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La recherche du bonheur 3

 

Une planète heureuse

 

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Dans la vie, il y a toutes sortes d’émotions: parfois on est joyeux, mais ça ne dure pas: le lendemain (ou quelques heures plus tard) on se sent triste, fâché ou surpris, etc. Si on reçoit une bonne nouvelle, c’est la joie, “on est aux nues”, mais si Claudette me fait la moue, je suis triste, et si ce beau parleur me vend sa camelote, je suis fâché.

Pas besoin de réfléchir longtemps pour voir que ce n’est pas moi qui décide comment JE me sens: c’est l’événement qui se produit. Autrement dit, JE ne suis pas le maître de MA vie; MOI, je ne fais que réagir à cet autre chose. On aimerait bien être toujours joyeux: c’est plus agréable que d’être fâché ou triste, mais ça ne dépend pas de moi.

C’est comme naviguer sur l’océan: on est à la merci des vents et des courants. On veut aller à New York, mais le vent souffle vers le sud: on va peut-être aboutir à Rio, qui sait? Il y a des gens que cela ne semble pas déranger: “Après tout, c’est comme ça la vie; et puis ça peut être fun aussi de voir où le hasard nous mènera, non?”.

Et il y a des gens qui veulent être le pilote de leur voilier: utiliser vents et courants pour se rendre là où ILS ONT DÉCIDÉ d’aller. Évidemment, les deux sont OK (mais POUR SOI seulement; chacun est unique, et ce qui est bon pour soi n’est pas nécessairement bon pour les autres), mais c’est pour les futurs pilotes de leur vie que j’écris cet article.

Puisqu’être heureux est si agréable (à moins que ce soit pénible pour quelqu’un?), on peut se demander si le ”bonheur permanent” existe. Bien sûr, je ne tiens pas compte des charlatans (qui ont toujours existé). Mais il suffit de réfléchir: si des charlatans imitent la sagesse, cela suppose que la véritable sagesse existe vraiment, sinon il seraient stupides d’imiter quelque chose qui n’existe pas (de même que les faux-monnayeurs s’efforcent d’imiter… la véritable monnaie). Et s’ils nous attirent avec des promesses de “joie transcendante”, c’est que la véritable “joie transcendante” existe vraiment. C’est cette VÉRITABLE “joie transcendante” que nous voulons.

Dans toutes les villes du monde il y a quelques personnes (encore trop rares) qui témoignent de cette liberté et de ce bonheur intérieurs: on les qualifie de “sages” et beaucoup font partie d’un ordre monastique oriental (hindou ou asiatique). Mais ils sont peu nombreux (comparé à l’ensemble de l’espèce humaine). De plus, leur méthode ne me semble pas pratique: pourquoi faut-il méditer tous les jours pendant des années pour avoir droit à la “joie ineffable”? Pourquoi n’a-t-on pas cette joie aussi facilement qu’on respire? Pourquoi ce ne serait pas COMME CELA, LA VIE?

Personnellement, je ne suis ni sage, ni charlatan. Je suis comme tout le monde: ordinaire et unique. Mais j’ai tout de même un avantage: j’ai découvert par hasard (si tu crois au hasard!) le secret du bonheur permanent, et ce secret, je veux le partager avec toi, frère. En fait depuis plus de 22 ans j’ai une sorte de joie intérieure qui fait que je suis heureux du matin au soir, tous les jours, sans fluctuation et de façon égale (pas parfois plus heureux, et parfois moins heureux). Extérieurement (=en apparence) la vie se déroule comme d’habitude, avec ses hauts et ses bas, sauf que pour moi les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas: tout est moins extrême, plus harmonieux; de plus, TOUT ce qui arrive (sans distinction de bien et de mal) apporte une joie, et TOUS les gens que je rencontre (connus ou non) sont des frères pour moi: PERSONNE n’est un étranger.

Alors le “bonheur permanent”, je sais que ça existe; et puisque je n’ai rien de spécial, si ça été possible avec moi, pourquoi ça ne le serait pas avec toi? Quand j’ai émergé du coma dans mon lit d’hôpital ce jour de juin 1990 (voir récit), j’étais TOTALEMENT HEUREUX, oui, mais il manquait quelque chose: je savais que je ne serais PLEINEMENT heureux que quand tout le monde pourrait l’être aussi. Moi qui avait été si individualiste, je découvrais que “RENDRE HEUREUX REND HEUREUX”. Je n’ai pas passé ces 22 ans à jouir égoïstement de mon bonheur. En fait, je faisais d’intenses recherches toutes ces années: “ce bonheur permanent, comment le rendre accessible à tous ceux qui le cherchent?”. Il y a quelques mois, j’ai trouvé la réponse (il serait plus juste de dire que la réponse est venue en moi).

Il y a une sorte d’ALTERNANCE dans la vie; un jour on est heureux mais ça ne dure pas: sans qu’on sache pourquoi (pas de saute d’humeur ni rien de significatif), le lendemain, c’est parti. POURQUOI? Je sentais bien que “LE secret” était dans ces moments d’alternance où le bonheur se change en “non bonheur”, alors j’ai resserré. Et de resserrement en resserrement, j’ai vu que le bonheur et ce que j’appelle “le non bonheur”  étaient ensemble simultanément, comme le recto et le verso d’une même feuille de papier. Mais on ne voit pas les deux côtés en même temps: un jour on voit le côté bonheur, et pouf! on est heureux; le lendemain on voit le côté “non bonheur”, et pouf! on n’est plus heureux. Aussi simple que cela. Restait à trouver l’application pratique, mais la découverte essentielle était faite.

J’avais bien vu qu’on n’était pas heureux quand on ne voyait pas le côté BONHEUR de la vie. C’était donc une question de “voir”; c’est à ce moment-là que j’ai compris: il fallait “CHANGER DE REGARD”, “VOIR AUTREMENT”: devenir incapable de voir ce qui n’est pas heureux*. Il faut savoir que ce “CHANGEMENT DE REGARD” implique qu’on change soi-même (sinon on VOIT de la vieille manière; celle qui fait qu’on n’est pas “perpétuellement heureux”).

*  Ici  je  réponds  à  une  possible  objection.  “Ne  voir  que  le  côté heureux de la vie” ne signifie nullement devenir insensible à ceux qui souffrent.  Au contraire, comme notre besoin de bonheur/amour est pleinement satisfait, on est BEAUCOUP plus disponible/ouvert à l’autre (qu’on considère comme UN AUTRE SOI-MÊME d’ailleurs –c.a.d. que SON bonheur est aussi important  pour nous que LE NÔTRE propre).

Il y a deux façons de CHANGER DE REGARD: le faire par soi-même, et laisser faire Mère Nature. Les deux sont assez difficiles, mais d’une façon différente. On peut le faire par soi-même (c’est ce que fait la spiritualité): après des tonnes de méditation, un jour il se produit un RENVERSEMENT/CHANGEMENT dans tout l’être; l’intérieur devient la façon habituelle de voir, au lieu de voir les APPARENCES (comme maintenant), on perçoit tout naturellement et sans effort la RÉALITÉ des choses et des êtres. Mais c’est si exigeant que sur des milliers qui s’engagent dans cette voie, seuls quelques-uns par génération parviennent au but (quoique des résultats intéressants ne soient pas rares).

L’autre façon est de LAISSER FAIRE (lâcher prise). Théoriquement ça pourrait être la plus facile: on n’a qu’à se laisser porter par notre mère (la Nature), et c’est fait automatiquement pour nous (comme un bébé n’a rien à faire pour se nourrir et se vêtir: c’est sa mère qui fait tout pour lui). Mais pratiquement, c’est assez difficile pour deux raisons:

1.  Nous  vivons  d’une  façon  qui  n’est  pas  NATUR-elle: il faut apprendre et ça, c’est assez long.  Ça va tellement à l’encontre de ce que l’on est (ou plutôt de ce que l’on CROIT être) que c’est comme un déracinement. En fait, c’est comme une sorte de mort; au début, on croit même qu’on va mourir puis, comme on ne meurt pas, on continue. Un jour on traverse une sorte de “frontière”, et là, c’est la merveille: on est heureux au delà de  nos rêves les plus fous,

2.  Nous  sommes  LOIN  de  connaître la Nature. On croit  même que la Nature, c’est “les fleurs et les p’tits oiseaux”, “les forêts, les lacs et les montagnes”, “l’été, l’hiver, et le temps qu’il fait”. Mais non, c’est BEAUCOUP plus que ça; ça, c’est seulement la NATURE MATÉRIELLE; elle a beaucoup d’autres dimensions (d’intelligence, de sagesse, de conscience, etc.) Si on lui demande AVEC CONFIANCE (= demandes et tu recevras), il n’y a pratiquement RIEN qu’elle ne puisse faire pour nous.

Si on suit ces règles, “être heureux” est à la portée de TOUT LE MONDE (et si nous ne sommes pas PLEINEMENT HEUREUX, inutile de rejeter la faute sur un Dieu qui nous aurait créé: IL N’Y A QUE NOUS À BLÂMER).

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1 commentaire:

Alice a dit...

Bonjour Jigé ! C'est avec plaisir et admiration que je découvre ton beau blog ! Il y a grandement matière à lire et je reviendrai volontiers de temps en temps m'instruire de ton vécu, de tes expériences et de ta façon de considérer la vie ... merci de m'avoir communiqué ton adresse ! Bonne suite de journée, aminaute Québécois ! ;-)

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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