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Une période de transition

passé-avenir

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Chaque époque a une particularité qui la  caractérise et la distingue des autres. Par exemple, il y a eu l’âge du romantisme, celui des inventions et de la science, etc.; l’âge industriel et commercial qui semble régner en maître de nos jours  touche à sa fin (malgré des signes contraires –trompeurs). Mais sa caractéristique principale, c’est qu’elle est une époque de TRANSITION (c’est évident si on n’est pas étourdi par l’atmosphère de consommation immodérée qui domine) et, comme pour toute chose, il y a des aspects intéressants, et d’autres moins intéressants.

Une époque de transition, c’est une période “NI” (ni ceci ni cela), comme quand on dit “l’adolescence est une transition entre l’enfance et l’âge adulte”: on n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte (NI un enfant NI un adulte). C’est généralement assez court, et ça permet un passage “en douceur”. Par exemple, le passage de la journée à la nuit se fait progressivement: le soir n’est déjà plus si clair, mais pas encore très sombre. Nous traversons présentement une ces périodes de transition qui, sans surprise, n’est pas une  période heureuse, c’est même plutôt le contraire: il y a une sorte d’insatisfaction générale qui est très prometteur pour “un avenir proche”.

L’Homme est un excellent solutionneur de problèmes: donnez-lui un problème, et il cherchera la solution (et comme un problème insoluble, ça n’existe pas, il est sûr de trouver). Alors, c’est très simple: comme on n’est pas vraiment heureux, on cherche à le devenir, et puisqu’on le cherche, on est sûr de trouver (et si on ne cherche pas, on est sûr de ne pas trouver). Si on y pense, le fait de ne pas être pleinement heureux aujourd’hui est une opportunité inouïe: c’est la garantie que nous le serons demain.

Selon le YI KING “avec le temps toute chose se transforme en son contraire” comme, par exemple, le jour qui devient nuit en s’assombrissant de plus en plus le soir. À en croire cette antique maxime, l’humanité sera heureuse demain simplement parce qu’elle ne l’est pas aujourd’hui. Est-ce  possible que ce soit si simple? L’expérience montre que quand on laisse faire la Nature, tout est simple; c’est quand le mental essaie d’améliorer les chose à sa façon limitée que tout devient compliqué (plus tard l’Homme sera un merveilleux collaborateur de la Nature, mais pour l’instant, il est comme un enfant brouillon).

Heureusement, la situation présente ne durera pas. De nombreux aspects de notre vie nous apparaissent incohérents et font de plus en plus d’insatisfaits (l’augmentation effrénée du coût de la vie, le chômage qui ne cesse de grimper, etc.). Nos dirigeants sont dépassés par les événements et ne savent plus gouverner convenablement (ils hésitent même entre AUSTÉRITÉ et CROISSANCE, alors que ces deux ne valent rien); en fait leurs ACTIONS ressemblent de plus en plus à des RÉ-ACTIONS à ce qui se passe. Les gens satisfaits de la vie sont de plus en plus rares; plusieurs même manifestent et crient ouvertement leur insatisfaction. Un nombre croissant sent que “ça ne peut plus continuer comme ça, il faut que ça change”. Mais tout n’est pas que négatif: un peu partout les signes abondent que ça change pour le mieux*. Et comme rien n’est éternel, tout change (sauf le CHANGEMENT bien sûr); ça veut dire que demain est SÛR d’être différent d’aujourd’hui.

*  ÇA CHANGE POUR LE MIEUX.   Une période de transition permet de nous débarrasser des choses désuètes du passé, afin de nous préparer à accueillir l’avenir (c’est un peu comme l’ADOLESCENCE: l’enfant doit disparaître pour laisser place à l’adulte, mais l’enfant ne meurt pas: il se transforme). Par définition une transition fait le lien entre une chose qui doit disparaître et une autre qui viendra; à mesure que le temps passe, on y trouve donc de moins en moins de choses du passé, ce qui permet de plus en plus de nouvelles choses .

Une transition, ça mène quelque part, par définition. Le passé, on le connaît car l’Histoire nous le raconte: c’est là d’où on vient, c’est nos racines en quelque sorte; mais l’importance des traditions ne doit pas être minimisée, les traditions ayant aussi un poids (d’ailleurs plusieurs pays sont si attachés à leurs traditions que ces choses du PASSÉ agissent comme un boulet qui ralentit leur avancée vers l’avenir): autrement dit leur PRÉSENT est prisonnier du PASSÉ. Le présent, on le connaît aussi car nous le vivons et on sait que ce n’est pas “le bonheur” (le fait que certaines personnes se croient heureuses montre qu’elles ignorent ce qu’est le “vrai bonheur” et se contentent de peu). Ce que l’avenir sera dépend de ce que nous ferons du présent (il est évident que si on ne plante pas de pommier aujourd’hui, on ne pourra pas manger ses pommes demain).

Présentement, on est dans une période de TRANSITION, mais c’est une transition majeure,  ce qui veut dire que demain ne  SERA PAS une continuation harmonieuse d’aujourd’hui (ce sera même le contraire d’aujourd’hui, si on en croit le YI KING). Qu’est-ce qui va arriver? Facile, regardons ce qu’est aujourd’hui: demain sera le contraire. Tout cela est un simple processus de croissance, normal et naturel.

Les choses évoluent et changent de façon cyclique (il y a des petits cycles dans des grands cycles). Un exemple de cycle mineur, c’est quand la logique mentale de l’âge moderne a remplacé la superstition religieuse du moyen-âge.  Présentement nous sommes à la toute fin d’un cycle, et ce sera le début du cycle suivant; mais attention: cette fois-ci c’est un changement majeur qui nous attend. Majeur comme quoi? Difficile à dire puisque ce n’est jamais encore arrivé: comme un changement d’orientation de toute l’humanité: aujourd’hui c’est le règne d’un individualisme à outrance qui tourne le dos au bonheur, alors le contraire (qui n’est pas encore là mais vers quoi on semble se diriger) sera une sorte d’unification de l’espèce. Et la TRANSITION  nous mène de là à là. Cette transition est souvent brève mais difficile; c’est après que l’on remarque que c’était un changement pour le mieux (c.a.d. une amélioration de nos conditions de vie). Alors on sait:

L’avenir est plus beau que nos plus beaux contes de fée

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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