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L’épigénétique










épigénétique 
Salut ami



Si on considère les choses aujourd’hui, on ne peut que constater qu’il y a divergence (et même opposition) entre science et spiritualité. Pourtant il existe des signes –même maintenant- d’un rapprochement entre elles (à l’insu de ces deux).


Tout le monde a entendu parler de la génétique, cette science qui étudie l’hérédité et  les gènes (du grec GENNO, γεννώ = engendrer, donner naissance). Je résume: en biologie moléculaire on a découvert que les gènes déterminent de façon absolue le développement de l’être (si ugennon homme a tendance à être dépressif, c’est que ses gènes l’y prédisposent). La sempiternelle querelle entre les partisans du DÉTERMINISME et les partisans de la LIBERTÉ est donc résolue par la science moderne: «Nous avons la preuve  que tout est déterminé». L’homme colérique ne deviendra jamais serein puisque ses gènes le forcent à être colérique. Grâce à cette découverte de la science, l’homme n’a plus de libre-arbitre; il est à jamais déterminé par ses gènes.


Jusqu’à ce q’une nouvelle science, l’épigénétique (née de la génétique dans les années 90) est venu mitiger les découvertes de celle-ci: «puisque tout est déterminé, le déterminisme d’UNE chose particulière peut être modifié par le déterminisme d’une autre chose qui influe sur elle». L’épigénétique (qui ne s’oppose pas à la génétique mais l’enrichit) s’intéresse aux changements d’expression des gènes n’impliquant pas de modifications; elle parle plutôt de réversibilité des caractéristiques génétiques.


Pas besoin de formation en science pour comprendre ce que cela veut dire: il n’est pas suffisant de connaître le déterminisme du sujet; on doit aussi tenir compte du déterminisme de tout ce qui l’entoure. Un homme prédisposé à être dépressif ou suicidaire, par exemple, peut voir sa tendance fortement diminuée si sa mère est aimante et affectueuse. Autrement dit, l’homme est déterminé, mais comme on considère ce qui l’entoure (qui est déterminé aussi), cela revient à parler de liberté absolue (sans que la science prononce jamais le mot de liberté).


Pas de surprise là car la science ne peut pas prouver l’existence du libre arbitre (ou de la liberté): ce n’est pas son domaine. Elle, elle s’occupe seulement du monde matériel, comme chacun sait; et le monde matériel est le monde du déterminisme. Même le «hasard» n’existe pas réellement puisqu’il est déterminé (c’est lorsqu’on ne comprend pas ce qui relie deux choses qu’on dit que c’est un HASARD). La spiritualité dit que TOUT EST RELIÉ (donc le hasard n’existe pas).


Selon Wikipedia l’épigénétique définit les modifications transmissibles et réversibles de l'expression des gènes. En mots de tous les jours (c.a.d. en langage non-scientifique) cela veut tout simplement dire que le déterminisme d’une personne peut être modifié par le déterminisme d’une autre. Mais c’est fantastique!


Cela revient à dire que la liberté existe bien. Bien sûr, la science ne prononce pas le mot liberté, mais dire que les gènes (= ce qui est DÉTERMINANT dans un individu) peut être changé en réponse à l’environnement, n’est-ce pas avoir découvert que tout est interdépendant? Si mon développement est modifiable par une multitude de facteurs environnementaux, ça veut tout simplement dire, comme disait l’antique mysticisme (dans son langage imagé) que nous ne sommes pas comme des milliards de gouttelettes indépendantes les unes des autres, mais que nous faisons tous partie d’un même océan de vie (ou, comme disait une amie blogueuse, aussi interdépendants que des «mailles dans un tricot»).


Évidemment, la science ne va pas si loin, mais on ne peut que remarquer une prometteuse convergence science/spiritualité, comme si chacune, en suivant sa méthode propre, arrivait à une conclusion semblable, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère que toutes deux se servent de notre faculté mentale (mais en partant de points de vue très différents cependant).
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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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