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Un avenir souriant





 



 

 



 

 
La période que nous traversons présentement est UNIQUE dans l’histoire de l’humanité: notre espèce est sur le point de passer de l’enfance à l’âge adulte. La plupart d’entre nous ne réalise pas vraiment ce que cela veut dire: “Bon, nous sommes plus évolués que l’Homme de Neanderthal, et après?”. Mais c’est beaucoup plus sérieux que ça: qui que nous soyons, ça nous concerne tous puisque c’est de l’avenir de NOTRE espèce dont il s’agit (et s’il y a un changement quelconque dans l’espèce, c’est chacun de ses individus qui change automatiquement).

Il suffit de réfléchir: jusqu’à maintenant l’humanité a toujours été dans l’enfance, c.a.d. qu’elle subissait les événements qui survenaient –PAR HASARD croyait-on (tout comme ce qui arrive à ses parents influe nécessairement sur la vie de l’enfant: par exemple si papa-maman déménagent, bébé suit aussi, automatiquement).  De nos jours c’est différent. Certes l’humanité est encore dans l’enfance, mais elle a grandi: aujourd’hui elle est à la toute fin de l’ADOLESCENCE* (c.a.d. à la veille de devenir ADULTE -avec toute la maîtrise de sa destinée que cela comporte): un adulte n’a pas besoin de demander à son papa la permission de faire les choses: il décide par lui-même et agit par lui-même; et PAPA en langage religieux se dit “DIEU le Père”; quand l’humanité était dans la petite enfance,  elle avait besoin d’une religion qui lui dise “ceci est permis et cela est défendu”, aujourd’hui la religion répète encore et encore les mêmes choses qu’au tout début: “ceci est permis et cela est défendu” (comme si l’Homme n’avait pas évolué depuis tout ce temps),  mais quand l’humanité sera adulte, tout cela sera devenu INUTILE car elle nous suggèrera comment agir** en toute circonstance (un peu comme l’instinct de l’animal: l'instinct de l'ours lui dicte de se préparer à hiberner car l'hiver approche).

*   L’ADOLESCENT est à cet âge ingrat où ses idées ne sont plus celles de son papa car les siennes propres sont devenues plus importantes pour lui. C’est une période difficile qu’on qualifie souvent de “crise d’adolescence”, mais c’est temporaire (nous sommes tous passé par là avant de devenir adulte). L’époque que nous traversons présentement correspond précisément à l’adolescence de l’humanité. Il ne faut pas s’étonner alors si ce n’est pas une période heureuse pour nous.
**   COMMENT AGIR. Difficile à concevoir qu’un jour notre manière de vivre sera différente de celle d’aujourd’hui? Pourtant la vie ne cesse jamais de changer (on appelle ça l’évolution). Cette fois-ci cependant ce sera un changement MAJEUR, et ça change tout (c.a.d. que l’après sera très différent de l’avant).

Tout se passe comme si notre époque était une TRANSITION entre une humanité dans
l’enfance et une humanité adulte (un peu comme l’ADOLESCENCE est une transition entre l’enfance et l’âge adulte): une période pas très heureuse (mais relativement brève –à l’échelle de l’humanité bien sûr) où on se débarrasse des valeurs désuètes du passé afin de pouvoir accueillir les valeurs de l’avenir. Une de ces valeurs désuètes est l’idée que nous nous faisons de la spiritualité*: en fait, l’idée que nous en avons s’apprête à subir un véritable changement; ce n’est pas la spiritualité elle-même qui va changer, mais la façon erronée, irréaliste et juvénile dont nous la considérons. Évidemment, ses principes sont bien établis et ne changeront pas, mais dans son application il y aura un énorme changement.  Et ça mène à une “spiritualisation” de toute l’humanité. Mais attention: ce ne sera pas du tout une spiritualité “classique”  comme on l’entend d’habitude, on verra plutôt un mode de vie influencé  par la spiritualité.

* SPIRITUALITÉ. Je répète: ce n’est pas la spiritualité qui va changer, mais l’idée juvénile et erronée que nous nous en faisons;  le mot SPIRITUALITÉ est TRÈS MAL compris (normal, puisque nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance). “L’espèce va se spiritualiser” ne veut PAS DU TOUT dire que la spiritualité va l’emporter sur la science. Simplement, nos valeurs humaines auront tendance à se spiritualiser –c.a.d. à ajouter aux valeurs humaines courantes des valeurs que la spiritualité connaît bien –comme la joie d’exister et la fraternité-  (la science va soudainement s’élargir, et étudier des concepts qui relèvent présentement de la spiritualité; d’ailleurs c’est déjà commencé puisque son approche de la joie, de l’empathie ou de la fraternité contiennent déjà des éléments qui sont des valeurs “spirituelles”, mais qui prennent une teinte scientifique).
Pour comprendre cela, il faut cesser d’opposer SCIENCE et SPIRITUALITÉ. Opposer ces deux est une opération juvénile du mental qui mène à des conclusions erronées. Une bien meilleure façon examine ces deux pour voir en quoi elles se complètent (aucune n’étant “parfaite”, ce qui manque à l’une, l’autre l’a de sorte que notre connaissance du sujet est plus complète).

Comment cela se produira-t-il, et en quoi cela nous affecte-t-il aujourd’hui? Bien sûr, c’est du futur pour nous, et le futur n’existe pas encore, mais on peut en avoir une idée si l’on connaît la caractéristique de TRANSITION qui est nôtre de nos jours: les valeurs de mercantilisme, de profit à tout prix et de consumérisme outrancier que l’on voit s’étaler partout de nos jours sont désuètes; elles sont encore là aujourd’hui pour qu’on voit bien qu’elles n’ont plus de sens, de sorte que quand elles tomberont, on ne pourra que se réjouir (et ne laissons pas leur APPARENTE popularité nous tromper: elles vont disparaître rapidement).

Les valeurs de demain sont là aussi, en gestation pourrait-on dire. Pour  s’en convaincre, il suffit d’observer notre monde en changement. Depuis quelques dizaines d’années l’intérêt pour la spiritualité* s’est grandement développé: de nos jours il s’est même généralisé un peu partout dans le monde (bien que nos capacités spirituelles semblent avoir suivi une courbe inverse). Il suffit de “décoder les événements” pour comprendre et le chemin qui mène d’AUJOURD’HUI à DEMAIN devient très clair. Cet intérêt soudain pour la spiritualité remonte seulement à quelques dizaines d’années et N’EST PAS vraiment le signe qu’on aime“Dieu” plus que tout (pourquoi aimerait-on “Dieu” puisqu’on ne le connaît pas? Tu aimerais un inconnu, toi?), mais le signe qu’on recherche la joie et le bonheur (attributs du divin) , et que les cherchant, on est sur le point de les trouver (dans la vie de tous les jours).

*    INTÉRÊT POUR LA SPIRITUALITÉ.   Bien qu’il soit loin d’être prédominant, cet intérêt est assez généralisé et se manifeste de plusieurs façons:  toutes les librairies ont une section “SPIRITUALITÉ” et ces livres se vendent bien; de plus, les centres de yoga et de développement spirituel sont achalandés (alors que jadis les “candidats à la spiritualité” étaient fort peu nombreux); enfin, le nombre  assez élevé de charlatans qui flairent la bonne affaire est une preuve en soi (s’ils s’efforcent d’imiter la spiritualité, c’est parce qu’il y a là quelque chose de valable, sinon pourquoi vouloir l’imiter?)





 
Bon, il est indéniable que différentes formes de spiritualité exercent une attraction sur certaines personnes, mais quelle preuve y a-t-il que la spiritualité se propagera demain dans la population en général? Et que faites-vous de tous ceux qui ne croient en aucun Dieu?”. C’est l’Homme qui compte, pas ce qu’il pense ou ce qu’il croit (et ceux qui ne croient pas en “Dieu”, c’est à la définition ignorante du Dieu des religions qu’ils ne croient pas; ce que la religion appelle “Dieu” n”est pas du tout comme elle dit, c’est mille fois mieux –plus, plus tard); la vérité est qu’ils soient croyants ou athées, tous les Hommes ont des questions existentielles (qu’est-ce je fais sur Terre, qu’est-ce qu’il y a après la mort, etc.). La  vie est ainsi faite que TOUT LE MONDE (pas seulement ceux qui s’occupent de spiritualité) se pose occasionnellement de telles questions (lors de la mort d’un proche, par exemple). Ces questions sont les mêmes, qu’on soit religieux ou non, et rien ne suggère qu’elles vont cesser. Traditionnellement c’est la religion qui apportait une réponse; mais l’Homme a grandi tandis que la religion restait la même qu'au tout début, et aujourd’hui les réponses de la religion ne satisfont que de rares personnes. Alors que faire?

Soyons réalistes: ce n’est pas parce que les réponses ne nous satisfont pas que nous allons cesser de nous poser des questions. Si la religion ne peut plus répondre de façon satisfaisante, nous allons chercher des réponses ailleurs, voilà tout. À part la religion, il y a la science et la spiritualité qui proposent des réponses (de valeur inégale et chacune à sa façon, il faut bien le dire). La science sera TRÈS intéressante un jour, mais pour l’instant elle est jeune* et connaît encore peu de choses (d’ailleurs elle avoue elle-même qu’elle a plus de questions que de réponses); nous aurions donc tort de nous fier principalement à elle. Reste la spiritualité.

* JEUNE. Les premiers balbutiements de la science remontent à peine à l’antiquité grecque.

La spiritualité a découvert des choses TRÈS INTÉRESSANTES que nous avons avantage à connaître (sans nécessairement devenir “spiritualiste”), mais pour pouvoir y accéder, autrefois les conditions d’admission étaient strictes et seul de rares personnes se qualifiaient (on dit même qu’il y avait des épreuves à passer), mais si on était accepté, c’était parce qu’on avait tout ce qu’il fallait pour “réussir”. Sa théorie était simple: ces “choses très intéressantes” étant au sommet de la conscience, il fallait grimper là-haut pour les trouver (en méditation, bien sûr), et pour ce faire, il fallait d’abord se détacher du monde.  

Mais pourquoi naître dans ce monde si c’est pour apprendre à s’en détacher? Il y a là quelque chose d’illogique, non? Tout à coup nous comprenons: ce n’est pas illogique du tout, c’est NORMAL au contraire: jadis l’humanité était dans la petite enfance, alors la spiritualité ne s’occupait que des rares individus qui pouvaient comprendre. Et la spiritualité s’est transmise de maître à disciple, pendant des millénaires; elle est devenue LA TRADITION SPIRITUELLE. Et je me méfie des traditions: ce n’est pas parce que j’ai été enfant un jour que je dois l’être indéfiniment .

Aujourd’hui l’humanité a grandi, elle est dans l’ADOLESCENCE, et un adolescent peut comprendre les choses –si quelqu’un qui sait les lui explique (même si ses capacités spirituelles se sont atrophiées). Les  “maîtres spirituels” ont compris cela: à notre époque les candidats à la spiritualité sont BEAUCOUP PLUS nombreux, et tous sont acceptés (il suffit souvent de s’inscrire), mais le taux de “réussite” est très bas: sur 100 élèves inscrits, à peine 1 ou 2 atteindront le but proposé (= trouver le Suprême: joie suprême, amour suprême, sagesse suprême, etc… tout ce qui est suprême pour soi). Les gourous ont beau dire qu’il y a “beaucoup d’appelés mais peu d’élus”, je  trouve cela inacceptable. Ce qui serait acceptable, c’est d’être heureux (complètement heureux) du seul fait d’être sur Terre.

Trouver le Suprême (et donc ses attributs suprêmes de sagesse, amour, etc.) est-ce possible ou n’est-ce qu’une utopie? On sait qu’il y a toujours eu de rares individus (qualifiés de SAGES ou vénérés comme IMMORTELS ou DEUX FOIS NÉS), mais cette fois-ci c’est l’ensemble de l’espèce qui va “monter de classe” (sans mérite particulier, simplement parce que le temps est venu). QUAND LE SOLEIL SE LÈVE, IL ÉCLAIRE ET RÉCHAUFFE TOUT LE MONDE. Et la chose remarquable, c’est que ce n’est pas nous qui allons faire cela: c’est la Nature* (l’Homme croit toujours que si ce n’est pas lui qui fait, ce ne sera pas bien fait: “méditez pendant 50,000 heures et vous atteindrez l’éveil de la conscience”). Il faut apprendre à "LÂCHER PRISE" afin de "LAISSER FAIRE" la Nature*.

* NATURE. On ne sait pas vraiment ce qu’est (ou QUI est) la Nature (normal, on est dans l’enfance de l’humanité). LA NATURE, ce n’est pas seulement “les p’tits oiseaux, les forêts et les rivières”; ça, c’est la Nature MATÉRIELLE (son corps seulement). La Nature est beaucoup plus qu’un corps; elle a aussi un aspect d’intelligence (que la science commence à découvrir), ainsi que de nombreux autres aspects (comme la sagesse et la conscience). Elle est donc beaucoup plus capable que nous, et si nous apprenions à la “LAISSER FAIRE”, nous irions vite et loin.

La spiritualité traditionnelle ne convient pas vraiment à notre monde moderne: notre mode de vie est trop différent de ses hautes valeurs pour donner un résultat valable pour la population en général; une ADAPTATION est devenue nécessaire, une NOUVELLE STRATÉGIE s’impose: c’est TOUTE LA VIE* qui doit devenir –ET DEVIENDRA- spirituelle. Le Suprême est PARTOUT (pas seulement au sommet de la conscience). D’ailleurs, si on y pense, on n’a besoin de s’élever que lorsqu’on est petit; mais si on est adulte, le Suprême n’est pas “en haut”, c’est partout autour de soi. Les générations futures n’auront donc aucun effort à faire pour être “suprêmement heureuses”, ce sera tout à fait naturel (tout comme la rose n’a aucun effort à faire pour être belle: elle n’a qu’à être elle-même). C’est NOUS, aujourd’hui, qui avons un effort à faire pour trouver le Suprême (si c’est cela que nous voulons, bien sûr). Et le fait que de nombreuses personnes (comparé aux siècles passés) s’intéressent à la spiritualité de nos jours est très significatif: c’est le signe que nous sommes à la fin d’un cycle de civilisation  aux valeurs matérialistes (et ce sera suivi du début du cycle suivant, qui sera fortement influencé par la spiritualité).

*  TOUTE LA VIE.  Ce n’est pas la vie qui va changer: elle est DÉJÀ parfaite. C’est nous, les Hommes, qui allons la voir TELLE QU’ELLE EST VRAIMENT. Et ça change tout: quand nous deviendrons plus naturels (si l'on peut dire), les toutes petites actions quotidiennes (comme promener le chien, acheter le journal, prendre un bain, etc.) auront un caractère très différent pour nous. Mais ça c’est du futur (un futur que l’on sent proche et qui est SÛR de venir).

Comme le Suprême est partout, le trouver est simple: où qu’on se tourne, c’est là; on ne peut donc pas se tromper. On fait tout ce qu’on a l’habitude de faire, mais on le fait avec une petite différence: on ne le fait pas pour soi mais pour le Suprême en soi (l'EGO ne peut survivre à cela).  Ultimement, on s’aperçoit que trouver le Suprême, c’est se trouver soi-même, comme si "trouver le Suprême" nous avait accompli. La vie est merveilleuse de joies et de gratifications de toutes sortes et, quand l’Homme la verra TELLE QU’ELLE EST RÉELLEMENT, il sera “perpétuellement heureux”.

Tous les signes montrent que ce n’est pas une question de siècles mais de décades. Alors, AU TRAVAIL.  







 





 

 

1 commentaire:

Alice a dit...

Merci pour ce beau texte plein d'espoir, Jigé. Suis assez d'accord avec toi pour penser que nous vivons actuellement en période de transition. Pas facile, d'ailleurs... Et il est effectivement possible de croire que nous nous dirigeons vers une prise de conscience positive, plus "mature" et engagée pour un monde meilleur. L'Humain n'a pas dit son dernier mot, loin de là. Nous sommes "en marche" vers demain.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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