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Le temps est notre allié







Ami lecteur je te salue

La conception habituelle du temps montre que nous en avons une image limitative et partiellement fausse. Plusieurs d’entre nous, voyant le déclin du corps avec l’âge, le considère plus ou moins comme une force hostile, tandis que d’autres sont assez indifférents. Qu’en est-il au juste?

Nous pouvons utiliser TOUT ce qui existe pour apprendre à devenir plus heureux. Le temps n’y fait pas exception. N’oublions pas que tout –absolument tout- est le divin (donc chacun de nous aussi –POTENTIELLEMENT bien sûr). En fait une partie essentielle, primordiale et centrale -mais inconsciente- de nous est éternelle (le mental l’appelle l’âme). C’est notre VÉRITABLE nature. Le corps (physique) est une toute petite partie de nous, et le corps peut souffrir, être malade ou mourir sans que nous en soyons affectés –à la condition d’être conscient de «l’âme» (tout comme les cheveux sont une toute petite partie du corps, et beaucoup de cheveux –ou même tous- peuvent mourir sans que le corps en souffre). Et puisque nous sommes du divin qui s’ignore, nous avons avantage à prendre conscience du divin en nous (c.a.d. l’âme, notre véritable nature, qui est aussi notre être central). Et comme l’âme est divine et que le divin est heureux par définition, en devenant conscient de l’âme, on devient automatiquement pleinement heureux.





Et comme il n’y a rien d’autre que le divin dans tout ce merveilleux univers, TOUT peut nous servir à trouver cette nature divine, éternelle et heureuse; et le temps fait partie de ce «TOUT». Pour toute chose il y a un temps propice (le timing comme disent les anglais); les agriculteurs parlent de saison. Dans un verger il y a des centaines de pommiers, et sur chaque pommier poussent des centaines de fruits. Si on cueille une pomme et qu'on y goûte, on la trouve sûre: c'est qu'elle n'est pas mûre. Après quelques mois elle sera sucrée et délicieuse car ce sera la saison alors. Entre la pomme sûre et la pomme mûre, une seule chose s'est passée: du temps.

Il n'y a pas très longtemps une personne âgée m'écrivait qu'avec le passage des ans, elle se sentait vieillir et parlait même du «du déclin de l'âge». Je la comprenais très bien, mais elle avait tort. Supposons qu'elle ait eu le pouvoir d'arrêter le temps. Comme il n'y a plus de temps TOUT s'arrête et cesse d'évoluer. Alors non seulement son corps arrête de vieillir, mais elle ne serait même pas née, puisque le fœtus aurait cessé de se développer bien avant sa naissance. Heureusement, le temps existe! Il nous permet d'évoluer, de changer: grâce à lui le progrès est possible. Je comprenais très bien cette personne, seulement elle se trompait de cible: ce n'est pas le temps qu'elle aurait dû blâmer mais le vieillissement du corps.

Or, il est de la nature de toute chose physique (notre corps aussi) qu'après la croissance vienne le déclin graduel qui mène à la désintégration. Cela permet à des choses nouvelles de venir, et ainsi il y a un renouvellement perpétuel, au lieu de la perpétuation des mêmes éléments -qui conduirait assez vite à un tarissement. Il existe cependant une solution à ce problème (si c'est un problème pour nous): puisque notre corps est sûr de vieillir et de mourir un jour, qu'est-ce qui, en nous, ne meurt jamais et reste éternellement jeune (pas immortel, mais sans âge -puisque là le temps n'existe pas)? Recherchons cela qui est immuable en nous. Pourquoi cet attachement à un corps qui est sûr de nous décevoir un jour? Le corps est un merveilleux instrument; mais ce n'est qu'un instrument: ce n'est pas nous (en fait c'est une part de nous, mais si infime que ça ne ne peut pas nous empêcher d'être pleinement heureux -tout comme quelques cheveux peuvent mourir sans conséquence pour le bien-être du corps). Comme le chandail que nous portons: il nous tient au chaud, alors c'est très utile. Mais quand il est usé on le jette et on s'en procure un neuf.

Dans le prochain article (Petits cycles, grands cycles) je parlerai de la façon dont la force évolutive (= de progrès) se manifeste dans le temps.

2 commentaires:

P a dit...

Bonjour Jigé.

Pas de commentaire, mais juste bonjour.
Quelques paroles sages pour commencer la journée, sont aussi utiles que le thé et les tartines.
Je retourne alimenter mon almanachronique

Beau dimanche
pomme

Dent de bonheur a dit...

Cher Gigé,
Excuse- moi d'avoir supprimé ma photo , j'ai une excuse grave ! Je ne voulais pas figurer en même temps que mon amie F.P sur votre blog. Cependant, je passe très souvent lire vos pensées et reflexions. Et, souvent, je conseille à F.P de les lire et de les commenter!
Je viens de lire votre commentaire sur mon blog . Cela m'a fait chaud au coeur. Je pense d'ailleurs souvent à vous! Avez- vous lu sa réponse concernant les thérapies alternatives?

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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