La sexualité
Il n’y a qu’une force dans l’univers, et pas deux. Le plus souvent elle a pris l’habitude de s’exprimer par ce que les yogi appellent le mulâdhara çakra – le chakra racine (dans un corps subtil) et qui correspond au centre sexuel dans le corps physique. Les êtres humains sont divisés en mâles et femelles (comme presque tout dans la nature terrestre), mais il n’y a pas une énergie sexuelle masculine et une autre féminine: c’est la même qui s’exprime différemment chez l’homme et chez la femme.
Mais pourquoi distingue-t-on 2 sexes chez l’être humain, pourquoi pas 3 ou 4, ou pas de sexe du tout? La Nature terrestre n’a pas toujours connu la reproduction sexuée. Par exemple, depuis très longtemps la plupart des arbres sont à la fois mâle et femelle (comme les pommiers) et sont dits hermaphrodites, certains sont ou bien mâles ou bien femelles (comme les cèdres) et sont dits dioïques; ils ont des pistils (organe sexuel femelle) ou des étamines (organe sexuel mâle). Mais savais-tu, ami, qu’il n’en a pas toujours été ainsi?
Au tout début de la vie sur terre et pendant longtemps il n’y avait que deux espèces d’arbres: les conifères et une sorte d’arbre apparenté à la fougère (les autres sortes d’arbres et les fleurs ne sont apparus que beaucoup plus tard). À cette époque reculée, la nature terrestre n’avait pas encore découvert les avantages de la reproduction sexuée, et ces deux espèces se reproduisaient à l’identique de parent à enfant, le rejeton ne différant de son parent qu’à la longue, à la suite d’une modification du milieu. Puis, on ne sait comment, la Nature s’aperçut que l’enfant évoluerait beaucoup plus rapidement s’il avait 2 parents au lieu d’un seul. Donc au début, évolution asexuée.
À l’autre bout de l’évolution il y a Homo sapiens, c.a.d. nous, aujourd’hui. Un être humain, c’est fantastique de complexité, mais ça a commencé avec une toute petite cellule. Il n’y a pas Mr. cellule et Mme cellule et rien n’est plus semblable à une cellule qu’une autre cellule: il y a bien la propension à se reproduire, mais comme elle n’a pas de sexe, cette petite cellule n’a d’autre choix que de se DIVISER. En deux tout d’abord, puis chacun de ces 2 en 2 autres, etc. (c’est ainsi que la division est devenue multiplication). De division en division (ou de multiplication en multiplication) la cellule a commencé à se spécialiser (en suivant les instructions, appelés ADN). Au bout il y a un bébé humain.
Mais remarquons que cet être individuel a commencé par n’être qu’une toute petite cellule non-individuelle, et que ce bébé est soit un garçon soit une fille, alors que la cellule de départ est non différenciée (ni garçon ni fille). Aujourd’hui il y a 6 milliards de ces individus humains qui ont commencé par n’être qu’une petite cellule indifférenciée; 6 milliards d’individus et chacun veut une chose différente (un veut la richesse, un autre, la notoriété, etc.): c’est une CACOPHONIE de voix discordantes. Pas surprenant que toutes ces velléités engendrent la situation chaotique que nous connaissons, et non l’harmonie à laquelle nous aspirons.
Mais cette situation chaotique n’est pas inévitable: une aide inattendue se profile à l’horizon. Depuis plusieurs millénaires, l’Homme traverse une sorte de nuit universelle où il doit arracher patiemment chaque parcelle de connaissance à une obscurité omniprésente. Mais très bientôt (c’est imminent!) le jour se lèvera et le soleil l’éclairera. La connaissance sera facilement cueillie par l’Homme. Présentement c’est encore la nuit, mais déjà ce n’est plus si sombre. L’aube jette ses premières lueurs, et on distingue vaguement les fruits de la connaissance (que la science cueille patiemment).
Si je résume: nous sommes des êtres pluricellulaires qui avons commencé par être unicellulaires; nous voulons toutes sortes de choses, alors que la cellule originelle ne veut rien: elle se contente d’être. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? Dire que la cellule se complexifie toujours plus avec l’évolution, n’est pas une réponse valable. En fait on observe bien une complexification de la vie, mais il manque quelque chose, une donnée importante à laquelle personne n’a pensé.
Et si nous étions des êtres complexes et conscients qui auraient leur origine dans une simplicité inconsciente? Cette inconscience primordiale, nous ne l’avons jamais vécue, alors comment pouvons-nous savoir si ce n’est pas une sorte de supra-conscience inconnue? Tout ce qu’on peut raisonnablement en dire, c’est qu’elle NOUS APPARAIT comme une inconscience. Qu’est-ce que la chenille (par exemple) connaît de notre conscience, et qu’est-ce que l'être humain peut comprendre à la «conscience» de l’océan primordial (= le divin) duquel nous sommes sortis? C’est aussi loin qu’on puisse aller mentalement.
Nous, humains, sommes homme ou femme, mais la cellule primordiale d’où nous sommes issus n’est ni homme ni femme, elle est ce qu’on veut.
Il n’y a qu’une force dans l’univers, et pas deux. Le plus souvent elle a pris l’habitude de s’exprimer par ce que les yogi appellent le mulâdhara çakra – le chakra racine (dans un corps subtil) et qui correspond au centre sexuel dans le corps physique. Les êtres humains sont divisés en mâles et femelles (comme presque tout dans la nature terrestre), mais il n’y a pas une énergie sexuelle masculine et une autre féminine: c’est la même qui s’exprime différemment chez l’homme et chez la femme.
Mais pourquoi distingue-t-on 2 sexes chez l’être humain, pourquoi pas 3 ou 4, ou pas de sexe du tout? La Nature terrestre n’a pas toujours connu la reproduction sexuée. Par exemple, depuis très longtemps la plupart des arbres sont à la fois mâle et femelle (comme les pommiers) et sont dits hermaphrodites, certains sont ou bien mâles ou bien femelles (comme les cèdres) et sont dits dioïques; ils ont des pistils (organe sexuel femelle) ou des étamines (organe sexuel mâle). Mais savais-tu, ami, qu’il n’en a pas toujours été ainsi?
Au tout début de la vie sur terre et pendant longtemps il n’y avait que deux espèces d’arbres: les conifères et une sorte d’arbre apparenté à la fougère (les autres sortes d’arbres et les fleurs ne sont apparus que beaucoup plus tard). À cette époque reculée, la nature terrestre n’avait pas encore découvert les avantages de la reproduction sexuée, et ces deux espèces se reproduisaient à l’identique de parent à enfant, le rejeton ne différant de son parent qu’à la longue, à la suite d’une modification du milieu. Puis, on ne sait comment, la Nature s’aperçut que l’enfant évoluerait beaucoup plus rapidement s’il avait 2 parents au lieu d’un seul. Donc au début, évolution asexuée.
À l’autre bout de l’évolution il y a Homo sapiens, c.a.d. nous, aujourd’hui. Un être humain, c’est fantastique de complexité, mais ça a commencé avec une toute petite cellule. Il n’y a pas Mr. cellule et Mme cellule et rien n’est plus semblable à une cellule qu’une autre cellule: il y a bien la propension à se reproduire, mais comme elle n’a pas de sexe, cette petite cellule n’a d’autre choix que de se DIVISER. En deux tout d’abord, puis chacun de ces 2 en 2 autres, etc. (c’est ainsi que la division est devenue multiplication). De division en division (ou de multiplication en multiplication) la cellule a commencé à se spécialiser (en suivant les instructions, appelés ADN). Au bout il y a un bébé humain.
Mais remarquons que cet être individuel a commencé par n’être qu’une toute petite cellule non-individuelle, et que ce bébé est soit un garçon soit une fille, alors que la cellule de départ est non différenciée (ni garçon ni fille). Aujourd’hui il y a 6 milliards de ces individus humains qui ont commencé par n’être qu’une petite cellule indifférenciée; 6 milliards d’individus et chacun veut une chose différente (un veut la richesse, un autre, la notoriété, etc.): c’est une CACOPHONIE de voix discordantes. Pas surprenant que toutes ces velléités engendrent la situation chaotique que nous connaissons, et non l’harmonie à laquelle nous aspirons.
Mais cette situation chaotique n’est pas inévitable: une aide inattendue se profile à l’horizon. Depuis plusieurs millénaires, l’Homme traverse une sorte de nuit universelle où il doit arracher patiemment chaque parcelle de connaissance à une obscurité omniprésente. Mais très bientôt (c’est imminent!) le jour se lèvera et le soleil l’éclairera. La connaissance sera facilement cueillie par l’Homme. Présentement c’est encore la nuit, mais déjà ce n’est plus si sombre. L’aube jette ses premières lueurs, et on distingue vaguement les fruits de la connaissance (que la science cueille patiemment).
Si je résume: nous sommes des êtres pluricellulaires qui avons commencé par être unicellulaires; nous voulons toutes sortes de choses, alors que la cellule originelle ne veut rien: elle se contente d’être. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? Dire que la cellule se complexifie toujours plus avec l’évolution, n’est pas une réponse valable. En fait on observe bien une complexification de la vie, mais il manque quelque chose, une donnée importante à laquelle personne n’a pensé.
Et si nous étions des êtres complexes et conscients qui auraient leur origine dans une simplicité inconsciente? Cette inconscience primordiale, nous ne l’avons jamais vécue, alors comment pouvons-nous savoir si ce n’est pas une sorte de supra-conscience inconnue? Tout ce qu’on peut raisonnablement en dire, c’est qu’elle NOUS APPARAIT comme une inconscience. Qu’est-ce que la chenille (par exemple) connaît de notre conscience, et qu’est-ce que l'être humain peut comprendre à la «conscience» de l’océan primordial (= le divin) duquel nous sommes sortis? C’est aussi loin qu’on puisse aller mentalement.
Nous, humains, sommes homme ou femme, mais la cellule primordiale d’où nous sommes issus n’est ni homme ni femme, elle est ce qu’on veut.
1 commentaire:
Bonjour,
Merci pour le commentaire laissé sur mon blog. Un message de ce genre, ça fait bien plaisir !
Je farfouille un peu sur le tien, et je tombe sur ce article sur la sexualité. J'aime beaucoup une partie de ce que ton message porte : l'on est libre de faire des choix malgré certaines données qu'on ne contrôle pas toujours. En tout cas c'est ce que j'en comprends. Moi j'irai dans la même direction, par un autre chemin, en disant que ce sont les êtres humains qui aiment voir tout en binaire : homme ou femme, noir ou blanc, homosexuel ou hétérosexuel. L'on ressent le besoin de classer pour réfléchir. Et deux catégories, c'est plus accessible que trois ou quatre, ou cinq. Mais finalement le monde pourrait être pensé autrement et rien n'aurait plus le même sens. Tant qu'il n'y a pas trop d'injustices, c'est pas mal le sens. Le mieux, c'est évidemment de le créer soi-même avec les autres.
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