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“Deviens ce que tu es”

 
 
  SALUT AMI. Quelqu’un dont j’ai oublié le nom a dit un jour “Deviens ce que tu es”. Cette exhortatiopère-filsn est surprenante, d’autant plus que je sais bien qui je suis: je suis le fils de mon père et le père de mon fils; j’ai mon caractère comme tout le monde: une combinaison de qualités et de défauts qui font de moi un être unique; je suis né un jour (même si je ne m’en souviens pas) et je mourrai un jour –je ne sais pas quand, mais c’est certain car tout le monde meurt.
Cette phrase est donc erronée: elle implique que je ne sais pas qui je suis, et que je dois non seulement le découvrir mais aussi le devenir. En fait c’est plus simple que cela, et si on lit entre les lignes, on comprend que je suis DÉJÀ cela quelque part dans mon être, mais comme j’en suis inconscient, on m’invite à en devenir conscient. Peut-être cette phrase dit-elle vrai, peut-être que non: je ne le saurai vraiment que si je fais le nécessaire pour l’infirmer ou la confirmer.





Ce n’est pGNOTHIas la première fois que l’on suggère que j’ignore qui je suis vraiment. Déjà l’antiquité grecque exhortait l’Homme à se connaître: GNOTHI SE’AUTON (Connais-toi toi-même), et la philosophie pose la question QUI SUIS-JE? Alors cette phrase m’invite à faire une découverte TRÈS importante (peut-être la plus importante de toutes): trouver “qui je suis réellement”.
Supposons un Homme amnésique: il a complètement oublié qui il est. Mais ce souvenir n’est pas à ccalimerréer de toutes pièces: c’est quelque part en lui, mais comme il n’y a plus accès, tout ce qu’il a à faire, c’est de le laisser émerger –surtout ne pas tenter mentalement de se souvenir (l’arrogance de l’Homme –dû au jeune âge de l’humanité- c’est de se croire indispensable –il croit même que s’il n’intervient pas ça ne se fera pas ou ce sera mal fait). Il y  a deux façons de devenir “celui que je suis vraiment”: laisser faire l’évolution ou faire une recherche personnelle. Il faut savoir que toutes deux sont naturelles (et bonnes): c’est dans leurs résultats que ces deux diffèrent.
L’évoluévolutiontion c’est quelque chose qui avance, par définition (tout comme IMPOSSIBLE n’est pas français, l’évolution ne connaît pas le mot STAGNER). De plus, de tous les êtres qu’elle a formé, l’Homme est éminemment évolutif (capable d’évolution et de progrèx). Alors, par simple évolution naturelle, un jour l’Homme sera très  différent de ce qu’il est aujourd’hui (tout comme l’Homme d’aujourd’hui est très différent de celui de Néanderthal). Il sera devenu celui qu’il n’est qu’en  potentiel aujourd’hui. C’est certain et inéluctable (à moins que “kèkun kèkepart” puisse empêcher l’évolution “d’évolutionner”). Mais l’évolution n’est pas pressée, elle a tout son temps et elle aime le prendre. Alors cela se produira tout naturellement dans… quelques milliers d’années.
Mais tout le monde n’est pas disposé à attendre tout ce temps; il y a des gens à qui ces millénaires donnent froid dans le dos et qui veulent réaliser cela dans la vie présente. Eh bien c’est possible, il y a un moyen. Et qui plus est, c’est parfaitement naturel; mais comme on doit comprimer des siècles d’évolution dans une petite vie de moins d’une centaine d’années, on comprend que ce ne soit pas facile: il faut le vouloir exclusivement, obstinément (j’allais dire intensément, mais c’est une intensité qui croît avec le temps), jusqu’à ce que ce soit devenu une réalité. Une telle volonté exclusive est très rare et exceptionnelle.
De nos jours il y a un phénomène intéressant et très prometteur (mais qui avait été prévu de longue date par “ceux qui savent”): beaucoup de personnes veulent trouver “qui ils sont vraiment” (= trouver leur âme, comme ils disent). En fait c’est une minorité, mais des milliers de fois plus nombreuse qu’il y a à peine 1000 ou 2000 ans. Ils ne peuvent pas se consacrer exclusivement à cette recherche: ils ne disposent que d’environ une demi-heure par jour car ils ont aussi d’autres obligations. Alors que faire?
Eh bien il existe une solution intéressante (et SUPER efficace), assez nouvelle dans son application et qui s’adresse à tout le monde, mais qui exige toute une révolution intérieure. Il faut savoir que tout le monde –sans exception- a tout ce qu’il faut pour cela. Dans la vie il y a des gens plus riches que d’autres, des gens moralement meilleurs que d’autres, etc. mais quand il s’agit de découvrir LE VRAI MOI, tout le monde est égal. On peut croire ou ne pas croire à une dimension supérieure –spirituelle- de l’Homme, mais l’Évolution se fout de ce qu’on croit: ELLE NOUS A TOUS FAIT PAREILS (simplement, si on ne croit pas à un “vrai moi” qu’on peut découvrir, alors on n’a aucune raison de le chercher). Je parlerai de cette méthode prochainement.

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La ligne de séparation

 Tournesol

 

   SALUT AMI. Nous constatons que nous vivons de façon TRÈS individualiste dans nos magnifiques cités. Le clivage entre “les pays du nord et les pays du sud” nous semble de plus en plus artificiel: distinguer des pays riches et des pays pauvres est un non-sens, démocratiquement parlant (de la même façon que dans les sociétés occidentales tous les individus ont les mêmes droits, qu’ils soient riches ou pauvres); à mon sens cette distinction ne prouve qu’une chose: les pays riches s’enrichissent encore davantage en exploitant les pays pauvres, qui eux s’appauvrissent encore plus, et ça c’est intolérable.

Distinguer des pays riches et des pays pauvres n’est utile que d’un seul point de vue: économiquement. Pour tout le reste, c’est faux (une simple observation nous renseigne: il n’y a qu’UNE humanité, et nous en faisons partie). Si TOUS les individus font partie de (la même) humanité,  il devrait être évident que l’avantage des pays riches est d’aider les pays pauvres (notre corps est composé de multiples organes, et lorsque l’un d’eux souffre, c’est tout le corps qui est malade, et en le soignant, c’est tout le corps –donc nous tous- qui se sentira mieux).

De nos jours une idée intéressante fait son chemin: beaucoup de personnes sentent que “nous sommes tous reliés” où que l’on soit sur Terre. L’idée est belle, et a tendance à rallier notre assentiment. Mais si c’est vrai, pourquoi et surtout comment sommes-nous reliés?

De toute évidence il n’y a pas un lien quelconque (chaîne ou corde) qui relie nos 6 milliards de corps à travers les pays et les continents, alors je n’ai d’autre choix que d’en déduire que c’est une chose non matérielle qui suscite cette idée; et puisque je ne suis pas conscient d’être relié aux autres, je suis forcé de constater que cette idée est quelque part en moi où je ne suis pas conscient.

L’Homme n’acquiert généralement ce sentiment “d’être relié” (ou sa première étape, la solidarité) que suite à une sorte de catastrophe (comme le tremblement de terre d’Haïti ou la crise financière grecque), ce qui tendrait à montrer que l’Homme a besoin de la leçon de la catastrophe pour sentir qu’il n’est pas seul et que “c’est ensemble qu’on est le plus fort”.

Des esprits modernes (= qui sont INCAPABLES de comprendre les anciennes prophéties) croient faussement que l’annonce de catastrophes desdites prophéties prédisent la fin du monde ou la fin de l’Homme, alors que c’est l’exact opposé: on peut être certain d’un grand bonheur pour l’humanité, mais comme l’Homme a besoin de la leçon de la catastrophe pour apprendre à être heureux –c’est sa nature binaire- alors inconsciemment il crée (ou attire) les conditions catastrophiques propices à lui faire chercher (et trouver) ce bonheur (un peu comme l’élève qui ne résout des problèmes –et donc apprend- que si on lui en donne à résoudre).

 

J’ai donc tout avantage à devenir conscient de cet état intérieur pleinement heureux qui est en fait le vrai moi (“plus moi que moi” dit littéralement la spiritualité), que le mental appelle “âme” et qui est encore inconscient chez l’énorme majorité. Bien sûr, si je ne crois pas à un état inconscient dont je pourrais devenir conscient, c’est parfaitement correct et tout à fait légitime; après tout, personne ne peut me forcer à être heureux: le bonheur n’a de valeur que si on l’acquiert librement, non?

Dans un de ses discours (à New York en 1999) le Dalaï Lama a dit: “Si on trace une ligne sur une plage, il y a automatiquement ceux qui sont de ce côté-ci et ceux qui sont de l’autre côté”. Une simple frontière a donc servi à distinguer NOUS et EUX parmi une foule de personnes sans distinction particulière. Pas de frontière qui sépare, disons, les Israéliens et les Palestiniens, et il n’y aurait plus ni Israéliens ni Palestiniens mais seulement des humains. Pourquoi un Américain est-il hostile au Nord-Coréen? Simple: parce qu’il se sent américain au lieu de sentir qu’il fait partie de l’humanité (tout comme le Nord-Coréen).

Mais les frontières existent, on le voit tous les jours. Pas seulement celles qui disent qu’on quitte Israël et qu’on entre dans Gaza, mais partout sur la Terre. En fait, s’il y a séparation entre les pays, c’est parce qu’il y a d’abord séparation dans notre tête (bien sûr: on bâtit le monde comme on est). Alors ceux qui disent qu’on a le monde qu’on mérite ont peut-être raison: après tout, ce monde, il est bien tel qu’on le fait, non? C’est NOUS, et nul autre, qui l’avons fait ainsi.

Bien sûr, ce n’est pas Robert (ni Armand, ni Lucie) qui a créé un monde de violence, de haine et de crime, c’est l’humanité dans son ensemble; Robert, Armand et Lucie sont des INDIVIDUS de l’espèce Homo sapiens (des membres de cette humanité). Puisque Robert vit dans les conditions que des milliers d’autres ont bâti, il devrait être évident qu’il dépend tout à fait d’eux: s’il dépend d’eux, c’est tout à son avantage de voir à ce qu’ils soient passablement heureux car alors ces autres ne bâtiront pas le monde irrespirable dans lequel il étouffe. Et comme “chacun dépend de chacun” et que personne n’est parfait, il n’est pas surprenant qu’on vive dans un monde imparfait.

Mais comment moi, qui ne suis qu’un petit individu, peut-il espérer rendre les 6 milliards d’autres individus passablement heureux afin que nous ayons tous un environnement plus harmonieux? Je le voudrais bien mais je ne suis même pas heureux moi-même, alors les autres…”   Il y a un défaut dans ce raisonnement, et si j’attends d’être heureux pour passer le surplus aux autres, je risque d’attendre longtemps: je ne serai JAMAIS heureux de cette façon.

Par contre, si je développe l’habitude du “RENDRE HEUREUX REND HEUREUX”, tout concourt à mon bonheur: il n’y a pas de circonstances contraires. Simplement, je ne me préoccupe pas du tout de comment je me sens (je suis peut-être heureux, peut-être pas; ça n’a pas d’importance: je ne m’en occupe pas car ça ne me regarde pas). Si je fais cela tous les jours, je serai BIENTÔT débordé de bonheur. Mais attention: il faut faire cela AVEC TOUT LE MONDE, pas seulement avec mes proches. Pour récolter des patates, il faut d’abord en semer, et pour espérer récolter du bonheur, il faut d’abord que j’en sème (“Fais aux autres ce que tu aimerais que les autres te fassent”).

Plus facile à dire qu’à faire? C’est vrai. Il s’agit de cesser de croire que je sais qui je suis (quelqu’un de petit et limité –comme l’est mon corps) et de  trouver “qui je suis vraiment”: une personne vaste comme l’univers et à qui rien n’est impossible. Réaliser cela n’est jamais facile (mais c’est tout à fait naturel par contre). Et le résultat vaut cent fois l’effort investi. Et puisqu’au départ j’agis de façon individualiste, j’ai tendance à croire que je suis seul pour faire cette découverte. Mais c’est complètement faux (plus, plus tard). Qu’il me suffise de dire que je ne suis qu’un bébé de l’évolution, et on ne laisse pas un bébé seul, n’est-ce pas?

“Le mental fut une aide, le mental est l’obstacle”, écrivait Sri Aurobindo il y a une centaine d’années (dans sesPensées et aphorismes”). Le mental de l’Homme lui a permis de prendre la tête de l’évolution et de dominer partout, mais c’est maintenant un boulet qui l’empêche d’avancer (du moins toute une partie de l’humanité; mais c’est une partie qui ne cesse de croître).

Alors il devient évident que “nous sommes tous reliés”. On constate à tous les niveaux une complète INTERDÉPENDANCE. Le monde d’aujourd’hui est très différent de celui d’il y a à peine quelques dizaines d’années où l’idéal était d’être autonome et indépendant. Aujourd’hui tout nous fait sentir que nous sommes tous interdépendants: une certaine grippe, dite aviaire, se déclare en Asie du sud-est, et vlan, tous les pays du monde prennent des précautions; la Grèce peine financièrement et tous les pays d’Europe comprennent la nécessité de l’aider. Si l’Iran prépare la bombe, ça me regarde, moi Canadien, car c’est MA planète aussi: il n’y a qu’UNE Terre, et si un pays risque de l’abîmer, je ne peux pas le tolérer. S’il y a une énorme marée noire dans le Golfe du Mexique, je ne peux pas dire: “Bah! C’est à des milliers de kilomètres”; non, c’est MA planète, MON environnement, et je veux le préserver.

Et je ne suis pas seul à penser comme cela: des millions de personnes dans tous les pays ont à coeur de préserver leur planète (NOTRE planète à tous), et ceux qui par cupidité ne recherchent que leur profit sont très mal vus; ce sont des retardataires qui n’ont pas encore compris que

nous sommes tous reliés

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Inter-reliés

 

 

Tournesol (2) 

 

  SALUT AMI, en visitant des blogs je me suis aperçu que les gens souscrivant à l’idée d’être “inter-reliés” ne sont pas rares. J’ai aussi constaté que beaucoup de personnes semblent souffrir d’un état d’isolement qui résulte (pour autant que je puisse voir) de ne pas “être relié” aux autres, ou recherchent un soulagement  au fait de ne pas se sentir reliés à tous les autres par l’amitié d’une ou plusieurs personnes avec qui elles se découvrent (ou bâtissent) une compatibilité mutuelle ou bien en faisant partie d’un groupe de personnes avec qui elles ont des choses en commun. Quelques-uns parlent même de solitude, alors qu’ils vivent dans une ville peuplée de milliers d’autres  personnes.

Est-il possible que chacun des individus humains soit réellement relié non seulement à tous les autres individus humains où qu’ils soient dans le monde, mais à tout ce qui existe, autrement dit qu’il y a UN monde et que l’Homme en fait partie?  Et si oui, comment cela fonctionne-t-il et quel avantage peut-il y avoir à être ainsi “relié invisiblement”  à tout ce qui est?

isolem Notons tout d’abord qu’il y a de nombreux avantages à être un individu (en faisant ressortir ses forces uniques notamment), mais une façon individualiste de vivre ne convient pas à cet “animal social” qu’est l’Homme car elle est très limitative: elle ne favorise pas le sentiment “d’être  relié”, d’appartenance à l’ensemble, d’où sentiment d’isolement et même parfois de solitude. On peut partiellement et temporairement (pour UNE vie) compenser cet état d’isolement en adhérant à un groupe, une communauté d’individus qui ont une ou des choses en commun.

L’être humain a sa façon bien à lui de progresser: bipède, il ne peut avancer qu’un pied à la fois, en plaçant un pied devant l’autre: le pas “individualiste” est fait, maintenant il s’apprête à faire le pas “collectiviste”. On peut donc s’attendre dans les années à venir à ce que l’individu sente qu’il fait partie de quelque chose de plus grand que lui.

S’il est définitivement avantageux d’être un individu (ça fait de nous quelqu’un d’unique), vivre de façon individualiste ne présente que des désavantages cependant et nous prive des bienfaits de l’ensemble  (c’est comme des maillons, seuls, solides et indépendants, mais ne faisant partie d’aucune chaîne).

On compare souvent l’humanité et les êtres humains à une chaîne et ses maillons: “une chaîne est aussi forte que chacun de ses maillons pris individuellement”; dire cela peut sembler logique, mais en réalité, sans être tout à fait faux, c’est mal vu et ça nous empêche de connaître une vérité plus intéressante: les maillon font partie de la chaîne, et LES ÊTRES HUMAIN FONT PARTIE DE L’HUMANITÉ.

En fait, dire que “l’individu doit être fort parce qu’il fait partie de l’ensemble humain” est partiellement faux et le contraire présente une source de réflexion (et pour beaucoup, de réalisation) beaucoup plus intéressante pour nous: ce changement de perspective nous permet même de remarquer une chose potentiellement riche d’enseignements: le tout est plus grand que chacune de ses parties mises ensembles (une chaîne a des propriétés que n’ont pas tous ses maillons pris individuellement). 

Il ne faut pas y voir une simple exhortation à la solidarité (c’est ensemble qu’on est le plus fort) même si cette solidarité (qui n’est rien d’autre qu’une convergence d’individualismes de personnes ou de groupes de personnes –souvent temporaire) donne d’excellents résultats: on  constate qu’il y a véritablement INTER-DÉPENDANCE et que les qualités des uns compensent pour le manque d’un autre. Par exemple,  par solidarité de multiples pays répondent au besoin de l’un d’entre eux (comme lors de la catastrophe haïtienne, et plus récemment, de la crise financière grecque dans la zone euro).

Mais une simple solidarité entre individus ou groupes d’individus (pays) n’est que la première étape d’une chose encore à venir (qui n’a jamais été  réalisée): une complète unité non seulement dans l’humanité et le vivant, mais dans TOUT ce qui existe (là encore seuls les êtres humains en sont inconscients et perçoivent le monde comme étant extérieur à eux –alors qu’ils en sont partie intégrante).

Mais unité ne veut pas dire uniformité. Ce sentiment des pays de faire partie de UNE Terre est certain de se produire (présentement nous en vivons les premières étapes) et l’on comprend pourquoi c’est long (et plutôt chaotique comme tout début pour l’Homme –à cause de sa nature rebelle), mais “la force d’évolution” à l’oeuvre respecte les inévitables limites de l’individu comme de l’ensemble (par nature l’Évolution brise les limites du passé pour pouvoir aller plus loin).

Selon la science, l’Homme est son corps, et la conscience est produite par l’un des organes de ce corps, le cerveau (un peu comme le foie secrète la bile). Affirmer que “nous sommes tous reliés” est donc une impossibilité ou une pure utopie pour elle: il n’y a pas de corde ou de chaînes qui relierait les 6 milliards de corps.

Donc, en suivant cette logique, rien ne relierait un corps à tous les autres. Si rien ne me relie aux autres, pourquoi ce sentiment de solidarité alors? Il ne devrait y avoir que moi qui compte à mes yeux, non? Alors qu’importe ce qui peut arriver aux autres. Et comme il y a 6 milliards de personnes qui pensent comme ça, je me sens bien seul (si même j’arrive à survivre).

Je parlerai de la solitude bientôt (dans un autre texte), mais il peut être intéressant de savoir une chose d’ores et déjà: sur toute la terre il n’y a QUE l’Homme qui ressente la solitude. Beaucoup d’animaux vivent seuls car ils seraient incapables de vivre en groupe, mais ils n’en souffrent aucunement. Seul l’Homme souffre de la solitude.

Ces 3 derniers paragraphes décrivent la vision de la science; mais il n’y a pas qu’elle au monde (même si de nos jours elle semble temporairement prédominante); une autre vision –tout aussi valable- se répand rapidement dans la population générale: celle de la spiritualité. Pour l’instant elle est encore assez minoritaire, mais elle existe depuis des milliers d’années et seuls de rares adeptes y avaient accès. Le fait que de nos jours elle soit plus accessible est un signe de plus que l’humanité s’apprête globalement à “changer de cycle” (et non un petit groupe seulement).

Or, un de ses enseignements porte sur l’UNITÉ du monde. Au niveau humain, cela se traduit par “nous sommes tous reliés”. La science étudie les phénomènes matériels, et être relié aux autres est matériellement impossible. Si donc cette phrase dit vrai, c’est dans un lieu/plan non matériel. Et puisque nous ne sommes pas vraiment conscients d’être tous inter-reliés, c’est sur un plan encore inconscient de nous (peut-être l’âme, qui sait?)

Quoi qu’il en soit et que l’âme existe ou non, nous avons tout avantage à devenir conscient de ce plan où nous sommes reliés à tous les autres, parce que chacun a des connaissances différentes, et être relié à tout le monde, ça veut dire être reliés à toutes ces connaissances (entre autres avantages inouïs). 

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Immigrants musulmans

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Tournesol

 

  SALUT AMI. De nos jours il y a ce que j’appelle “la grande migration”: des gens de tous les pays migrent dans tous les pays. Et on constate que cela cause assez souvent des irritants de type culturel. Or on remarque que des gens de culture différente peuvent facilement s’entendre si chacun reste dans son pays; c’est lorsque l’un migre chez l’autre que des frictions peuvent naître.

C’est normal bien sûr, mais ça ne durera pas: quelques générations tout au plus. En fait, si l’on considère qu’il y a 195 pays et je ne sais combien d’eth195nies, ce qui est surprenant,  c’est qu’il n’y ait pas plus de friction.

Toutes ces ethnies font partie de LA MÊME humanité. C.a.d. que quel que soit son pays d’origine et quelle que soit sa culture, la génétique a prouvé que nous avons tous la même origine: Homo sapiens. Pendant longtemps chacun habitait dans son pays, et mon dieu, l’immigration était un phénomène relativement rare. Cela a brusquement changé au siècle dernier, lorsque guerres et conflits, conditions économiques ou politiques ont servi de prétexte à “la grande transhumance” (les êtres humains ont besoin d’une raison officielle pour agir, alors “on” leur en donne une). De nos jours le phénomène semble s’être accéléré. C’est comme si tous ces êtres humains, qui avaient divisé la Terre en 195 pays  (“ici c’est à moi”) étaient tout à coup animés par une soudaine fébrilité de se retrouver (apparemment à l’insu des Hommes, qui sont paNordSudssablement inconscients de ce qui leur arrive).

Depuis quelques siècles il s’est produit un clivage dans cette humanité “UNE” (UNE, de par son origine, mais aujourd’hui elle n’a jamais été si divisée; ce qui est une excellente chose car avant d’être unifiée, elle doit être confrontée à ses différences/divisions). Ce clivage, il s’est produit selon l’axe NORD/SUD, les pays du nord ayant dû devenir laïques pour pouvoir évoluer et se développer (on sait que par nature les religions sont très peu portées à évoluer). Évidemment, si l’on désire que l’humanité s’unifie (pas s’uniformise), il faut que ce clivage disparaisse; et pour cela une migration systématique (mais   contrôlée) est un très bon moyen.

J’ai dit que cette “Grande Migration” connaissait quelques frictions; c’est normal quand des gens qui ne sont pas habitués à vivre ensemble se retrouvent dans le même pays, et on peut facilement imaginer que dans deux ou trois générations une humanité assez homogène composera ces pays “d’accueil”.

Parmi tous ces immigrants pressés de s’intégrer, il y a une exception cependant: les musulmans  -pas les arabes: les musulmans (au Canada on a remarqué que les immigrants arabes pas très pratiquants s’intègrent plus facilement que les autres arabes). J’ai mentionné que les religions évoluent peu? Ça veut dire l’Islam aussi. Or dans les pays arabes la religion est omni-présente (elle vous dit même quoi manger ou  ne pas manger).

Recevoir quelqu’un (n’importe qui) demande des efforts d’adaptation de deux partis: celui qui reçoit et celui qui est reçu. Or l’attitude propre au musulman donne à penser que pour lui c’est celui qui reçoit qui doit tout lui faciliter (lui apparemment n’a que des DROITS et pas d’OBLIGATIONS).

Contrairement aux immigrants de toutes origines, il faut admettre que le musulman fait bien peu pour améliorer la façon dont il est perçu dans son pays d’accueil: il accepte facilement les conditions de vie de son nouveau pays, mais rejette catégoriquement ses valeurs et insiste pour conserver les valeurs de son pays d’origine; d’où conflit inévitable dû à une incompréhension ou un manque de souplesse de sa part. Apparemment les musulmans ne connaissent pas le dicton “À Rome on fait comme les Romains”: ils émigrent sans réellement immigrer (= partir à neuf) puisqu’ils amènent avec eux leur propre culture.

Par exemple, chez eux les êtres humains ne sont pas égaux et la femme n’a pas les mêmes droits que l’homme (loin s’en faut) tandis qu’en Occident tous les êtres humains (hommes comme femmes) sont égaux devant la loi. Or, si un OccidentaIslaml peut accepter que chez eux ils voilent leurs femmes, par contre faire ça chez nous équivaut à une insulte intolérable: c’est comme s’ils nous disaient: “Non, l’homme et la femme ne sont PAS égaux”. 

À Toronto il y a quelques années des musulmans ont même tenté de faire adopter la shariah (loi islamique) pour l’appliquer aux gens de leur communauté. Bien sûr, leur tentative était vouée dès le début à l’échec, mais je ne connais AUCUN immigrant –autre que les musulmans- qui viennent dans un pays et essaient d’imposer leurs valeurs.

On dirait que l’immigrant musulman fait tout pour être critiqué ou rejeté dans quel que pays qu’il soit. C’est malheureux car il y a de très belles choses dans leur culture (comme le respect des aînés) et nous gagnerions beaucoup à ce qu’elles déteignent sur nous.

Ce n’est pas l’immigrant arabe qu’il faut rejeter, c’est sa religion (celle qui lui lave le cerveau depuis sa naissance). L’ennui, c’est qu’un arabe est si amalgamé à sa religion qu’il croit que si elle disparaît, c’est lui qui est menacé (c’est complètement faux bien sûr, mais c’est ce qu’il croit).

Tous les peuples du monde ont quelque chose d’unique que nous (qui que soit ce nous) pouvons apprendre pour en béficier aussi. Ça veut dire que nous pouvons apprendre des arabes, et que les arabes peuvent apprendre de nous. Mais ce n’est pas ce qui passe actuellement: les tensions arabes/occidentaux semblent exacerbées au maximum; les Français ont nême connu “la révolte des banlieues”.

Personnellement j’ai remarqué que les arabes ont une force de réalisation (ça veut dire qu’ils réalisent ce qu’ils pensent) très intéressante, mais qu’ils sont moins cérébraux (et plus émotifs) que n’importe quel Occidental. Alors c’est simple: chacun sait ce qu’il peut apprendre de l’autre, et l’immigration favorise cet échange. Mais pour les raisons données plus haut, je ne crois pas que ce soit possible avec l’immigrant musulman. Son fils/fille né dans le pays d’accueil, peut-être, avec des efforts des deux côtés, mais c’est encore difficile (le fils est encore trop déchiré entre les valeurs du pays où il est né et les valeurs du père). Par la suite, avec chaque génération, c’est plus facile. C’est pourquoi j’ai parlé de 3 générations (mais il ne faut pas espérer qu’il perde sa spécificité d’arabe –qui d’ailleurs le rend unique et précieux).

Ceux qui connaissent l’avenir savent que d’ici quelques générations TOUS les peuples (les arabes aussi) sauront de façon évidente qu’ils font partie de UNE humanité –tout en conservant les caractéristiques nationales qui font leur richesse et les rendent uniques (de même que UN corps est composé de multiples organes, rien ne peut empêcher tous ces pays de faire partie de UNE humanité), alors ce sera plus ou moins long, selon que les musulmans font partie du problème ou de la solution.

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La certitude

 

 

Tournesol   SALUT AMI, il y a quelques années, avant même d’avoir ce blog, j’ai fait partie d’un forum de discussion sur la philosophie et la religion pendant quelque semaines. J’étais le seul Québécois dans ce lieu du cyber-espace où s’exprimaient une multitude d’Européens (de rares Suisses, plusieurs Belges, et une très forte majorité de Français).

Et là j’ai eu véritablement une première leçon de démocratie. Quel que soit le sujet discuté, fort de ma certitude je donnais la réponse (pour moi c’était aussi facile que 1 + 1). Quoique peboussolersonne ne m’ait rien dit, je sentais bien une sorte de malaise dans ce forum lorsque je disais quelque chose, mais  je ne savais ni pourquoi ni ce que cela voulait dire.

Je répondais avec une mentalité nord-américaine: puisque je connaissais la réponse, je l’affirmais de la façon habituelle, et c’était reçu avec une mentalité européenne (assez mal reçu en fait) . Au début je ne comprenais pas: (“Mais ils ne veulent pas connaître la réponse?”); il me semblais que ce qu’ils voulaient vraiment, c’était discuter, pas connaître la vérité.

C’est alors que j’ai résolu que le blog me convenait davantage que le forum de discussion (c’est à cette époque que ce blog est né): dans un blog je dis ce que je veux; tout le monde est bienvenu, mais c’est MON blog.

Au dédémocrbut tout allait bien: je racontais mon expérience et disais ce que cela m’avait enseigné. Mais si quelqu’un ne semblait pas comprendre ce que je tentais de dire, et disait son opinion dans un commentaire ou une lettre, je défendais mes idées, j’expliquais mon point de vue.

C’est là que peu à peu j’ai eu une leçon de démocratie. Un Homme ça évolue dit-on. C’est grâce à tous ces commentaires que peu à peu mon esprit s’est élargi: c’est venu assez graduellement, mais je voyais bien que chacun disait une chose intéressante (et même TRÈS intéressante pour peu qu’on  essaie de comprendrBergsone).

Alors, très graduellement j’ai compris: un Homme a beau avoir une certitude, c’est SA certitude; elle ne vaut pas pour les autres. D’ailleurs un philosophe anglais (Henry Bergson) n’a-t-il pas dit de la certitude qu’elle “ne concerne que celui qui la détient”? Et puis, certitude n’est pas synonyme de vérité: je suis bien certain que même un Adolf Hitler avait la sienne, et qu’il croyait qu’elle allait faire  le bonheur du peuple allemand.

Ultimement les centaines de commentaires reçus m’ont enrichi: je ne serais pas ce que je suis sans cela. Bien sûr j’ai encore ma certitude, mais j’ai compris pour toujours que c’est MA certitude, et que c’est à chacun de trouver la sienne propre.

 

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La noétique

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CONNAISSANCE

 

 Tournesol

 

  SALUT AMI, présentement science et spiritualité sont deux conceptions différentes du monde dans lequel nous vivons qui SEMBLENT si éloignées l’une de l’autre que tout rapprochement peut PARAÎTRE impossible. Les scientifiques se méfient de la spiritualité –à juste titre car ils croient faussement que spiritualité = religion; de leur côté les spiritualistes croient (faussement aussi) que l’étude de la matière n’a pas sa place dans une véritable spiritualité. Existe-t-il à notre époque des signes annonciateurs d’un rapprochement entre ces deux?

On sait que la parapsychologie est une branche de la métaphysique qui s’occupe des phénomènes psychiques, et qu’elle existe depuis des milliers d’années (Anaxagore, Aristote et de nombreux anciens en ont parlé). Or la science est en train de découvrir la réalité des phénomènes psychiques et comme le mot parapsychologie ne fait pas très sérieux, elle l’a tout simplement rebaptisé noétique (du grec NOÛs: esprit).

Tout début est diffile; c’est après que ça devient intéressant; quand Einstein a démontré que la  matière est convertible en énergie, la première application a été Einsteinmilitaire (une bombe), c’est plus tard que des applications plus intéressantes –et plus positives- sont venues (la médecine nucléaire par exemple).

La noétique a vu le jour au début des années 70 aux États-Unis. On était en pleine guerre froide et le gouvernement américain a conduit des recherches (sous le nom de code de STARGATE PROJECT) afin d’étudier le potentiel psychique à des fins militaires. STARGATE PROJECT continua longtemps après le démantèlement de l’URSS (jusqu’en 1995). Aujourd’hui. c’est l’Institut des sciences noétiques aux États-Unis (un organisme civil) qui poursuit les recherches; comme ils en sont encore au stade de la cueillette (et analyse) d’information, on n’a pas encore vu d’applications pratiques.

On sait que la science est lente et prudente; mais elle est aussi plus précise que l’antique spiritualité (qui elle a des échappées époustoufflantes). Nul doute qu’on verra de plus en plus d’applications intéressantes de la noétique dans les années à venir. 

C’est normbriquetal et naturel: on appelle cela l’évolution. Ce qui ne serait pas normal –donc anti-évolutif- ce serait qu’aujourd’hui on soit moins avancé qu’au moyen-âge ou que demain soit aussi terne et gris qu’aujourd’hui. En fait on peut dire que la science-fiction d’une époque est la science d’une autre. Il y a un siècle des explorateurs occidentaux passaient pour des dieux dans tel ou tel coin reculé de l’Afrique simplement parce qu’ils allumaient un feu comme par magie; et pourtant ils n’avaient utilisé qu’un banal briquet. La téléportation, par exemple, est de la science-fiction aujourd’hui, mais qui sait ce  qu’elle sera dans quelques siècles? .

Ceux pour qui demain est du présent affirment que ce rapprochement science/spiritualité est inévitable et certain de se produire (malgré les apparences actuelles), et c’est une question d’années, pas de siècles. La science (qui étudie les phénomènes matériels) verra de plus en plus son champ de recherches se modifier, pour inclure les phénomènes psychiques. Et la spiritualité (qui étudie l’esprit et les plans divins –ou moins divins: psychiques) s’apercevra que le plan matériel n’est non-divin qu’en apparence –en réalité, il est divin aussi (en potentiel) car le divin, c’est TOUT ce qui exiséchellete.

Un rapprochement science/spiritualité est inévitable dans les années à venir et bénéficiera à l’humanité dans son ensemble. Bien sûr, la parapsychologie n’est que le barreau le plus bas de l’échelle de la spiritualité. De son côté on peut s’attendre à ce que la spiritualité admette de plus en plus la  pleine légitimité du plan matériel (jusqu’ici si on l’en croit c’était plutôt: tout, sauf la matière, est divin –ou divinisable).

Une des preuves de ce rapprochement est la soudaine accélération des découvertes scientifiques (notamment dans les domaines médical et astronomique). C’est que la science (qui normalement progresse à pas de tortue) a subi le rythme plus rapide de la spiritualité (plus large mais aussi moins précise).

 

C’est loin de la complète fusion envisagée (qui ne se produira que dans plusieurs siècles) mais c’est un rapprochement valable et prometteur.

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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