Moi Tarzan, toi Jane
Nous savons que le monde de demain sera très différent de celui d’aujourd’hui. Dans presque tous ses aspects. Celui dont j’aimerais te parler aujourd’hui est l’aspect de la sexualité.
Il est élémentaire de dire qu’on distingue deux sexes chez les êtres humains: homme et femme. Il est évident que c’est plus qu’une simple différence anatomique ou hormonale. Cette distinction est si fondamentale que nous y sommes sensibilisés depuis notre plus jeune âge et elle nous accompagnera tout au long de notre vie. Mais pourquoi deux sexes? Pourquoi pas 3 ou 4? Ou pas de sexe du tout? On peut légitimement se poser la question, non?
On peut être tenté de donner une réponse toute faite, du genre: «Ça toujours été comme ça», ce qui ne nous avance pas. Une réponse plus intéressante nous est fournie par la science (plus précisément la génétique): Parce que l’Homme vient du singe qui, comme tous les animaux, se divise en mâle et femelle.
En fait cette distinction à elle seule détermine toute notre approche de la réalité. Un homme et une femme qui regardent une automobile ne voient pas la même chose: l’un voit une mécanique sophistiquée, tandis que pour l’autre, c’est un moyen de transport très utile. Puisque leurs priorités sont différentes mais qu’ils ont des relations constantes, on peut se questionner sur la nature de ces relations: sont-elles de l’ordre de la compétition ou de la complémentarité? Difficile à répondre puisqu’ils sont si différents que l’un ne comprend pas l’autre mais qu’en même temps ils se recherchent mutuellement. En fait si on examine la question on s’aperçoit qu’ils se complètent très bien PARCE QU’ils sont différents, ce qui fait dire à Florence Foresti que «l’homme et la femme s’emboîtent bien».
On remarque aussi que cette distinction est si importante pour nous qu’elle prend BEAUCOUP de place dans notre vie. Depuis bien avant la puberté jusqu’à la mort on est si conscient de parler à une fille ou à un garçon qu’on ne parle pas des mêmes choses ou de la même façon à l’un ou à l’autre. C’est si automatique qu’on ne s’en rend même pas compte bien souvent. Mais c’est une extrême limitation: on ne parle jamais à un être humain, mais à un homme ou une femme (différent de nous). Pas étonnant qu’on ne se comprenne pas: ce n’est pas MOI, c’est un AUTRE. Il faut des années de vie de couple (de vie commune) pour que chacun s’aperçoive à la longue que l’AUTRE, c’est MOI. Alors naît le véritable amour. Certains n’y parviennent jamais (ou font un demi pas vers la merveille): ce sera pour une autre vie. Le véritable amour, on ne sait pas encore ce que c’est (ou plutôt très peu le savent). «Je t’aime si tu m’aimes», ce n’est pas de l’amour, c’est du troc; et il y a des je t’aime qui ressemble étrangement à des aimes-moi.
Aujourd’hui, l’homme viril à la John Wayne ou la femme féminine à la Marilyn Monroe font sourire (pourtant c’était il y a quelques dizaines d’années seulement). Ils existent encore, bien sûr, mais on les qualifie de macho ou de baby. De nos jours on voit même le phénomène inverse: des hommes plus féminisés et des femmes plus masculines; c.a.d. que les différences homme/femme ont tendance à être moins importantes pour donner priorité à l’ÊTRE HUMAIN.
Il est élémentaire de dire qu’on distingue deux sexes chez les êtres humains: homme et femme. Il est évident que c’est plus qu’une simple différence anatomique ou hormonale. Cette distinction est si fondamentale que nous y sommes sensibilisés depuis notre plus jeune âge et elle nous accompagnera tout au long de notre vie. Mais pourquoi deux sexes? Pourquoi pas 3 ou 4? Ou pas de sexe du tout? On peut légitimement se poser la question, non?
On peut être tenté de donner une réponse toute faite, du genre: «Ça toujours été comme ça», ce qui ne nous avance pas. Une réponse plus intéressante nous est fournie par la science (plus précisément la génétique): Parce que l’Homme vient du singe qui, comme tous les animaux, se divise en mâle et femelle.
En fait cette distinction à elle seule détermine toute notre approche de la réalité. Un homme et une femme qui regardent une automobile ne voient pas la même chose: l’un voit une mécanique sophistiquée, tandis que pour l’autre, c’est un moyen de transport très utile. Puisque leurs priorités sont différentes mais qu’ils ont des relations constantes, on peut se questionner sur la nature de ces relations: sont-elles de l’ordre de la compétition ou de la complémentarité? Difficile à répondre puisqu’ils sont si différents que l’un ne comprend pas l’autre mais qu’en même temps ils se recherchent mutuellement. En fait si on examine la question on s’aperçoit qu’ils se complètent très bien PARCE QU’ils sont différents, ce qui fait dire à Florence Foresti que «l’homme et la femme s’emboîtent bien».
On remarque aussi que cette distinction est si importante pour nous qu’elle prend BEAUCOUP de place dans notre vie. Depuis bien avant la puberté jusqu’à la mort on est si conscient de parler à une fille ou à un garçon qu’on ne parle pas des mêmes choses ou de la même façon à l’un ou à l’autre. C’est si automatique qu’on ne s’en rend même pas compte bien souvent. Mais c’est une extrême limitation: on ne parle jamais à un être humain, mais à un homme ou une femme (différent de nous). Pas étonnant qu’on ne se comprenne pas: ce n’est pas MOI, c’est un AUTRE. Il faut des années de vie de couple (de vie commune) pour que chacun s’aperçoive à la longue que l’AUTRE, c’est MOI. Alors naît le véritable amour. Certains n’y parviennent jamais (ou font un demi pas vers la merveille): ce sera pour une autre vie. Le véritable amour, on ne sait pas encore ce que c’est (ou plutôt très peu le savent). «Je t’aime si tu m’aimes», ce n’est pas de l’amour, c’est du troc; et il y a des je t’aime qui ressemble étrangement à des aimes-moi.
Aujourd’hui, l’homme viril à la John Wayne ou la femme féminine à la Marilyn Monroe font sourire (pourtant c’était il y a quelques dizaines d’années seulement). Ils existent encore, bien sûr, mais on les qualifie de macho ou de baby. De nos jours on voit même le phénomène inverse: des hommes plus féminisés et des femmes plus masculines; c.a.d. que les différences homme/femme ont tendance à être moins importantes pour donner priorité à l’ÊTRE HUMAIN.
4 commentaires:
Puisses-tu "voir" vrai Jigé.
Une question: dans la prochaine vie, se souviendra-t-on des erreurs de celle-ci afin de ne pas les reproduire???
PP
Oui, chère Pomme,
Puisqu’il y a une chose qu’on appelle Évolution, et que l’Évolution va toujours de l’avant par définition, il devrait être évident qu’on progresse. On ne peut pas ne pas progresser: si, par impossible, on faisait du «sur place», on régresserait car l’univers, lui, progresse à chaque instant, et on se trouverait décalé par rapport à l’univers. Mais c’est impossible puisqu’on est une partie de l’univers et qu’on progresse avec lui, qu’on le veuille ou non; dans cette vie-ci, bien sûr, et une personne de cinquante ans a plus d’expérience qu’à vingt ans. Et pourquoi acquérir de l’expérience? Pour pouvoir progresser. D’une vie à la précédente aussi on a acquis plus d’expérience, donc on a progressé.
La notion «d’erreur» et de «bonne action» cependant appartient à l’Homme seulement (c’est lui qui a inventé la morale et il a BESOIN de commettre des «erreurs» pour pouvoir ensuite les changer en «bonnes actions»). À l’étape suivante de l’Évolution, il n’est question que de PROGRÈS et d’EXPÉRIENCE. «Le ciel et l’enfer» sont donc une invention purement humaine. Nous sommes DIVINS de nature car nous avons été créés par le DIVIN. Mais cette nature (le VRAI moi) est encore inconsciente, et c’est seulement sur Terre qu’on peut en devenir conscient. C’est pour faire cette découverte fantastique qu’on s’incarne périodiquement.
JG
J'aime beaucoup cet article...
Dommage de ne pas avoir l'avis d'un hermaphrodite !
Très intéressant Jigé.
Ça rejoint avantageusement mes recherches sur l'histoire de la sexualité incluant le cybersexe actuel, phénomène lié aux nouvelles technologies, que l'on soit pour ou contre.
Jane et Tarzan sont "out". (Rire). Très juste. Attardons-nous d'avantage
aux types androgynes.Dans un contexte culturel, l'androgynie s'est manifestée de façon plus significative dans les années 20
Youkali
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