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Science, religion et spiritualité


Sans être vraiment démocratique (je parlerai de la démocratie un jour), je reconnais qu’il y a du bon là –du “moins bon” aussi, remarques: aucun système n’est parfait, non? Une des bonnes choses est que je peux m’exprimer librement. Il y a quelques siècles une certaine Église (Catholique pour ne pas la nommer) m’aurait qualifié de libre-penseur (ce qui veut tout simplement dire que je pense par moi-même au lieu de penser “par elle”). Et quelques siècles plus tôt cette même Église n’aurait pas hésité à me faire rôtir sur le bûcher (sans doute par charité chrétienne, pour me donner un avant-goût de l’enfer qui m’attendait dans l’au-delà).
SRS

Alors je m’exprime, je dis ce que je pense sur les sujets que je veux (après tout il n’y a pas qu’elle qui aie le droit de dire des conneries; je revendique mon droit aussi). Aujourd’hui je parlerai… (Voyons! De quoi donc? Ah oui…)  de la science, de la religion, et de la spiritualité, tiens!

Pour autant que je puisse voir, science et religion sont incompatibles: trop de choses séparent l’Homme en sarrau de celui en soutane. L’une est basée sur l’expérimentation, l’autre sur le dogme. L’une cherche la vérité, mais pas l’autre car elle croit la détenir.

Par contre la véritable spiritualité (celle qui ne renie pas la Terre mais l’accomplit) peut être -et sera- un complément avantageux à la science. Ici il faut distinguer religion et spiritualité: ces deux n’ont en commun qu’UNE SEULE chose: toutes deux s’occupent de l’esprit (chacune d’une façon COMPLÈTEMENT différente). Mis à part ce point, eFrNaçlles n’ont RIEN en commun.

Mais la religion s’est approprié le mot “spiritualité” comme si elle avait le monopole de l’esprit (de même que le Christianisme a créé de toutes pièces LES CHEVALIERS DE COLOMB pour tenter de contrer la franc-maçonnerie qui lui portait ombrage). Il en est résulté une malencontreuse confusion où les scientifiques qui en entendant le  mot spiritualité croyaient qu’on parlait de religion.

Or depuis des siècles les scientifiques avaient été persécutés (je pèse mes mots) par le Christianisme. L’on comprend donc leur extrême méfiance pour tout ce qui s’appelle spiritualité/religion. Je donnerai deux exemples de l’intolérance de l’Église envers les scientifiques. Gal
 
1) Eppure si muove -et pourtant, elle se meut- s'exclamait Galilée, forcé par la “Sainte” Inquisition (sous peine de torture) de dire que les astres tournaient autour de la Terre (comme l’Église l’enseignait),   alors qu'il avait découvert que c'est celle-ci qui se mouvait autour du soleil.
2) LorsCDque Charles Darwin publia De l'origine des espèces en 1859, il devait se demander s'il n'était pas un peu fou de dire cela car sa théorie de la sélection naturelle allait totalement à l'encontre des idées reçues à l'époque (théorie biblique de la création de l'Homme). D'ailleurs les réactions furent immédiates: laisser supposer que l'ancêtre de l'Homme est un singe était l'insulte suprême. Il fallut attendre la génétique, au début du 20e siècle, pour prouver qu'il avait raison. Et pourtant c'est en 1835  qu'il avait fait ses observations aux îles Galapagos: il avait donc attendu vingt quatre ans pour le dire.

Mais on ne doit pas se surprendre si l’Église nie les découvertes scientifiques (aCroixvant de les accepter des siècles plus tard). Cet archi-conservatisme me rappelle les anciens hébreux qui lapidaient leurs prophètes car ceux-ci ne suivaient pas LA LOI (Torah), puis qui les vénéraient des siècles plus tard et ajoutaient leurs paroles à la Torah.  (Voir Le Christianisme pour un bref rappel historique).


La science et la spiritualité ont beaucoup en commun car toutes deux sont basées sur l’expérimentation. Mais elles ont aussi des différences intéressantes et complémentaires (l’un a ce que l’autre n’a pas, et réciproquement): tout le domaine de l’esprit a été caché au regard de la première, ce qui lui a permis de se concentrer (et de devenir très compétente) sur le plan matériel; quant à la deuxième, aucun danger qu’elle reste accrochée au plan matériel, puisqu’elle considère que le plan physique n’est que la base matérielle d’où elle cherche à s’échapper pour explorer les merveilleux plans de l’esprit qu’elle a découvert.

Spir
Présentement, science et spiritualité s’ignorent superbement l’une l’autre. Mais cela ne durera pas. Il est absolument certain que bientôt (et de plus en plus) ces deux cessseront de se considérer comme opposées et verront davantage qu’elles sont complémentaires (ça veut dire qu’aucune n’est COMPLÈTE par elle-même, mais qu’elles ont BESOIN de l’autre pour une meilleure connaissance). C’EST  ENSEMBLE QU’ON EST LE PLUS FORT.
 
SCIENCE + SPIRITUALITÉ = CONNAISSANCE
 
Signature-Plume

4 commentaires:

Youkali a dit...

Réflexion dans une perspective historique des plus intéressante.
La religion s'est souvent dressée entre science et spiritualié; une façon de s'approprier cette dernière.
Galilée, Darwin et plus récemment Wilhelm Reich avaient été mis au rancart. La portée spirituelle de leurs démarches ont été gênantes. On ne peut voir à travers un "mur de briques", construit en hauteur.
Dans le cadre de mes recherches sur l'histoire de la sexualité, long parcours, j'en suis venue à comprendre la complémentarité du corps et de l'esprit dans un mouvement d'extase et de bien-être, ce que certains appelleront, l'amour.
Jigé,
C'est plus qu'un plaisir...de vous lire, une occasion d'aller plus loin, plus haut...en profondeur;j'apprécie cette aisance que vous avez à faire preuve de discernement. En dehors du milieu.
s.v.p. me donner un accusé réception de cette lecture.
Renée dit Youkali

Jigé a dit...

Chère Youkali, bien sûr que la religion s’est «souvent dressée entre science et spiritualié». J’ai donné l’exemple de Galilée et de Darwin parce qu’ils sont très connus, mais il y en a de nombreux autres à toutes les époques (dont Freud et tous les psychiatres freudiens, dont W. Reich). D’ailleurs pour l’Église chrétienne, tous ceux qui valorisaient la sexualité étaient condamnables, puisque l’Église réprouve la sexualité (c’est le domaine du diable selon elle). C’est pourquoi les prêtres catholiques s’en tiennent loin, et les protestants (surtout américains) sont PURitains.

Je connais W. Reich mais je ne suis pas «reichien» : je suis partisan de l’énergie universelle, et lui a découvert comment cette énergie s’exprime dans le monde matériel. Je suis d’accord avec Reich que le corps et l’esprit sont complémentaires cependant.
Jean-Guy

Anonyme a dit...

D'après les dernières informations sur le sujet, l'homme ne descendrait pas du singe mais il serait plutôt descendant d'un être commun au singe et à l'homme (le singe et l'homme étant 2 branches ayant pour racine un être commun).

Mais cela ne change pas tes propos bien sûr :)

Youkali a dit...

Science, religion et spiritualité:
Comme un leitmotiv, chez W. Reich:
Tenter de trouver un équilibre entre: Connaissance, travail et libido.
"Comment lire Reich aujourd'hui?"
Jean-Marie Brohm
Renée

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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