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La maladie de l’indifférence

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

De nos jours (plus qu’à aucune autre époque) nous vivons de manière individualiste: la plupart de nous avons quelques amis proches, de rares ennemis (des gens qui ne nous aiment pas, compétiteurs, rivaux, etc.) tandis qu’une foule de gens nous sont indifférents (tel l’employé du métro ou le marchand de journaux).

Ces “indifférents” nous les croisons par milliers tous les jours dans le métro, au magasin, à la banque, en allant au travail. Cette façon individualiste de vivre, nous y sommes tellement habitués qu’elle nous paraît  normale, et puis “tout le monde le fait, je ne vais tout de même pas être à part des autres”. Il y a des avantages certains à être individualiste: je suis autonome par rapport au groupe: mes opinions sont différentes de celles de mes congénères, ce que je fais ne regarde que moi. Mais cela comporte aussi des inconvénients majeurs tel le sentiment d’isolation, de solitude ou parfois de rejet: tous ces sentiments sont dus au fait que nous sommes coupés de la sécurité du groupe.

Il est de plus en plus évident de nos jours que dans une telle façon de vivre les inconvénients dépassent de loin les avantages (en fait ça mène tout droit au désastre); c’est très clair dans les grandes villes. Il est TRÈS difficile dans ces conditions d’être heureux (être heureux, c’est bien le but de la vie, non?); en fait le groupe est composé d’individus et un individu seul, ne peut pas vivre coupé du groupe (à l’exception de très rares ermites), ce qui n’est pas naturel car “l’Homme est un être social”. Nous avons donc besoin d’être individualiste ET de faire partie du groupe.

Si la plupart nous sont indifférents, la réciproque est vraie aussi: nous sommes indifférents à la plupart. Comment donc bénéficier des avantages de l’individualité tout en minimisant les inconvénients? Ce problème n’est pas facile à résoudre: d’une part, un des besoins fondamentaux de chacun est d’être aimé (ce qui est normal) et beaucoup déplorent le fait que “le monde est sans amour”, mais d’autre part, d’où proviendrait cet amour puisque personne ne veut en donner? Il y a même une personne qui m’a dit un jour qu’elle ne pouvait donner ce qu’elle n’avait pas (“Comment puis-je rendre les autres heureux si je ne le suis pas moi-même?”). Or la simple logique veut que pour pouvoir récolter une chose, on doive absolument en avoir semé au préalable. Pourquoi s’étonner que le monde est sans amour si on n’en a pas semé? Il est donc URGENT de changer d’attitude vis-à-vis des êtres et des choses, et d’adopter un nouveau comportement qui me garantisse une sorte de bonheur permanent (comme RENDRE HEUREUX REND HEUREUX). 

C’est ce qui est en train de se faire (j’ai souvent dit que l’humanité de demain sera très différente de celle d’aujourd’hui); nous nous en apercevrons dans 1-2 générations car les choses cheminent longtemps invisiblement avant de surgir au grand jour (de même tout le monde peut voir le nouveau-né, mais ce qu’on ne voyait pas, c’est le bébé avant qu’il naisse: pendant 9 mois il a grandi bien à l’abri (des yeux) du monde). L’évolution même prépare secrètement en nous les changements nécessaires (qui sont imminents), ce qui fait que quand ça surgira abruptement au grand jour, ç’aura été préparé à notre insu pendant des décades.

Les choses ne sont pas comme nous les voyons: elles  sont mal vu (nous ne voyons que leur APPARENCE, très différent de la réalité). Le monde entier est en train de devenir plus vrai parce que le mensonge (qui vivait bien caché en nous) n’a plus aucune place pour se terrer, sort au grand jour et s’étale partout. Alors les gens disent que c’est une époque terrible; ce n’est pas TERRIBLE, c’est un monde PLUS VRAI. Bien sûr, ce n’est pas beau toute cette violence et cette haine que l’on voit partout, mais c’est bon signe: il faut que le MAL sorte. Mais c’est temporaire: le mal ne sort pas indéfiniment, un jour il n’y en a plus, il n’y a plus qu’un monde plus vrai (c’est comme quelqu’un qui fait une psychanalyse: toutes les choses indésirables qui sont en lui, mais inconscientes, sortent; alors les gens disent “il est pire qu’avant”. Mais non, quand tout cela sera sorti, il en sera guéri pour toujours). Alors voilà, le monde “PARAÎT” pire pour le moment, mais c’est mal vu: il est en “psychanalyse”. Bientôt ce sera très bien.

Selon WikipédiaL'individualisme est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur des individus par rapport à ceux du groupe”. On sait maintenant que “privilégier les individus par rapport au groupe” mène à un déséquilibre. On peut résumer ma propre pensée à ce sujet en une brève formule: L’INDIVIDU, OUI, L’INDIVIDUALISME, NON. Si on est à l’écoute des besoins des gens, on s’aperçoit que l’individualité (et non l’individualisme) est aussi importante que la collectivité: personne ne veut “être à part des autres” et en même tempson n’est pas n’importe qui”: on veut “faire partie de” tout en étant (relativement) indépendant. Un collectivisme à la soviétique où les valeurs de l’individu sont sacrifiées au nom du bien-être collectif est une aberration (c’est évident maintenant). Mais un individualisme outrancier à l’occidentale qui ne tient pas compte du bien-être du groupe est nuisible aussi.

Il est clair que l’indifférence a sa source dans (et n’existe qu’à cause de) notre hyper-individualisme (elle est IMPOSSIBLE dans tout collectivisme). Parce que l’être humain est exclusif (il ne peut pas avoir deux opinions opposées en même temps): il est soit en faveur de l’individu, soit en faveur du groupe (collectivité), et cela crée un déséquilibre individu-collectivité qui mène directement à la catastrophe. Ce qu’il faut tout de suite, c’est rétablir l’équilibre. Et puisqu’un individu “ne peut pas avoir deux opinions opposées en même temps”, la SEULE façon de rétablir l’équilibre est dans une relation bien comprise entre l’individu et le groupe: le GROUPE est formé de multiples INDIVIDUS. Bien que nous le sachions THÉORIQUEMENT, cela ne se reflète pas dans notre façon de vivre qui demeure résolument individualiste.

Ici l’image du corps peut aider à comprendre. Un corps est composé de nombreux organes, et chaque organe est formé de milliers de cellules. Les cellules n’ont qu’une seule raison d’être: le bien-être de l’ensemble (corps). Si les cellules perdent de vue ce but et se développent pour elles-mêmes, ça produit un cancer (LE CANCER, C’EST L’INDIVIDUALISME DES CELLULES). Chacun de nous est comme une cellule (et l’organe, son pays): il est IMPÉRATIF d’agir pour le bien de l’humanité (le corps) et non chacun pour soi (comme maintenant). Si les cellules n’agissent pas pour le bien du corps, le corps tombe malade, puis meurt (et si le corps meurt, les cellules mourront automatiquement). Il est donc tout à notre avantage de voir à ce que l’humanité se porte bien.

La comparaison ci-dessus peut laisser croire que je prône une sorte de soumission de l’individu à la collectivité. C’est TRÈS éloigné de la vérité. En fait l’individu est ESSENTIEL (sinon pas besoin d’être 6 milliards, un seul suffirait). Présentement l’individualisme prédomine fortement, ce qui produit un déséquilibre qui est catastrophique. Je m’efforce simplement de RÉTABLIR UN ÉQUILIBRE qui puisse être favorable à une humanité heureuse.

Si on examine les choses théoriquement (et pas telles que nous les voyons présentement), on remarque que collectivité et individu sont deux choses réciproquement complémentaires: l’individu a besoin du groupe pour exister (pas de collectivité = pas d’individus), et réciproquement le groupe a besoin de l’individu pour exister (pas d’individu = pas de groupe).

Comme individus nous gagnons donc à nous assurer de faire partie d’une humanité heureuse.

 

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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