“Tout concourt au progrès de celui qui voit vraiment”).

En réalité, il n’y a pas de mauvaises ou de bonnes expériences, il n’y a que des expériences: l’Homme voit du POUR et du CONTRE (ou du BON et du MAUVAIS) là où tout va dans le sens. Par exemple, l’Homme trouve que le temps lui est favorable ou défavorable selon ce que LUI en pense: il ne voit pas le temps tel qu’il est EN RÉALITÉ, il le voit par rapport à LUI-MÊME.

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La vérité

 

Tournesol

JE TE SALUE AMI. Aujourd’hui je vais discourir sur une chose que je ne connais pas, qui m’échappe en grande partie: la vérité. Mais ça ne devrait pas être trop difficile car je suis occidental, et tout le monde sait que les Occidentaux sont habiles à parler de ce qu’ils ne connaissent pas.

Mais comment parler de la vérité sans dire des faussetés monumentales? On se rend bien compte que c’est difficile aussi car la vérité, on ne sait pas vraiment ce que c’est. Bien sûr on croit savoir, mais comme chacun a la sienne (différente de celle du voisin) on n’est pas plus avancé. Dire “la vérité est relative” ou “tout est vrai”, en un sens c’est vrai aussi mais ça n’aide pas à comprendre. D’ailleurs on dit LA vérité et non “une” vérité, comme s’il n’y en avait qu’une et que tout le reste était faux.

Quand j’ai commencé l’école, on m’a enseigné que, des trois états de la matière, l’eau fait partie de l’état liquide. Alors, tout fier, je croyais savoir. Puis, quelques années plus tard, au cours de physique, j’ai appris que c’est plus compliqué que cela: “l’eau peut être un solide ou un gaz aussi si l’on augmente ou abaisse sa température (neige, vapeur)”. J’ai tombé des nues: “Alors l’eau est tout cela? Est-ce que ça ne veut pas dire que TOUT EST TOUT (ou que tout peut être tout –à certaines conditions)?” Ce “tout est tout”, j’ai mis des années à comprendre comment ça peut être vrai: “je n’ai qu’à apprendre les conditions, alors”.

Vérité (2)

En fait, s’il existe UNE vérité, elle est si grande que chacun ne peut en connaitre qu’un tout petit morceau. Alors, tout fier, chacun s’accroche à SA vérité, sans voir que chacun des autres en détient aussi un autre morceau. Finalement si l’on veut connaitre toute la vérité sur un sujet quelconque, il faut tenir compte de ce que les autres en pensent. C’est bien la preuve qu’on est plus complet tous ensemble, et qu’un individu, mon dieu, c’est limité et tout petit.

Donc pour l’élève plus avancé, l’eau n’est pas seulement un liquide comme on le lui a dit en 1ère année. Évidemment si on lui avait dit tout de suite que l’eau peut être soit un liquide, soit un gaz, soit un solide, il n’aurait rien compris, le pôvre (zut, j’ai fait une fôte). La vérité se dévoile par étapes (et il n’est pas recommandé de sauter des étapes). En fait on ne peut pas dire “ceci est vrai, donc le contraire est faux”. C’est beaucoup plus subtil que cela:

TOUT dans ce vaste univers va dans le sens (il n’est RIEN qui soit contre): pas de fausseté, de “péché” ou que sais-je; RIEN qui puisse m’induire en erreur. TOUT ce que je vois est vrai (réel) puisque ça existe: impossible donc de me tromper. “L’eau est un liquide”: c’est vrai, “l’eau est un gaz”: vrai aussi, “l’eau est un solide”: encore vrai. Ce que nous appelons “vrai” est une sorte de leçon, et ce que nous appelons “faux”, une autre sorte de leçon: nous apprenons de tout, c’est formidable!

Mais attention, “aucune erreur dans le monde” n’est vrai que du véritable moi (que le mental appelle “âme”), pas du “moi habituel” que chacun croit être: ce moi-là se trompe amplement, c’est de lui que parle le proverbe latin “errare humanum est”; eh oui, il n’y a que l’Homme qui puisse se tromper, aucun animal –du poisson et de l’insecte au mammifère en passant par le reptile et l’oiseau- ne le peut.

D’ailleurs il n’y a que nous, les Hommes, pour différencier VÉRITÉ et FAUSSETÉ. En réalité on n’a pas à se demander si une chose est vraie ou fausse, on n’a qu’à constater qu’elle EXISTE, c’est tout (si quelqu’un me tue, que ce soit juste ou que ce soit une erreur ne change rien puisque je meurs tout de même).

sauter des étapes

Une observation attentive montre qu’il n’y a pas une chose qui soit vraie et une autre qui soit fausse, mais qu’une unique chose dévoile peu à peu de multiples couches successives; et à chaque fois qu’on découvre une nouvelle couche, on acquiert une meilleure compréhension de la chose (comme un oignon que l’on éplucherait encore et encore sans jamais trouver quelque chose de concret à quoi se raccrocher); et de cette unique chose, c’est un aspect différent qui est vrai pour l’un et pour l’autre; ce qui fait qu’une chose peut être (ou plutôt PARAÎTRE) vraie pour moi et fausse pour toi.

La vérité (quel mot affreux!), on ne la possède jamais complètement, on ne peut jamais se dire “enfin, j’ai la vérité; maintenant j’arrête de chercher et je me repose” (comme une femme qu’on prendrait pour acquis simplement parce qu’on l’a épousée); non, même lorsqu’on la détient, il faut chercher et chercher encore, et on en découvre toujours plus (et la femme qu’on a épousée, ce n’est que le début: maintenant on apprend à la comprendre vraiment). 

Chacun de nous a une image très subjective de la vérité d’une chose; on peut même dire que SA vérité et MA vérité sont très différentes. Il y a certainement plus de trente ans, un jour une copine me disait combien la bombe nucléaire était horrible. Or la veille j’avais vu la photo d’un champignon atomique, et je m’entendis lui répondre: “Oui, c’est certainement très nocif, mais c’est si beau!” Tout le monde sait que le cancer est une horrible maladie (parfois même mortelle); or je peux très bien imaginer un médecin disant à un de ses collègues: “J’ai vu un superbe cancer aujourd’hui”.

Si hypothétiquement l’on étudiait l’univers entier (y compris notre monde), on ne trouverait jamais une chose qui soit 100% fausse, on irait toujours de vérité moindre en vérité plus grande. Et pourquoi? Parce qu’il n’existe QUE la vérité et rien d’autre.

Certains disent VÉRITÉ, d’autres disent DIEU. Le vocabulaire diffère, mais ça parle de la même chose.

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Notions de croissance

 

Tournesol

JE TE SALUE AMI. Tout le monde est d’accord pour dire qu’un Homme a des défauts ET des qualités (la religion –très morale- les appelle fautes/péchés et vertus), ce que l’on sait moins, c’est que seul l’Homme distingue qualités et défauts (à cause de la structure binaire de son mental).

On sait qu’un bébé est moins développé qu’un adulte, mais personne ne se débarrasserait d’un bébé pour cela; hein, ça ne nous viendrait même pas à l’esprit.  Au contraire, on  l’aime et on fait tout pour favoriser sa croissance car on sait qu’un jour il sera adulte.

L’Homme est comme un bébé (si l’humanité a 4-5 millions d’années, la Terre, elle, en a 4,5 milliards); alors, bien sûr, il n’est parfait -parfait = complet (voir La perfection)- mais il faut aimer ce “bébé d’humanité”, et un jour il deviendra un remarquable individu d’une humanité-adulte (la science dit ADULTE, la spiritualité dit DIVIN: le vocabulaire diffère mais l’idée est la même).

Des Hommes qui prétendent savoir ce que Dieu veut (prêtres, pasteurs, rabbins et imams) nous ont enseigné que les fautes déplaisent à Dieu et qu’Il aime les vertus. C’est une vue limitée. Par exemple, si je suis lâche, on ne peut pas dire “Dieu aime le courage et déteste la lâcheté”. NON! S’Il est Dieu, Il aime TOUT LE MONDE ÉGALEMENT. Il est si grand qu’il peut se permettre d’aimer TOUT ce qui existe, y compris la lâcheté: il n’est RIEN qui soit en-dehors de lui.

D’ailleurs la lâcheté, c’est le courage, à un stade de développement moins avancé. Détruire la lâcheté sous prétexte que c’est une faiblesse, c’est perdre toute ses chances d’être courageux un jour (de même qu’un bébé mort ne deviendra jamais un adulte), c’est ne pas connaitre la nature de la force (virtus). Cela n’est pas vrai seulement du couple lâcheté/courage, mais de TOUS les défauts et de TOUTES les qualités sans exception.

Mais je répète: seul l’Homme distingue qualités et défauts. Seul lui peut souffrir. Seul lui peut être malheureux. Aucune autre créature ne peut souffrir ou être malheureux. Les plus évolués des animaux –les mammifères- ont une sensibilité qui les incline à tenter d’éviter ce qui leur est désagréable et ils le manifestent souvent en tentant de s’enfuir ou en criant; mais ils sont INCAPABLES de savoir “ça, c’est du bonheur, et ça, c’est de la souffrance”; ils n’ont pas ce qu’il faut pour faire cette distinction, seul l’Homme le peut. Ce qui fait que quand l’Homme dit “ce loup souffre”, il fait de la projection: il imagine CE QUE LUI ressentirait dans les mêmes circonstances.

L’être humain est contradictoire. Si quelqu’un lui dit “les animaux ne souffrent pas”, alors il pense “on peut les torturer alors?” Mais non, ce n’est pas comme ça, au contraire: les animaux sont de la vie, et l’humain est de la vie, alors c’est simple: la vie aime la vie, où qu’elle se trouve. Alors l’homme, qui est plus “évolué” protège les animaux (comme un grand frère protège son petit frère); et lorsqu’un Homme écrase un cafard, il ne tue que son corps, sa vie retourne à la vie, c’est tout.

Parce qu’il a une nature binaire, l’Homme ne voit que les opposés et rien entre les deux. “Faux! Tout n’est pas tout blanc ou tout noir: que faites-vous des multiples tons de gris?Pour l’Homme TOUT est polarisé, et il est soit heureux soit malheureux. Et entre les deux ce n’est pas gris, tiède ou neutre, c’est “plus ou moins heureux” ou “plus ou moins malheureux” selon son caractère. ENTRE LES DEUX, IL PENCHE D’UN CÔTÉ OU DE L’AUTRE. Le verre est soit à moitié vide soit à moitié plein, l’Homme est soit optimiste soit pessimiste. Entre les deux ce n’est pas un purgatoire quelconque, c’est un peu plus optimiste, ou un peu plus pessimiste.

Mais il y a plus. Pendant longtemps l’Homme a rejeté la responsabilité sur Dieu (“Pourquoi Dieu permet-il cela?”) Et Dieu, on ne sait pas ce que c’est, sauf que c’est très loin de soi, là-haut, dans un ciel qui n’a rien à voir avec soi. Lui, Il est tout-puissant et nous sommes une misérable créature, si misérable qu’Il a dû envoyer son fils pour nous sortir du trou.

FauxSauf que tout ça est archi-faux, une pure invention d’une certaine religion dite chrétienne, qui se plaît à nous rappeler combien l’Homme est petit et misérable,  et combien Dieu est miséricorDIEU et plein de compassion pour nous ENDURER. La vérité est toute autre:

Le divin n’est PAS extérieur à nous, dans un Ciel quelconque: c’est dans chacun de nous, potentiellement et sans exception. Mais attention: ce n’est pas Olivier, Dominique ou Suzanne qui est divin, c’est leur moi véritable (que certains appellent “l’âme”, avant de déclarer “j’y crois” ou “je n’y crois pas”). Et ce moi véritable est INCONNU pour nous (donc inconscient).

En devenir conscient n’est pas une mince affaire: ça demande un engagement de plusieurs années (tout le monde n’est pas prêt pour cela). Bien que ce soit long et assez difficile (car par habitude nous prenons le moi de tous les jours pour LE moi, les APPARENCES pour la réalité, le masque pour le visage sur lequel il est plaqué), c’est très naturel par contre. Et il y a de très nombreuses gratifications bien avant de le trouver, ce véritable moi (comme pour nous encourager à le rechercher, peut-être).

Cette recherche, personne ne vous forcera à l’entreprendre; la décision n’a de valeur que si elle est prise librement. Et c’est parfaitement légitime de ne pas l’entreprendre. Il est beaucoup plus facile d’adorer un dieu que d’en devenir un, ou de dire “moi, l’âme ou dieu, je n’y crois pas”. 

Considérons ceci: l’Église catholique produit au maximum 1 ou 2 saints par siècle depuis 2,000 ans (sur des générations de fidèles). La spiritualité (dont le but est de nous faire découvrir le vrai moi) compte une lignée ininterrompue depuis des milliers d’années de multiples personnes qui ont fait une réalité de ce qui n’est encore qu’un potentiel pour nous, et ils ne tarissent pas de nous parler des caractéristiques inouïes de ce véritable moi, à commencer par une certitude intérieure de notre éternité, où “l’existence du corps est accessoire”, “une chose détachable, et pas du tout nécessaire pour être parfaitement heureux”: capacité de voir, entendre ou être n’importe où sur la Terre sans limitation de distance, compréhension instantanée et normale du langage de toutes les formes de vie (notamment les multiples espèces animales), etc. etc. etc.

Pour le mental, c’est “des pouvoirs extraordinaires” ou “des incroyables miracles”, du “sur-naturel” (car ce qui est naturel, il prétend le connaitre). Ce mental peut si peu que si quelqu’un peut, c’est un pouvoir –selon lui. Il a même inventé l’avion parce qu’il ne peut pas voler sinon; il a inventé la télévision parce que sinon il ne peut pas voir à des centaines de km. Pour le vrai moi, ce ne sont pas des pouvoirs du tout: c’est tout à fait naturel, c’est sa nature, il est comme ça. Pas besoin d’avion pour voler, pour lui la gravité n’existe pas, alors il s’envole, c’est la lévitation naturelle.

Mais attention: tout cela est bien réel, mais intérieurement seulement. Présentement, le monde matériel est si “faux et mensonger” pour le vrai moi que tout cela ne peut avoir qu’une existence intérieure. Par exemple, ce n’est pas le corps ou les yeux qui voient, c’est l’esprit qui voit À TRAVERS (ou PAR) les yeux; si vous voyez qu’à tel endroit du Japon il y a un incendie, eh bien il y a RÉELLEMENT un incendie, on n’a pas besoin de la télé pour le savoir, et c’est plus complet que la télé: il y a l’image, le son, l’odeur, et parfois le goût et le toucher, COMME SI ON Y ÉTAIT VRAIMENT (avec la télé on voit mais on n’est pas là réellement: on a l’ILLUSION d’être là).

La Vie (la vraie), on ne sait pas encore ce que c’est. On croit même qu’on est vivant, alors qu’on n’est qu’à moitié vivant (ça c’est vraiment “l’illusion du mental”, “l’aveugle qui croit voir”). La science sait cela depuis quelques années (“l’observateur modifie la chose observée”) et la spiritualité affirme que “le monde est ILLUSION” (ILLUSION, ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas, mais qu’il n’est pas vu comme il est VRAIMENT).

Il faut apprendre à voir. Il faut CHANGER DE REGARD.

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Multivers

 

 

 

univers parallèles

 

Tournesol

 

 

 

  Je te salue ami. La plupart des gens comprennent tant bien que mal le monde dans lequel ils vivent: contrôlant certains aspects et en subissant d’autres. Mais certaines personnes ont un fort désir de découvrir comment fonctionne ce formidable univers et veulent en connaître tous les aspects afin d’en tirer des lois qui donneront naissance à des applications qui faciliteront notre vie. On appelle ces personnes “scientifiques”.

Donc les scientifiques étudient NOTRE univers (celui dans lequel nous vivons). Récemment cependant certains scientifiques se sont demandés s’il n’existerait pas des univers parallèles au NÔTRE. C’est ce qu’on appelle “l’hypothèse des multivers” (le mot multivers est formé d’une contraction de UNIVERS précédé LA RECHERCHEdu préfixe MULTI): cela fait moins ésotérique, plus sérieux que “monde parallèle”, mais c’est ce que ça veut dire en fait: “Le terme de multivers désigne l'ensemble de tous les univers possibles, parmi lesquels figure notre univers observable” (Wikipedia).

Dans unCNRSe entrevue accordée au journal LA RECHERCHE (ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE), Aurélien Barrau (enseignant-chercheur au labo de physique subatomique, CNRS) déclare: “Les lois de la physique mènent aux multivers” et ajoute qu’aujourd’hui l’idée d’univers multiples “n’est plus de la  métaphysique… elle n’est entrée dans les champs des sciences dures que récemment

Dans un article passé (L’origine de l’univers), j’avais déjà noté que les lois de la physique quantique –des atomes- sont incompatibles avec les lois de la mécanique générale. Ça veut dire qu’au niveau atomique les lois connues ne s’appliquent plus: la gravité, par exemple, n’existe plus, et on peut théoriquement (= pas encore prouvée par la science) dire que la lévitation est possible. Dans notre monde on ne peut pas voir ou entendre au-delà d’une certaine distance; mais en physique quantique ce n’est plus vrai: il serait possible en théorie de voir et d’entendre partout sans limitation de distance.

incryable

 

   La science est sur le point de découvrir et de prouver ce que la spiritualité (très différente de la religion –voir Un rapprochement futur science/spiritualité? -tableau) sait depuis des milliers d’années (mais sans la précision de la science). Bien sûr, la conception de la science et celle de la spiritualité sont TRÈS différentes. C’est normal puisqu’elles ont des méthodes de recherche très différentes.

La science est dite matérialiste (c.a.d. que pour elle, la matière est le principe premier). Pour elle, si les multivers existent, ils ont une existence indépendante et ne peuvent pas influer sur nous.

Pas de multivers pour la religion: seulement “le royaume terrestre et le royaume céleste”. Pour eux Dieu habite au Ciel, mais si vous leur demandez qui est Dieu, ils ne savent pas (“C’est un mystère”); et on a grandi avec l’image d’un Dieu vindicatif, occupé à nous surveiller: “Tiens! Celui-là a fait un péché”: Vlan! En enfer! (parfois aussi plein de compassion: même un Père céleste ne reste pas courroucé indéfiniment).

ÉtoileLes spiritualistes, eux, ont une toute autre notion de Dieu (qu’ils appellent plus volontiers l’UN, l’Infini ou l’Origine). Cet Infini est peut-être conscient, peut-être pas: on ne sait pas car c’est trop grand (un peu comme un microbe qui ne sait pas qu’il est sur Louis).

La science a découvert que tout est fait d’atomes, et que les atomes sont convertibles en énergie (donc tout est énergie, si on réfléchit). Le mysticisme (en fait quelques mystiques, peu nombreux) sait que la matière est convertible en énergie, l’énergie en vie, la vie en conscience, la conscience en l’UN. Donc TOUT dans ce formidable univers est potentiellement divin. L’on comprend dès lors que cette connaissance ne puisse être standardisée à la manière scientifique, et demeure l’apanage du petit nombre.

Multivers est un terme scientifique, et la science étant matérialiste, ne peut envisager qu’une série d’univers matériels, indépendants les uns des autres. La spiritualité les appelle “les plans d’existence”, et pour elle rien n’est indépendant, tout est interdépendant: un plan de conscience, déterminant ce qui se passe sur le plan immédiatement plus bas. Et de plan en plan, on peut remonter jusqu’à l’Origine. Ainsi tout ce qu’on trouve dans notre monde a sa contrepartie dans le physique subtil (détails dans Le physique subtil).

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Un rapprochement futur science/spiritualité?

 

 

Tournesol

Je te salue ami. Autrefois et pendant des générations on ne distinguait pas spiritualité ou matérialisme comme aujourd’hui: la somme des connaissances humaines était appelée LE SAVOIR, et les Hommes qui le détenait, SAGES. Le savoir était empirique, ce qui veut dire qu’il variait énormément d’un sage à l’autre, selon sa valeur propre.

Cela a duré jusqu’à l’Antiquité grecque où des sages d’alors (appelés PHILOSOPHES –amis de la sagesse) ont tenté de standardiser le savoir pour le rendre plus accessible. Ils se sont alors aperçu que le domaine de l’esprit ne pouvait être standardisé, seul le domaine de la matière pouvait l’être. C’est alors qu’il s’est produit un schisme dans le savoir: l’on vit les premiers balbutiements de quelque chose appelée à se développer: LA SCIENCE, tandis que la SPIRITUALITÉ, impossible à standardiser, demeurait l’apanage du petit nombre.

Les philosophes grecs avaient ou bien une tendance mystique ou bien une inclination matérialiste (comme Démocrite), mais nulle part on ne trouvait cette sorte de préjugé science/spiritualité que l’on voit à notre époque. En fait tous avaient une conception semblable de multiples plans d’existence qui nous échappe complètement aujourd’hui (Voir PHYSIS).

Un des préjugés courants de la science à l’égard de la spiritualité (qui ont toutes deux une origine semblable, rappelons-le) est dû au fait qu’une religion –le christianisme- s’était accaparé le mot “spiritualité”, comme si elle avait le monopole de l’esprit. Or la science avait appris depuis longtemps à se méfier des fausses connaissances d’une Église puissante qui pouvait être dangereuse (elle pouvait même vous torturer ou vous envoyer au bûcher si vous osiez la contredire).

Mais la spiritualité n’a qu’UNE seule chose en commun avec la religion: son domaine est L’ESPRIT. Pour TOUT le reste, elle est beaucoup plus proche de la science: la religion est dogmatique, tandis que la spiritualité est basée sur l’expérimentation; l’une CROIT en Dieu et à une âme éternelle, tandis que l’autre n’a pas besoin d’y croire: elle en a  l’expérience vivante.

Donc à une certaine époque le savoir (qui étudie TOUT) se divisa en deux: la science, qui étudie la matière, et la spiritualité, qui étudie l’esprit. Ceux qui ont l’habitude de me lire savent qu’il est inévitable que ces deux se rapprochent. Mais quelle forme cela prendra-t-il? Simple reconnaissance tacite, fusion intégrale, ou quelque chose à laquelle personne n’a pensé?

Même si aujourd’hui elles s’ignorent mutuellement, une observation attentive peut distinguer les lignes de forces qui annoncent (et préludent à) leur rapprochement –à l’insu de ces deux. Disons tout d’abord que la religion (= toutes les religions du monde) verront bientôt la fin de leur période d’utilité (tout comme l’adulte pour qui son petit pantalon d’enfant n’est plus utile): elles tomberont donc d’elles-mêmes (graduellement ou plus soudainement, on ne sait, mais l’alternance périodes de ferveur/périodes d’indifférence religieuse n’est pas significative et on ne peut s’y fier) .

Si on observe science et spiritualité attentivement, on constate que loin de s’opposer, ces deux sont complémentaires; ça veut dire que bien que leur champ d’étude, leur méthode et leur vocabulaire  soient différents, l’une n’est pas complète sans l’autre: par exemple, les scientifiques ne sauront jamais s’il existe une âme éternelle car ce n’est pas leur domaine de recherche. Réciproquement, les spiritualistes accomplis (qui sont peu nombreux –il y a davantage d’apprentis-spiritualistes) ne trouveront jamais une cure au cancer car la matière et le corps n’est pas leur domaine de compétence.

Traditionnellement, la science, à cause de sa méthode, avance pas à pas, d’une façon assurée mais lente et prudente; la spiritualité, par contre, avance à pas de géant, mais est beaucoup moins précise que la science. Or on remarque depuis quelques années que les avancées de la science, dans de nombreux domaines (notamment la médecine, la physique et l’astronomie) semblent s’être soudainement accélérées.

On peut se demander pourquoi, puisque c’est la spiritualité qui traditionnellement avance vite –quitte à parfois se tromper (PARFOIS seulement). Ne peut-on pas y voir un signe du rapprochement dont j’ai parlé? Rapprochement qui se produirait À L’INSU à la fois de la science et de la spiritualité, et dont l’humanité dans son ensemble bénéficierait?

Ces deux frères réunis reformeraient LE SAVOIR “à un niveau supérieur”, enrichi par leur séparation.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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