.

.

GRÈVE ÉTUDIANTE (1) Le vrai visage des choses

3

Prambule-54344

Je-te-salue2_thumb

À première vue le conflit qui oppose les étudiants au gouvernement du Québec est une banale histoire de grève; en examinant ce conflit de près cependant, on remarque assez vite que cela n’a que les APPARENCES*  d’une grève (ce qui laisse supposer qu’en réalité c’est tout autre chose).

APPARENCES. Un minimum de connaissance de soi nous apprend  qu’on  ne  perçoit pas la réalité directement, on ne la perçoit qu’à travers le mental; ce qui veut dire que pour connaître les êtres, les choses et les événements (comme la grève étudiante) tels qu’ils sont vraiment, il faut s’assurer que le mental est un transmetteur fiable.  

Or ce n’est JAMAIS le cas, puisque le mental étant subjectif de nature (moins que les émotions, mais subjectif tout de même) les filtre au passage pour ne nous laisser voir QUE ce que ces choses sont pour lui. Autrement dit on ne voit JAMAIS les êtres et les choses tels qu’ils sont EN RÉALITÉ, mais seulement une APPARENCE de réalité telle que le mental la perçoit (de la même manière qu’un chat ne connaît pas la réalité, mais seulement une réalité féline telle que vue à travers son cerveau de chat). Par exemple, un collier de diamants peut être quelque chose de très réel mais n’a pourtant pas la même réalité pour un chat ou pour un humain. Dix personnes voyant Monique verront 10 Monique différentes: l’un verra une Monique sympa, un autre, une Monique au bon caractère, etc.; personne ne voit Monique telle qu’elle est vraiment: chacun la voit À TRAVERS la subjectivité de son propre mental. 

Tout ce que l’Homme perçoit est une interprétation subjective et colorée (donc partiellement inexacte) de la réalité; et puisqu’il agit d’après ce qu’il voit, pas étonnant que son action donne souvent des résultats autres que ceux escomptés (ou même inattendus ou imprévus). On sait que “ON RÉCOLTE CE QU’ON A SEMÉ”, mais si l’Homme ne sait pas vraiment ce qu’il a semé (ou qu’il croie le savoir), comment savoir ce qu’il va récolter? LES HOMMES SONT RAREMENT CONSCIENTS DE CE QUI LES POUSSE À AGIR: on croit manifester contre la hausse des frais de scolarité, mais en réalité, on obéit à “quelque chose”* qui nous dépasse de beaucoup.

Quelle  est  la  nature de ce “quelque chose”?  Là, on doit admettre qu’on ne sait pas.  Tout ce qu’on peut dire avec certitude, c’est que c’est beaucoup plus grand/puissant que soi (sinon on aurait Le contrôle et toutes nos actions auraient le résultat escompté). Est-ce “quelque chose” de bien ou de  mal?

Poser cette question, c’est mettre le doigt sur une chose qui nous éclaire sur notre nature humaine. En réalité il n’y a que pour l’Homme qu’une chose (n’importe quoi) SEMBLE (= APPARENCE) bien ou mal; en elle-même elle n’est ni bien ni mal, elle EST, tout simplement (le feu, par exemple: s’il brûle sa maison, l’Homme le trouve mauvais, et s’il cuit son repas, il le trouve bon; mais EN SOI le feu n’est ni bon ni mauvais: il brûle, c’est tout). Le feu n’est QU’UN exemple qui montre que notre mental est subjectif: c’est la même chose pour TOUT ce qui existe (les êtres, les choses, les événements). À cause du mental on ne voit RIEN tel que c’est vraiment, on ne voit QUE ce que le mental (qui est très subjectif) perçoit.

Cette grève (qui est très différente de ce qu’elle PARAÎT) a été très médiatisée (du moins au Québec): bien que pendant presque 100 jours (14 semaines) la télévision nous aie tenu en haleine jour après jour, je n’ai pas vraiment suivi l’affaire (qui se présente comme une banale histoire de grève).  Je la résumerai donc en une courte phrase: le gouvernement veut augmenter les frais de scolarité de 75% en 5 ans, les étudiants refusent et font la grève en guise de protestation. Comme chacun des deux partis intéressés a des torts et des raisons, je suis bien incapable de prendre parti pour l’un au détriment de l’autre. Je ne peux qu’observer que le gouvernement a TRÈS mal géré l’affaire, et que les étudiants ont eu tort de se laisser aller à des actes de violence.

On comprend que ces deux sont inter-reliés (il y a relation réciproque puisque l’un RÉAGIT à ce que l’autre FAIT) lorsqu’on sait que le gouvernement (dont l’idée était déjà arrêtée) n’a accepté de négocier avec les représentants des associations étudiantes qu’après 12 semaines de grève, ce qui a frustré les étudiants, et a poussé une majorité d’entre eux à changer leur stratégie et, de pacifiques qu’étaient leurs manifs au début, elles sont assez rapidement devenues violentes. Selon toute apparence il s’agirait donc d’un simple mouvement d’étudiants protestant tout d’abord contre la hausse des frais de scolarité, puis plus tard, revendiquant la gratuité scolaire. L’histoire de cette grève n’étant qu’un récit des péripéties de l’un et de l’autre, je ne vois pas l’intérêt de la raconter (Radio-Canada en rapporte les points saillants).

Nous savons que L’ESSENTIEL EST INVISIBLE POUR LES YEUX”, ce qui veut simplement dire que “les choses sont différentes de ce qu’elles paraissent”. C’est TOUT CE QUI EXISTE que nous voyons faussement (à cause de notre mental qui ne voit les choses QUE de son propre point de vue), pas seulement la grève étudiante. Nous croyons que tel groupe s’oppose à tel autre, mais c’est MAL VU: en réalité nous sommes TOUS interdépendants.

Cette grève étudiante est beaucoup plus qu’une simple grève: c’est une action mondiale (tout comme le printemps arabe, les indignés, ou le mouvement Occupy Wallstreet). La 2e partie le montrera amplement.

Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t[2]

 

 

Aucun commentaire:

Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

Articles les plus consultés

COMBIEN DE PAGES ONT VISITÉ MES AMIS ET D'OÙ SONT-ILS?



Compteur gratuit
DEPUIS JUIN 2009


Flag Counter





CES AMIS SONT ABONNÉS À CE BLOG