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Changer de regard







 
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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Plus l’Homme étudie la Nature, plus il comprend qu’elle tend vers l’équilibre en toute chose et fait preuve d’une harmonie qui lui est inconnue, bref qu’elle est très sage (si inconnue que certains croient que c’est une sorte de compétition et parlent de “loi de la jungle”).

 
Il serait donc éminemment avantageux pour l’Homme qui veut bénéficier de cette harmonie d’étudier la Nature avec des yeux neufs et de se soumettre à elle. Mais ce n’est pas ce que nous voyons autour de nous: l’Homme semble croire qu’il ne peut se développer qu’en forçant la Nature à reculer (c.a.d. qu’il agit CONTRE la Nature, et comme en réalité il fait partie de la Nature, aller contre elle c’est aller contre lui-même). L’Homme croit toujours qu’il peut faire mieux que la Nature. Alors il agit, ne ménage aucun effort, et la Nature, très obéissante, s’adapte patiemment à l’action de son enfant humain. Le résultat est catastrophique, nous le constatons aujourd’hui: la Terre (notre SEUL ET UNIQUE environnement) s’est beaucoup dégradée (comparé à ce qu’elle était à l’origine).


Voyons un peu: un homme cultive une terre en friche et en fait un très beau potager, il voit un arbre et en tire un meuble élégant. L’Homme, c’est l’éternel améliorateur de la Nature. Mais donnez-lui une planète, et il l’enlaidira. J’en conclus qu’il est capable de COOPÉRER avec la Nature; s’il est si brouillon avec la Terre, c’est qu’il ne la connaît pas suffisamment (c’est comme un homme nouvellement marié: maintenant il a toute la vie pour apprendre à connaître sa nouvelle épouse –et on ne peut connaître sans aimer). Donc la Terre n’est pas devenue plus belle depuis qu’un certain Homo sapiens a jeté un regard pensif sur elle; au contraire, elle est plus laide et plus pauvre. Nous le constatons aujourd’hui. C’est un bilan et il n’est pas très beau. Mais la situation n’est pas désespérée.


Il suffit de changer d’attitude (donc de comportement), de respecter la Nature qui, très accommodante et avec une souplesse dont son enfant humain n’est pas coutumier,  retrouvera son équilibre. C’est même ce qui est en train de se faire: partout une vague écolo (et là je ne parle pas d’un parti politique) s’empare de populations entières, des gens de toutes origines et de beaucoup de pays se prennent à considérer la Terre d’un autre oeil, de sorte qu’on peut dire que “la nouvelle attitude est dans l’air”: on respire et c’est cela qu’on respire.



L’expression CHANGER DE REGARD implique que notre façon habituelle de voir les êtres et les choses est inadéquate, limitée et qu’elle pourrait être meilleure (sinon pourquoi parler d’en changer?) Ce n’est pas plus difficile que d’adopter un nouveau comportement. Bien sûr, comme toute chose nouvelle qu’on veut apprendre (piano, dessin, etc), il y a toute une familiarisation à acquérir, une habitude à prendre. Et ça c’est long (souvent des années): on ne devient pas un “sage” du jour au lendemain (pas plus qu’on ne devient chirurgien ou pianiste du jour au lendemain). C’est très naturel par contre puisqu’on a tous ce qu’il faut pour cela.


Ce qui m’amène tout naturellement à partager un secret avec toi. Toute chose a deux aspects: un côté positif ET un côté négatif, et tantôt on voit l’un et tantôt l’autre; on croit alors que les choses sont  successives, ce qui fait qu’on connaît une sorte d’alternance: parfois on a des moments heureux, mais c’est suivi de  moments malheureux. Et dès lors que ça alterne, c’est un  bonheur LIMITÉ. Or le bonheur CONSTANT, PERMANENT existe (même si peu le connaissent encore). C’est ici que se situe mon secret:


Les deux aspects coexistent SIMULTANÉMENT. Tantôt on voit le visage souriant de la chose (alors on est heureux), et tantôt la chose nous apparaît grimaçante (et on est malheureux). Tout cela POUR LA MÊME CHOSE. Ce qui fait qu’on peut être heureux en tout temps. Et “changer de regard” veut tout simplement dire apprendre à ne voir que le côté souriant des choses.


Attention: je ne suis pas du genre à se mettre “la tête dans le sable” pour ne pas voir ce qui ne lui convient pas, ni ne suis partisan de la pensée magique. À cet égard je suis plus réaliste (= qui voit la réalité) que beaucoup. “Ne voir QUE l’aspect positif des choses” ne rend pas aveugle à l’aspect négatif: on devient plus heureux, pas plus stupide!


Mais c’est FORMIDABLE! Ça change TOUTE notre vie. Nous croyons que le monde est rempli de haine, de violence et de crime. Mais c’est MAL VU: ce n’est que le côté négatif. Il y a aussi tout l’aspect positif: le monde est plein d’amour, de joie et d’harmonie. Et c’est SIMULTANÉ, les deux aspects sont là en même temps, comme plaqué sur la chose. Et TOUTE la vie change. Extraordinaire! Merveilleux! Et cette JOIE, ce BONHEUR! Tout change, tout: on croyait la Terre polluée, mais ce n’est que l’aspect négatif: en réalité la Terre est aussi belle qu’à l’origine. C’est cet aspect de beauté qui m’a frappé (je suis TRÈS sensible à ce qui est beau).


J’habite Champfleury, un développement résidentiel habituellement tranquille du quartier Ste-Rose (près du centre de Laval). Ce matin je fus réveillé à 7h par le bruit de construction d’un nouveau chantier sur la rue d’à côté. En allant à la fenêtre j’ai regardé le ciel: c’était tout juste le lever du soleil, ça et là de rares bandes de nuages gris pâles nimbés de lumière dorée s’effilochaient dans une immensité d’un bleu azur au dégradé plus pâle lorsqu’il touchait la terre, un jeune soleil perçait à l’horizon, décidé à naître; je suis resté de longues minutes devant cette fenêtre à regarder ce fabuleux spectacle. Puis je suis allé aux toilettes et l’instant magique a disparu. Ça m’a donné à réfléchir.


Nous vivons continuellement entourés de la beauté époustouflante que nous offre la Nature, et nous ne le voyons même pas. Nous ne voyons et n’entendons que l’Homme. Autrement dit, l’Homme est si plein de lui-même que ça l’empêche de voir que la Nature est incroyablement belle. Tout se passe comme si plus on est intelligent, moins on voit que le monde est beau (pour l’instant: ce ne sera pas toujours comme ça). Je remarque une chose incohérente: l’Homme (qui fait partie de la Nature) s’est développé de telle façon, que s’il veut prendre de l’expansion, il doive agir contre cela même d’où il tire son existence. Ça m’a paru d’une ironie extrême (comme si un arbre ne pouvait pousser des branches qu’en détruisant ses racines).


Autrement dit, l’Homme, en voulant contrôler lui-même le façon dont il se développe (voir Le contrôle et Le lâcher prise), représente une menace pour la Nature. Alors elle se défend, naturellement: de nos jours (plus qu’à aucune autre époque) nous constatons de multiples dérèglements climatiques (réchauffement global, trou dans la couche d’ozone, bouleversement des saisons, El Niño), et une augmentation des événements catastrophiques (multiples tremblements de terre, inondations, incendies de forêt, éruptions volcaniques).


Il ne faut pas voir là le signe d’un “châtiment divin” comme disent ceux qui annoncent la fin du monde, mais le signe que l’Homme a une façon catastrophique de vivre (une façon de vivre qui CRÉE/APPELLE la catastrophe). Heureusement, l’Homme est éminemment évolutif: il sera amené à constater le résultat catastrophique de ses propres actions et contraint de modifier son comportement, ce qui sera bénéfique pour lui (à long terme).


Mais ce n’est pas tout. Comme le Suprême (que beaucoup appellent “Dieu”) est tout ce qui est suprême en nous (beauté, joie et amour SUPRÊMES) et que l’Homme a évacué ce SUPRÊME de la Terre, il est NORMAL que ces qualités suprêmes et très désirables n’y soient plus (pour lui). Ça ne veut pas du tout dire que la Terre est “une vallée de larmes” et “un lieu où nous expions le péché de notre ancêtre, Adam” comme l’enseigne une certaine religion, ça veut dire que puisque l’amour, la joie, etc. sont de toute évidence absentes de notre vie, nous devons changer d’attitude envers les choses et les êtres. Certains s’efforcent de méditer pour s‘élever en conscience afin de percevoir la beauté suprême là-haut, alors qu’elle est là, tout autour d’eux. Cette beauté, elle n’est pas invisible, n’est-ce pas; partout où le regard se porte il n’y a qu’elle, mais on est incapable de le voir. Comme si on vivait en enfer, alors que le paradis est tout autour; alors on souffre, naturellement. C’est triste, infiniment triste.


Il y aurait si peu à faire pour changer tout cela: toute cette beauté qui nous entoure, ce n’est pas comme s’il fallait la créer de toutes pièces (comme croient les matérialistes) ou comme s’il fallait aller très loin au bout de la conscience pour la découvrir (pensent  les spiritualistes); et puisqu’on ne la voit pas, il faut apprendre à la voir, c’est tout. IL FAUT S’ENTRAÎNER À VOIR LE monde (celui où nous vivons) TEL QU’IL EST VRAIMENT (et non tel que nous PENSONS qu’il est).


D’où les expressions “changer de regard” et “voir autrement”, ce qui implique une attitude très différente de maintenant, une attitude “autre” qui appelle et engendre un comportement très différent. Quelle est cette “nouvelle attitude”, voilà qui serait intéressant à savoir car cela nous garantirait de percevoir cette beauté partout autour de nous (y compris dans les autres); voir toute cette beauté partout nous remplirait de joie; si nous sommes pleins de joie, il est impossible de ressentir de la colère: nous sommes donc sereins du matin au soir, et tous les contacts sont source de joie; tout à fait  comme lorsqu’on se promène au milieu d’un jardin de fleurs: même l’Homme le plus colérique perd sa colère, la beauté et l’harmonie du lieu ne peuvent que lui apporter calme et joie.


La religion situe le paradis dans un hypothétique au-delà tandis qu’elle considère ce monde où nous vivons comme “une vallée de larmes” où nous expions la faute d’Adam (un ancêtre si lointain que personne ne le connaît). Et si nous avions tout faux? Si l’Homme avait reçu cette Terre en héritage (un peu comme une terre arable dont on hériterait) pour voir ce qu’il pouvait en tirer? Si la Terre s’était dégradée simplement parce que l’Homme n’en avait pas pris soin adéquatement (comme on prend soin de quelque chose qu’on aime)? Alors c’est simple: apprenons à la “cultiver” et elle deviendra belle au-delà de nos rêves les plus fous. Mais on ne s’improvise pas cultivateur: il faut apprendre.


Puisque tous cherchent à être heureux, POURQUOI n’y a-t-il pas plus de gens heureux (PLEINEMENT heureux) alors? Se pourrait-il que nous cherchions le bonheur là où il n’est pas? Ou que nous cherchions de la mauvaise manière? N’est-il pas étrange que tous les individus de notre espèce sans exception s’efforcent d’être heureux et recherchent le bien-être du jour de leur naissance au jour de leur mort (connais-tu quelqu’un qui s’efforce de se sentir mal dans la vie)? On peut d’ores et déjà en déduire deux choses. La première ressemble à une lapalissade: nous cherchons à être heureux parce que nous ne le sommes pas. L’autre est une sorte de preuve par l’absurde: puisque notre façon de vivre de toute évidence ne mène pas au bonheur, force nous est d’en déduire que c’est une autre manière de vivre qui y mène.


Cet “autre regard” n’est pas réservé à quelques “sages” par siècle, n’est-ce pas; nous avons tous ce qu’il faut pour cela. Il n’est pas nécessaire non plus de méditer (si on médite, on peut continuer, mais ce n’est pas nécessaire). Ce qui est nécessaire, par contre, c’est de CHERCHER (et la méditation est UNE des nombreuses façons de chercher). Pourquoi s’asseoir les jambes croisées 30 minutes dans un coin? Pour apprendre à élever sa conscience vers le “Suprême”? Mais le “Suprême” est aussi sur Terre 24 hres/jour (pas 30 min.)


Notre façon de vivre mène à la catastrophe, il est urgent d’en changer. Qu’est-ce qui amène la nouvelle attitude? En fait, c’est une sorte d’aspiration, de besoin qui se développe à mesure qu’on le nourrit (tout comme quelqu’un qui va se noyer n’a besoin que d’une chose: de l’air). Évidemment, personne n’a une telle intensité d’aspiration dès le départ: ça se développe au fur et à mesure de notre recherche. Le BESOIN peut aussi naître d’une sorte d’effort ou de volonté à se sortir d’une situation qu’on juge trop difficile. Par exemple, on peut sentir fortement que la vie est trop dure “pour nos pauvres capacités”, et soudain, sans raison apparente, se sentir plein d’une joie inexplicable. Ou encore, être dans une situation difficile, et tout d’un coup, sans qu’on sache pourquoi, ressentir une grande joie. (J’expliquerai un jour l’origine de cette joie “inexplicable”; qu’il me suffise de dire aujourd’hui que cela peut arriver à tout le monde) 

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Occupons le monde

Prambule-54



















À cause d'une erreur le texte original (La révolte humaine) n'est plus disponible

Une caractéristique occidentale

 

Prambule-54

 

 

 

 

Or-Occidental

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

L’Homme a beau être universel, la spiritualité n’est pas comprise de la même façon par un Oriental ou un Occidental. Si l’Oriental en général (de l’Inde ou de l'Extrême-Orient) explore le ciel métaphysique avec plus d’envergure, l’Occidental, qui est souvent moins enthousiaste, nous réserve des surprises inattendues.

En fait, un Homme est un Homme, où qu’il se trouve sur Terre: un être de l’espèce humaine. Distinguer des Orientaux et des Occidentaux m’apparaît donc aussi superficiel que de distinguer un noir et un blanc, et ne peut être utile que pour certaines statistiques (même s’il y a des différences de  MENTALITÉ). Pour faire cette distinction il m’a donc fallu généraliser car les exceptions de part et d’autres ne sont pas rares.

Tandis que l’Oriental recherche la connaissance pour la connaissance (ce qui mène à la sagesse), l’Occidental, par contre, semble plus lent dans sa recherche car il doit absolument savoir au préalable “kessa donne de savoir”, sinon il ne consacrera pas de temps à la recherche de connaissance. Pour lui une connaissance qui ne sert à rien est une connaissance inutile (cette simple phrase donne la clé de la motivation occidentale). Par contre lorsqu’il a compris que c’est tout à son avantage de savoir, il va vite et  loin, et les résultats ne tardent pas.

Tous les peuples ont une facilité pour une chose ou une autre. Ce qui caractérise les Occidentaux c’est AGIR, FAIRE quelque chose: ils n’aiment pas “discuter pour discuter”; s’ils aiment tant négocier, c’est pour s’entendre sur l’ACTION à prendre. Tandis que beaucoup de pays sont attachés à une vérité du passé*, ou ne sont pas portés à agir car “ça ne va pas dans le sens de la tradition”, les peuples occidentaux (surtout “l’aînée de l’Europe” –la France- suivie par tous les autres) ne sont pas tellement attachés aux traditions: ce qui compte davantage pour eux c’est l’avenir, avec sa promesse de PROGRÈS.

* VÉRITÉ DU PASSÉ: en fait la Vérité n’est ni du passé ni du futur puisqu’elle n’évolue pas (“Dieu” n’est pas plus divin aujourd’hui qu’il y a dix mille ans). La Vérité EST, complète et inaltérable, et c’est l’idée que nous en avons qui évolue.  Certains peuples de l’Orient ont une idée de Dieu qui était exacte il y a longtemps, mais qui n’a pas évolué. Or puisque l’Homme est un être éminemment évolutif (beaucoup plus que nombre d’espèces animales qui, elles, évoluent très lentement), toutes ses activités doivent évoluer avec lui –ça veut dire la religion aussi (sinon il risque de se retrouver aujourd’hui avec une connaissance qui n’est pas inexacte, mais qui date).

En fait, si on dit que “tous les peuples ont une facilité pour telle chose”, cela implique nécessairement qu’ils ont la difficulté opposée, et le bon ÉQUILIBRE entre les traditions du passé et le progrès de l’avenir est une nécessité absolue (sinon cela mène à un immobilisme paralysant, comme chez l’Oriental, ou à un mouvement en avant étourdissant, comme chez l’Occidental). Or cette fin de cycle est caractérisée par un important déséquilibre qui nuit gravement au bonheur harmonieux de TOUS les peuples. Les peuples occidentaux ne sont donc pas “meilleurs” que les autres peuples (en fait il n’y a pas tel peuple et tel autre peuple, il y a UNE humanité), simplement ils “remplissent les conditions” utiles à l’évolution.

Pour l’ÉQUILIBRE, l’Homme peut prendre exemple sur la Nature: l’arbre qui a beaucoup de branches a aussi de solides racines; mais que penserions-nous d’un arbre qui n’aurait que tronc et racines ou que tronc et branches? De nos jours les peuples occidentaux, axés sur le progrès ont tendance à négliger leurs racines, et les peuples orientaux, très attachés à leurs racines/traditions, à négliger le progrès. Ce qui me fait dire que pour un meilleur équilibre les forces de l’un doivent compenser les manques de l’autre. C’est exactement ce qui  est en train de se faire (de nos jours des gens de tous les pays migrent dans tous les pays) et au bout il y a une humanité UNE (tout en préservant la spécificité de chacun: UNITÉ mais non uniformité): c’est ce qu’on appelle “l’unité dans la diversité”.

À moins de croire à un monde perpétuellement chaotique, notre monde est en train de changer; en fait ça change si vite qu’on a de la difficulté à s’y adapter et à suivre le mouvement: on a l’impression de changements aigus et parfois même de graves bouleversements. Cette accélération est provoquée par l’évolution qui nous pousse en avant doublée de notre résistance à suivre le mouvement qu’elle semble vouloir nous imposer (l’Homme ne veut pas “aller avec la Nature”, il veut contrôler le mouvement); mais l’ÉVOLUTION n’est ni bonne ni mauvaise: elle “évolutionne”, c’est tout, SEUL l’Homme distingue du bien et du mal dans tout cela. Alors certains, qui s’imaginent que l’Homme est du côté du mal et que Dieu est du côté du bien (alors qu’il n’y a PAS DE CÔTÉ: TOUT est divin), parlent de fin du monde (pour eux, le monde n’est pas bien, alors il sera détruit). Mais on peut voir ça différemment: le monde n’est pas bien, alors travaillons à en faire un monde meilleur.

Ce “monde meilleur”, ce n’est pas l’Homme directement qui va le faire, c’est l’évolution. Mais l’évolution ne fait pas les choses “comme par magie”, elle ne crée pas “de rien”, mais prend ce qu’elle a fait de mieux (l’Homme) et s’en sert pour aller plus loin: ça veut dire que l’être humain va soudainement ÉVOLUER de telle façon qu’il verra les choses très différemment, et les voyant différemment, il bâtira un monde très différent de maintenant (100 fois meilleur). Attendez, “aller plus loin” veut bien dire progresser? Et dans son humanité chérie, quelle partie est éprise de PROGRÈS? Les Occidentaux, bien sûr; pas parce qu’ils sont “meilleurs”, mais parce qu’ils ont exactement ce qu’il faut à l’évolution (le progrès).

C’est bien connu que les Occidentaux ne plongent pas leurs racines religieuses très profondément. Depuis plusieurs siècles la religion tient peu de place dans leur vie (ceux qui ont une religion se contentent d’aller à la messe une heure le dimanche, et le reste du temps, mon Dieu, vivent comme ceux qui n’ont pas de religion), alors que chez la plupart des Orientaux, la religion est omni-présente, règle chaque détail de la vie quotidienne (certains pays musulmans utilisent même la charia –loi religieuse- pour administrer la justice). Or, l’on remarque que les religions évoluent peu par nature, et ont même tendance à être archi-conservatrice. Si l’on veut ÉVOLUER, PROGRESSER, il faut donc évacuer la religion (pas les valeurs spirituelles: la religion).

C’est ce qu’ont fait les Occidentaux il y a plusieurs siècles en reléguant le Catholicisme (présent partout dans la société) à un petit territoire romain appelé Vatican. Évidemment ils ont perdu beaucoup de leurs valeurs spirituelles, c’était prévisible; mais ils y ont gagné une telle latitude d’action: un gouvernement libre d’ingérence religieuse, une science libre de faire ses propres recherches, sans avoir à tenir compte des “certitudes” religieuses, etc. (“certitudes”, enfin: je suis poli). Comme toutes les transitions, c’est une période instable (concentration sur les valeurs matérielles et déni des valeurs spirituelles); d’où ce déséquilibre dont je parlais. Avant de trouver un équilibre supérieur, il faut accepter de passer par une période de crise qui nous débarrasse du vieil équilibre (= l’équilibre actuel, qui est de plus en plus un “non équilibre”)

TRANSITION: avant de pouvoir trouver la spiritualité de demain, il faut se débarrasser de celle d’hier. C’est cette “spiritualité de demain” que se préparent à découvrir les peuples occidentaux (inconsciemment bien sûr, puisque les Hommes sont rarement conscients de ce pour quoi ils font les choses). La science (bien qu’elle se dise encore matérialiste) a dépassé le cap de la pure matière avec sa découverte de La physique quantique. Comme disait un ami blogueur: “alors que l'on connait beaucoup de choses à propos du corps grâce à la médecine, qui a permis de comprendre les mécanismes neuro-végétatifs, a effectué des représentation du corps, ce qui permet de l'enseigner, de la considérer comme une science... j'ai le sentiment que l'on ne connait rien ou si peu de l'âme”. La science ne le sait pas mais elle est sur le point de faire une avancée EXTRAORDINAIRE, déterminante pour notre avenir. C’est pourquoi je disais plus haut que le monde occidental “nous réserve des surprises inattendues”. 

Mais ce n’est pas tout. Comme il y a UNE humanité (formée accessoirement d’Orientaux et d’Occidentaux), on peut s’attendre à ce que l’idée –toute occidentale- de PROGRÈS se répande partout dans l’humanité; et c’est exactement ce que l’on voit. L’idée de progrès a tendance à se répandre dans le monde entier (partiellement du moins) grâce à la science: il n’y a pas une science orientale et une science occidentale, il n’y en a qu’une: LA science, et c’est la même à Beijing ou à Tokyo, qu’à Paris ou à Londres.

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Le naturel vs le miraculeux



 
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Lorsqu’on essaie de comprendre ce monde, on se heurte à une chose difficile à résoudre: l’opposition (le mot n’est pas trop fort) que l’on fait entre ce qu’on considère comme naturel et ce qu’on considère comme miraculeux. Cela prouve qu’on ne sait ni ce qui est naturel ni ce qu’est un miracle, et j’aimerais dire aujourd’hui que ces deux mots sont synonymes (il n’y a que l’Homme pour les distinguer).


On considère généralement qu’un miracle* est quelque chose qui défie les lois naturelles*. Par exemple, un Homme qui flotte dans l’air, ce n’est pas naturel du tout; si on voit un Homme léviter, on est donc témoin d’un miracle. Cette définition implique que pour pouvoir dire qu’une chose n’est pas naturelle mais est miraculeuse, on doive connaître TOUTES les lois naturelles, ce qui m’apparaît pour le moins présomptueux.
* MIRACLES/LOIS NATURELLES. Distinguer ces deux implique qu’il y a la Nature d’un côté et Dieu de l’autre, et que Dieu n’agit pas d’une façon naturelle. D’ailleurs l’idée que nous nous faisons de Dieu est si peu crédible que beaucoup de gens (dits matérialistes) ne peuvent pas y croire; qui pourrait les en blâmer? En fait il n’y a que les lois de la Nature (qui sont divines); le miracle est un naturel que l’on ne connaît pas encore.


Il y a une centaine d’années, l’avion n’avait pas encore été inventé, et seuls les dirigeables s’élevaient dans le ciel. À cette époque, de nombreux scientifiques affirmaient que “un plus lourd que l’air ne volera jamais”. Aujourd’hui des milliers d’avions, transportant des centaines de passagers chacun, volent chaque jour vers tous les aéroports du monde. Bien sûr, la science a beaucoup progressé depuis un siècle: elle sait des choses maintenant qu’elle ne connaissait pas alors, mais ça ne veut du tout dire que “voler dans l’air” est un miracle, ça veut seulement dire que la science d’aujourd’hui ne connaît pas la lévitation (tout comme celle d’autrefois ne connaissait pas l’avion).


Comment la science peut-elle officiellement déclarer que “en vertu de la loi de gravité, un corps qui flotte dans l’air est impossible”? Ça veut tout simplement dire que la lévitation n’existe pas (malgré des cas avérés à travers les siècles dans beaucoup de pays). Bon, elle connaît la loi de gravité (c’est déjà ça), mais affirmer que la lévitation n’existe pas simplement parce que ELLE ne connaît pas cela, c’est d’une arrogance qui est due à son jeune âge (ses premiers balbutiements remontent à peine à l’antiquité grecque, c.a.d. 2-3000 ans).


Je t’annonce donc que si tu crois à la lévitation, tu es superstitieux (en ce qui concerne la science). Si elle avait dit honnêtement que “dans l’état actuel de nos recherches, il nous est impossible de dire si la lévitation existe”, tout le monde aurait compris, et personne ne l’aurait taxée de suffisance ou d’arrogance. Mais AFFIRMER que la lévitation n’existe pas simplement parce que ELLE ne peut pas l’expliquer, c’est être aussi ignorant que les scientifiques du siècle passé; je remarque d’ailleurs que les scientifiques d’aujourd’hui ne semblent avoir tiré aucune leçon de cette histoire d’il y a 100 ans.


Apparemment on qualifie de “naturel” ce qui obéit à des lois, et de “miracle”, ce qui n’obéit à aucune. La vérité est beaucoup plus simple, et cette affaire me force à déduire que ce qu’on appelle miracle est un naturel que l’on ne connaît pas encore. Autrement dit si on voit VRAIMENT le naturel tel qu’il est RÉELLEMENT (et non tel qu’on PENSE qu’il est) la chose la plus NATURELLE du monde (un lever de soleil, un bébé qui vient au monde, etc.) est tout à fait merveille-euse et miraculeuse.


Ce qui m’amène à dire que le naturel ou le miraculeux n’est dans aucun événement que l’on voit, mais est “dans l’oeil de celui qui regarde” (delà l’expression “changer de regard”).










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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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