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La fin du mal



 


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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Le titre laisse supposer que le mal finira un jour. Or c’est faux: le Bien et le Mal sont éternels (aussi éternels que Dieu dont ils sont issus): ils n’évoluent pas. C’est nous, les êtres humains, qui évoluons, et la notion que nous avons du bien et du mal évolue avec nous. Autrement dit, aujourd’hui nous avons une meilleure perception du bien et du mal que, disons, il y a 150,000 ans.

 
Il y a 150,000 ans il y avait un monsieur qui s’appelait Néanderthal. Puis les siècles ont passés, monsieur Néanderthal est mort, mais sa mère madame L’humanité a continué. Et aujourd’hui le petit dernier, c’est nous. De Néanderthal à nous là, aujourd’hui, tout un chemin parcouru: nous sommes beaucoup plus évolués que notre ancêtre néanderthalien, cela ne se questionne même pas tellement c’est évident; et puisqu’il y a eu évolution, et que nous ne voyons pas les choses comme lui, on peut s’attendre à ce que la notion du bien et du mal ait évolué aussi, non?


Ce qui va bientôt se produire pour l’Homme donne l’impression d’une “FIN DU MAL” (bien sûr, ce n’est qu’une apparence –fausse, comme toutes les apparences- mais c’est L’IMPRESSION que ça donne). Par exemple, la pédophilie. Pendant des siècles, il y a eu des hommes qui préféraient les enfants; c’était malsain, mais c’est un fait, ça existait. Et soudain, à  notre époque, c’est “tolérance zéro” comme on dit. Mais c’est très clair  (pour ceux qui VOIENT): la pédophilie est sur le point de disparaître –de sortir des possibilités humaines, disent les ésotéristes (il y aura encore des meurtres, il y aura encore des viols, mais il n’y aura plus de pédophilie).


En réalité la ligne de démarcation entre le Bien et le Mal est très élastique et varie beaucoup: des choses qui sont mal pour l’Homme du 21e siècle étaient très bien il y a 150,000 ans.  Par exemple, aujourd’hui tuer quelqu’un  est un crime très grave sévèrement puni, mais autrefois tuer était très bien: dans ce temps-là c’était “tuer ou être tué”, alors quelqu’un qui avait beaucoup tué était considéré comme un héros, et sa bravoure était célébrée. Autre exemple: M. Néanderthal se devait de battre régulièrement Mme Néanderthal pour qu’elle sache bien qui commande, tandis qu’aujourd’hui, un homme qui bat sa femme… (non, mauvais exemple).


Mais il n’y a pas que la distance dans le temps, où la frontière entre le bien et le mal varie beaucoup, il y a la distance géographique aussi: il y a des pays où un monsieur qui a les moyens peut faire vivre plusieurs épouses (on considère même que c’est bien), mais n’essaies pas  de faire cela en Occident: non seulement c’est défendu par la loi, mais l’épouse légitime ne sera pas contente du tout (elle t’accusera d’INFIDÉLITÉ, ce qui est plutôt mal).


La frontière entre le bien et le mal ne varie pas qu’en fonction de l’éloignement (des époques ou des lieux). Une même action peut être tantôt bien, tantôt mal. Par exemple, si madame Poitrail donne de son argent, est-ce bien ou mal?  Eh bien ça dépend: si elle le donne à des Sans-abri, elle est considérée comme généreuse (donc, c’est bien), mais si elle le donne à des commerçants, on dit qu’elle est dépensière (et ce n’est pas bien).


Mais ce n’est pas tout puisque la question du bien et du mal est beaucoup plus  complexe qu’il n’y paraît. Si le Sans-abri se sert de l’argent qu’il a reçu de madame Poitrail pour acheter de la drogue, cette dernière a-t-elle une part de responsabilité? On pourrait répondre: tout dépend de son intention, mais M. le juge ne serait pas d’accord (ce n’est pas parce qu’une personne n’avait pas l’intention de tuer la victime qu’elle n’est pas coupable).


Bref, on le voit, la question du bien et du mal est extrêmement complexe. En fait c’est TRÈS simple (ce n’est que pour le mental que ça peut paraître compliqué), mais pour pouvoir en parler de manière compréhensible, il me faut d’abord parler de Dieu, dire ce qu’il n’est pas et ce qu’il est, de cette façon on saura d’où on tire notre origine, et que “on peut beaucoup plus que ce qu’on PENSE qu’on peut”.


Pour imaginer Dieu, pas besoin de la Bible ou du Coran (d’ailleurs même si ces livres disaient vrai à une certaine époque, nous avons évolué depuis, et notre conception de Dieu a évolué aussi –enfin j’espère); et pas d’anthropomorphisme. En fait Dieu N’EST PLUS comme disait la Bible il y a 2000 ans –pour nous aujourd’hui (et il N’EST PLUS comme le disait le Coran à l’époque de Mahomet –pour les musulmans d’aujourd’hui).


Dieu, c’est une chose très simple et très merveilleuse, une sorte d’océan infini et indifférencié de joie suprême, amour suprême, bonheur suprême, conscience suprême, etc. Et tout ce qui existe, les choses et les êtres qui nous entourent ont été tirés de cette suprême indifférenciation par une chose merveilleuse mais si rigide qu’après nous avoir donné l’existence, elle nous empêche maintenant de nous développer pleinement: l’égo. Nous devons donc nous en débarrasser.


Avec le temps, l’égo est devenu une mauvaise chose, mais au début c’était une excellente chose sans laquelle rien n’existerait en dehors de cette indifférenciation originelle qu’est Dieu (l’égo est comme un échafaudage: très utile pour ériger un édifice, mais quand il est fini on l’enlève car il enlaidit l’édifice): un individu sans égo continue d’être un individu: il ne retourne pas à l’indifférenciation originelle (quand Robert n’aura plus d’égo, il ne retournera pas à la soupe originelle, mais continuera d’être lui-même, avec ses pensées, motivations, caractéristiques personnelles, etc.) C’est là qu’on se  rend compte d’une chose extraordinaire:


C’est que TOUT ce qui existe est divin (il n’existe RIEN qui ne soit le divin: minéral, végétal, animal, ou humain -RIEN). Ça veut dire que partout où je me tourne, tout ce que je vois, c’est du divin; je baigne dans le divin, je suis entouré de divin, IL N’Y A QUE ÇA. Et le divin, c’est de la joie pure, du pur bonheur, etc.: si on est conscient du divin qui est dans tout, ça veut dire que tout est joie/beauté (etc.) suprême.


Si TOUT fait partie de lui, cela n’implique-t-il pas que le mal aussi est partie intégrante de lui (à moins de croire que tout, sauf le mal, fait partie de lui). Le “Tout-puissant” ne serait donc pas tout-puissant puisqu’il partagerait le pouvoir avec Mr. Satan (selon cette conception).


Comme on le voit, tout cela est très compliqué (ou plutôt PARAÎT compliqué). En fait c’est extrêmement simple (nous avons le don de tout compliquer, même ce qui est simple): comme nous percevons tout en mode binaire et que Dieu est UN, il n’est pas surprenant que nous soyons incapables de LE percevoir dans tout ce (et ceux) qui nous entourent.


Alors, si je ne suis pas encore conscient de ce divin “omniprésent”, c’est tout à mon avantage de le devenir; si je ne perçois pas cette beauté, joie (etc.) partout autour de moi, il est TRÈS avantageux pour moi d’apprendre à développer le sens qui me permet de percevoir cela.


Mais attention, les implications sont immenses: si tous les êtres que je vois sont du divin (qui s’ignore, le plus souvent), je ne peux plus les traiter n’importe comment, si toutes les choses qui m’entourent sont du divin, je ne peux plus les manipuler n’importe comment.


Ce n’est pas tout. Si tout cela est vrai et qu’il n’y ait que le divin et rien d’autre, alors ça
veut dire que je suis divin aussi; bien sûr, ce n’est encore qu’un potentiel, mais rien ne m’empêche d’en faire une réalité (si c’est cela que je veux, et que je le prouve en le CHERCHANT). Les avantages sont multiples –j’en parlerai bientôt.


Deviens le dieu que tu es

 

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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